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  • Par Jupiter !

    « Une réunion d’une violence inouïe ». Un commentaire de Nadine Morano  que de nombreux médias ont repris à leur compte ces dernières heures pour qualifier les retrouvailles hier, à huis-clos dans la salle du groupe UMP à l’Assemblée nationale, des pontes de l’UMP. Ils entendaient réagir aux derniers développements du scandale Copé-Sarkozy-Bygmalion. Sous la pression de ses adversaires en interne et même d’« une haine » qu’il n’oubliera pas a-t-il dit, M. Copé a donc été acculé à la démission. Fillon, NKM, Lemaire, Pécresse, Bertrand ont mené l’hallali sur fond de vieux procès sur son illégitimité à la tête de l’UMP depuis sa victoire très contestée aux primaires. Mais aussi de contestation sur la droitisation de la ligne de l’UMP que Copé et ses proches avaient tenté pour endiguer la montée du FN. Copé pouvait-il  s’accrocher à son poste? Son directeur de cabinet Jérôme Lavrilleux, tête de liste UMP face à Marine dans le Nord Ouest à ces élections européennes, à certes attendu le déroulement du scrutin pour vendre la mèche. Mais ce dernier a fini par avouer dés le lendemain de la claque infligée à son parti par les Français la pratique de fausses factures. En l’espèce, la facturation de conventions imaginaires pour masquer les dépassements de la dernière campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy. Une nouvelle casserole pour ce dernier qui, rapporte Le Parisien, serait « tombé de l’armoire » (sic) devant ses révélations lundi, «tout juste rentré d’Israël, d’où il a suivi le séisme des européennes entre deux chansons du concert de Carla »…

     C’est pas moi, je n’étais au courant de rien, telle est la justification de l’ex chef de l’Etat reprise en boucle par ses «amis » de l’UMP. La ligne de défense de Jean-François Copé est encore plus surréaliste quand il réaffirme, comme il  l’a fait hier sur TF1, qu’il n’a pris connaissance des magouilles reprochées à ses amis proches de Bygmalion uniquement à la lecture de l’article publié dans Libération il y a une douzaine de jours…

    La question centrale qui se pose est  bien celle désormais de la probabilité d’un retour dans le jeu de Nicolas Sarkozy. « Mezzo vocecertains n’y croient plus guère.  Les gens commencent à parler. C’est le grand déballage. C’est fini pour Sarkozy , veut croire un responsable UMP» interrogé par Le Parisien. « Un cadre du parti s’énerve carrément :  C’est pour lui qu’on est allé chercher onze millions d’euros ! Les militants vont se dire qu’on leur a fait les poches ! Le plus grand danger pour la droite, ce serait le retour de Sarkozy, parce qu’il nous fera perdre pour se sentir exister . En privé, le député UMP Pierre Lellouche, lui-même mis en cause dans l’affaire, est beaucoup moins catégorique.  Il n’est pas encore cuit, mais le Sarkothon et les 11 M€ vont lui revenir à la figure comme un boomerang ».

     Pour barrer la route à Sarkozy ( ?), trois de ses adversaires ont été placés à la tête de l’UMP,  jusqu’à un congrès extraordinaire à l’automne, pour succéder à M. Copé, les anciens Premiers ministres Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et François Fillon composent ce triumvirat. Un Retour vers le futur en quelque sorte avec ces trois   incarnations caricaturales  d’une politique qui a fait dramatiquement  la preuve de ses échecs.  

     Lors de la  conférence de presse qu’elle a tenu hier au siège du FN  à Nanterre pour analyser les résultats des élections européennes , Marine Le Pen, interrogée sur l’affaire Bygmalion a affirmé ne « (pas voir) comment le candidat Nicolas Sarkozy peut échapper à sa responsabilité morale et à la disqualification qui en est la conséquence ». Mais aussi qu’avec «Raffarin, Fillon, Juppé, on est dans l’eurobéatitude totale. Ca permettra peut-être encore de clarifier la situation et les différences de fond qui existent entre le FN et l’UMP et la proximité qui va exister entre l’UMP et le PS ! ».

