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Élisabeth Lévy : “Chère Défenseure des droits, on ne change pas la loi parce que certains ne la respectent pas”

Claire Hédon

Claire Hédon souhaite instaurer des zones sans contrôle dans certains quartiers. Simplement sur le présupposé racisme dans la police qui s’adonnerait à des prénommés “contrôles au faciès“. Sauf que les contrôles sont faits pour une bonne raison et qu’on ne change pas la loi sous le seul prétexte que certains ne la respectent pas. Alors supprimons cette institution à laquelle on confère trop d’importance.

« Les policiers sont partout chez eux dans la République. Il est hors de question qu’une voiture de police n’aille plus dans un quartier (…). » Avec ces deux phrases prononcées hier soir au commissariat de Poissy, Gérald Darmanin a définitivement enterré la proposition de la Défenseure des droits.

En effet, enivrée par ses bons sentiments, Claire Hédon, ex-journaliste et ex-humanitaire – ce qui la qualifie certainement pour se mêler du travail de la police -, avait eu cette idée totalement délirante : puisque les contrôles d’identité chagrinent les jeunes qui se sentent discriminés, et bien il n’y a qu’à créer des zones sans contrôle qui permettraient d’estimer la part de responsabilité de ces contrôles dans la délinquance. Oui, vous avez bien entendu : Madame Hédon expliquait vendredi matin que c’était la police qui créait de la délinquance. Peut-être les policiers devraient-ils faire repentance ? Et par ailleurs, je trouve insupportable de payer des impôts. Pourrait-on les supprimer ?

Cette proposition a suscité un tollé.

L’idée de créer par le droit des zones de non-droit a en effet fait bondir les policiers. À part Aurélien Taché, il ne s’est pas trouvé grand monde pour défendre la défenseure. Il faut dire que quelques heures après cette déclaration, des policiers étaient agressés à Poissy aux cris de “Tuez-les”. D’où la visite de Darmanin. Il est donc probable que cette visite n’aura aucune suite. Mais cela pose le problème de cette bizarre institution que le Défenseur des droits qui est souvent traitée par les médias comme une juridiction qu’elle n’est absolument pas. Elle n’a aucune légitimité. Nous avons une justice pour sanctionner les délinquants et éventuellement les policiers qui enfreignent la loi (pour ceux-là, il y en a même deux, si l’on compte l’IGPN, la police des polices). Idéologiquement, elle se pose en défenseur des droits des voyous de pourrir la vie des gens. C’est l’officialisation de la politique de l’excuse.

On me dira qu’un Noir ou un Arabe a 20 fois plus de chances d’être contrôlé.

D’abord, j’aimerais savoir d’où sortent ces statistiques. Ensuite, si les Français de la diversité sont plus contrôlés, c’est pour deux raisons évidentes :

        Ils sont souvent majoritaires dans les quartiers difficiles
          Ils sont surreprésentés dans la délinquance, incarnant l’un des exemples de la crise de l’intégration. C’est à cette crise-là qu’il faut s’attaquer. Mais la solution n’est certainement pas de les traiter en victimes. On ne change pas la loi parce que des gens ne la respectent pas.

Alors, comme première mesure simple et de salubrité publique, je suggère de supprimer dans les plus brefs délais cette institution anti-républicaine.

Texte repris du site Sud Radio

https://fr.novopress.info/220893/elisabeth-levy-chere-defenseure-des-droits-on-ne-change-pas-la-loi-parce-que-certains-ne-la-respectent-pas/

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