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  • Les Veilleurs : un mouvement de résistance culturelle

    De Chantal Delsol à propos des Veilleurs :

    "On se dit qu’en principe les “Veilleurs” sont là pour veiller quelque chose. Mais quoi ? C’est là tout le mystère et l’intérêt de ces réunions qui apparemment n’ont pas de but affiché, dont on avait pu croire qu’elles représentaient l’ex-croissance momentanée de la “manif pour tous”, mais qui semblent s’être installées durablement dans le paysage. Chaque jour, des veillées ont lieu dans plusieurs villes de France. Des centaines de villes, grandes et petites, et toutes les régions sont concernées, y compris les Dom-Tom et les Français de l’étranger, puisque des veillées peuvent avoir lieu à Nouméa ou devant le consulat de France à Jérusalem. Les rencontres durent environ deux heures, le soir, elles s’organisent devant des monuments ou dans des lieux fréquentés, à la lueur des bougies.

    Après la première veillée le 16 avril 2013, on comptait déjà, le 13 juin, plus de 150 villes de France concernées. Le nombre augmente sans cesse et déborde la France.

    Les veillées consistent essentiellement en lectures de textes. Parfois autour de thèmes : on note par exemple “le courage”, “économie et dignité”, “histoire et mémoire”, “liberté d’expression”, “pouvoir et fragilité”… On y chante, le Chant des partisans ou Je chante avec toi Liberté. On y organise des marches. Dans tous les cas, le mot d’ordre est la non-violence, le silence, le calme et le respect. Les “Veilleurs debout” demeurent là, écartés les uns des autres d’un mètre ou deux, impassibles. Ils se nomment eux-mêmes les “sentinelles”.

    Pour la première fois depuis 1968, nous avons devant nous un mouvement de résistance culturelle devant une société destructrice de sens et matérialiste. Cependant, la différence est radicale entre les deux époques. Les acteurs de Mai 68 étaient violents et idéologues. Ils souhaitaient briser la société qu’ils détestaient, mais il ne s’agissait pas d’anarchisme, puisqu’ils voulaient remplacer la société matérialiste par une autre, totalitaire. Les acteurs d’aujourd’hui sont non violents et spiritualistes. Refusant la société matérialiste et prométhéenne, ils souhaiteraient lui trouver une âme, et au moins faire en sorte que ce qui subsiste d’âme ne s’éteigne pas. Ce qu’ils veillent, c’est la petite lueur de prudence, de pudeur, de décence, d’espérance, dans une société pathétique de mensonges, de snobismes, de toute-puissance et de consommation.Ils veillent ce qui reste de conscience dans des sociétés où le citoyen, prétendument libre, est devenu en réalité le fils servile et docile de l’État maternel et du choeur de la pensée conforme élitaire. [...]"

    Michel Janva

  • 13 avril : Farida Belghoul à Vernon

    Les Veilleurs de Vernon ont pour invité Farida Belghoul pour parler de la théorie du genre et de son action nationale des Journées de Retrait d'Ecole (JRE)dimanche 13 avril de 20h30 à 21h30 devant la mairie de Vernon.

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La dérive de la laïcité en athéisme

    Lu ici :

    "[...] La lecture communément faite de la loi de 1905 vise à exclure toute visibilité de la religion. Petit à petit, la laïcité est devenue l’athéisme, ce qui est un contresens. Il existe une différence entre séparer l’État de la religion, qui relèverait alors de la sphère privée alors que l’État et ses institutions sont publics, et vouloir ôter toute image de la religion et la loi de 1905 stipule précisément dès son premier article que « la République assure la liberté de conscience » et qu’elle « garantit le libre exercice des cultes », donc de l’intégralité des cultes, sauf en cas de trouble à l’ordre public ou de dérive pouvant mettre en danger autrui.

    La dérive de la laïcité en athéisme ne se voit pas uniquement au sujet des cantines où certains veulent retirer les plats halal, casher et le poisson du vendredi, mais aussi lors des processions, ou au cours des intentions de prière, comme la prière universelle du 15 août 2012 où des personnalités publiques ont parfois même demandé l’annulation d’une prière touchant à un fait de société. Il s’agit là pourtant d’une intrusion de l’État dans la dimension privée qu’est la religion au risque d’aller contre la loi de 1905.En effet, depuis la séparation de l’Église et de l’État, ce dernier ne peut demander un droit de regard sur le Culte, excepté pour des raisons de sécurité.

    Le point souligné par cet article montre que la restauration scolaire n’est que la partie visible d’un iceberg. Les enfants ont suffisamment de caractère pour ne pas manger ce qu’ils ne souhaitent pas manger, mais cela souligne l’importance de la laïcité en France à ce jour. Une importance grandissante qui vise à séparer tout à fait le privé du public, en oubliant que l’homme n’est pas un être privé ou public, mais que ces deux domaines font partie de sa vie. Il est alors malaisé de mettre en valeur un équilibre entre vie personnelle et relations publiques sans tenter un compromis qui se heurte nécessairement à l’un ou l’autre de ces composants.

