Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • La propagande par ses critiques, ses théoriciens et ses praticiens

    2593373056.jpg

    Ex: http://www.huyghe.fr

    • Arendt H. : « Puisque les mouvements totalitaires existent dans un monde qui n'est pas totalitaire, ils sont contraints de recourir à ce que nous considérons communément comme de la propagande. Mais cette propagande s'adresse toujours à l'extérieur, qu’il s'agisse de couches de la population nationale ou d'étrangers Ce domaine extérieur est très variable ; même après la prise de pouvoir, la propagande peut se tourner vers les fractions de sa propre population dont la mise au pas n'a pas été suivie par un endoctrinement suffisant… Autant que possible la distinction entre la doctrine idéologique à l'usage des initiés et la propagande intégrale à l'usage du monde extérieur est établie avant même que les mouvements ne prennent le pouvoir. Le rapport entre propagande et endoctrinement dépend de la dimension des mouvements et de la pression extérieure.» Hannah Arendt Le système totalitaire Seuil 1972
    • Barnett J. « On pourrait s’attendre à ce qu’une « bataille des idées » soit gagnée par une superpuissance qui possède plus de conseillers en communication, de cadres de la pub, de spécialistes des médias et de la presse, de conseillers politiques, de professionnels des relations publiques et de psychologues que le nombre total (des ennemis)… » (écrit au moment de la guerre du Vietnam) Barnett Political Warfare and Psychological Operations p.213 - National Defense University Press 1989
    • Bartlett « La propagande est une tentative d’influencer l’opinion et la conduite de la société de telle sorte que les personnes adoptent une opinion et une conduite déterminées » Political Propaganda
    • Baudrillard J.: « Les publicitaires, les propagandistes croient-ils à ce qu’ils disent? (Ils seraient à moitié pardonnés.) Les consommateurs, les électeurs ne croient-ils pas à ce qu’on leur dit? (Ils seraient à moitié sauvés.) Mais la question n’est pas là. On a pu dire (D. J. Boorstin, L’Image) que le génie de Barnum, ou de Hitler, fut de découvrir non pas combien il est facile d’abuser le public, mais combien le public aimait être trompé. Ou encore que les problèmes les plus sérieux que pose la publicité viennent moins du manque de scrupules de ceux qui nous trompent que de notre plaisir à être trompés: ils procèdent moins du désir de séduire que du désir d’être séduit. Hypothèse séduisante, mais qui ne va pas au fond: il n’y a pas, à ce niveau de langage, de manipulation du vrai et du faux, pour la raison qu’il efface, ou déplace radicalement, les conditions mêmes du vrai et du faux. » Article Propagande dans l’Encyclopedia Universalis
    • Bernays E. : " Si nous comprenons les mécanismes et les mobiles propres au fonctionnement de l'esprit de groupe, il devient possible de contrôler et d'embrigader les masses selon notre volonté et sans qu'elles en prennent conscience. La manipulation consciente et intelligente des habitudes et des opinions organisées des masses est un élément important dans une société démocratique. Ce mécanisme invisible de la société constitue un gouvernement invisible qui est le véritable pouvoir dirigeant de notre pays. Ce sont les minorités intelligentes qui se doivent de faire un usage systématique et continu de la propagande ". Edward Bernays, Propaganda, New York, 1928,
    • Bertho-Lavenir C. : « La propagande a deux racines entièrement différentes. D’un côté, l’effort militant de mouvement ouvrier qui cherche à se faire entendre dans une société du XIXe siècle peu encline à lui octroyer le droit à la parole. De l’autre, la mobilisation des esprits opérée par les gouvernements pendant la première guerre mondiale. La première fige dans l’espace public des figures obligées : l’affiche, le tract, les défilés derrière des drapeaux, le discours de meeting ... La seconde sensibilise les contemporains aux dangers des manipulations insidieuses. Elle provoque, dès les années 1920, un effort de réflexion collectif sur les manipulations de l’information dans les sociétés urbaines et industrielles. » In Panoramiques n°52 L’information c’est la guerre, 2000
    • Breton T. «La propagande, mais aussi de façon générale toute technique de manipulation psychologique peut donc être définie comme une méthode de présentation et de diffusion d’une opinion de telle manière que son récepteur croit être en accord avec elle et en même temps se trouve dans l’incapacité de faire un autre choix à son sujet. » La parole manipulée La Découverte 1998
    • Cafiero « la Fédération italienne croit que le fait insurrectionnel, destiné à affirmer par des actes les principes socialistes, est le moyen de propagande le plus efficace » Lettre à Malatesta, 3 déc 1876
    • Chomsky N. : "[In] Democratic societies ... the state can't control behavior by force. It can to some extent, but it's much more limited in its capacity to control by force. Therefore, it has to control what you think. ... One of the ways you control what people think is by creating the illusion that there's a debate going on, but making sure that that debate stays within very narrow margins. Namely, you have to make sure that both sides in the debate accept certain assumptions, and those assumptions turn out to be the propaganda system. As long as everyone accepts the propaganda system, then you can have a debate."
    9 • Congrés international anarchiste de Londres en Juillet 1881 (Charte de la propagande par le fait) : « L’heure est venue, de passer de la période d’affirmation à la période d’action, et de joindre à la propagande verbale et écrite dont l’inefficacité est démontrée, la propagande par le fait et l’action insurrectionnelle. » Noam Chomsky in Chronicles of Dissent , Propaganda in the US vs in the USSR, October 24, 1986
    • Debord G. « Sous toutes ses formes particulières, information ou propagande, publicité ou consommation directe de divertissements, le spectacle constitue le modèle présent de la vie socialement dominante. Il est l’affirmation omniprésente du choix déjà fait dans la production, et sa consommation corollaire. Forme et contenu du spectacle sont identiquement la justification totale des conditions et des fins du système existant. Le spectacle est aussi la présence permanente de cette justification, en tant qu’occupation de la part principale du temps vécu hors de la production moderne. » La société du spectacle Lebovici 1968
    • Department of Defense USA : "Any form of communication in support of national objectives designed to influence the opinions, emotions, attitudes, or behavior of any group in order to benefit the sponsor, either directly or indirectly. » DOD Dictionary of Military Terms; also US Army Field Manual 33-1 Psychological Operations
    • Domenach J.M. « la propagande se rapproche de la publicité en ce qu'elle cherche à créer, transformer ou confirmer des opinions et qu'elle use en partie de moyens qu'elle lui a empruntés ; elle s'en distingue en ce qu'elle vise un but politique et non-commercial. Elle suggère ou impose des croyances et des réflexes qui modifient souvent le comportement, le psychisme et même les convictions religieuses ou philosophiques. » La propagande politique 1969
    • Doob L.. : «Tentative de modifier les personnalités et de contrôler le comportement en fonction de fins considérées comme non scientifiques ou d'une valeur douteuse dans une société et un temps particulier.» Dobb Propagande : it Psychology and Technique 1935
    • Dostoïevsky F. : Chigaliov à Piotr Stépanovitch « Le vaste réseau qui couvre la Russie entière et dont notre groupe forme l’une des mailles. Chacun de ces groupes, tout en faisant des prosélytes et en se ramifiant à l’infini, doit par une propagande systématique saper le pouvoir des autorités locales, répandre le trouble dans les campagnes, provoquer des scandales, pousser au cynisme et à l’incrédulité, susciter le désir d’un sort meilleur et, enfin avoir recours aux incendies comme à un moyen éminemment populaire pour plonger le moment venu le pays dans le désespoir. » Les Possédés
    • Durandin G. «la propagande utilise des informations pour exercer une influence sur les attitudes. Ces informations visent à amener une modification du traitement de l'information chez l'individu afin de lui faire percevoir la réalité autrement … La propagande a pour but d'exercer une influence sur l'individu ou sur un groupe soit pour le faire agir dans un sens donné ou soit pour le rendre passif et le dissuader de s'opposer à certaines actions » Durandin L’information, la désinformation et la réalité PUF 1983
    • Goebbels J. : « L’important n’est pas de trouver des gens qui soient d’accord avec moi sur le moindre point de doctrine. L’important est de trouver des gens prêts à combattre avec moi pour une vision du monde. Amener des gens à combattre pour ce que j’ai reconnu comme juste, voilà ce que je nomme propagande. Il y a d’abord la connaissance ; elle utilise la propagande pour trouver la force humaine qui transformera la connaissance en force politique. La propagande est la médiation entre l’idée et la vision du monde, entre la vision du monde et l’État, entre l’individu et le parti, entre le parti et la Nation. » Erkenntnis und Propaganda," Signal der neuen Zeit. 25 ausgewählte Reden von Dr. Joseph Goebbels (Munich: Zentralverlag der NSDAP., 1934)
    • Gourevitch J.P. : «La publicité prescrit, la propagande proscrit. De l’usage des petites annonces au service des annonceurs, la publicité développe une éthique de l’annonciation qui se clôt sur la révélation du message, lequel renferme le grand secret. La propagande ignore le mystère et sacrifie plus volontiers à la dénonciation. » La propagande dans tous ses états, Flammarion 1981
    • Huxley A. « Dans leur propagande, les dictateurs contemporains s’enremettent le plus souvent à la répétition, à la suppression et à larationalisation : répétition de slogans qu’ils veulent faire accepter pourvrais, suppression de faits qu’ils veulent laisser ignorer, déchaînement etrationalisation de passions qui peuvent être utilisées dans l’intérêt duParti ou de l’Etat. L’art et la science de la manipulation en venant à êtremieux connus, les dictateurs de l’avenir apprendront sans aucun doute àcombiner ces procédés avec la distraction ininterrompue qui, en Occident, menace actuellement de submerger sous un océan d’inconséquence la propagande rationnelle indispensable au maintien dela liberté individuelle et à la survivance des institutions démocratiques » Brave New World Revisited NY 1958, réédition Vintage UK, 2004
    • Institut pour l'analyse de la propagande (USA) : « C'est l'expression d'opinions ou l'actions effectuée délibérément par des individus ou des groupes en vue d'influencer l'opinion ou l'action d'autres individus ou groupes, avec référence à des fins prédéterminées et au moyen de manipulations psychologiques»
    • Joly M « Le problème essentiel de notre gouvernement est celui-ci : comment affaiblir la pensée publique par la critique, comment lui faire perdre sa puissance de raisonnement, celle qui engendre l’opposition, et comment distraire l’esprit public par une phraséologie dépourvue de sens ? » Dialogue aux enfers de Machiavel et Montesquieu
    • Jouvenel B. de : «On introduit dans le citoyen des images de comportement. Il faut user pour cela des méthodes grossières de la suggestion collective et de la propagande. Ce qui donne aussi des images grossières, et non pas nuancées selon les fonctions, comme celles qui résultent des influences morales et des exemples proches. On crée ainsi une cohérence sociale beaucoup plus fruste, plus primitive, que celle qu'on a laissé détruire » Du Pouvoir ,Histoire naturelle de sa croissance , Genève, Constant Bourquin,
    • Koyré A. : « Il est certain que l'homme se définit par la parole, que celle- ci entraîne la possibilité du mensonge et que n'en déplaise à Porphyre - le mentir, beaucoup plus que le rire, est le propre de l'homme. Il est certain également que le mensonge politique est de tous temps, que les règles et la technique de ce que jadis on appelait "démagogie" et de nos jours "propagande" ont été systématisées et codifiées il y a des milliers d'années ; et que les produits de ces techniques, la propagande des empires oubliés et tombés en poussière nous parlent, aujourd'hui encore, du haut des murs de Karnak et des rochers d'Ankara. » Réflexions sur le mensonge, Allia 1996
    • Laswell H.D. : « le contrôle de l’opinion par des symboles significatifs, ou pour parler plus généralement et plus concrètement, des histoires, des rapports, des images et les autres formes de communication sociale. Il faut un mot pour désigner la communication d’affirmation délibérément orientées à une audience de masse. Pour ce mot, prenons propagande » Propaganda Technique in th World War Alfred Knopf 1927
    • Lawlord (Gen. Bruce) : « L’information est capable de rendre les soldats inutiles. Si, grâce à l’information nous pouvons amener un État à faire ce que nous voulons ou ne pas faire ce que nous ne voulons pas, nous n’avons plus besoin de forces armées, c’est vraiment révolutionnaire. » cité par Adams The nex world war
    • Lawrence (T.E.) « Nous étions physiquement si faibles que nous ne pouvions laisser rouiller l’arme métaphysique » Guérilla dans le désert Mille et Une nuits
    • Lénine V. «Un propagandiste, s'il traite par exemple le problème du chômage, doit expliquer la nature capitaliste des crises, ce qui les rend inévitables dans la société moderne, montrer la nécessité de la transformation de cette société en société socialiste, etc. En un mot, il doit donner “beaucoup d'idées”, un si grand nombre d'idées que, du premier coup, toutes ces idées prises dans leur ensemble ne pourront être assimilées que par un nombre (relativement) restreint de personnes. Traitant la même question, l'agitateur, lui, prendra le fait le plus connu de ses auditeurs et le plus frappant, par exemple une famille sans-travail morte de faim, la mendicité croissante, etc., et, s'appuyant sur ce fait connu de tous, il fera tous ses efforts pour donner à la “masse” une seule idée : celle de la contradiction absurde entre l'accroissement de la richesse et l'accroissement de la misère; il s'efforcera de susciter le mécontentement, l'indignation de la masse contre cette injustice criante, laissant au propagandiste le soin de donner une explication complète de cette contradiction. C'est pourquoi le propagandiste agit principalement par l'écrit, l'agitateur de vive voix » Que faire ? 1902

