Bruno Gollnisch analysait sur LCP avec David Assouline et Barbara Pompili les résultats des élections européennes de 2014.
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Et maintenant, à l’UMP ? Bataille autour d’un fauteuil…
Une chose est sûre : ça sent le vitriol à l’UMP.
« Nuit des longs couteaux », comme dit mon ami Nicolas Gauthier, ou bien « règlement de comptes à OK Corral », une chose est sûre : ça sent le vitriol à l’UMP. Avec ses 20,80 % aux européennes et surtout ses 5 points de retard sur le Front national, le parti qui a gouverné la France jusqu’en 2012 et nous abreuve à longueur d’année de ses sacro-saintes « valeurs républicaines » s’apprête à vivre des heures douloureuses. Surtout, la guerre des chefs contenue ces derniers mois à grand-peine pour cause d’échéances électorales va maintenant faire exploser la marmite. Demain, à l’heure peut-être où vous lirez ces lignes, ça devrait en effet chauffer au 238, rue de Vaugirard.
Pour commencer, le chef Copé est censé – enfin ! – y présenter un rapport financier sur les comptes du parti. C’est qu’avec un sens choisi du « timing », il faut le reconnaître, on a eu droit la semaine passée à une jolie piqûre de rappel sur le scandale Bygmalion. Sorti à la veille des municipales, celui-ci met en évidence les liens de favoritisme entre le président de l’UMP et la filiale de cette société de communication organisatrice des manifestations du parti. Après Le Point, c’est Libération qui nous apprend l’existence d’une facture de 12,7 millions d’euros à l’UMP pour « l’organisation de 55 conventions thématiques ». Manque de bol, les participants supposés n’en ont pour certains aucun souvenir. C’est le cas, notamment, de Pierre Lellouche qui vient d’annoncer qu’il porte plainte pour « usurpation d’identité ». Rappelons, en passant, qu’on a tapé les militants voilà moins d’un an pour boucher un trou de 11 millions d’euros.
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Le début de la fin pour la dictature européenne
"Au Royaume Uni, l’Ukip est arrivé en tête. Au Danemark, le parti du peuple danois est lui aussi arrivé en tête, avec cinq points d’avance sur le parti au pouvoir.
Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders n’a pas obtenu les résultats escomptés, mais contrairement à ce qui a été dit ce n’est pas une défaite : il conserve ses quatre sièges.
En Autriche, le FPÖ a obtenu 20,5%, contre 12,7 en 2009.
En Allemagne le nouveau parti AfD obtient 7% des voix et donc 7 sièges (conformément à la proportionnelle).
Bref, c'est le début de la fin pour la dictature européenne, même si les tenants du désordre établi peuvent encore garder la main. Le score du FN est le premier coup de tonnerre. Le suivant sera sans doute le départ du Royaume Uni."
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Le début de la fin pour la dictature européenne
"Au Royaume Uni, l’Ukip est arrivé en tête. Au Danemark, le parti du peuple danois est lui aussi arrivé en tête, avec cinq points d’avance sur le parti au pouvoir.
Aux Pays-Bas, le parti de Geert Wilders n’a pas obtenu les résultats escomptés, mais contrairement à ce qui a été dit ce n’est pas une défaite : il conserve ses quatre sièges.
En Autriche, le FPÖ a obtenu 20,5%, contre 12,7 en 2009.
En Allemagne le nouveau parti AfD obtient 7% des voix et donc 7 sièges (conformément à la proportionnelle).
Bref, c'est le début de la fin pour la dictature européenne, même si les tenants du désordre établi peuvent encore garder la main. Le score du FN est le premier coup de tonnerre. Le suivant sera sans doute le départ du Royaume Uni."
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Les Français brisent leurs chaînes !
