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  • "Patrie, Nation et État" par Civitas

     

    Définitions :

    logocivitas

    La Patrie se définit comme la « terre des pères » et le capital, l’héritage que nous laissent les aïeux, héritage matériel aussi bien que spirituel et moral. Elle est avant tout un sol, un territoire, un dessin sur une carte. Comme l’a dit Péguy, elle cette quantité de terre où l’on parle une langue, où peuvent régner des mœurs, un esprit, une âme, un culte. « Elle est cette portion de terre où une âme peut respirer » et où un peuple peut ne pas mourir.

    Une patrie c’est tel territoire qu’ont transformé les générations humaines en le cultivant, en exploitant les carrières et les mines, en y construisant maisons, châteaux, usines, routes, hôpitaux, universités, mairies, palais de justice, cimetières, imprimeries, églises et cathédrales. « Une patrie, ce sont des champs, des murs, des tours et des maisons ; ce sont des autels et des tombeaux : (…) il n’y a rien au monde de plus concret ». La patrie est donc le fruit de ce que l’histoire a accompli sur un peuple.

    La Nation ne se conçoit pas sans cet héritage. Elle est l’ensemble des héritiers, ceux qui ont un lieu commun par la « naissance » (natus). C’est la communauté vivante des héritiers passés, présents et à venir. La nation implique une dimension de solidarité dans le temps et dans l’espace, la notion de communauté de destin. Si la Patrie désigne surtout l’héritage, la Nation désigne la communauté vivante des héritiers qui se transmettent et gèrent cet héritage, qu’est la Patrie.

    L’État, puissance publique ou encore puissance gouvernementale, est la société organisée politiquement. C’est une société organique, hiérarchisée, protégée par un pouvoir. Il s’agit d’une entité politique et juridique durable, constituée par une collectivité formant sur un territoire un groupe indépendant et soumis à une autorité supérieure.

    On comprend ainsi la prévalence de la Nation sur la Patrie, du nationalisme sur le patriotisme, dans l’ordre des nécessités, car si perdre un territoire c’est perdre une partie du sol national et perdre des hommes, c’est perdre une partie du sang de la nation, par contre perdre l’idée nationale, c’est perdre l’âme même de la nation.

    Ces trois notions ne se superposent pas nécessairement, ni dans le temps ni dans l’espace. Un état peut-être plurinational dès lors que plusieurs nations sont placées sous sa tutelle comme autrefois l’Autriche-Hongrie et comme aujourd’hui la Grande-Bretagne (Angleterre, Irlande, Pays de Galle, Ecosse), la Suisse (23 cantons), la Belgique (Wallonie et Flandre). De même, une nation peut dépendre d’au moins deux États différents, c’est le cas de l’Irlande partagée entre deux souverainetés : l’Eire et le Royaume-Uni.

    Par Jean-Marie Lagarde, article tiré du numéro 4 de la revue Civitas (mars 2002) : L’État.

    http://francenationaliste.wordpress.com/2014/03/31/patrie-nation-et-etat-par-civitas/

  • 10 avril : présentation de l'initiative "Un de nous" devant le Parlement européen

    Le jeudi 10 avril se tient de 9h à 12h30, l'audition officielle au Parlement européen à Bruxelles, pour présenter l'initiative citoyenne européenne "Un de Nous".

    Venez assister NOMBREUX à cette réunion publique importante. A la même occasion, vous vous familiarisez avec l'ambiance au sein du Parlement européen à l'égard des questions relatives à l'éthique sociale. Participer vous permet de comprendre, de vous former, d'agir et de témoigner par la suite ! (Ce n'est pas inutile à 8 semaines des prochaines élections européennes.) 

    "Un de Nous" poursuit l'objectif d'obliger les institutions européennes à mettre en œuvre, l'arrêt C-34/10 de la Cour européenne de justice. La plus haute instance juridique de l'Union s'y prononce sur la définition de l'embryon humain. Elle déclare pour droit de l'Union européenne que la vie humaine commence au moment même de la fécondation, et que l'embryon humain représente une étape précise dans le développement du corps humain, investie de la pleine dignité humaine que le législateur européen doit protéger. Cette jurisprudence fait désormais partie de l'ensemble des règles de l'Union européenne.