    • Le Bon G. : « Les convictions des foules revêtent ces caractères de soumission aveugle, d'intolérance farouche, de besoin de propagande violente qui sont inhérents au sentiment religieux ; et c'est pourquoi on peut dire que toutes leurs croyances ont une forme religieuse. Le héros que la foule acclame est véritablement un dieu pour elle. » La psychologie des foules 1895, édition Félix Alcan de 1905 téléchargeable sur http://www.uqac.uquebec.ca/
    • Moscovici S. "La propagande (ou la communication) a une base irrationnelle : les croyances collectives, et un instrument : la suggestion de près ou à distance. La majorité de nos actions dérivent des croyances. L'intelligence critique, le manque de conviction et de passion, sont les deux obstacles à l'action. La suggestion peut les surmonter, c'est pouquoi la propagande qui s'adresse aux masses doit user d'un langage d'allégories, actif et imagé, de formules simples et impératives." L’âge des foules Fayard 1981
    • Packard V. : «La psychanalyses des foules est devenue dans les campagnes de persuasion le fondement d’une industrie puissante. Les spécialistes de la persuasion s’en sont emparés pour mieux nous inciter à acheter leurs marchandises, qu’il s’agisse de produits, d’idées, d’opinions, de candidats, de buts, ou d’états d’esprit. » La persuasion clandestine Calmann Lévy, 1958.
    • Politzer G. « La propagande marxiste n’a jamais reculé devant l’immensité de la tâche qui consiste à porter, non seulement l’économie politique marxiste, mais encore le matérialisme dialectique devant les ouvriers des villes, comme devant les paysans, devant le métallurgiste parisien, comme devant le coolie chinois. Car le but de la propagande marxiste est d’éclairer et d’élever les masses en vue de leur libération. » Révolution et contre-révolution au XX° siècle, 1941
    • Ponsonby A. : « La falsification est une arme extrêmement utile en temps de guerre, et chaque pays l’utilise délibérément pour tromper son propre peuple, pour attirer les neutres et pour tromper l’ennemi. » Falshood in Wartime, 1928 George Allen and Unwin. Republi par the Institute of Historical Review, 1991
    • Reich W. « C'est la structure autoritaire, antilibérale et anxieuse des hommes qui a permis à sa propagande d'accrocher les masses. C'est la raison pour laquelle l'importance sociologique de Hitler ne réside pas dans sa personnalité, mais dans ce que les masses ont fait de lui. » La psychologie de masse du fascisme, Paris, Payot, 1972
    • Snow N. : « Three important characteristics of propaganda are that ( l ) it is intentional and purposeful, designed to incite a particular reaction or action in the target audience; (2) it is advantageous to the propagandist or sender which is why advertising, public relations, and political campaigns are considered forms of propaganda; and (3) it is usually oneway and informational (as in a mass media campaign), as opposed to two-way and interactive communication. » American Propaganda, Free Speech and Opinion Control since 9-11 , Nancy Snow, Seven Stories Press, 2003
    • Tarde G. « Et qu'est-ce en grande partie que le fanatisme de l'Arabe, le prosélytisme chrétien, la propagande jacobine et révolutionnaire, si ce n'est de telles croissances prodigieuses de passions sur des illusions, d'illusions sur des passions, les unes nourrissant les autres ? » Les lois de l’imitation 1890, réédition Kimé 1993
    • Tchakhotine S. : «On peut faire de la propagande dynamique même violente sans violer les principes moraux, base de la collectivité humaine… Les grandes idées de la Liberté, de la Paix, de l'Amour, de tout ce qui est humainement sublime, doivent devenir des parties intégrantes de notre nature – des réflexes ancrés profondément dans chaque être humain. Comment y parvenir ? Après Pavlov, nous le savons maintenant : par une formation judicieuse des réflexes conditionnés appropriés par la propagande, soit, et surtout, par l'éducation.» Le viol des foules par la propagande politique, 1938