Il y a eu le taux de participation, toujours très faible (42,50%) , mais un peu plus fort qu’en 2009 (40,63%). Une abstention élevée toujours préoccupante, en ce qu’elle traduit certes le désarroi des Français, leur rejet du Système, mais aussi une colère stérile qui conforte les partis « traditionnels »qu’ils rejettent et qu’ils jugent avec raison responsables des maux qui les accablent. Il y a eu les petites manips visant à fausser la sincérité du scrutin, les bulletins de votes manquants ici ou là, l’absence aussi de la profession de foi frontiste dans les enveloppes électorales reçues par les électeurs, tendant à faire accroire que les listes FN n’étaient pas présentes partout. Il y a eu les accusations infâmes, les procès en extrémisme, en racisme, les mêmes procédés mensongers de sidération utilisés ad nauseam depuis trente ans par le microcosme. Il y a eu la tribune de François Hollande et celle de Nicolas Sarkozy en faveur de l’Europe bruxelloise promettant le chaos en cas de victoire du FN. Il y a eu la campagne des pontes socialistes, Manuel Valls en tête, lequel a jeté l’autorité de l’Etat dans la balance pour sa tournée anti FN, promettant de faire barrage à l’opposition nationale qualifiée d’extrême droite, sur l’air du No pasaran….. Mais les Français n’ont pas flanché, et pour la première fois de son histoire, le FN est arrivé en tête à une élection nationale avec plus de 25% des voix (6, 34% en 2009) dans toutes les circonscriptions , à l’exception de l’Ouest et de l’Ile-de-France. Marine Le Pen s’en félicitait dés hier soir, nos compatriotes ont su se saisir de ce scrutin pour manifester leur volonté de reprendre « les rênes de leur destin ». Les Français brisent leurs chaînes, le déclin n’est pas une fatalité !
« Séisme », « cataclysme », « big-bang »… Les médias Français et européens n’ont pas lésiné sur les superlatifs pour décrire cette victoire historique du FN qui, fort de plus de quatre millions de voix, enverra a priori 24 députés au parlement européen sur les 74 du contingent octroyé à notre pays. Aucun institut de sondage n’avait prévu un succès de cette ampleur pour le FN ont avancé les journalistes. Disons pour être plus précis qu’ était donc publié à chaque fois la fourchette basse des estimations de vote pour le FN, et la fourchette haute en faveur des listes UMP et PS…
Hier soir, la France, fidèle à sa mission historique d’éclaireuse, à son génie qui en fait un pays à part dans le concert des nations, celui d’un peuple qui refuse de se coucher et de mourir sans résister, a donc fait vibrer les patriotes du monde entier, rendu l’espoir aux défenseurs de l’Europe des patries, des nations et des souverainetés nationales.
Comme Marine, Jean-Marie Le Pen, Florian Philippot, Louis Aliot, Bruno Gollnisch a relevé hier soit sur LCP que ce résultat – « une très grande satisfaction »- prouve que «François Hollande n’a plus la confiance des Français. » Une « crise institutionnelle» qui doit conduire à la dissolution de l’Assemblée dite nationale dans laquelle 25% des électeurs sont représentés par deux députés… sur 577.« Il faut redonner la parole au peuple » a réaffirmé Bruno.
Cela n’étonnera pas les lecteurs de ce blog, les figures du Système n’ont pu qu’ânonner sur les plateaux leurs mantras habituels, étalant devant les Français leur autisme et leur incapacité dramatique à comprendre les raisons du vote FN. Manuel Valls ce matin sur RTL, a affirmé droit dans ses bottes, comme Alain Juppé en son temps, qu’il ne changera pas « de feuille de route ». Jean-François Copé a refusé d’admettre le désaveu de son parti en mettant sur le dos du seul PS le résultat de dimanche soir , lui qui affirmait dans un entretien àParis Match publié jeudi que si le Front National arrivait en tête « ce serait humiliant pour la France »…
