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  • Les Français désenchantés par l'UE

    Seuls 38% des Français considèrent la construction européenne comme une source d'espoir, tandis que 37% y voient même une source de crainte, selon un sondage BVA publié aujourd'hui par le Parisien. "Les Français vivent en ce moment un véritable désenchantement à l'égard de l'Europe", affirme BVA, qui relève que jamais depuis 10 ans la part des personnes percevant la construction européenne comme une source d'espoir n'avait été aussi faible. A titre de comparaison, elle était de 50% en décembre 2011. 

    L'institut note que "la fracture" entre ceux qui se perçoivent comme les gagnants et ceux qui se considèrent comme les perdants de la construction européenne est désormais "spectaculaire". Les seniors, les cadres, les urbains, les personnes disposant de hauts revenus, les sympathisants des partis de gouvernement voient encore majoritairement l'Europe comme une source d'espoir alors que les jeunes actifs (25-34 ans), les ouvriers, les "rurbains", les personnes aux revenus moyens-inférieurs et les sympathisants de l'extrême gauche comme de l'extrême droite la voient très majoritairement comme une source de crainte. 
    Alors que l'Europe traverse crises et plans d'austérité drastiques, une majorité des sondés s'accordent cependant sur un point: soixante-quinze pour cent pensent que ces dernières années, l'UE a été inefficace (peu efficace 56% et pas efficace du tout 19%). 

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  • Éducation nationale : presque un siècle et demi de conditionnement !

    C’est un principe de base en « démocratie » : le petit peuple peut discuter du tempo, mais jamais de la partition.

    Pour Vincent Peillon, l’école, c’est comme la Carmagnole : une question de « rythme ». Et il s’amuse de nous voir batailler, au son du canon, pour le garder, ou le changer. Car ce qui compte vraiment pour M. Peillon, ce n’est pas la cadence, mais la chorégraphie. C’est un principe de base en « démocratie » : le petit peuple peut discuter du tempo, mais jamais de la partition.

    Le « rythme », c’est l’organisation du temps à l’école (important). La « chorégraphie », c’est le contenu des programmes et surtout leur orientation politique (essentiel). J’en vois pour renâcler sur le mot « politique » ; pourtant, la chose est officielle et pleinement assumée : « L’école doit transmettre les valeurs de la République », dit M. Peillon. En langage décodé, cela veut dire : « le régime politique, dont je suis un éminent représentant, doit imposer son idéologie à vos enfants »… et personne ne moufte ! Les Français préfèrent s’occuper seulement du « rythme » auquel cela se fera, tellement il est naturel et normal qu’un régime politique s’occupe à modeler l’esprit de leur progéniture.

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  • La stratégie du chaos

    La stratégie du chaos
    Il y a d’abord eu la « stratégie du choc » : Bush frappant l’Irak et l’Afghanistan. Mais il a échoué. Les Etats-Unis passent-ils alors à une nouvelle politique, la « stratégie du chaos » ?
    Dans cet arc musulman qui relie l’Afrique à l’Asie en passant par le Moyen-Orient, révoltes et résistances se multiplient. Les Etats-Unis ont tenté, en vain, de contrôler cette région riche en matières premières et traversée de voies maritimes stratégiques. Un enjeu décisif pour garder le leadership mondial face à l’Europe, la Russie et surtout la montée de la Chine.
    A défaut de contrôler les richesses du monde musulman, il faut empêcher les concurrents d’en profiter. D’où la stratégie du chaos : diviser pour régner. Au risque d’embraser toutes ces régions ?
    Dans ces entretiens clairs et passionnants, Mohamed Hassan analyse ces nouveaux rapports Nord - Sud qui façonneront le monde de demain. Comment les puissances coloniales ont divisé les pays musulmans, comment le pétrole a sauvé un système de la faillite et pourquoi la crise économique constitue une opportunité pour les peuples d’Occident et du tiers monde de bâtir un monde meilleur.
    Connaître l’impact du passé, comprendre les conflits présents, anticiper les explosions de demain.
    Mohamed Hassan est un spécialiste de la géopolitique et du monde arabe. Né à Addis Abeba (Ethiopie), il a participé aux mouvements d’étudiants dans la cadre de la révolution socialiste de 1974 dans son pays. Il a étudié les sciences politiques en Egypte avant de se spécialiser dans l’administration publique à Bruxelles. Diplomate pour son pays d’origine dans les années 90, il a travaillé à Washington, Pékin et Bruxelles. Co-auteur de L’Irak sous l’occupation (EPO, 2003), il a aussi participé à des ouvrages sur le nationalisme arabe et les mouvements islamiques, et sur le nationalisme flamand. C’est un des meilleurs connaisseurs contemporains du monde arabe et musulman.
    Michel Collon et Grégoire Lalieu animent le collectif Investig’Action.

  • La vigie des familles contre l'idéologie du gender

    La VIGIE des familles est un collectif de parents d’élèves créé début 2013 à la suite du lancement par le gouvernement français de son « Programme d’actions gouvernemental contre les violences et les discriminations commises à raison de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre » en octobre 2012. Le ministre de l’éducation nationale déclare vouloir « s’appuyer sur la jeunesse pour faire évoluer les mentalités » et « changer les représentations » (Libération, 17/12/2012).