    • Thesaurus : « Tentative délibérée d'influencer des attitudes et des croyances pour promouvoir sa cause ou porter dommage à la cause d'un adversaire. » Thesaurus 1991
    • Volkoff V. « Pitman feignit d’hésiter. « Je ne vois pas d’inconvénient, après tout, à vous apprendre que nous distinguons cinq procédés permettant d’amener l’adversaire à agir comme nous le souhaitons. Premièrement la propagande blanche, qui se joue à deux, et qui consiste simplement à répéter « je suis meilleur que vous » des millions de fois. Deuxièmement la propagande noire, qui se joue à trois, on prête à l’adversaire des propos fictifs composés pour déplaire au tiers auquel on donne cette comédie. Puis il y a l’intoxication qui peut se jouer à deux ou à trois :là il s’agit de tromper, mais par des procédés plus subtils que le mensonge : par exemple, je ne vous donnerai pas de faux renseignements, mais je m’arrangerai pour que vous me les voliez. Ensuite, il y a la désinformation, mot que nous utilisons aussi pour désigner toutes ces méthodes. Au sens étroit, la désinformation est à l’intoxication ce que la stratégie est à la tactique » Pitman s’arrêta de parler, Il regardait la Seine, miroir perdant son tain. Un bateau-mouche bourré de touristes aux vêtements bigarrés allait croiser une péniche sur laquelle séchaient une kyrielle de chemises et une guirlande de caleçons. – Cinquièmement ? – Le poisson mordait. – La cinquième méthode est secrète. Alexandre Dimitrievitch. Nous sommes la seule puissance mondiale à avoir mis au point certains procédés... Si je vous les dévoilais, ce serait comme si je vous avais livré, il y a cinq ans, le secret de la bombe atomique. – Dans ce cas ne me dites rien, fit le jeune Aleksander, redevenant de glace. Pitman rectifia le tir. – Un mot seulement : ce cinquième procédé s’appelle l’influence et les quatre autres ne sont que jeu d’enfant par comparaison. » Le montage Julliard 1982
  • La spoliation des caisses autonomes de retraite : un nouveau « 1791 » ?

    La question des retraites n’a pas fini d’agiter le pays ces prochains mois, et les premières manifestations de vendredi et de lundi derniers ont montré, à qui en doutait encore, qu’elle était éminemment sensible, même s’il est évident que leur gestion nécessite une réforme, voire une « révolution » de son approche et de sa résolution. Le système général des retraites apparaît à bout de souffle et, plus sûrement encore, à court d’argent frais, au risque d’entraîner, si l’on n’y prend garde, un véritable écroulement de l’économie des retraites et un appauvrissement forcé des populations sorties du monde du travail. La réforme est nécessaire mais pas n’importe laquelle, et pas en détruisant ce qui fonctionne au nom d’un principe d’égalité qui oublierait celui de justice, en particulier sociale.

    Or, le projet gouvernemental, qui s’appuie sur la promesse électorale macronienne bien hasardeuse de la mise en place d’un régime universel, signifie (s’il est voté et appliqué tel qu’il se dessine aujourd’hui) ce que les avocats qualifient de « spoliation » : en effet, le projet prévoit la fin des régimes particuliers (que l’on pourrait qualifier de « corporatifs ») et des caisses autonomes de retraites développées et gérées par nombre de professions libérales, et souvent excédentaires quand le régime général, lui, menace faillite… Un vieux royaliste m’affirmait l’autre jour, avec un brin d’ironie, que M. Macron préparait « un nouveau 1791 », en référence à la dissolution des corporations et à la fin de leurs garanties et avantages particuliers liés aux métiers et à leur organisation, ainsi qu’à leurs patrimoines respectifs (1)… A y bien y regarder et même si, dans un premier temps, la manœuvre gouvernementale pourrait s’apparenter à une forme de « nationalisation » des fonds de ces caisses aujourd’hui autonomes (« Près de 30 milliards d’euros sont en jeu », affirme le quotidien L’Opinion dans son édition du lundi 16 septembre…), elle ouvrirait néanmoins la voie à une forme de « libéralisation » (de privatisation « douce » ?) du système des retraites au profit d’organismes financiers ou de compagnies d’assurance, par le biais d’une « capitalisation » non pas imposée mais fortement valorisée ou favorisée par la réforme elle-même, pas forcément dans le texte mais dans son esprit, ce qui paraît plus habile et non moins dangereux pour les indépendants comme pour les salariés…