Pas en reste, François Bayrou a recyclé son discours habituel en expliquant sur France Info, comme le vert José Bové dénonçant « l’escroquerie du FN » (sic), que l’opposition nationale «propose des solutions insoutenables, invivables, dangereuses et impossibles à défendre pour quiconque exercera quelque pouvoir que ce soit. C’est un mouvement de protestation, pas un mouvement de construction pour l’avenir». Julien Dray a déroulé les éléments de langage du PS en affirmant que «ce qui se passe est d’une gravité extrême », notant avec plus de réalisme dans Le Parisien que « la gauche est au bord d’un KO historique. »Plus pathétique encore peut être, Jean-Luc Mélenchon, au bord des larmes, a écourté sa déclaration officielle à la proclamation des premiers résultats, en invitant « les travailleurs » à « (se ressaisir), invoquant sans rougir les mânes de la « patrie ». « Ils » osent tout…
Mais comme disait Lénine, « les faits sont têtus » ! L’UMP affaiblie par les scandales, ses positionnements contradictoires, sa guerre des chefs, ne totaliserait en moyenne (selon une estimation CSA/BFMTV et dans l’attente des résultats consolidés) que 20, 60% des voix (plus de 28% en 2009) , devant les listes PS-Radicaux de gauche (14,19%, 16,5 % des voix en 2009), UDI-MoDem (9,80 %, 10,4 % selon Ipsos), EELV ( 9 %, 16,28 % en 2009), Front de Gauche (6,5 %, score identique en 2009), Debout La République (3,7 % , 1,77% en 2009)…
Si le PS retrouve peu ou prou son seuil historiquement bas de de 1994, quand la liste européenne conduite par Michel Rocard avait obtenu 14,5 % des suffrages, la victoire du FN est bien «hors norme ». Le politologue Jean-Yves Dormagenn, dans Libération, relève ainsi que le FN dispose encore d’une réserve de voix très importante car analyse-t-il, aux européennes. « Il y a une surreprésentation des électeurs très âgés et des diplômés, une sous-représentation des jeunes et des classes populaires (…). Ces paramètres devraient pénaliser le FN. Celui-ci a donc sans doute des réserves électorales. Et peut-être que l’on se trompe sur sa sociologie, peut-être que l’on sous-estime sa puissance chez les plus âgés, par exemple. Cela veut dire que, dans certains tranches d’âges, il est vraiment très fort : je ne serais pas étonné que plus de la moitié des 18-25 ans du Nord-Pas de Calais aient voté pour lui».
Selon Ipsos-Steria, l’UMP aurait obtenu 25 % des suffrages chez les plus de 60 ans, mais le FN aurait lui capitalisé 30 % des voix chez les 18-35 ans; seulement 15% des moins de 30 ans aurait a contrario apporté leurs voix à l’UMP et au PS. Les listes FN auraient aussi reçu les suffrages de 38 % des employés, 43 % des ouvriers, les partis de la trahison des catégories populaires étant impitoyablement marginalisés par celles-ci. Ce n’est que justice, seulement 8% des ouvriers et 16% des employés ont voté PS aux européennes, 5% des employés et 8% des ouvriers pour le Front de Gauche de Jean-Luc Mélenchon.
Dans le Nord-Ouest, la liste FN conduite par Marine a ainsi recueilli 33, 61% des suffrages, celle de Florian Philippot dans le Grand Est 28,96%, celle de Louis Aliot dans leSud-Ouest 24,71 %, celle de Aymeric Chauprade en Ile-de-France (et les Français de l’étranger) plus de 17%, celle de Bernard Monnot dans le Centre-Massif central 24,18%, celle de Gilles Lebreton dans l’Ouest 19,30%. Notons aussi une belle percée également en outre-mer où la liste conduite par Marie-Luce Brasier-Clain atteint 10,24% des voix.
Dans la circonscription Sud-Est avec 28,18 % ( contre 22,40 % à l’UMP), la liste conduite par Jean-Marie Le Pen, Marie-Christine Arnautu et Bruno Gollnisch remporte là aussi un grand succès. A la hauteur de la claque infligée à la tête de liste du parti de M. Copé, unRenaud Muselier plein de morgue, pour ne rien dire de l’humiliation subie par le tout aussi dédaigneux Vincent Peillon, dont la liste PS d’union de la gauche ne totalise que 11,87%des voix !
Comme à Marseille, à Hyères (Var), ville où Bruno Gollnisch concourrait aux législatives et aux municipales, le FN dépasse les 30% , atteint 38,53% à Brignoles (Var), 41,96%, à Fréjus (Var), 46,17% à Cogolin (Var), 47,17% à Bollène (Vaucluse, 47,17%), 50% à Marignane (Bouches-du-Rhône)… C’est dans le département du Vaucluse, que la liste FN réalise son meilleur score de tous les départements du sud-est : 36,42%, très loin devant l’UMP (19,25%) et le PS (11,12%).