    Alors certes,  l’UMP sera peut être  obligée de changer de nom pour se refaire une virginité, mais la conjonction d’intérêts boutiquiers en assurant l’armature devrait empêcher formellement  son implosion.

     Pour autant, il est intéressant de constater avec Bruno Gollnisch que le triumvirat qui vient d’en prendre la tête, appelle déjà à «dédroitiser» l’UMP,  actant l’échec de la stratégie copéiste visant  à contenir la poussée du FN mais au risque d’accélérer son hémorragie au profit de l’opposition nationale.  Sur son blog, François Fillon s’épanche : « Nous n’avons pas tout essayé pour rassembler la droite et le centre malgré la montée des extrémistes que chacun pouvait pressentir ».

     Alain Juppé sur la même ligne que le  très antifrontiste Jean-Pierre Raffarin, a montré les crocs mardi : « Notre refus est clair : nous ne voulons pas de la France rétrograde barricadée dans ses frontières que propose le Front National » (sic).  La veille il en a appelé à revenir  à « l’esprit originel » de l’UMP en 2002 symbolisé, il s’agit de s’en souvenir, par la catastrophique politique du radical socialiste Jacques Chirac… ça fait rêver…

     Comme à chaque fois quand il s’agit de cracher son venin contre l’opposition nationale et les défenseurs de l’Europe des patries libres,  les pontes  européistes de l’UMP reçoivent le soutien du parti de l’étranger. Ainsi le ministre allemand des finances, Wolfgang Schäuble, défenseur acharné d’une monnaie unique qui profite si bien à l’Allemagne, habitué du Forum économique de Davos,  intervenait hier à Berlin pour fêter les dix ans de la   Hertie School of Governance.

     En présence de Jeroen Dijsselbloem, président de l’Eurogroupe, de Mario Monti  et de l’ancien premier ministre grec Georges Papandréou, Herr Schäuble a qualifié le FN de « parti fasciste et extrémiste  (…). Nous devons nous demander, pas seulement pour nos collègues français, quelle erreur nous avons fait pour qu’un quart de l’électorat français vote FN. ».

     Ils sont bien pathétiques, ils n’ont décidément rien compris ! Et ce degré d’aveuglement relève quasiment de la pathologie. Mais ne dit-on pas que Jupiter rend fou ceux qu’il veut perdre ?…

    http://gollnisch.com/2014/05/28/jupiter/

  • Un groupe au parlement…

    Les socialo-libéraux et les libéraux socialistes des trois principales formations européistes au Parlement européen (PSE, PPE et Libéraux), sont déjà en plein conciliabule autour de l’éventuelle (probable) élection de Jean-Claude Juncker à la présidence de la Commission européenne. Fort de son succès historique, il s’agit maintenant pour le FN de former un môle de résistance à l’euromondialisme au Parlement européen. Cela passe par la constitution d’un groupe sachant que  Jean-Marie Le Pen, Marine Le Pen et   Bruno Gollnisch siégeaient jusqu’alors au nombre des non-inscrits. Créer un  groupe aura pour effet   de démultiplier  l’impact et la visibilité des travaux des élus patriotes, en ce qu’il permet de déposer des amendements, donne accès à un temps de parole plus important et à la Conférence des présidents du Parlement, qui  attribue notamment les compétences des commissions, …

     Former un groupe réunissant des partis et formations se revendiquant des idées nationales, patriotiques, populistes,  souverainistes ou eurosceptiques,  est une tâche  ardue et délicate.  Bruno Gollnisch est bien placé pour le savoir lui qui a appartenu dans les années  90 au Groupe des Droites Européennes, et qui  fut à la tête dans un passé très proche de deux groupes européens, Identité Tradition Souveraineté (ITS) et l’Alliance Européenne des Mouvements Nationaux (AEMN) réunissant des formations patriotiques qui ne siégeaient pas forcément au Parlement européen.

