Le président de la République s’est rendu dans la nuit de lundi à mardi auprès des forces de l’ordre, dans le XVIIe arrondissement parisien. Emmanuel Macron a découvert l’eau froide :
« Mais les gamins, ils écoutent qui ? »
« Les dealers monsieur le président »
D’après Rudy Manna, porte-parole du syndicat policier Alliance Sud, les narco-trafiquants ne seraient pas pour rien dans l’accalmie des émeutes. En attendant les traditionnelles violences du 14 juillet. L’intérêt des dealers rejoint celui de l’État : la forte présence de la police dans les rues rend plus difficile l’écoulement de la marchandise. Les clients apeurés ne viennent plus et donc le chiffre d’affaires des trafiquants baisse. Business is business…
Frédéric Ploquin, spécialiste du grand banditisme, souligne :
«En gros, les trafiquants de stupéfiants sont des gens pragmatiques, ce sont des commerçants, certes illégaux, mais des commerçants quand même. Et comme les commerçants, ils n’aiment pas voir leurs vitrines se faire casser».
Les fournisseurs de l’Elysée ont-ils été également gênés par les émeutes ?