    Or, au lieu de les supprimer en les « intégrant » (ici synonyme de « confisquant »…) au régime général, ne serait-il pas plutôt intéressant de s’en inspirer et de les étendre à nombre d’autres professions ou secteurs ? Si l’on lit la tribune du collectif SOS Retraites qui regroupe des organisations de métiers fort différents comme avocats, médecins, infirmières, kinésithérapeutes, orthophonistes, etc., l’on comprend mieux l’enjeu : « Nous avons en effet en commun d’avoir été tenus « à côté » du régime général de retraite depuis sa création pour les salariés et les fonctionnaires en 1945. Nous nous sommes organisés, profession par profession, pour créer nos régimes de retraite. Pas spéciaux, autonomes. (2)» N’est-ce pas le processus qui, en d’autres temps, a formé les Métiers, appelés aussi corporations à partir du XVIIe siècle, et qui a permis de garantir au fil des temps des conditions acceptables pour tous ceux qui y travaillaient et qui, un jour, accéderaient à un repos professionnel mérité ? C’est en tout cas ce que les royalistes sociaux, qualifiés parfois de corporatistes, prônent en réclamant « la propriété du métier » et « le patrimoine corporatif », et que certaines professions ont, concrètement, mis en pratique ! Mais, là encore, la République ne sait pas créer, au sens professionnel du terme, et elle préfère spolier, confisquer, récupérer ce que la sueur des hommes a ensemencé, et cela dans une perspective purement idéologique et comptable : la logique de la République « une et indivisible » ne peut que difficilement (et provisoirement) accepter que des associations professionnelles, des corps de métiers ou des corporations, s’organisent « hors d’elle », et l’actuel projet de réforme le démontre à l’envi. On comprend mieux pourquoi, dans les discours officiels comme ceux des idéologues libéraux, le « corporatisme » est un terme toujours employé dans un sens péjoratif quand, dans la réalité concrète des professions libérales, celui-ci est la meilleure garantie des libertés et des droits professionnels, y compris après le temps du travail.

    De plus, ces caisses autonomes sont généralement plus efficaces que la République ou que les syndicats officiels pour maîtriser les dépenses et valoriser les revenus de la profession. Comme le souligne le collectif SOS Retraites, « nos régimes autonomes sont tous équilibrés, alors que le régime général est gravement déficitaire. Peut-être parce que nous avons été prévoyants là où les gouvernements successifs ont procrastiné : nos régimes autonomes ont anticipé le choc démographique, y compris en prenant des mesures contraignantes ». Or, à défaut de prévoir et de gouverner, et comme je l’évoque plus haut, la République préfère taxer ou spolier « au nom de (sa) loi », ce que dans l’édition du lundi 16 septembre du Figaro (pages économie) rappelle Paule Gonzalès à travers un exemple concret : « le projet de réforme (…) va obliger la profession [des avocats] à fusionner son régime des retraites avec le régime général. (…) Il va aussi résulter de cette fusion imposée le versement dans le pot commun de 2 milliards d’euros de provisions, réalisées au fil des ans par une profession prudente, anticipant l’évolution démographique », anticipation et bonne gestion que le régime général et les gouvernements successifs de la République n’ont ni voulu ni su faire, prisonniers qu’ils étaient d’un système politique qui repose sur l’élection et la promesse plutôt que sur la raison et la prévision… En pensant en termes de clientèle plutôt que de corps de métiers et de bien commun, la République sacrifie ce qui « marche » quand cela semble échapper à son contrôle, ce que Fanny Guinochet résume dans les pages de L’Opinion à propos de cette réforme : « Surtout, s’installe cette petite musique négative que cette réforme ne fera que des perdants » (…). Non seulement des perdants… mais sanctionnera aussi les bons élèves ! »

    Oui, le vieux royaliste que j’évoquais plus haut a raison : c’est bien « un nouveau 1791 » que le gouvernement de la République nous prépare… Il faut souhaiter que, connaissant la triste histoire sociale de cette année-là et ses conséquences, les principaux intéressés ne se laisseront pas faire. Mais, sans doute faut-il aller plus loin et en appeler à la constitution de nouveaux régimes (et caisses) autonomes de retraite pour toutes les professions qui le veulent et le peuvent, librement et publiquement, sans possibilité pour l’Etat de les confisquer ou d’attenter à cette « propriété corporative ». En somme, entre un modèle libéral peu soucieux des « autres » et un modèle étatiste confiscatoire du travail et de ses fruits, il est temps de penser plus globalement un autre modèle qui existe déjà à travers ces régimes autonomes de retraite pour nombre de professions : un modèle dans lequel le travail est reconnu et sa qualité garantie, un modèle qui ordonne la profession et assure les accidents ou les lendemains du travail par la constitution d’un « patrimoine corporatif »… Un modèle d’organisation corporative approprié à notre pays et à ses particularités professionnelles, pour que capacités productives, garanties de qualité et de pérennité, et justice sociale s’accordent plutôt que se combattent.

    Notes : (1) : le décret d’Allarde et la loi Le Chapelier de mars et juin 1791 qui abolissent les corporations et interdisent toute association professionnelle, mais aussi suppriment le droit de grève et les systèmes corporatifs d’entraide et de solidarité au sein d’un métier donné… Les lois les plus « antisociales » de toute l’histoire de France !

    (2) : Dans Le Figaro (pages économie), une avocate complète la dernière formule : « Un régime autonome, et non pas spécial, qui n’a pas coûté un centime au contribuable », ce qui n’est pas négligeable, tout de même !

    Jean-Philippe CHAUVIN

    http://nouvelle-chouannerie.com/

  • Coup d’envoi de la mobilisation contre le projet de loi bioéthique

    Coup d’envoi de la mobilisation contre le projet de loi bioéthique

    La mobilisation en vue de la manifestation unitaire « Marchons Enfants ! » du 6 octobre prend de l’ampleur. Plus de 2,5 millions de tracts sont en cours de distribution ce week-end partout en France. D’autres tirages sont prévus.

    Dans les Yvelines, ce sont plus de 400 personnes qui participent à l’Université de rentrée « Marchons Enfants ! » ; occasion pour Ludovine de La Rochère de dénoncer le projet de loi de bioéthique qui sera débattu la semaine prochaine en séance publique à l’Assemblée nationale.

    Discours de Ludovine de La Rochère, Présidente de La Manif Pour Tous :

    Chers amis, présents ici dans la salle, nous suivant sur Youtube et sur les réseaux sociaux, quelle joie d’être ensemble aujourd’hui.

    Avant tout, un grand merci de votre participation et de votre suivi de cette Université de rentrée « Marchons Enfants ! ». Alors que nous sommes à deux semaines du 6 octobre, vous prenez généreusement sur votre temps, vous êtes même parfois venus de loin, y compris du sud-est ou du sud-ouest de la France. Voilà qui signe votre motivation et votre enthousiasme à défendre le respect du plus vulnérable, l’enfant ; à défendre celui qui est le cœur même de notre environnement, l’être humain.

