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L’assourdissant silence autour de la recrudescence d’actes anti-chrétiens

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FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) : 
En février dernier, Christophe Castaner s’indignait de l’augmentation des actes antisémites : « C’est la République qui est attaquée » clamait-il. A l’occasion de l’acte 18 des Gilets jaunes, de nombreux kiosques à journaux sont incendiés sur les Champs-Elysées ; il n’hésite pas à qualifier les pyromanes de « criminels ».

Lundi, c’est l’église Saint-Sulpice qui est incendiée. Le départ de feu est d’origine humaine et délibéré. Pas un mot.

L’Eglise de France brûle-t-elle ?

On minimise. « Il s’agit maintenant de déterminer si l’auteur de cet incident est ou non une personne qui a toute sa tête ou s’il s’agit d’un déséquilibré » indique une source proche du dossier. La fameuse thèse….! Le gouvernement fait état d’un phénomène stable. Pourtant, entre 2015 et 2018, on compte une hausse de 103% des dégradations. Et sur le plus long terme, entre 2008 et 2016 la hausse est de 245%.

Les chrétiens se feront-ils entendre un jour ?

On sait que 80% des dégradations de lieux de cultes concernent des églises. Rien qu’en janvier 2019, pas moins de 66 actes anti-chrétiens ont été recensés et dénoncés en France. En s’attaquant aux églises, aux tabernacles, les vandales touchent au cœur de la foi chrétienne. Il s’agit de profanations.

Deux parlementaires ont interpellé hier le président de l’Assemblée nationale sur le phénomène, demandant à ce qu’il mandate une mission d’information sur le sujet.
Cependant, pour que la courbe s’inverse, il faudra bien que les premiers concernés, les chrétiens, mouillent la chemise.

Les initiatives individuelles, de laïcs et de curés se multiplient, mais la hiérarchie ecclésiastique, par aveuglement ou lâcheté, refuse d’ouvrir les yeux à la réalité. N’est-il pas choquant d’apprendre que la dénonciation à la police de tels actes n’est systématique dans l’Eglise en France seulement depuis deux ans ? Monseigneur Dumas, porte-parole de la conférence des évêques de France refuser de parler de « cathophobie », là où Monseigneur Dubost en 2010 prévenait que « s’il faut hurler nous hurlerons ». A quand une ligne de conduite de conviction chez les chrétiens ?

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