    La difficulté que rencontre celui qui souhaite mettre en place la laïcité explique les dérives de cette dernière. Il est bien plus aisé d’interdire que de chercher un équilibre, même si cette interdiction ne garantit plus les libertés individuelles et omet la duplicité de l’homme. Même au cœur de l’isoloir, l’homme est tant le citoyen que l’être de conviction. Il n’y a, en aucune façon, deux êtres qui s’opposent, mais un être fait de différentes sphères."

    Michel Janva

  • Les très démocratiques militants socialistes s’en prennent à l’élection de Stéphane Ravier à Marseille

    Stéphane Ravier, candidat FN aux municipales marseillaises, a été élu maire du septième secteur ce matin. Mais le moins qu’on puisse dire, c’est que l’élection s’est effectuée de manière houleuse. Des militants du Parti Socialiste, au nombre de 40 personnes environ, ont pénétré dans la salle de la mairie avec des pancartes indiquant, entre autres, « la gauche contre le FN » et scandant des slogans anti-FN. Du coup la séance a dû être suspendue avant de pouvoir reprendre l’élection. La police est intervenue pour les évacuer.  N’étaient-ce pas les mêmes qui nous disaient qu’il fallait respecter une élection, en plein débat du mariage homosexuel ? On voit ce qu’il en est quand elle ne leur convient pas !

    http://medias-presse.info/les-tres-democratiques-militants-socialistes-sen-prennent-a-lelection-de-stephane-ravier-a-marseille/8659

  • Un gouvernement républicain de plus, et pour rien !

    Est-ce un gouvernement de transition ? C'est la question que l'on peut légitimement se poser au regard de la liste des seize ministres concoctée par M. Valls avec ce souci des équilibres internes au Parti Socialiste digne des jeux d'appareil de la défunte Quatrième République, et cette pratique d'une parité qui se fait plus idéologique que réaliste, privilégiant l'appartenance à un sexe plutôt que les compétences reconnues (ou non, d'ailleurs...) des uns, des unes et des autres... Le quotidien libéral L'Opinion y voit une « tambouille », quand d'autres y entendent la cacophonie d'une Gauche aux abois et aux rumeurs. En fait, ce gouvernement, qui se proclame de « combat » (sic!), n'est qu'unassemblage de personnalités plutôt désaccordées, certaines exemplaires et soucieuses du service de l'Etat (mais oui, il y en a !), d'autres beaucoup plus personnellement ambitieuses et soucieuses de leur destin : le rêve présidentiel affleure même dans le regard d'au moins trois ministres, et les Brutus et autres Ganelon ne manquent pas à cette sorte de Famille Adams élargie ! Sans doute l'actuel locataire de l'Elysée espère-t-il secrètement qu'ils se brûleront les ailes aux feux de la réalité et de l'impopularité qui touche tous ceux qui exercent un pouvoir ministériel en ces périodes de désaveu électoral...

    En tout cas, ce gouvernement ressemble étrangement au précédent, au moins par ceux qui le constituent : seules deux têtes nouvelles (façon de parler, d'ailleurs, l'une ayant déjà, il y a 22 ans, entamé une carrière ministérielle dans ce même poste qu'elle occupe à nouveau depuis mercredi...) y apparaissent, et les quinze autres, si l'on y inclut celle du Chef du gouvernement, hantent les allées du Pouvoir depuis l'élection de François Hollande, parfois dans les mêmes fonctions, malgré un petit jeu de chaises musicales qui n'a rien, en fait, pour satisfaire les mélomanes politiques. Drôle de remaniement qui ressemble plutôt à un recroquevillement frileux d'un carré de fidèles (mais de qui ?) attendant « le choc de Bruxelles », ces décisions prises quelque part en « Europie » et qui rappellent à notre pays que sa liberté n'est plus, pour l'heure, qu'un vague souvenir figé dans la pierre de ses frontons municipaux... Pas de quoi enthousiasmer Billancourt, comme eût dit Sartre en d'autres temps, surtout que les ouvriers ont déserté le Parti Socialiste et que Renault a abandonné son usine mythique depuis longtemps pour mieux la délocaliser au plus loin de la Seine, « quelque part en Mondialie »...