    L’environnement justement, dont on parle tant, et à juste titre évidemment ! Hier et aujourd’hui, des manifestations ont lieu un peu partout en France pour le climat. Parce que oui, nous avons fait des erreurs, oui nous avons fait ou nous faisons n’importe quoi, dès lors que la technique est là, que l’efficacité est immédiate et la pratique rentable. Et naturellement, la planète en fait les frais, les dégâts sont là, la faune et la flore sont atteintes. Mais l’Homme dans tout ça ? Qu’en faisons-nous ? N’est-il pas à protéger aussi ? A préserver de nos désirs, de nos appétits, de notre voracité ?

    Pour ma part, je fais le pari, que si le projet de loi de bioéthique était voté tel qu’il est, dans 20 ans tout au plus, une autre Greta Thunberg viendrait faire la leçon aux « Grands » de ce monde, qui auront permis de bricoler la procréation et la filiation humaine.

    Et justement, comme Franck Meyer, porte-parole du collectif des Maires pour l’Enfance, l’a dit ce matin, nous sommes plus d’une vingtaine d’associations rassemblées pour agir, pour intervenir, pour appeler nos concitoyens à faire entendre leurs voix, leurs inquiétudes, à exprimer leur volonté de voir respecter les besoins de tout être humain – vivre de relations avec les plus proches d’eux, avec ceux qui lui ont donné la vie, les connaître, les aimer, être aimé d’eux, grandir avec eux. Je veux parler, évidemment, du père et de la mère de chacun d’entre nous.

    Certes, la vie casse parfois ce lien qui lie le père à son enfant et/ou la mère à son enfant. De multiples événements peuvent l’expliquer. La littérature, le cinéma, l’art d’une manière générale en témoignent largement. Pourquoi ? Parce que l’éloignement d’un enfant par rapport à son père ou à sa mère marque puissamment : pour l’intéressé, il n’a rien d’anodin, bien au contraire.

    Et justement, ce n’est pas parce que cela arrive, ce n’est pas parce que, parfois, on en est à dire « qu’il faut l’accepter », que « c’est la vie », « qu’il faut faire avec »… qu’il serait acceptable de démultiplier volontairement de telles situations. Et je dis bien volontairement. Oui, être né de tel homme et de telle femme, oui ressembler à eux, physiquement ou de caractère, a du sens, beaucoup de sens.

    Une femme que j’ai rencontrée récemment, née sous X, me disait il y a quelques jours l’impression qui l’avait poursuivi pendant des années, d’être différente : différente de tous ceux qui l’entouraient, proches ou lointains. Elle se sentait, selon ses propres mots « seule de son espèce », « isolée » : elles ne se raccrochait à personne, et du coup à rien.

    Et pourtant, cette femme, Anne-Claude, rendait grâce aux parents qui l’ont adoptée, qui l’ont élevée, qui ont tout donnée pour elle.

    Mais justement, comme je le disais il y a un instant, elle est née sous X, ce qui signifie très clairement que sa mère – ou même son père et sa mère – ont été confrontés à une grossesse survenue manifestement dans un contexte de grandes difficultés, au point de ne pouvoir garder leur enfant et de préférer qu’il soit confié à l’adoption.

    Epreuves de la vie, difficultés insurmontables… « C’est la vie » ! me direz-vous.

    Mais là, en l’occurrence, il s’agit de tout autre chose : il s’agit de priver volontairement des enfants de père, de toute ascendance paternelle. Et priver un enfant de père, c’est évidemment le priver de l’amour d’un père. Et tous ceux qui ont la chance d’être parents peuvent témoigner que cet amour est immense. On fait tout pour ses enfants. Par amour évidemment.

    Mais comment pourrait-on justifier que la société, que le législateur, que l’Etat fasse preuve d’une telle violence à l’égard de l’enfant et ce, dès avant sa conception : en effet, le vote du projet de loi de bioéthique signifierait, que dès avant sa conception, tel ou tel enfant n’aura jamais de père. Quelle responsabilité ! Quelle responsabilité !

    Et j’ajoute que Madame Buzyn, notre ministre des « solidarités » – un comble – et de la Santé, a fait savoir que l’on pouvait prévoir environ 2 000 PMA sans père, dite « PMA pour toutes » » chaque année.

    Cela signifierait donc 2 000 sur environ 800.000 naissances annuelles : à lui seul ce chiffre montre que nous parlons en l’occurrence d’une ultra-minorité… mais une ultra-minorité qui veut faire changer la loi, redéfinir la filiation, créer une filiation fondée sur la seule volonté, qui veut détourner la médecine de sa mission, qui veut en faire une prestation pour la réalisation de nos désirs individuels, qui veut aussi que la réalisation de son désir soit payé par nos concitoyens par le truchement de la sécurité sociale. Pour rappel, comme son nom l’indique, la finalité de l’assurance maladie, c’est la solidarité de tous pour les personnes malades.

    Mais j’en reviens à ce nombre de 2 000 par an : c’est donc très peu… « et en même temps », comme dirait l’autre, c’est considérable : vous imaginez : 2 000 nouveaux orphelins de père par an. 2 000 enfants privés de père délibérément et pour toute leur vie par la volonté de quelques dizaines ou centaines de parlementaires, privés de père pour servir les intérêts politiciens d’un Président de la République dont le seul objectif est de faire un cadeau à la gauche !

    Si nous n’arrivons plus à voir aujourd’hui qu’un père est irremplaçable – ne serait-ce que parce que sans père, il n’y a pas d’enfant -, nous n’arriverons pas plus à voir, demain, qu’une maman est irremplaçable, unique, pour son enfant. Une maman, elle est unique. Son amour aussi.

    Mais je disais « demain ». Que dis-je : tout de suite, maintenant, on envisage déjà de prétendre qu’une maman n’est pas unique pour son enfant. On envisage, vous le savez, non seulement d’effacer le père, mais aussi d’inscrire deux mères sur l’acte de naissance de l’enfant, sans distinguer celle qui a accouché, c’est-à-dire ce que l’on appelle une mère.

    M. Jean-Louis Touraine, député, déclarait d”ailleurs, il y a tout juste quelques jours, qu’il n’existait pas de droit de l’enfant à avoir un père.

    Il ne sait même plus le pauvre, que de toute façon l’enfant A un père. Sans cela, il n’y a pas d’enfant ! Quoique médecin, il ne sait manifestement plus comment on fait les bébés. Vous pouvez compter sur nous pour lui expliquer le 6 octobre prochain lors de notre manifestation unitaire.

    Cependant, M. Touraine a été incomplet : lui qui est aussi favorable à la GPA, il a sans doute oublié de dire aussi que, à ses yeux, l’enfant n’a pas non plus le droit d’avoir une mère.

    Pour en revenir au père, on entend souvent dire qu’il y a des pères défaillants, des pères démissionnaires. C’est une évidence. Et on en souligne tout l’impact, toutes les conséquences négatives pour les enfants. J’ai encore en tête Thomas Sauvadet, maître de conférences à l’université de Créteil, cité par Libération [1] – oui, Libération – en octobre 2018, à propos de la violence exponentielle des très jeunes : « Les débats concernant le rôle des “grands” – (…) indique, en creux, l’absence des pères. Leur rôle éducatif, pourtant fondamental, a potentiellement été affaibli… ».