    Pour sa mise en œuvre, des directives européennes existantes doivent être abrogées pour exclure explicitement la destruction de l'embryon humain par les politiques européennes sectorielles (notamment dans la recherche et les questions liées à l'avortement).  Seulement si l'abrogation des directives aura été votée par le Conseil et par le Parlement, et publiée au Journal officiel, "Un de Nous" est achevé avec succès. 

    "Un de Nous" représente à ce jour l'initiative citoyenne européenne la plus importante en termes de signatures de soutien. Mais ce la ne paît à tout le monde, et l'opposition dans les institutions européennes nous fait sentir son mécontentement très ouvertement. C'est pourquoi il est très important de faire preuve d'assiduité, de solidarité et de détermination pour aller jusqu'au bout de la démarche "Un de Nous". 

    Concrètement, vous pouvez contribuer au succès "Un de Nous" par votre présence et votre prière. Selon la procédure prévue, l'audition du Parlement européen se tiendra le jeudi 10 avril 2014 de 9h à 12h30 à Bruxelles (salle JAN 4 Q-2). Inscrivez- vous sans plus attendre ici par le formulaire pour assister sur place à Bruxelles à ce moment important.

    Michel Janva

  • Rwanda : un génocide en questions

    rwanda_un_genocide_en_questions-77381.jpgAssassinat du président Habyarimana, jeu trouble de Washington, enquête du juge Trévidic : clés de compréhension et d’explication.

    Cette analyse peut être reproduite à la condition expresse d’en citer la source.

     

      Le 6 avril 1994, l’avion transportant deux présidents africains en exercice, MM. Juvénal Habyarimana du Rwanda et Cyprien Ntaryamira du Burundi était abattu par un missile[1]. Aucune enquête internationale ne fut ouverte afin d’identifier les auteurs de cet attentat qui fut le déclencheur du génocide du Rwanda[2].

    Les Etats-Unis à la manœuvre

    Mis en place au mois de mai 1995 après sa création au mois de novembre 1994 par le Conseil de sécurité de l’ONU avec compétence pour la période allant du 1er janvier au 31 décembre 1994, le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda) fut installé à Arusha, en Tanzanie. Dès le début, les Etats-Unis d’Amérique firent pression afin que l’attentat du 6 avril 1994, pourtant totalement inclus dans les limites chronologiques imparties au TPIR, soit écarté de son champ d’investigation. Avec une grande constance, tous les Procureurs qui se succédèrent à la tête de ce tribunal respectèrent cette étrange exclusion. Le TPIR spécialement créé pour juger les responsables du génocide, refusa donc de rechercher les auteurs de l’acte terroriste qui en fut la cause (! !!). [...]

