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De l’art de confiner le rire
La chronique de Philippe Randa
Jean Picollec publie souvent ce qu’on n’attend pas de lui ; spécialiste habituellement des ouvrages d’information non-conformistes, souvent déplaisants pour certains esprits indélicats, il n’en a pas moins déjà été l’éditeur de recueil de dessins humoristiques, tels ceux de Trez, le dessinateur vedette de France-Soir du temps de son impression papier ou encore de Miège ou d’Innocent qui, en compagnie de Trez justement, nous offrirent en leur temps un « Impôt-pourri » en 96 dessins « pour se remonter le moral. »
Le moral, il en est justement question en cette angoissante année 2020 si mise à mal par l’épidémie de Coronavirus qui semblent bien avoir révélé davantage de fous, notamment à la direction des pays à travers le monde que de victimes réelles (à ce jour, l’épidémie n’a « toujours » fait que moins de 5 % de morts parmi les personnes infectées, n’en déplaise aux indécrotables hypocondriaques).
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Affaire Augustin : la réponse cinglante de l’Action française
On a parfois l’impression qu’il est devenu plus criminel de nommer certains maux que de les commettre…
Le mouvement nationaliste et royaliste fondé en 1898 a publié un communiqué lapidaire, suite aux torrents de boue qui se sont déversés sur lui et sur Augustin. « Alors qu’Augustin faisait remarquer à des jeunes gens qu’ils étaient en train d’importuner des jeunes filles, l’un au moins de ces jeunes gens a décidé de l’attaquer par derrière en lui portant un coup à la tête. Puis Augustin a été ramassé, plus tard, la mâchoire brisée, les dents cassées et les cervicales déplacées », rappelle le mouvement, dans son communiqué. Une remise au point qui fait écho aux 21 jours d’ITT prescrits au jeune homme.
Mais l’Action française ne s’arrête pas là. « Comme Augustin est blanc, français et de droite, comme ses agresseurs sont maghrébins (comme les jeunes filles à qui Augustin voulait venir en aide, sans attendre une hypothétique intervention d’une hypothétique police de proximité tentant hypothétiquement de faire respecter les chimériques lois de Marlène Schiappa), certains mettent en doute le fait qu’Augustin soit à l’hôpital, d’autres lui dénient le droit d’intervenir, d’autres enfin considèrent que frapper un militant de droite est en soi une bonne chose. »
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Le nouveau monde ou l’abêtissement politique
« Nouveau monde » ou « monde d’après », il est utile de se pencher sur la réalité de la vie politique aujourd’hui en France. Elle est dominée par un abêtissement général, perceptible autour d’une dizaine de paramètres:
La fin de l’engagement : les partis politiques supposés, selon la Constitution concourir « à l’exercice de la démocratie », sont en voie de disparition. La dernière enquête CEVIPOF d’avril 2020 sur l’état d’esprit des Français (vague 11bis), montre qu’ils sont devenus l’institution la plus impopulaire (11% de confiance). Les taux d’adhésion s’effondrent. Or, les partis politiques servaient classiquement à faire émerger les projets et à désigner les futurs responsables politiques. Par quoi ont-ils été remplacés?
La courtisanerie : elle se distingue de l’engagement par sa motivation: l’intérêt carriériste, la vanité ou simplement l’éblouissement puéril. Notre époque n’a rien à envier à celle de Saint-Simon. Courtisans et lèche-bottes prolifèrent autour du prince, obsédés, au mépris de toute dignité, par leur seule place au soleil.
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Les deux populismes
Les experts es Sciences politiques s'exercent à construire rhétorique-ment un monstre, contre lequel ils appellent à la haine, en le nommant « populisme » ou même, comme Ilvo Diamant! et Marc Lazar, « peuplecratie », c'est-à-dire, dans leur langue italienne d'origine, ce mixte inélégant de latin et de grec : « popolocratia ». Pouvoir du peuple ? Peuple au pouvoir ? Dictature du référendum ? Exaltation autoritaire d'une identité fantasmée ? "Nous" contre "les autres" ? Le populisme vu par les experts, c'est un peu tout cela une horreur. Un anti-modèle que l'on peut stigmatiser tranquillement sans jamais être injuste. Une figurine spécialement fabriquée pour aimanter toutes les fléchettes, pour mériter toutes les critiques. Viviane Forester parlait de « l’horreur économique ». Le populisme aujourd'hui serait, sans qu'il y ait besoin de plus ample examen, « l'horreur politique ». Comment expliquer cette inflation médiatique des qualificatifs négatifs au sujet d'une réalité politique que personne (et pas même les spécialistes) ne se donnent la peine dé définir : « C’est l’un des mots les plus confus de la science politique, un terme exceptionnellement vague » note par exemple la professeure de théorie politique Margaret Canovan. Nous comprenons très bien pourquoi ce vague et ce flou : parce que le populiste, c'est l'autre, celui qui n'est pas en accord avec le système quoi qu'il pense... Celui donc que les tenants du système ne peuvent que détester, sans même éprouver le besoin de savoir ce qu'il pense.