    « Leur rôle éducatif fondamental » : oui, vous avez bien entendu !

    Hélas, au prétexte de la défaillance de certains pères, au lieu de chercher les causes de ses défaillances, au lieu de chercher à les anticiper, au lieu de tenter d’y palier, on en vient au contraire à dire que, parfois, mieux vaut ne pas avoir de père !

    Oui, au lieu de voir qu’il faut « plus de père », « mieux de père », si je puis dire, on est prêt à l’effacer, à le faire disparaître, totalement, tout en prétendant que l’enfant n’aurait qu’un « géniteur ».

    « Géniteur ». Quelle déshumanisation !

    Nous serions nés de géniteurs, et nos parents n’auraient plus rien à voir avec ceux qui nous ont donné la vie : ils seraient simplement les adultes qui auraient eu envie d’un enfant et l’aurait obtenu soit grâce à l’Etat, soit grâce à des banques de sperme, des agences et tout autre intermédiaire prenant sa part au passage dans ce business aussi lucratif que scandaleux.

    Car oui, de plus en plus, les enfants ne naîtront plus des ébats amoureux et intimes d’un homme et d’une femme. Ils seront les fruits du système médical, du travail de biologistes et de médecins, de la production d’hormones par des laboratoires pharmaceutiques, etc. Quant aux géniteurs, c’est l’Etat qui en aura la connaissance, la chose étant confié à un organisme qui serait placé auprès du ministère de la santé : c’est celui qui saura qui est le père de qui. Rien de moins. Ironie de l’Histoire, il y a 50 ans l’objectif était de faire l’amour sans procréer. Aujourd’hui, il s’agit de procréer sans faire l’amour. C’est ce que Jean-Louis Touraine appelle explicitement dans son rapport de la mission d’information sur la bioéthique : « la procréation sans sexe pour tous ». Quel retournement de l’Histoire. Comme toujours, l’Histoire n’est jamais écrite d’avance et voilà de quoi nous donner des raisons d’espérer.

    Chers amis, comme vous l’imaginez bien, je pourrai continuer ainsi pendant des heures et des heures.

    En effet, les conséquences et les implications de la PMA sans père sont immenses, vertigineuses même.

    Et contrairement à ce que l’on croit généralement, la démolition de la filiation – au prétexte de la sécuriser, comble de l’ironie -, le détournement de la médecine, la technicisation de la procréation pour des personnes fécondes, la marchandisation humaine… tout cela est au RDV de la PMA sans père. L’idée suivant laquelle cela arriverait avec la GPA est largement répandue, mais elle est fausse : tout cela viendrait déjà avec la PMA sans père.

    Et évidemment, tout cela va, comme vous l’avez compris avec Blanche Streb, avec le reste du projet de loi.

    Attention, j’attire votre attention : ne tombons pas dans le piège qui consiste à croire que tout est écrit d’avance et que rien n’est inéluctable. L’Histoire regorge d’exemples en ce sens.

    C’est pourquoi, comme tous les représentants des associations, j’appelle les Français qui veulent un monde meilleur et non le pire des mondes à se joindre à la marche unitaire du 6 octobre à Paris.

    https://www.lesalonbeige.fr/coup-denvoi-de-la-mobilisation-contre-le-projet-de-loi-bioethique/

  • Eric Drouet estime que «les forces de l'ordre veulent casser du Gilet jaune»

    Eric Drouet.JPGAu micro de la journaliste de RT France le 21 septembre, le Gilet jaune Eric Drouet raconte sa journée de manifestation dans la capitale. 

    Il estime que les forces de l'ordre sont particulièrement hostiles pour l'acte 45 des Gilets jaunes, faisant en sorte que les groupes de manifestants se regroupent le moins possible.

     
     
    Selon la préfecture de Paris, 186 personnes ont été interpellées, dont 158 ont été placées en garde à vue, et 395 verbalisées. Plus de 7000 policiers et gendarmes avaient été mobilisés par les autorités.
    Le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur, Laurent Nunez, a félicité les forces de l'ordre ce dimanche sur les réseaux sociaux :  

    "Félicitations à nos forces de sécurité intérieure qui se sont une nouvelle fois illustrées pour éviter des débordements partout en France et à Paris en particulier. Engagement sans faille pour le maintenir l’ordre républicain et empêcher les exactions des ultras. Merci !", a-t-il-écrit sur Twitter

    Sur le même thème lire aussi:

    https://www.peupledefrance.com/2019/09/eric-drouet-forces-de-lordre-casser-gilet-jaune.html#more

  • Quand Macron parle d’immigration, on rigole !

    macron immigration.jpeg

    Le billet de Patrick Parment

    Voici de nouveau le thème de l’immigration sur la sellette. Et c’est Emmanuel Macron qui monte en première ligne. Une ligne évidemment politique. Deux approches s’additionnent en matière d’immigration et dont seul Jean-Marie Le Pen a su faire la synthèse : le politique et le culturel.

    La première est politique qui consiste à dénoncer le phénomène pour mieux l’enterrer. C’est cette calamité que fut Jacques Chirac qui a bien résumé la situation en refusant tout référendum sur le sujet, au motif, disait-il, et avec raison, « qu’on connaît la réponse ». Et pour cause, la majorité des Français y sont opposés et surtout n’en peuvent plus à l’heure où les migrants font la Une des « faits divers » pour des actes allant du simple vol à l’assassinat le plus froid. Raison pour laquelle Marine Le Pen a réitéré sa proposition de référendum.

    Côté Macron, c’est une posture purement politique. Dans un paysage politique dévasté, avec un Mélenchon à la dérive, des Républicains sans idées et donc sans avenir, Marine Le Pen est, de facto, l’unique adversaire du Président. Nécessité pour lui, donc, d’aller sur son terrain afin de le déminer. Nicolas Sarkozy avait, en 2012, réussi à siphonner une partie de l’électorat frontiste. Malheureusement, comme on devait le constater par la suite, Sarkozy s’est révélé n’être qu’une grande gueule, incapable de passer à l’acte. Quant à Marine Le Pen elle a rapidement montré ses limites face à Macron.

    Il n’empêche, l’élection de 2022 n’est pas jouée pour autant si l’on s’en tient aux embûches que connaît ce Président inféodé au système libéral : crise sociétale des Gilets jaunes, opposition marquée des syndicats à la réforme des retraites, crise de notre système de santé, malaise dans la police, justice débordée, sans parler d’une délinquance exponentielle que vivent très mal les Français et dont les migrants sont l’un des vecteurs majeurs. Et jusqu’à preuve du contraire la population des « gilets jaunes », autrement dit gauloise, est encore majoritaire dans ce pays. Ses réactions sont imprévisibles par les temps qui courent.

    Valérie Pécresse, la présidente de la région Ile-de-France, qui sort pour une fois de son rôle de Bécassine francilienne a pointé du doigt les principales pommes de discorde (AME, regroupement familial, aides sociales, etc.)* Il y a fort à parier qu’Emmanuel Macron ne sera pas plus efficace que ses prédécesseurs. Il faudrait pour se faire s’en donner les moyens et inaugurer une politique répressive d’un côté, culturelle de l’autre. Mais Macron s’imagine qu’il peut mordre sur l’électorat frontiste et se faire réélire « finger in the nose ».