     Le site de Marianne l’évoquait, dans une note pour la fondation Jean-Jaurès publiée le 23 mai, « le chercheur Jean-Yves Camus  prévoyait que moins de 30% des élus seront rattachables aux droites eurosceptiques, nationalistes, radicales ou extrêmes. Cela constituera une progression, mais sans doute pas un tsunami politique ».

     Pour autant, « sur le papier », avec désormais 140 députés dits eurosceptiques sur 751dans cette nouvelle mandature, sachant que le FN  revient avec  24 députés  et qu’il en faut au moins 25 de sept pays différents pour pouvoir former un groupe, ce souhait ne semble pas irréalisable. Les jours prochains seront consacrés, entre autres,  à ces tractations importantes.  Marine Le Pen tiendra ce mercredi une conférence de presse sur ce thème  àBruxelles avec « ses alliés ».

     En novembre dernier  à Vienne, les jalons d’un groupe en devenir, ayant comme ébauche  l’Alliance européenne pour la liberté (AEL) à laquelle appartenait déjà Marine, certains élus du FPÖ et  du Vlaams Belang dans la dernière assemblée, ont été posés.

     Lors de leur réunion en Autriche six partis -FPÖ, PVV, Ligue du Nord, Vlaams Belang etSNS slovaque- avait acté une déclaration commune portant sur «le maintien de la souveraineté nationale contre le centralisme de Bruxelles» et «la conservation des identités culturelles des peuples européens contre une immigration massive et une islamisation de l’Europe».

     Depuis le SNS n’a pas réussi à avoir d’élus et certaines des formations citées plus haut pourraient être  tentées par d’autres alliances, notamment avec  les britanniques d’Ukip, ( 29% des voix, 23 sièges). Le site du Figaro s’en fait  l’écho,  « son leader, Nigel Farage, n’a pas attendu les résultats de dimanche pour opposer une fin de non-recevoir au FN. Je ne veux pas être impoli envers Marine Le Pen, ce n’est pas nécessaire, mais je ne pense pas que son parti fasse partie de notre famille politique, avait-il dit vendredi à Reuters. Le parti français, lui, affiche une ouverture de principe. Son objectif est d’avoir un groupe et d’en être à la tête. S’il n’y arrive pas, peut-être qu’il changera d’avis, dit Marine Le Pen de Nigel Farage ».

     « Reste que l’Ukip dispose d’un coup d’avance sur le FN, dans la mesure où il disposait déjà d’un groupe – Europe Liberté et Démocratie – dans la précédente législature, au côté duParti populaire danois, des Vrais Finlandais et de la Ligue du Nord ».

    Certes, Le Figaro n’a pas foncièrement tort, aussi s’agit-il d’examiner dans le détail et par pays,   les forces en présence et les partis susceptibles de pouvoir former un groupe avec les députés frontistes. Marine Le Pen et Florian Philippot ont écarté tout groupe en commun avec les hongrois de Jobbik, parti arrivé  en deuxième position avec 14,7 % des voix et  trois députés,  membres précédemment de l’AEMN, ou encore avec le parti nationaliste allemandNPD (un élu) et les Grecs de la formation d’extrême droite Aube dorée (XA), plus de  9 % des voix et  deux élus.

     Les discussions porteront donc en Autriche avec  le parti de droite nationale FPÖ en pleine dynamique  (20,5 % des suffrages, 12,7% en 2009) qui  obtient quatre élus et reste un allié fidèle du FN. Le ralliement à un groupe commun de l’unique élu cette fois du Vlaams Belang, parti identitaire  flamand en recul électoral très sensible, devrait aussi être assuré.

