Voici encore une conséquence néfaste de cette immigration incontrôlée et encouragée par des sociétés occidentales trop généreuses. Inutile d’attendre des féministes une réaction suite à la lecture de cet article du New-York Times traduit par le site Fdesouche : :
Les femmes choquent leurs villages traditionnels d’Afrique de l’Ouest en gagnant de l’argent et en gérant de grands ménages pendant que leurs maris sont en Europe à la recherche d’un emploi (…)
Dans toute l’Afrique de l’Ouest, les villages ont été vidés de leurs maris et de leurs fils dans la fleur de l’âge qui étaient partis en Europe pour chercher du travail et ne sont jamais revenus. Les femmes, se rendant compte qu’elles ne verraient peut-être jamais l’argent que leurs hommes leur avaient promis d’envoyer chez elles, ont progressivement assumé ce qui est considéré comme un rôle d’homme, en gagnant de l’argent et en dirigeant de vastes ménages composés de beaux-parents et d’autres membres de la famille élargie (…)
Le Sénégal est l’un des pays les plus touchés par le phénomène des hommes disparus. Les Sénégalais ont été parmi les 10 premières nationalités à débarquer en Italie lors d’un pic de migration au milieu de la décennie.
On peut ajouter que la fuite des capitaux de la France vers l’Afrique (19 milliards par an) est une autre conséquence fâcheuse pour l’économie française avec pour corolaire la fuite des cerveaux de l’Afrique vers l’Europe, tout aussi dramatique :
Alors que la crise migratoire continue en Europe, l’argent que les migrants déjà installés en Occident renvoient vers leurs pays d’origine continue de progresser. Selon la Banque mondiale, les fonds envoyés par les migrants économiques vers les pays à revenus faibles ou moyens ont atteint 466 milliards de dollars l’année dernière. Le total de ces transferts a été multiplié par six depuis 2000, et atteint désormais trois fois le montant total de l’aide publique au développement, c’est à dire du financement de la part des États (…)
Mais le pays qui reçoit les fonds a vu partir un citoyen au «potentiel économique» souvent au-dessus de la moyenne. La migration n’est pas, contrairement aux apparences, majoritairement le fait des plus pauvres; ceux-là ne peuvent financer le départ vers les pays occidentaux. Si, pour Serge Michailof, «cela permet la constitution de réseaux de diasporas dans le monde entier» et constitue une force pour l’Afrique dans la mondialisation, cela peut aussi «avoir des conséquences dramatiques, lorsque par exemple tout le personnel médical se retrouve à l’étranger (…)
Certains secteurs dans les pays en développement pâtissent donc largement de ces mobilités, et les pays occidentaux ne cachent pas leur appétit pour des professionnels formés, moins chers et plus disponibles. La santé est la grande perdante de ces migrations à forte valeur ajoutée. Dans les hôpitaux français, des médecins étrangers «faisant fonction d’interne» sont embauchés par centaines, sans compter les médecins venus s’installer en cabinets libéraux. Et selon une étude de la revue médicale The Lancet, en 2004, seuls 50 des 600 médecins formés en Zambie depuis 1964 n’avaient pas quitté le pays (…)
Avec 19 milliards d’euros envoyés chaque année sur 2300 milliards d’euros de PIB, les transferts d’argent constituent moins d’1% de la richesse française (…) 100000 Maliens installés en France envoient 180 millions d’euros au Mali chaque année, soit en moyenne 150 euros par mois.