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Claire : le silence gêné des féministes face aux conséquences de l’immigration

« Aucune féministe de gauche n’est venue me parler. » (Une certaine idée, média des Républicains, 20/12/2023). Depuis plusieurs jours, Claire, violée par un clandestin dans le hall de son immeuble, écume les plateaux de télévision pour alerter sur l’insécurité et dénoncer la non-exécution des OQTF (obligation de quitter le territoire français) dont elle est victime. Mais au lieu de recevoir un plein et entier soutien de la communauté féministe, pourtant si prompte à s’indigner de la « culture du viol », la jeune femme se heurte à un mur de silence. En cause, sans nul doute, l’origine centrafricaine et la situation irrégulière de l’agresseur présumé qui empêchent les féministes de compatir avec Claire…

CNewsBFM TVLe FigaroBVTouche pas à mon poste !RMC… En seulement quelques jours, Claire a témoigné et porté son message dans de nombreux grands médias. Il est donc impossible que les collectifs féministes, à la pointe des réseaux sociaux depuis la vague #MeeToo, soient passés à côté de son histoire et de l’ignoble agression qu’elle a subie. Pourtant, aucune de ces militantes n’a jugé bon de s’indigner de ce viol. Ainsi, le 18 décembre, soit vingt-quatre heures après les premiers passages médias de la jeune femme, la branche française de l’ONG Women for Women a préféré célébrer la Journée internationale des migrants en publiant comme citation : « La sororité est plus forte que la xénophobie », plutôt que de s’inquiéter du sort de Claire. La Fondation des femmes, première dans la lutte contre les violences faites aux femmes, choisit également le silence. Et que dire de ces féministes, dont la lutte contre le patriarcat est le fonds de commerce, qui n’ont pas eu un mot pour Claire ? À l’instar de Sandrine Rousseau, qui n’a pas pris la peine de rédiger un tweet de solidarité avec Claire. Et ce, alors même que le 21 novembre dernier, elle assurait de son soutien « toutes les femmes qui prennent la parole », dans le cadre de l’affaire des accusations de viols et agressions sexuelles qui visent l’animateur Sébastien Cauet.

Aveuglement intersectionnel 

Au milieu de ce silence gêné, certaines osent tout de même réagir. Mais au lieu de s’indigner qu’une nouvelle fois, une Française soit violée par un migrant sous OQTF, ces militantes préfèrent dénoncer « une instrumentalisation de l’extrême droite ». Salomé Saqué, journaliste pour Blast, un média de gauche radicale, si elle apporte son « soutien » à Claire, ajoute immédiatement : « Croire qu’il suffit d’expulser les étrangers pour régler les problèmes de viol en France est complètement illusoire. » Une autre militante prête à Claire des velléités politiques : « Les viols sont commis dans tous les milieux sociaux, mais Claire fait le tour des médias, en plein milieu du passage de la loi Immigration profondément raciste, afin de stigmatiser encore plus les étrangers. » De la même manière, le collectif « NousToutes » tente d’éviter le sujet et répète que la majorité des viols ont lieu dans le cadre familial. En réalité, ces réactions illustrent un aveuglement idéologique des néo-féministes qui refusent de voir et de condamner une agression lorsque celle-ci n’est pas commise par un « dominant ». Elles qui sont si loquaces actuellement pour déboulonner (à raison, peut-être) Gérard Dépardieu, Sébastien Cauet ou Patrick Poivre d’Arvor se montrent bien silencieuses quand il s’agit de dénoncer des agresseurs issus de l’immigration.

Déjà, l’an dernier, ces militantes féministes avaient tardé à s’indigner du viol et du meurtre de la petite Lola par une Algérienne visée, elle aussi, par une OQTF. Après plusieurs jours de silence, le collectif « NousToutes » avait fini par publier un communiqué, non pas pour dénoncer la présence en France de la présumée meurtrière, mais pour s’inquiéter de l’instrumentalisation de l’extrême droite. Et que dire de Mila, la jeune fille régulièrement victime de menaces de mort et d’appels au viol pour avoir insulté l’islam, qui ne bénéficie pas non plus du soutien de ces féministes. En 2020, Marlène Schiappa avait tenté de dénoncer cette omerta qui règne dans les milieux néo-féministes. Dans un entretien au JDD, elle déclarait : « Si la maison de votre voisin s’effondre, vous l’accueillez. Mais s’il se met à tabasser votre sœur, vous le virez ! » Une déclaration choc qui avait alors déplu aux milieux féministes qui, au nom de l’intersectionnalité, semblent toujours prendre le parti du migrant contre la femme française. Comme le résume Alice Cordier, du collectif Némésis : « Ce néo-féminisme qui choisit ses victimes selon le profil de l’agresseur est une arnaque. » Et n’a plus de féministe que le nom, pourrions-nous ajouter…

Clémence de Longraye

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