A la fin du mois de juin 1940, Georges Bernanos, alors réfugié au Brésil, a publié dans le quotidien Correio da Manha de Rio de Janeiro un article intitulé « La Capitulation de la France », dont voici un extrait :
« Mon pays n’est déjà plus libre. Nous ne prétendons nullement excuser les fautes passées, mais les crimes d’aujourd’hui ou de demain, s’il s’en commet, ne devront pas être portés au compte de notre peuple, voilà ce que je veux dire. Une moitié de la France est occupée par l’ennemi, les voix qui nous viendront de là seront toujours les voix de l’ennemi, l’ennemi n’y laissera parler que ses complices ».