    Mais pour imposer quelle vision de la société à nos enfants ? Quelle représentations des relations hommes / femmes veulent-ils « enseigner » ? «Orientation sexuelle / Identité de genre » : n’est-ce pas vouloir troubler les plus jeunes jusque dans leur intimité profonde, celle de la construction de l’identité sexuelle, au surplus sans jamais en référer aux parents ?

    Les parents d’élèves du collectif viennent d’horizons multiples : les enfants sont scolarisés aussi bien dans des établissements publics que privés, les sensibilités religieuses sont diverses et leur ambition n’a d’autre but que de protéger nos enfants des assauts de lobbies qui n’ont rien à faire à l’école. L’école est là pour instruire et nous parents pour éduquer. C’est pourquoi ce collectif souhaite développer une pensée de la confiance, une vraie relation bienveillante avec les enseignants afin que tous ensemble nous nous efforcions de respecter la fragilité et la sensibilité des enfants.

    La VIGIE des familles entend informer les parents sur la nature et la réalité du combat engagé par les promoteurs du gender, dont le seul objectif consiste dans la déconstruction (c’est-à-dire la destruction) des représentations familiales (père, mère, enfant). Pour cela, le collectif met à la disposition des parents toute information nécessaire au discernement et à la compréhension de la stratégie gouvernementale et d’associations diverses (syndicats, associations LGBT, féminisme radical et non paritaire etc…) pour infiltrer l’école. Puis, des formations, conférences au sein des écoles ou quartier pour informer et sensibiliser notre entourage. En résumé, la VIGIE des familles :

    • alerte, avec un site internet, des fiches techniques, une newsletter ;
    • informe, avec des conférences de quartier et des conférences grand public ;
    • forme, avec des sessions de formation à destination des parents d’élèves.

    Michel Janva

  • En cas de crise, les banques pourront prélever les dépôts des épargnants

    Les représentants de l'Union européenne ont décidé de mettre à contribution les épargnants à partir de 2016. Après la ponction des épargnants chypriotes cette année et l'idée émise par le FMI d'une supertaxe de 10% sur le patrimoine, l'Europe vient d'entériner la participation des déposants au renflouement des banques en cas de crise grave.
    L'accord, scellé mercredi 11 décembre, est passé relativement inaperçu, alors qu'il pourrait être d'une importance capitale pour les épargnants. Les Européens se sont mis d'accord sur une loi prévoyant des règles de renflouement interne des banques, ou "bail-in", afin d'éviter de faire participer les Etats au sauvetage des établissements financiers.
     "Grand pas franchi ce soir: accord #BRRD pour 28", a écrit sur son compte twitter le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, en référence à la directive sur le sauvetage des banques. "Contribuables ne seront plus premiers à payer pour erreurs des banques", a-t-il ajouté. "C'est un pas fondamental vers la réalisation de l'union bancaire", a assuré Michel Barnier dans un communiqué.
     Des représentants du Parlement européen, du Conseil qui représente les Etats, et de la Commission européenne se sont mis d'accord au cours d'un "trilogue" sur ce texte, qui s'appliquera aux 28 Etats membres. Cette nouvelle directive s'articulera avec le Mécanisme unique européen de résolution des banques, qui fait toujours l'objet de difficiles négociations au niveau des ministres, et destiné lui à la seule zone euro. Les ministres des Finances doivent se retrouver mercredi prochain pour tenter de finaliser un accord sur ce sujet.
     Dépôts garantis jusqu'à 100.000 euros Selon la directive, lorsqu'une banque sera en difficulté, les autorités nationales pourront intervenir pour l'empêcher de sombrer. De source européenne, on a indiqué qu'une "recapitalisation préventive et des instruments publics de stabilisation" étaient prévus "sous de strictes conditions".
     La recapitalisation ne concernera ainsi "que les banques solvables qui doivent être recapitalisées en cas de faiblesses identifiées par les tests de résistance". Si une banque est proche de la faillite, le renflouement interne ou "bail-in" s'appliquera, par opposition au "bail-out" privilégié pendant la crise et qui faisait appel à l'argent public, creusant ainsi les déficits. Les premiers à payer seront les actionnaires et les créditeurs (autrement dit les épargnants qui disposent de fonds sur leurs comptes), qui devront couvrir au minimum 8% des pertes de la banque avant que l'on puisse faire appel à des fonds nationaux de résolution, abondés par le secteur bancaire. Les dépôts seront garantis jusqu'à 100.000 euros. Au-dessus de cette somme, les personnes physiques et des petites et moyennes entreprises bénéficieront d'un traitement préférentiel par rapport aux autres créanciers.

    http://desouche.blogspot.fr/2013/12/en-cas-de-crise-les-banques-pourront.html

  • Laïcité : Retrouver l’identité nationale

    par Élie Hatem

    La laïcité est-elle un facteur de concorde sociale ? À l’opposé, on peut y voir une menace contre le ciment de l’identité nationale, forgée au fil d’une histoire influencée par le catholicisme.