    Bernard Lugan - La suite sur Afrique Réelle

  • Jacques Le Goff et les origines de l’Europe

    L’Histoire n’est pas une branche très fun à l’école. Apprendre des dates, les faits accomplis par quelques personnages connus, est réducteur du passé humain. Ecolier, je demandais toujours comment vivaient les gens du peuple, ce qu’ils pensaient. Le Moyen-Âge a été à cet égard un modèle de la désinformation officielle.
    Un autre regard sur le monde passé
    L’historien français Jacques Le Goff, décédé hier, faisait partie des ceux qui ont modifié la manière de rendre compte de l’Histoire des humains. Avec quelques autres il est sorti des chemins officiels où l’on présentait la période médiévale comme une barbarie obscure. Le Goff, Jacques Heers, Virginie Pernoud, Jacques Duby, ont participé à un nouvel angle de lecture du passé. Ils ont montré que cette société médiévale était structurée sur des bases de mutualité et d’ordre. Le seigneur local n’était pas ce potentat ayant droit de vie ou de mort sur ses gens. Il était à la fois protecteur et garant de la justice sur un territoire donné, à une époque peu centralisatrice.
    J’ai déjà développé (1) la question du Moyen-Âge, avec de nombreuses références à un autre grand historien novateur, Jacques Heers. Ces historiens comme Jacques Le Goff ne se sont pas contentés d’être des chroniqueurs du passé, rendant compte des dates des grandes batailles et des forces en présence. Ils sont allé chercher des informations concrètes sur la vie des gens. Archives religieuses, chroniques judiciaires, témoignages, archives des transactions de terres ou de bien au sein de la population, éléments artistiques, archéologiques, littéraires, tout ce qui pouvait illustrer la vie au quotidien a été et est encore aujourd’hui recherché, analysé, recoupé, confronté, afin de tenter d’obtenir une image réaliste des modes de vie, des préoccupations, des courants de pensée dans cette vaste période dite du Moyen-Âge.
    Légende noire ou époque créative
    Ce qui a été dit par les Lumières, comme le droit de cuissage ou l’exagération de l’ampleur de l’Inquisition et de ses procédures, est très largement inventé à des fins politiques. Cette Légende noire visait à faire rejeter l’ordre sociétal en place et qui se terminait avec l’Ancien Régime, et de promouvoir un ordre nouveau, un Homme nouveau. En réalité ce mouvement libéral assurait la promotion économique et politique des riches marchands, premiers bourgeois que la Révolution française a hissé durablement au sommet du pouvoir.
    Un nouveau courant de pensée s’établissait, en rupture avec l’acceptation du destin et des limites reconnues par la religion, laquelle religion était au Moyen-Âge un idéal profond et élevé de vie bien plus qu’une simple contrainte. Dieu était le symbole de la limite individuelle, la garantie de l’honnêteté des relations humaines et de leurs fondations. Avec Dieu, mentir est une violence faite à soi-même, à sa propre conscience. Sans Dieu, mentir n’est qu’un préjudice à autrui.
    La période qui a suivi la Révolution est d’ailleurs marquée par le désir et l’affirmation d’une toute-puissance humaine, dont la théorie du genre est un avatar moderne. Ce mouvement peut toutefois trouver son origine dans la période où les croyants chrétiens ont été perçus comme co-auteurs de la venue de la justice de Dieu sur Terre. De subissants, ils se sont mis à contribuer à l’oeuvre spirituelle, ce qui est spécifique au christianisme et qui a ouvert la porte à la démocratie.
    Jacques Le Goff a participé à dénoncer la Légende noire, à montrer un Moyen-Âge non pas obscurantiste mais lumineux, malgré aussi ses limites. A cette époque les pèlerinages permettaient non seulement une ascèse personnelle mais aussi la rencontre de cultures différentes et le développement d’une dimension européenne consciente. Une époque créative, imaginative, qui a produit des auteurs de renoms. Qui a instauré la trève dans les guerres, a construit les cathédrales, étudié les classiques grecs.
    Qui s’est ouverte sur le monde. Qui a imaginé les premières université, valorisé la pensée en tant qu’activité supérieure. Qui a codifié la musique et développé le chant grégorien, a développé l’amour courtois. Qui a connu les grandes foires commerciales et une forme de mondialisation qui, associée avec la progression des technologies et le réchauffement climatique médiéval, a apporté la prospérité à de nombreuses populations.
    L’importance du corps
    Dans une interview au magazine Le Point en 2011, Jacques Le Goff précise à propos du chant grégorien :
    « C'est une musique qui engage le corps, dont vous avez toujours souligné l'importance pour les hommes du Moyen Âge...
    Oui, elle participe de la joie du corps. Or l'un des antagonismes fondamentaux du Moyen Âge, c'est justement le rapport au corps, objet de deux sentiments contradictoires : il est humilié, parce qu'il est l'objet du péché d'Adam et Ève, et les moines le mortifient par le jeûne, l'abstinence ou même la flagellation. Mais, en même temps, le christianisme est la seule religion qui considère comme un dogme la résurrection des corps et qui estime que les élus auront un corps glorieux au paradis.
    Mais au quotidien, comment vit-on son corps ?
    Pour le Moyen Âge, le sens principal, c'est l'oeil. Cela s'explique en partie par la théologie médiévale. Si les cinq sens sont une notion qui nous vient de l'Antiquité, les sociétés postérieures ont donné une importance plus ou moins grande à tel ou tel de ces sens. Pour les théologiens du Moyen Âge, surtout à partir du XIII siècle, Dieu est lumière. C'est donc la vue qui est le sens le plus proche de Dieu. Ce qui n'empêche pas que l'odorat ou le toucher soient très importants. Mais l'oeil, c'est aussi très sensuel ! Le Moyen Âge a été d'ailleurs d'une extrême sensibilité à la couleur. C'est un autre aspect de la recherche de la joie qui caractérise cette époque pleine de rires... »
    Le Goff a souligné l’importance du corps au Moyen-Âge, dont l’époque actuelle est redevable. Le résumé de son ouvrage Une histoire du corps au Moyen-Age dit ceci : « Le corps a trop longtemps été oublié par l'histoire et les historiens. Or, il constitue l'une des dynamiques majeures de l'Occident. De l'abstinence des prêtres aux délices du pays de cocagne, du christianisme au paganisme, du rire au don des larmes dont Saint Louis était dépourvu, de la mode vestimentaire aux sports, du célibat à l'amour courtois, d'Héloïse à Abélard jusqu'à Saint François, le corps est le siège d'une tension fondamentale. »
    Le Goff est sorti des sentiers battus symbolisés par l’aphorisme réducteur de Marx qui définissait le religion comme « l'opium du peuple ». Pour l’historien on ne peut aborder le fait religieux avec nos lunettes d’aujourd’hui. Il précise par ailleurs que si Moyen-Âge a posé les bases de la conscience collective en termes d’européens ou de chrétienté, le christianisme y a contribué, qui a porté les germes de la laïcité, de la séparation de l’Eglise et de l’Etat.
    L’Histoire de notre passé aide à comprendre notre époque, si collée sur elle-même, dotée de si peu de recul, sorte de « modernité effarée » pour citer l’historien, croyant qu’elle a inventé l’humanité avec les Droits humains. La réalité est différente. Jacques Le Goff nous invite à s’en rendre compte par nous-mêmes. Son étude de l’époque médiévale est une somme de connaissances transmises dans de nombreux ouvrages. On ne peut aujourd’hui qu’encourager à lire ou relire Jacques Le Goff.
    Par quoi commencer ? Le choix est vaste et difficile tant l’historien a touché à presque tous les aspects.