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COVID 19 : en finir avec l’hystérie pour agir avec bon sens et efficacité
Communiqué d’Olivier Pirra, Membre du bureau politique du PCD, Délégué départemental PCD69 :
A l’approche de la rentrée, nos responsables politiques s’activent pour contrôler la potentielle seconde vague du COVID 19 : conférences de presse du gouvernement, menaces d’un possible reconfinement et même port du masque obligatoire à Lyon et Villeurbanne à compter de ce jour…
Il ne s’agit pas de nier l’existence du COVID ni de remettre en cause les précautions sanitaires élémentaires visant à limiter la propagation du virus. Ces précautions sont suivies avec bon sens à chaque épidémie, car il faut le rappeler, le COVID n’est ni la première ni la dernière épidémie, la grippe saisonnière à titre d’exemple faisant chaque année en France plusieurs milliers de morts. Mais les mesures imposées, toujours plus contraignantes, sont-elles proportionnées au risque sanitaire existant à ce jour ?
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Augustin et les hyènes, par Etienne Defay
Nos lecteurs n’auront pas oublié Augustin. Ce jeune homme de 17 ans qui s’est fait lyncher tandis qu’il protégeait des jeunes filles d’une poignée de racailles. On sait désormais qu’il ne faut surtout pas intervenir dans une bagarre ! Après cette agression, des messages ont fleuri sur les réseaux sociaux réclamant certes justice pour l’adolescent mais aussi des voix aigres, dissonantes, malhonnêtes, des hurlements de chacal en somme qui remettent en question la version du jeune homme en se basant notamment sur un témoignage anonyme présenté comme celui d’une des filles. Ces dernières se sont carrément moquées du jeune homme en racontant partout que les racailles qui les importunaient étaient en réalité des connaissances et qu’Augustin s’était mêlé de ce qui ne le regardait pas.
Sautant sur l’occasion, l’inénarrable Huffington Post s’est empressé de dénoncer une agression « qui fait bondir la droite et l’extrême droite ». Manœuvre rhétorique classique qui voudrait faire croire que si vous vous choquez de cette agression, vous êtes nécessairement un dangereux nazi.
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Italie. Lampedusa n’en peut plus de l’immigration… et le fait savoir
BI – Lampedusa, île symbole de la pression migratoire extra-européenne sur notre Vieux Continent, n’en peut plus. Avec l’arrivée de 367 nouveaux migrants dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 août, c’est à une situation de saturation sans précédent qu’est désormais confronté le rocher italien coincé entre la Sicile et la Tunisie.
À tel point que le maire de Lampedusa, Toto Martello, a appelé, à travers un communiqué, à la tenue d’une « grève générale » sur l’île pour faire enfin réagir le gouvernement italien.
(…) Lire la suite sur Breizh Info
https://www.tvlibertes.com/actus/italie-lampedusa-nen-peut-plus-de-limmigration-et-le-fait-savoir
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Le coup de gueule d'Isaac sur Sud Radio : "Un immigré, il suffit qu'il pleure pour qu'il ait tout!".
Extrait tiré de l'émission "Bercoff dans tous ses états", diffusée sur Sud Radio le 31 Août 2020.
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Porte ouverte à l’inflation puis à l’hyperinflation
Marc Rousset
Jerome Powell, président de la Fed, vient de tracer, à Jackson Hole (Wyoming), les grands axes du nouveau cadre de la politique monétaire. La Fed entend placer l’emploi avant l’inflation. La Fed visera un taux moyen de 2 % sur la durée et compensera les périodes de faible inflation par une inflation de plus de 2 % durant un certain temps. La banque centrale américaine entend, ainsi, ramener les USA au plein-emploi et favoriser la remontée de l’inflation. La nouvelle stratégie monétaire de la Fed devrait donc la conduire à conserver des taux nominatifs très bas et des taux réels négatifs.
Alors que Paul Volcker, à la tête de la Fed entre 1979 et 1987, releva d’une façon très forte le taux directeur américain pour dompter l’inflation, Jerome Powell cherche à la stimuler. Volcker provoqua une récession mais parvint à éteindre l’inflation avant de provoquer une forte reprise économique, tandis que Powell pourrait bien déclencher, à terme, une hyperinflation incontrôlable. Le chômage américain est actuellement à 10,2 %. Il est en baisse par rapport aux 14,7 % d’avril dernier, mais il reste bien supérieur aux 3,5 % de février. La semaine dernière, le nombre de demandes d’allocation chômage était toujours d’un million.