    La nation se forme progressivement en regroupant des individus autour de symboles et de valeurs communes qui constituent la civilisation. Les groupes humains s’identifient par des éléments d’appartenance commune, tant sur le plan local que national. Ces éléments d’identification, notamment la langue, la gastronomie, l’art, la musique ainsi que la religion (ou l’affinité religieuse), constituent la culture, qui est l’un des éléments fondamentaux de l’identité nationale.

    Baptême de Clovis

    C’est ainsi que la nation française s’est forgée progressivement autour du roi qui a fédéré les régions, non seulement par le pouvoir politique, mais également par la langue, les traditions communes, les intérêts économiques et militaires, la construction d’un ordre social et d’une affinité religieuse commune entre les Français. Depuis le baptême de Clovis, la France est une nation catholique, "fille aînée de l’Église". Cela n’a pas exclu l’existence d’autres communautés religieuses minoritaires, voire d’autres rites chrétiens. L’affirmation de la catholicité de la France, non sans difficultés inhérentes au contexte de l’époque et rencontrées dans la construction d’autres civilisations et nations, a teinté notre identité millénaire. À part les valeurs spirituelles qu’elle forge dans le comportement et l’éducation des hommes, la religion comporte des aspects culturels qui personnifient l’identité des peuples grâce aux traditions qu’elle crée autour des pratiques et des cultes, tant dans les civilisations monoreligieuses, caractérisées par la prépondérance d’une religion sur d’autres religions ou croyances minoritaires, que dans celles qu’on appelle des civilisations confessionnelles, constituées par plusieurs religions ou confessions. Dans son livre Qu’est ce qu’une nation ? publiée au XIXe siècle, Ernest Renan rappelait qu’« une nation est une âme, un principe spirituel [...] l’aboutissement d’un long passé d’efforts, de sacrifices et de dévouements ; avoir des gloires communes dans le passé, une volonté commune dans le présent, avoir fait de grandes choses, vouloir faire encore, voilà les conditions essentielles pour être un peuple ».

    La patrie défrancisée

    La Révolution française a voulu faire table rase du passé, en détruisant la nation avec sa construction sociale, ses symboles, sa culture et sa religion. On assiste, depuis, à une défrancisation progressive de la patrie par une dénégation de notre histoire millénaire, de nos valeurs et de notre culture profonde. Cet esprit de rupture avec la nation, avec la France, est en partie l’œuvre de la franc-maçonnerie qui a instauré le socle de la République autour de la maxime "liberté, égalité, fraternité", et cherche à éradiquer notre identité catholique en renforçant la laïcité par un combat acharné, d’une manière tant officielle que latente. Loin d’une simple séparation de l’Église et de l’État, rendant « à César ce qui appartient à César et à Dieu ce qui appartient à Dieu », les laïcisateurs veulent gommer notre identité religieuse nationale et culturelle afin de nous faire perdre nos repères d’identification politique. En effet, la religion joue un rôle fondamental dans l’affermissement des identités nationales. Elle n’est pas uniquement constituée de connaissances ou de convictions intellectuelles, ni d’institutions chargées de les produire, de les répandre et de les surveiller, mais de sentiments et d’aspirations, de valeurs et d’incitations morales, de rites et de cérémonies, de comportements et de règles de vie, voire de solidarités communautaires et extra-communautaires. On ne peut donc pas ignorer, voire négliger, son poids comme facteur identitaire qui constitue le ciment des valeurs culturelles et politiques.

    Tant d’exemples le démontrent : les Anglais, croyants, agnostiques ou athées, affichent leur appartenance à l’Église anglicane par appartenance nationale ; les Grecs à l’Église orthodoxe, de même que les Russes, malgré la dictature laïciste et athée que le communisme a exercé sur eux durant des décennies ; les Juifs ont construit une nation sur le fondement culturel de leur religion ; de même que les pays à majorité musulmane, qui fondent leur identité en partie sur leur culte religieux.

    Un vide national

    En imposant une laïcité outrancière et en rompant avec le facteur culturel et identitaire religieux, la République crée un vide national. Or, la nature a horreur du vide. C’est la raison qui explique l’émergence de courants religieux, notamment fanatiques, aussi bien chez certains Français qui, dépourvus de repères identitaires, voire spirituels, se convertissent à d’autre religions, notamment à l’islam, que chez des étrangers, qui retrouvent leurs repères par des pratiques religieuses ostentatoires. Au lieu d’assurer leur intégration à la nation française, la République désintègre la France et va à la recherche d’une nouvelle "identité nationale". Le débat sur "l’identité nationale", lancé il y a quelques années, doit être relancé sur le thème de "l’affirmation de l’identité nationale", fondée sur les facteurs identitaires immuables de la France, nation catholique depuis Clovis.

    DOSSIER SUR LA LAÏCITÉ DANS L’AF 2875

    LISEZ ICI L’ENTRETIEN AVEC THIBAUD COLLIN

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Laicite-Retrouver-l-identite