    Quelques pistes :
    Refusant la légende " noire " du Moyen Age, comme les rêveries trop idéalisées, il fait revivre l'intense richesse d'une civilisation, marquée par l'Eglise chrétienne. Insistant sur la capacité d'innovation d'une culture qui se disait hostile à toute nouveauté, il n'hésite pas à évoquer de multiples " renaissances ". Ce livre passionnant et très accessible dessine un Moyen Age ignoré, novateur, effrayé par les millénarismes et pourtant largement porté par l'espoir. Jacques Le Goff montre avec un immense talent que l'humanisme n'a pas attendu la Renaissance pour apparaître. Et que l'Europe à venir ne saurait s'inventer en oubliant son passé.
    Mais il y a aussi et surtout un "beau" Moyen Âge, et les enfants l'adorent. C'est celui des chevaliers et des tournois, des châteaux forts et des cathédrales, des jongleurs et des troubadours, des foires et des pèlerinages. Le Moyen Âge, c'est aussi la quête du Graal, la légende des chevaliers de la Table ronde, le roman de Tristan et Iseut, Notre Dame de Paris, les anges, les saints, les fées et les monstres, le combat de Carnaval et le Carême...Enfin, c'est au Moyen Âge que naît l'Europe, l'unité de sa culture dans la diversité de ses pays et de ses langues.
    Jacques le goff, histoire, moyen-âge, médiéval, légende noire, foi, religion, christianisme, « Un autre Moyen Âge c'est un Moyen Âge total qui s'élabore aussi bien à partir des sources littéraires, archéologiques, artistiques, juridiques qu'avec les seuls documents naguère concédés aux médiévistes "purs". C'est la période qui nous permet le mieux de nous saisir dans nos racines et nos ruptures, dans notre modernité effarée, dans notre besoin de comprendre le changement, la transformation qui est le fonds de l'histoire en tant que science et en tant qu'expérience vécue. C'est ce passé primordial où notre identité collective, quête angoissée des sociétés actuelles, a acquis certaines caractéristiques essentielles. »
    Le clerc est le descendant d'une lignée originale dans l'Occident urbain du Moyen Age : celle des intellectuels. L'enquête de Jacques Le Goff est une introduction à la sociologie historique de l'intellectuel occidental.
    http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/jacques-le-goff-et-les-origines-de-150208
    (1) http://hommelibre.blog.tdg.ch/histoire/
    (2) http://www.lepoint.fr/culture/jacques-le-goff-le-moyen-age-est-une-epoque-pleine-de-rires-01-04-2014-1807943_3.php