    L’autre versant du problème migratoire est culturel. Nous avons souvent évoqué ici ce sujet. L’immigration, c’est d’abord une souffrance pour tout migrant qui sort de son environnement culturel traditionnel, qui conditionne son imaginaire, pour se retrouver soudain dans un monde dont il ne connaît pas les codes. C’est pour ignorer cet aspect essentiel que la gauche et sa cohorte de bobos sont des criminels.

    Si la plupart émigrent pour des raisons économiques, l’immense majorité d’entre eux ira grossir les rangs d’un lumpenprolétariat dont se gave le système libéral et les jouisseurs du CAC 40. Les autres seront condamnés à une clandestinité qui les mènera tout droit aux divers trafics qui vont nourrir les chiffres de la délinquance. Par ailleurs, le laxisme et surtout la veulerie de la classe politique à baisser son froc face à l’islam a eu pour conséquences l’implantation de mosquées et de zones de non droit. Par ailleurs, la prégnance des juges droit de lhommiste qui désavouent trop souvent l’action des policiers, participe de ce climat délétère. Seuls quelques pays de l’Est, comme le groupe de Visegrad, ont pris conscience de cette dimension culturelle en affirmant d’abord leur identité. Paradoxalement le communisme les a protégé du déclin dans lequel s’enfoncent les démocraties d’Europe de l’Ouest qui virent de plus en plus à la ploutocratie.

    On voit mal comment super Macron pourrait apporter des solutions, autres que musclées, à cette gangrène qui nous tue plus sûrement que le climat.

    (*) Interview de Valérie Pecresse 

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Éoliennes : ce qu’on ne vous dira jamais

    wind-farm-2856793_960_720-845x475.jpg

    Plusieurs associations d’Eure-et-Loir organisent, ce samedi 21 septembre, une manifestation à Chartres, suite à un projet d’implantation de six nouveaux mâts dans le Perche. L’occasion de clamer haut et fort, tant à l’opinion qu’aux pouvoirs publics, que « les éoliennes ne servent à rien ».

    Vous pensiez que les éoliennes étaient LA solution efficace en matière de transition énergétique ? Certes, elles dénaturent un tant soit peu nos paysages, mais puisque c’est bon pour la planète, nous martèle-t-on, peut-être faut-il se résigner et accepter que nos campagnes et nos vallées soient ainsi défigurées ? Détrompez-vous ! En réalité, « la production énergétique des 8.000 éoliennes installées ou en cours d’installation en France à la fin 2018 représente moins de 1,5 % de l’énergie consommée en France », dénonce Arnaud Casalis, président de l’association Perche Nature et Environnement, et l’un des organisateurs de la manifestation. Présenter les éoliennes comme une solution d’avenir relève donc du mensonge, puisque même ce faible pourcentage de production est parfaitement aléatoire et intermittent. Quand avons-nous le plus besoin d’électricité ? Pour nous chauffer ou nous rafraîchir et, ironie du sort, c’est précisément quand il fait le plus chaud ou le plus froid qu’il n’y a pas de vent, donc pas d’éoliennes. Par ailleurs, cette solution dite d’avenir ne permet absolument pas de stocker cette électricité. Dès lors, qui prend le relais pour pallier l’incapacité de l’éolienne à répondre à nos besoins ? Les centrales à énergies fossiles pour vous servir ! Autrement dit à gaz ou à charbon. En somme, plus nous installons d’éoliennes, plus nos centrales à gaz produisent de l’énergie et plus nous polluons. Pas mal, pour une énergie verte.

    La carte éolienne se superpose à la carte de la pauvreté

    Outre les nombreux effets dévastateurs bien connus sur l’environnement, la santé, la faune et la flore, un autre scandale lié aux éoliennes mérite notre attention. La Cour des comptes a récemment chiffré le gâchis éolien à 40 milliards pour les contribuables depuis 15 ans, soit 5,7 millions d’euros par machine. Pour mieux comprendre, Arnaud Casalis précise : « Ce sont 40 milliards d’euros qui ont été prélevés en 10 ans dans la poche du contribuable-consommateur pour un résultat plus que négligeable en terme de transition énergétique. » Or, d’après le site des Contribuables associés, nous apprenons que « ces sommes devraient être triplées d’ici 2030, l’argent filant directement vers les paradis fiscaux… soit 120 milliards d’euros de dette à venir pour l’État, sous forme d’engagements financiers non comptabilisés ».

    Et il est particulièrement intéressant de constater que « la carte éolienne se superpose en France à la carte de la pauvreté. Encore une fois c’est la ruralité, déjà rudement mise à contribution, qui paie le prix fort pour le seul bénéfice de quelques-uns », regrette Arnaud Casalis. Pas d’inquiétude à avoir, en revanche, au sujet de l’encerclement de la cathédrale de Chartres également dénoncé. Une directive paysagère a été lancée par la préfecture afin de réglementer les constructions dans les cônes de vue de l’édifice du XIIIe siècle. « Nous avons des vues remarquables sur un rayon de 25 à 30 km autour de la cathédrale. Il faut les conserver », rappelait la préfète Sophie Brocas à L’Écho républicain. Maigre consolation, au demeurant : à condition de ne pas les installer n’importe où, l’on veut bien des éoliennes. L’entourage du maire de Chartres nous apprend que Jean-Pierre Gorges prévoit d’assister à la manifestation en écharpe tricolore afin d’apporter son soutien aux associations. Puissent leurs voix être enfin entendues.

    Sur le même sujet, retrouvez le reportage exclusif de Boulevard Voltaire : Éoliennes, le vent de la colère.

    Iris Bridier

    https://www.bvoltaire.fr/eoliennes-ce-quon-ne-vous-dira-jamais/

  • Budget 2020: déficit, dépenses, impôts, la France de tous les records

    1040779060.jpg

    Le budget 2020 doit être présenté le 25 septembre. Tout porte à croire qu’aux hausses de dépenses s’ajouteront des renoncements en matière d’économies. Une combinaison qui, depuis près d’un demi-siècle, a contribué à faire de la France ce qu’elle est aujourd’hui: un enfer fiscal.

    Décidément, la France multiplie les médailles dans la catégorie Finances publiques. Après être monté sur la première marche du podium de l’OCDE en matière de pression fiscale, l’hexagone s’arroge également l’or en matière de dépenses et de déficit public. Si la première se comprend au vu de notre système de redistribution, la seconde l’est forcément beaucoup moins.

    Quoi qu’il en soit, à une semaine de la présentation devant le Parlement du projet de loi de finances (PLF) 2020, Le Figaro flinguait récemment la communication de l’exécutif autour de ce qui n’est plus un évènement de la rentrée parlementaire.

    Le quotidien revenait sur les statistiques peu flatteuses du Fonds monétaire international (FMI) concernant la France, publiées au cours de l’été. Un gouvernement qui chercherait à «dorer la pilule encore plus que de coutume», fustigent nos confrères qui enfoncent le clou:

    «Cette ritournelle est un leurre de gros calibre. Que ce soit le déficit, le niveau des impôts ou celui des dépenses publiques, la France affiche en 2019 les chiffres les plus élevés au sein des dix-neuf pays de la zone euro, nous dit le FMI

    Il faut dire qu’aux dépenses supplémentaires (principalement en matière d’écologie), s’ajoutent les renoncements en matière de réduction des dépenses publiques. Si certains font valoir que l’exécutif souhaite favoriser la paix sociale au détriment de l’effort budgétaire et jouerait ainsi «l’apaisement», avec des reculades successives sur les coupes dans l’indemnisation des arrêts maladie ou encore dans des APL (en somme dans la redistribution), c’est oublier que le gouvernement a surtout revu significativement à la baisse ses objectifs en matière de réduction des dépenses de fonctionnement de l’État lui-même.