     En recul lui aussi, au Pays-Bas le parti  PVV de Geert Wilders  (13,2% des voix contre 17% en 2009) conserve cependant ses quatre sièges et  a récemment fait part de son souhait  d’une alliance formelle avec le FN

     En Italie, la Ligue du Nord, très axée sur la lutte contre l’immigration de peuplement, a emporté cinq sièges avec 6,15% des suffrages. Quant au Mouvement 5 étoiles de Beppe Grillo, populiste et eurosceptique, il est devenu la  seconde force politique italienne avec 21,15% des suffrages et 17 députés.

     Autre formation a avoir dépassé la barre des 20%, au Danemark, le Parti du peuple danois (DF) de Pia Kjærsgaard,  anti-immigration  et eurosceptique, est arrivé en tête  avec 26,7 % des voix, (10 points de plus qu’en 2009) et décroche quatre sièges . La tête de liste européenne du parti,  Morten Messerschmidt,  chante les louanges des conservateurs britanniques et  eu des mots peu aimables vis-à-vis du FN disant regretter que « des partis comme le Front National et Aube dorée gagnent du terrain ».

     Pareillement en Finlande, le parti  Les Vrais Finlandais  (12,90%, un élu)  allié avec Ukip dans la précédente mandature comme nous l’avons vu, et  qui critique surtout  la zone euro, devrait refuser toute alliance avec le FN. Il en va de même en Allemagne des sept élus du parti eurosceptique  AFD (Alternative pour l’Allemagne), crée au printemps 2013.

     Une alliance est peut être plus plausible avec la formation nationale les  Démocrates  de Suède qui avec  9,7%  et deux élus fera son entrée au Parlement européen. Il faudra aussi certainement prendre langue avec le parti patriotique eurosceptique de Lituanie, Ordre et justice (2 siéges), les eurosceptiques tchèques du parti   Démocrates civiques  ( 1 député, 7,96% des suffrages),  les eurosceptiques polonais du Congrès de la nouvelle droite (quatre élus, 7%).  Au travail!

    http://gollnisch.com/2014/05/27/groupe-au-parlement/

  • Suède : nouvelles émeutes dans les banlieues ?

    Aux premières heures du jour, lundi dernier, la police a fait face à des violences dans le secteur de Husby (ndlr : une banlieue de Stockholm essentiellement peuplée d’immigrés africains et turcs). Une patrouille qui voulait contrôler un conducteur ivre a été confrontée à plusieurs dizaines de jeunes qui ont lancé des pierres d’un pont. La police a dû tirer des coups de semonce pour se dégager.

    Plusieurs voitures et containers ont été incendiés et, afin de ne pas laisser la situation dégénérer comme il y a un an presque jour pour jour où des émeutes avaient duré 5 jours, des hélicoptères, des véhicules anti-émeutes et des policiers lourdement équipés sont apparus dans plusieurs endroits comme Husby, Kista et Rinkeby.

    Source : ny heteridag

    http://fr.novopress.info/167825/suede-nouvelles-emeutes-les-banlieues/

  • Cristeros est diffusé dans 75 salles

    Le succès continue pour le film retraçant l'épopée des chrétiens du Mexique. Avec le WE de l'Ascension, il y a plein de possibilités d'aller au cinéma dans les75 salles qui programment Cristeros cette semaine. Vous trouverez les séances près de chez vous sur le site d'Allociné.

    Michel Janva

  • Le spéculateur international Georges Soros lâche les banques américaines

     Il y a deux décennies, le banquier George Soros était devenu célèbre en pariant sur un effondrement de la livre sterling et avait empoché un milliard de dollars dans le processus. On l’a vu depuis jouer sur des krachs boursiers et dans quelques cas être même suspecté d’avoir provoqué lui-même ces krachs.

    Il y a quelques mois, Soros a encore fait parler de lui en misant un milliard de dollars contre l’indice SP 500. À l’époque, cela a été interprété comme un signal sur d’éventuels ennuis pour l’économie américaine, qui se sont confirmés par la suite.