  • Indésirable Harlem Désir

    Aujourd’hui, dans les couloirs de la rue de Solférino, au siège du Parti socialiste, ce qu’on entend, de tous côtés, c’est : « Désir dégage »…
    On connaissait « Désirs d’avenir », l’association de soutien à Ségolène Royal dans sa campagne présidentielle de 2007 ; aujourd’hui, dans les couloirs de la rue de Solférino, au siège du Parti socialiste, ce qu’on entend, de tous côtés, c’est : « Désir dégage »…
    Henri Emmanuelli est monté au créneau en déclarant au site Médiapart qu’il fallait non seulement « un congrès extraordinaire » ou tout au moins « une démission » de son actuel premier secrétaire, le PS étant un « parc à moutons [plongé] dans un coma profond ». Ambiance.
    Jusqu’alors, le parti à la rose au poing n’avait fait porter la seule responsabilité de la déroute électorale des élections municipales qu’à la nullité de Jean-Marc Ayrault et à l’indécision chronique du « Moi Président ».
    Le premier a donc été remercié par le second, vite fait bien fait, et remplacé par son ministre de l’Intérieur qui a gardé la plupart de ses ministres… Faute de meilleurs disponibles ? On le craint…
    Du coup, l’avenir électoral des socialistes est sombre et les élections européennes en mai prochain redoutées ! « Désir n’a plus aucune légitimité. Avec lui, on va au crash aux européennes. » De qui émane ce jugement fort peu amène ? De Mehdi Ouraoui, son ex-directeur de cabinet. « On change le gouvernement et on ne changerait pas au PS ? », s’alarme de son côté le député Pouria Amirshahi. « Certes, Harlem Désir a été élu par les militants socialistes, mais il y a une forme de responsabilité électorale qui doit être prise en compte aujourd’hui. Il y a besoin d’un électrochoc », surenchérit l’ex-ministre des Transport Frédéric Cuvillier.
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  • Le Francisme et le Fascisme

     

    « Le vrai socialisme c’est le Francisme ! »