    En effet, contre les 120.000 suppressions de postes dans la fonction publique d’ici 2022, promises par Emmanuel Macron durant sa campagne présidentielle, Gérald Darmanin annonçait fin juillet, dans un entretien accordé au groupe de presse Ebra qu’elles ne seraient plus que de l’ordre de 15.000 dans la fonction publique d’État, dont «moins de 2.000» en 2020.

    Des suppressions «pour l’essentiel à Bercy», précisait le ministre de l’Action et des Comptes publics. Une annonce qui s’est vérifiée début septembre lorsque, devant les syndicats, Gérald Darmanin annonçait 5.800 suppressions de poste à Bercy entre 2020 et 2022.

    Du côté des dépenses publiques, dans un premier jet dévoilé en juillet –où l’écologie était à l’honneur–, le gouvernement planchait sur une hausse de 4,6 milliards d’euros (0,5% supplémentaires… hors inflation) en 2020 par rapport à la loi finance initiale 2019. Une augmentation chiffrée pour l’heure à 14 milliards d’euros d’ici la fin du quinquennat.

    Bref, difficile à première vue d’y voir le «budget de pouvoir d’achat», annoncé fin août par le vice-président LREM de la commission des finances de l’Assemblée nationale, une ritournelle entendue chaque année. En effet, qui dit hausse des dépenses publiques dit nécessairement hausse des recettes fiscales.

    Reprenant les chiffres du FMI, sous le «triptyque» du déficit, des niveaux de dépenses et des recettes publiques, le journaliste du Figaro dresse un constat sans appel: les finances publiques tricolores seraient «les plus dégradées des pays du sud» de l’UE. Indicateur le plus «pertinent» à ses yeux pour juger de l’état des comptes: le solde primaire, car il n’est pas «pollué» par la charge de la dette :

    «Ce concept en apparence abscons est très simple: il consiste à faire abstraction de la charge annuelle de la dette publique. La France enregistre ainsi un “déficit primaire” de 1,7% de son PIB et elle est le seul État dans ce cas avec la Finlande (- 0,3%). Tous les autres, y compris la Grèce et l’Italie, affichent des excédents primaires!», développe le quotidien.

    Côté déficit, la messe est dite, si le gouvernement met en avant d’être parvenu à le ramener sous la barre symbolique des 3% fixé par Bruxelles celui-ci reste encore et toujours déficitaire… comme tous les budgets depuis 1974.

    Sur ce point, autant dire que la possibilité pour la France de se refinancer auprès des marchés à des taux négatifs ne devrait pas contribuer à inverser la tendance, bien au contraire: les économies dégagées sur le «poids de la dette» représentent autant d’invitations supplémentaires de financer de nouvelles dépenses.

    D’ailleurs, en matière d’emprunt, la France jouit d’un «traitement de faveur», estime le quotidien, celle-ci pouvant «emprunter à des taux voisins de son homologue allemand». Le journaliste rappelle à cet égard que notre endettement public (99,2%) est «équidistant» de la dette italienne et de celle de nos voisins outre-Rhin (respectivement 133,4% et 56,9%).

    Du côté des dépenses publiques, rien à signaler, puisqu’elles continueront d’augmenter –dans l’absolu–, pesant près de 55,6% du PIB en 2019. On notera toutefois que selon les projections du FMI (en partie basées sur les données de l’INSEE et de la Banque de France) celles-ci pourraient s’établir à 54,2% d’ici 2021, après avoir déjà été réduites d’un point par rapport à 2016.

    Sans grande surprise, malgré cette baisse des dépenses projetées par les instances publiques, la pression fiscale n’a quant à elle pas décru. On note d’ailleurs que les recettes (prélèvements obligatoires) atteignent non seulement un niveau record dans notre pays (52,4% du PIB), mais que la France se place dans le groupe minoritaire des États européens où cette pression n’a pas diminué depuis 2010.

    https://www.alterinfo.ch/2019/09/19/budget-2020-deficit-depenses-impots-la-france-de-tous-les-records/

  • Les réserves de cash au plus haut ! 600 milliards planqués sous les matelas !

    Résultat de recherche d'images pour "économies sous le matelas"
    par  | 20 Sep 2019 |
    Le degré de confiance dans l’économie est tel que entre 2009 et 2018, le nombre de billets en circulation en zone euro a augmenté de 50% ce qui est considérable, au moment même d’ailleurs où l’on effectue de plus en plus de paiement sous forme digitale !Alors comment expliquer le passage de 820 milliards en circulation en 2009 à 1 260 en 2018 ?
    Simple.
    Par les 600 milliards d’euros qui sont stockés par tous les Européens dans les matelas et autres bas de laine sous forme d’espèces !
    Ce phénomène démontre à quel point, le cash, est une nécessité et une liberté économique fondamentale.
    Avoir vos sous avec vous sous forme de billets, c’est par exemple pouvoir un jour échapper à la taxe que représentent les taux d’intérêt négatifs.
    Avoir ses sous avec soi est le meilleur rempart à toute dictature fiscale ou économique, le cash est un contre-pouvoir naturel nécessaire et indispensable à l’équilibre des choses.
    C’est pour cette raison que la guerre contre le cash n’est pas prête de cesser… et devrait même
    s’amplifier.
    Charles SANNAT

    http://by-jipp.blogspot.com/2019/09/les-reserves-de-cash-au-plus-haut-600.html

  • Vix (21) : l’antique tombe d’une princesse celtique ressurgit de terre

    Témoignage emblématique du phénomène princier celtique, la célèbre tombe de « la Dame de Vix », dont la fouille d’origine menée en 1953 avait révélé un des plus grands trésors mobiliers découvert en France, fait l’objet d’une nouvelle étude visant à remettre en contexte cette extraordinaire trouvaille.

    La « Dame de Vix » n’a pas dit son dernier mot : 66 ans après la découverte en Bourgogne de la tombe de cette princesse celtique et son célèbre trésor, les archéologues réinvestissent le terrain et rouvrent les anciennes fouilles, réalisées à la va-vite à l’époque, pour éclairer l’histoire d’une société antique encore méconnue.

    Durant l’hiver 1953, au beau milieu d’un champ près des sources de la Seine, un professeur et un ouvrier agricole font surgir de la boue une vaste sépulture où gît une femme, inhumée vers 500 avant notre ère. Etendue sur un char, richement parée, notamment d’un torque en or, de fibules en bronze décorées d’or, de corail et d’ambre.. elle reposait au côté d’un gigantesque cratère grec haut de 1,64 mètre – le plus grand vase de bronze de toute l’Antiquité. Des gorgones en forment les anses, et des chars et chevaux, les décors. […]

    Sciences & Avenir

    http://www.fdesouche.com/1264131-vix-21-lantique-tombe-dune-princesse-celtique-ressurgit-de-terre