Nous reviendrons demain sur ces premiers résultats, ceux engrangés en Europe par les formations patriotiques et bien évidemment les réactions qu’ils suscitent.
http://gollnisch.com/2014/05/26/les-francais-brisent-leurs-chaines/
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L’Action française : Ecole de formation.
Que les choses soient claires, l’Action française mise sur la vitalité de la jeunesse de France. D’autres ont cru que ce mouvement gagnerait en respectabilité en cherchant une reconnaissance auprès des édiles issus du bouillon de culture que nourrit la course effrénée pour le pouvoir.
Etre accepté et considéré par les notables permet dans certaines circonstances d’approcher ceux qui décident dans cette démocratie marchande établie pour les carriéristes. Cela peut être d’une certaine utilité si l’on sait garder son sang froid et ne pas se laisser entraîner à son tour par l’illusion d’être une personnalité installée et finalement se laisser engloutir par le système.
Ceux qui ont voulu entraîner l’Action française dans cette voie, ont sans doute fait l’erreur de vouloir rassurer ceux-là même qui vivent pour et par la république idéologique. Il est vrai que la marginalité et l’image caricaturale dans lesquelles les gardiens du temple cherchent à nous maintenir peut pousser à vouloir se fondre dans le décor en manifestant une fidélité très ponctuelle en quelques occasions comme le 21 janvier.
Toutes les techniques de conquête des abords du pouvoir ne sont pas pour autant à négliger. Elles s’inscrivent bien dans une logique stratégique à laquelle nous nous préparons depuis longtemps à l’AF.
Cependant, rien ne peut se faire sans la constitution d’une réelle école de formation, laquelle s’appuyant sur un engagement clair, lucide et radical, au moment où la générosité et le don de soi sont sans concession, permet de mettre les idées en ordre et de se constituer un réel cursus politique historique et même philosophique.
Et j’en demande pardon par avance aux messieurs trop sérieux que ces propos pourraient déranger, mais rien ne vaut quelques heures de garde à vue cumulées à des temps réels de formation et d’études pour forger l’âme, le caractère et l’intelligence d’un vrai militant.
La recherche, la discussion, l’émeute restent des éléments d’alchimie essentiels à la structuration intellectuelle et mentale du camelot du roi.
La cohérence de notre combat suppose que chacun d’entre nous se sente animé par la même détermination, acceptant de prendre les mêmes risques et s’inspirant des mêmes maîtres.
Cela forme une amitié, parce qu’à 20 ans ça compte l’amitié, cette amitié que tout le monde nous envie, l’amitié d’Action française.
C’est la jeunesse d’aujourd’hui qui constituera la France de demain. J’ai pu voir ces dernières années la spectaculaire progression de jeunes qui avaient fréquenté nos cercles et particulièrement le camp Maxime Real del Sarte.
Ceux qui, devenus vieux, nous expliquaient avec force argument que le temps des ligues était révolu avaient tout simplement oublié, dans les événements qui traversaient les périodes troublées de notre société chaotique, comment eux-mêmes sont venus à ce combat et l’on est en droit de se demander pourquoi ils ont renoncé.
Nous, nous ne l’oublions pas, car la jeunesse est un état d’esprit qui ne subit pas l’érosion du temps, c’est pourquoi cette année encore nous invitons tous les esprits curieux, combatifs et conscients de la force de la jeunesse qui est en eux, de venir cet été découvrir ou redécouvrir le CMRDS où l’on apprend d’abord à penser par soi même.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française
http://www.actionfrancaise.net/craf/?L-Action-francaise-Ecole-de
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Gollnisch : « On assiste à une insurection du peuple de France »
Bruno Gollnisch réagissait sur LCP aux résultats des élections européennes.
Bruno Gollnisch : "on assiste à une… par publicsenat -
"Ils" ne sont pas longs à cracher sur la France
Qui, "ILS" ? Les europhiles...
Jean Quatremer vient d’oser ! Abject ! Ignoble ! OUI, décidément, ces gens-là ne savent que cracher sur leur pays.