    01

    "Début 1933, l’initiative de Gustave Hervé ayant échoué comme celle de George Valois, Marcel Bucard fonde le 29 septembre 1933 à 23heures, sous l’Arc de Triomphe devant 25 camarades un « mouvement d’action révolutionnaire » qu’il nomme le Francisme et qu’il définit ainsi : « c’est du fascisme à la française, c’est-à-dire un fascisme appliqué à notre caractère, à notre tempérament, avec des méthodes et des moyens de chez nous » (…) Les francistes portent la chemise bleue en solidarité avec la classe ouvrière. Son drapeau est celui de l’armée française portant brodé à son revers l’insigne du Francisme qui veut symboliser l’union du paysan (épi de blé) de l’ouvrier (roue dentée) et du soldat (francisque). Son salut est le geste romain (…) Pour les francistes, il s’agit de réaliser un idéal de paix, d’ordre et de justice en détruisant le système parlementaire véreux au profit de l’État corporatiste. Férocement anti-communiste, les chemises bleues n’en attaquent pas moins le système libéral capitaliste (…) Le métèque est dénoncé comme un parasite et le franc-maçon comme un agent de décomposition (…) Reconnu par Mussolini comme l’expression française du fascisme, le mouvement franciste reçoit l’appui politique et financier de l’Italie. En Septembre 1934, il participe au congrès Pan européen des fascismes à Montreux : « L’union des fascismes fera la paix du monde », où sont présent entre autres, José Antonio Primo de Rivera et Léon Degrelle. Le Francisme se veut un mouvement populaire de masse regroupant entre autres des sections féminines de jeunesse et également coloniales. Le tout encadré par un service d’ordre étoffé, les corps francs, des écoles de préparations physiques, des écoles de cadres et de cadets… Le Francisme revendique 50 000 militants en 1936 et son journal « le Franciste » tire à 20 000 exemplaires (…) Les affrontements vont s’intensifier avec les rouges et la police régimiste servant de prétexte à la dissolution du parti franciste ordonné par Léon Blum parallèlement à celle des ligues de droite en 1936. Les activités se poursuivent néanmoins sous le couvert des « amis du Franciste » (…) En 1939, partisan acharné de la paix en Europe, Marcel Bucard appel néanmoins ses militants en septembre à rejoindre leurs unités et à combattre avec « Honneur, Héroïsme et Esprit de sacrifice » (…) Revenu en France en 1940, il rallie la révolution Nationale du Maréchal Pétain tout en demeurant très critique à l’égard de la charte du travail trop favorable au patronat. Le mouvement sera relancé dans les 2 zones. Face au danger soviétique, le Francisme est favorable à une collaboration poussée avec l’Allemagne (…) À partir de cette époque, les « terroristes » vont intensifier les attentats meurtriers contre les collaborationnistes. Face aux carences de l’État, les Francistes vont réagir dans le cadre de la Milice Révolutionnaire Nationale (…) de nombreux Francistes combattent sous l’uniforme de la milice française de Joseph Darnand (…) Alors que les armées alliées progressent vers la frontière allemande, les Francistes s’installent eux aussi à Sigmaringen05

    Les seuls fascistes français !

      http://francenationaliste.wordpress.com/2014/03/31/le-francisme-et-le-fascisme/

  • Municipalités FN : Marine Le Pen annonce la fin des menus de substitution au porc dans les écoles

    Addendum

    [...] Aussitôt prononcés, les propos de Marine Le Pen ont été vivement critiqués, notamment sur les réseaux sociaux.

    «Marine Le Pen fait de la laïcité à l’envers», a pour sa part réagi le PCF dans un communiqué, dénonçant «une offensive anti-musulmans à peine masquée». «Edicter cette règle, c’est priver des enfants de repas pour faire exercer un odieux chantage contre leurs parents», a dénoncé le responsable communiste en charge de la laïcité, Pierre Dharréville.

    La polémique enfle donc, certains voyant dans l’annonce de Marine Le Pen la fin pur et simple des menus de substitution sans porc proposés dans certaines écoles… ce que la présidente a réfuté sur Twitter : «Polémique artificielle: il s’agit d’interdire l’interdiction du porc dans les cantines, et polémique inutile car il y a toujours 2 menus !» [...]

    Une position martelée par Florian Philippot, le vice-président du FN: «nous somme pour l’interdiction des interdictions» mais «il y a aura toujours le choix comme aujourd’hui» dans les menus, a-t-il précisé sur BFMTV, estimant que les propos de Marine Le Pen avaient été mal interprétés. [...]

    Le Figaro

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    Marine Le Pen a annoncé ce vendredi 4 avril sur RTL que la laïcité serait une priorité dans les municipalités FN. 

    Hebergeur d'image

    « Nous n’accepterons aucune exigence religieuse dans les menus des écoles », a-t-elle précisé.

    Pour la présidente du FN : « il n’y a aucune raison pour que le religieux entre dans la sphère publique. » Marine Le Pen a donc annoncé la fin des menus de substitution au porc dans les écoles. [...]

    RTL

    http://www.fdesouche.com/441297-municipalites-fn-marine-le-pen-annonce-la-fin-des-menus-de-substitution-au-porc-dans-les-ecoles