    Depuis la semaine dernière, les investisseurs sont de nouveau sur le qui-vive car jeudi Soros a vendu ses actions dans trois banques américaines majeures, Bank of America, JP Morgan et Citigroup.
    C’est le Wall Street Journal qui, dans son édition de vendredi, a indiqué que Georges Soros avait déposé ses ordres de ventes auprès de la SEC (ndlr : organisme de contrôle boursier US) et avait en parallèle investi lourdement dans des mines d’or et des valeurs technologiques.

    Cette manœuvre laisse supposer de très mauvaises nouvelles sur la stabilité financière américaine, ce qui avait été à l’origine de la crise de 2008, initiée par la faillite de Lehmann Brothers.

    Source : Market Watch

  • Le directeur de cabinet d’Alain Juppé mis en examen

    Que l’affaire Bygmalion provoque la démission de la direction de l’UMP, rien de plus normal. Ce qui est plus surprenant, dans un tel contexte, c’est de choisir Alain Juppé pour faire partie du triumvirat chargé d’assurer la direction intérimaire du parti. Hier, nous rappelions qu’Alain Juppé n’est pas exempt de casseroles.

    Il faut encore ajouter que, le 24 mai dernier, le quotidien Sud Ouest révélait que Ludovic Martinez, directeur de cabinet du maire UMP de Bordeaux, Alain Juppé, depuis juin 2008, avait été mis en examen le 24 avril, dans le cadre d’une instruction ouverte à Agen pour « octroi d’un avantage injustifié par une personne dépositaire de l’autorité publique ». L’UMP Michel Diefenbacher, président du conseil général de Lot-et-Garonne de 2004 à 2008, avait déjà été mis en examen le 21 février dans ce dossier, ouvert après le dépôt d’une plainte contre X par l’actuel président PS du département, Pierre Camani, en décembre 2010.

    Selon le conseil général, M. Camani avait constaté, peu après sa prise de fonction, en 2008, des anomalies dans l’attribution du marché de frais de bouche entre 2005 et 2007, liées à un éventuel non-respect de la procédure d’attribution de ces marchés.

    Ludovic Martinez, qui fut de 2001 à 2007 directeur de cabinet du président du conseil général de Lot-et-Garonne, a déclaré être « complètement serein » à propos de sa mise en examen, assurant n’avoir « strictement rien à cacher ni à craindre dans ce dossier », dans lequel il n’avait jusque-là été entendu qu’une fois, en 2011.

    Le directeur de cabinet d’Alain Juppé a ajouté avoir informé ce dernier, dès 2008, de l’affaire, estimant qu’elle était « purement politique »« Les directeurs de cabinet n’ont pas compétence pour passer des marchés », a-t-il déclaré. « Mes deux autres successeurs ont été également mis en examen dans cette affaire. Je suis complètement tranquille, dans ce dossier il y a zéro soupçon de détournement d’argent »a-t-il dit sur France Bleu Gironde.

    Il n’empêche que, dans le contexte actuel, ce n’est pas fait pour améliorer l’image de l’UMP.

    http://medias-presse.info/le-directeur-de-cabinet-dalain-juppe-mis-en-examen/10571

  • South stream : le gazoduc pourrait contourner l’UE (Poutine)

    La Russie pourrait faire passer le gazoduc South Stream par des pays non membres de l'UE, si cette dernière continue de dresser les obstacles à la réalisation du projet, a déclaré samedi à Saint-Pétersbourg le président russe Vladimir Poutine.

    "Si nous avons toujours des problèmes concernant South Stream - et Bruxelles dresse des obstacles à la réalisation de ce projet - nous étudierons d'autres variantes et poserons le gazoduc dans les pays qui ne font pas partie de l'Union européenne. L'UE fera alors face à un autre pays transitaire. Je ne comprends pas pourquoi Bruxelles le fait. Mais nous souhaitons réaliser les projets South Stream et Nord Stream", a indiqué M.Poutine lors d'une rencontre avec les dirigeants d'agences d'information internationales.

