[…] Depuis le 3, on s’est aperçu à la lecture de certains jugements que peu de juges de districts ou de cours d’appel osent avouer leur certitude qu’une fraude sournoise et efficace a transféré la victoire de Trump à Biden. Tout est là. Les avocats du président auront beau étaler devant la justice des preuves irréfutables que les urnes ont été bourrées, que des morts ont voté par milliers, que des non-inscrits sont parvenus à glisser un bulletin dans l’urne, s’ils ne déclenchent pas dans les esprits le ferment du doute, leurs efforts seront anéantis. Ce qui a manqué à Trump, en raison de la complicité unanime des gros médias et de la censure inouïe des réseaux sociaux, c’est la psychose d’une fraude massive. On est resté dans le pointillisme, l’occasionnel, l’accessoire. Oui, on a peut-être fraudé en Pennsylvanie, au Michigan et en Arizona, mais pas plus que les autres années. Les vociférations de Trump ne sont que les sanglots d’un perdant.
Car il y a eu un double piège. Le premier a enfermé Trump dans une spirale d’irrégularités qui l’ont empêché de riposter efficacement. Le second l’a condamné à l’attitude du mauvais perdant en ne réclamant qu’une chose : le compte des votes légaux. Ce simple bon sens a été perverti par la propagande ennemie. Biden, pantin jusqu’au bout de ses ficelles, en a profité le premier. Il poursuit, sous couvert de son prétendument officiel « bureau du président élu » (une invention d’Obama en 2008), le ficelage de sa transition vers une ère gaucho-globaliste. Mais déjà frappent à sa porte deux de ses anciens complices qui exigent des rôles actifs dans l’éventuelle perspective d’un nouveau régime : les banquiers de Wall Street – ils s’empressent de se réserver des places de choix dans les ministères clés de l’Economie, du Commerce et du Trésor –, et les dirigeants déchaînés de Black Lives Matter. Eux n’hésitent pas à clamer que « l’éviction de Trump n’aurait jamais eu lieu » sans leur concours et qu’une bonne dose de leur programme devra être injectée dans l’administration démocrate. Biden flanqué du capitalisme vagabond et du radicalisme révolutionnaire : le spectre d’une 46e présidence.
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