    Tout cela ressemble à une fin de régime, même si l'air est plus empuanti de particules fines que des vapeurs de Molotov et que la plupart des révolutionnaires autoproclamés se contentent de siroter un « Cuba libre » aux terrasses ensoleillées du Quartier Latin en attendant le prochain appel de Bernard-Henri Lévy à faire la guerre morale à quelque Chef d'Etat critique de Jean-Baptiste Botul (vous savez, ce fameux philosophe cité abondamment en son temps par BHL et qui n'a... jamais existé !)... Une fin de régime, et surtout le discrédit d'une République incapable de réformer et de se réformer, incapable de se renouveler et de promouvoir de nouvelles forces, de nouvelles intelligences, de nouvelles stratégies françaises ! Incapable, même, d'exploiter celles, plus anciennes mais parfois toujours vives et utiles, qui servent encore l'Etat avec une conscience haute du devoir politique, et que l'on trouve aussi dans les allées du Pouvoir, ou dans les travées des assemblées. Quel gâchis ! Et pourtant, il y a des hommes et des femmes politiques qui ne déméritent pas, même à gauche, et qui sont l'honneur de la politique et, j'ose le dire, tout royaliste que je suis, l'honneur de cette République qui, elle, ne les mérite pas !

    Quand la République n'est plus que le service des puissants ou la puissance des serviles, elle perd toute légitimité à incarner la France et son destin. Quand elle n'est plus que l'impuissance des politiques à s'imposer aux économistes, elle ne vaut même plus le prix de la corde pour la pendre, triste Marianne dénoncée en son temps par Paul Verlaine qui voulait la « voir un peu dinguer en croix Sa vie horizontale et sa mort verticale » !

    Certains croiront entendre derrière l'écran gronder une colère qui, chacun de mes lecteurs le sait, n'est pas feinte : oui, colère devant cet immense gaspillage des énergies de la France à l'heure où le monde attend de la France une parole mais aussi un style et cette indépendance qui sont sa nature profonde et qui rappellent, pour l'éternité, que le nom même de France veut dire, d'abord, « liberté » ! Pas la liberté encagée par l'égalité, mais la liberté de l'esprit, de l'âme, de l'être politique...

    Cette République qu'invoque constamment M. Valls comme pour se faire pardonner de ne pas mieux servir la France qui, elle, n'a pas besoin de République pour exister et respirer au grand vent de l'histoire et de l'espérance ; cette République-là me navre car elle désarme la France face au souffle désormais empoisonné de la mondialisation, cette mondialisation qui n'est que la triste caricature de l'échange et du partage, singeant l'un et oubliant l'autre...

    Ainsi, ce gouvernement n'est-il que l'aveu d'une impuissance : il n'est pas certain qu'il puisse s'inscrire dans la durée face aux tourmentes économiques et sociales qui s'annoncent, ou qu'il soit capable de rendre à la France (et aux Français!) la nécessaire espérance... Maisson échec ne sera pas, pour autant, une bonne nouvelle car c'est notre pays qui, fatalement, risquera d'en faire les frais !

    A moins qu'une alternative institutionnelle véritable ne s'impose finalement, et qu'elle succède à cette République qui, désormais, ne sait plus faire rêver ni affronter les réalités...

    Jean-Philippe Chauvin

    http://www.actionroyaliste.com/articles/actualites/1339-un-gouvernement-republicain-de-plus-et-pour-rien-

  • Agriculture, déficits budgétaires : nuages à l’horizon entre Paris et Bruxelles

    Le discours de Manuel Valls à l’Assemblée nationale a laissé entrevoir un renoncement du gouvernement à respecter la règle budgétaire des 3 % de déficits. Il semblerait qu’au vu des économies et des baisses de charge annoncées, le bilan penche en faveur de quinze milliards d’euros de dépenses supplémentaires.

    Comment le gouvernement socialiste espère‑t‑il obtenir l’indulgence de Bruxelles ?

    Liés par les accords européens, le gouvernement sera obligé d’aller mendier à Bruxelles un nouveau délai auprès de la Commission européenne. Rien n’indique cependant que la France l’obtiendra. D’ores et déjà, François Hollande et Manuel Valls ont perdu le soutien de l’Italie. Le gouvernement de Matteo Renzi avait envisagé de dépasser les 3 % de déficits en 2014. Finalement, l’objectif des autorités d’outre‑monts se situent bien en‑deçà.

    Ce n’est pas le seul sujet de friction que Manuel Valls devra éclaircir avec Bruxelles

    La Commission réclame pour le moment une amende de 238 millions d’euros au gouvernement français pour des irrégularités dans le versement des aides agricoles, dans le cadre de la politique agricole commune. Ces aides couvrent une période allant de 2006 à 2009. Le ministère de l’Agriculture s’est empressé de rassurer les bénéficiaires d’aide en indiquant que l’Etat se chargerait de payer les amendes.

    Cette nouvelle affaire pourrait‑elle connaître d’autres suites ?

    La Commission européenne pourrait exiger jusqu’à un milliard d’euros pour des irrégularités dans le versement des aides de la politique agricole commune aux fermiers et éleveurs. Toutefois, plusieurs années seraient nécessaires pour solder l’affaire. D’autres aides seraient dans le collimateur de Bruxelles.

    Les amendes imposées par les autorités de l’Union européenne contribueront à accentuer le déficit budgétaire français.

    http://fr.novopress.info/162365/agriculture-deficits-budgetaires-nuages-lhorizon-paris-bruxelles/#more-162365