Deux filières d’immigration clandestine, l’une ukrainienne l’autre moldave, ont été démantelées début avril en Seine-et-Marne, après avoir détourné au moins un million d’euros d’allocations pour demandeurs d’asile. Neuf personnes – six Ukrainiens, trois Moldaves – ont été interpellées et écrouées au terme d’une enquête menée depuis juillet 2020 par l’Office central pour la répression de l’immigration irrégulière et de l’emploi d’étrangers sans titre (Ocriest).
Le mode opératoire consistait à faire venir par bus des demandeurs d’asile d’Ukraine et de Moldavie, attirés par une vie meilleure en France. Car, comme vous ne pouvez l’ignorer, avec cette foutue convention dite « de Schengen » il n’existe plus de frontières intérieures au sein de l’Union européenne mais seulement des contrôles aux frontières extérieures. Autrement dit des passoires extérieures permettant d’accéder à des autoroutes intérieures. Le rêve pour des réseaux de passeurs, avec la bénédiction des autorités politiques et un financement de ces opérations criminelles assuré par les contribuables européens décérébrés.
Parvenus en France, les migrants étaient logés dans des box de fortune aménagés dans d’anciens entrepôts d’usines désaffectées du département de Seine-et-Marne, comme à Dammarie-lès-Lys et Emerainville, où vivent d’importantes communautés ukrainienne et moldave.
Un téléphone et une aide leur étaient ensuite fournis pour déposer leur demande d’asile en préfecture, leur donnant droit à une carte de paiement créditée du montant de l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA), soit 420 euros par mois pour un adulte. « Le réseau réexpédiait ensuite les migrants, parfois de force, en Ukraine et Moldavie tout en gardant leurs cartes pendant toute la durée de la procédure de demande d’asile, en général six à huit mois », a détaillé le chef de l’Ocriest, Xavier Delrieu. Au total, l’Ocriest a estimé que le réseau avait ainsi récupéré 500 cartes ADA, soit « entre 1 et 1,2 million d’euros détournés ».
Et pendant ce temps-là, au lieu de supprimer purement et simplement ces allocations indues aux demandeurs d’asile (qui sont autant d’incitations aux trafics comme à la migration), Emmanuel Macron, président de cette merveilleuse vache à lait que l’on appelle « République française», se pavanait hier dans une banlieue pourrie de Montpellier pour y jaspiner de la sécurité dans notre pays !…
Un malheureux pays qui marche sur la tête.