Décidément, il n’y a rien à tirer d’eux !
LES PROPOS QUI SUIVENT SONT DE QUATREMER PUIS DE SOLLERS...
" La France moisie
Le 28 janvier 1999, Philippe Sollers publiait ce magnifique texte dans Le Monde (daté du 28 janvier 1999), à la veille des élections européennes. Pourquoi ? Parce que Daniel Cohn-Bendit, le "juif allemand" se représentait en France, après avoir été élu en Allemagne en 1994, et faisait l’objet d’attaques ignobles. Sollers fut beaucoup critiqué pour ce texte. Depuis, il y a eu le choc d’avril 2002, puis le "non" au référendum de 2005, puis les européennes de 2014 où la France vient de voter à 25 % pour le FN, en faisant le premier parti de France avec la complicité des abstentionnistes qui ont laissé faire. Car ce triomphe l’extrême droite xénophobe n’est pas une surprise, contrairement à 2002. Je republie donc ce texte prémonitoire, alors que le gouvernement socialiste a déjà désigné le coupable : l’Europe, encore et toujours sans voir qu’il prépare, avec l’UMP, les futures victoires du FN.
Elle était là, elle est toujours là ; on la sent, peu à peu, remonter en surface : la France moisie est de retour. Elle vient de loin, elle n’a rien compris ni rien appris, son obstination résiste à toutes les leçons de l’Histoire, elle est assise une fois pour toutes dans ses préjugés viscéraux. Elle a son corps, ses mots de passe, ses habitudes, ses réflexes. Elle parle bas dans les salons, les ministères, les commissariats, les usines, à la campagne comme dans les bureaux. Elle a son catalogue de clichés qui finissent par sortir en plein jour, sa voix caractéristique. Des petites phrases arrivent, bien rancies, bien médiocres, des formules de rentier peureux se tenant au chaud d’un ressentiment borné. Il y a une bêtise française sans équivalent, laquelle, on le sait, fascinait Flaubert. L’intelligence, en France, est d’autant plus forte qu’elle est exceptionnelle. [...]"
La suite de cette vomissure sur le blogue de l’europhlile Jean Quatremer
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Condamnée à mort parce que chrétienne : Rappel : Manifestation devant l’ambassade du Soudan ce soir à Paris
Rappel : Manifestation devant l’ambassade du Soudan ce soir à Paris
Rendez-vous lundi 26 mai, dès 19 h. Ambassade du Soudan 11 rue Alfred Dohodencq à Paris.
Condamnée à mort parce que chrétienne
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Vers une alliance PPE-PS au Parlement européen ?
Selon une nouvelle projection du Parlement, le Parti populaire européen (PPE) aurait 212 sièges, soit 61 de moins que dans le Parlement sortant, et les socialistes 187, soit un recul de 9 sièges.
Les Libéraux sont le troisième groupe avec 72 députés, soit 11 sièges de moinsqu'auparavant, devant les Verts qui obtiennent 55 députés, soit deux de moinsque dans le Parlement sortant.
Au total, ces quatre groupes obtiennent 526 sièges contre 612 précédemment. Sur un total de 751.
La seule majorité possible paraît résider dans une grande coalition entre conservateurs et socialistes, avec l'appoint éventuel des libéraux.
La gauche radicale, avec 43 sièges, en gagne 8, et les conservateurs britanniques et polonais en obtiennent 45, soit 12 de moins. Quant aux eurosceptiques de l'Ukip britannique de Nigel Farage, ils obtiennent 35 sièges (+4).
Les non-inscrits du Parlement sortant, dont font partie le Front national français, le FPÖ autrichien et le PVV néerlandais, obtiennent 39 députés. La formation d'un groupe nécessite un minimum de 25 députés originaires de 7 pays.
Enfin, le Parlement a classé dans une rubrique "autres" des élus dont le parti n'était pas représenté dans le Parlement sortant, comme le Mouvement cinq étoiles de Beppe Grillo en Italie, les anti-euro d'AFD en Allemagne ou les néonazis d'Aube dorée en Grèce. Cet ensemble compte 63 sièges dans la dernière projection.