    La Russie construit les gazoducs sous-marins Nord Stream et South Stream pour diversifier les livraisons de gaz en Europe et réduire sa dépendance vis-à-vis des pays transitaires, en l'occurrence l'Ukraine. Ces derniers temps, l'avenir du transit de gaz russe par l'Ukraine paraît moins prévisible en raison de l'instabilité politique en Ukraine et l'intention du russe Gazprom d'appliquer le système de prépaiement à Kiev, dont la dette gazière s'élève déjà à 3,5 milliards de dollars.

    Les autorités européennes ne permettent pas à Gazprom d'utiliser à 100% le gazoduc Opal reliant le gazoduc sous-marin Nord Stream au réseau gazier européen. La Russie et l'Allemagne œuvrent depuis trois ans pour qu'Opal soit mis à l'abri des exigences du Troisième paquet énergie européen qui permet à Gazprom d'utiliser seulement 50% du gazoduc. "C'est absurde. Nous avons investi des milliards de dollars, nous avons acheminé du gaz jusqu'au territoire allemand, mais nous ne pouvons transporter que 50% sur son territoire. Mais nous essayerons toujours de nous mettre d'accord avec nos partenaires", a conclu M.Poutine.

    http://fr.ria.ru/business/20140524/201315028.html

  • La famille Merah part faire le djihad en Syrie grâce aux allocations familiales

     

    Article et video

    Lors des questions au gouvernement, le député UMP Alain Marsaud a créé la polémique.

    La question du député UMP Alain Marsaud a suscité l’indignation de ses collègues de la majorité lors des questions au gouvernent mardi

    « Ce qui est extravagant c’est que cette dizaine de personnes ait financé son voyage en Syrie avec les allocations familiales, l’aide personnalisée au logement, et même l’allocation au parent isolé ! » a scandé Alain Marsaud. « La France est un pays merveilleux n’est ce pas ! » a-t-il ajouté. 

     

    http://manchebleumarine.tumblr.com/post/87022353309/la-famille-merah-part-faire-le-djihad-en-syrie-grace

  • Quelle ligne pour l'UMP ?

    Dès dimanche soir, Alain Juppé militait pour un rapprochement avec le Centre (UDI et autres) pour renforcer un parti en perte de vitesse. Mais pour les élus de droite, c'est se tirer une balle dans le pied, car l'électorat, lui, est vraiment à droite. Ainsi, le député Jacques Myard écrit :

    "L’action politique, c’est l’art vital et permanent de se redresser malgré les épreuves et les revers.

    L’UMP est aujourd’hui dans cette situation avec un score bien en deçà de ses objectifs aux élections européennes et avec l’obligation de régler une méchante affaire interne. Fort heureusement, J. F. Copé en a tiré les conclusions et a démissionné, ouvrant ainsi une nouvelle page de la gouvernance.

    Mais si l’outil UMP, fort de ses militants et de tous ses élus, peut et va rebondir, notre mouvement ne peut se redresser qu’avec un projet national qui fédère les Français qui veulent maîtriser leur destin économique et politique.

    Pour être clair, l’avenir de l’UMP ne réside pas dans une alliance avec les centristes, adeptes impénitents d’une Europe fédérale rejetée par les Français et les Européens. La stratégie d’alliance avec les centristes serait pour l’UMP une stratégie suicidaire ; la voix de l’UMP en serait durablement affaiblie et inaudible, laissant à d’autres la défense des intérêts propres de la France.

    L’UMP doit impérativement retrouver la cohérence de ses convictions telles qu’elles étaient incarnées par le RPR et défendre en premier lieu la souveraineté nationale en Europe. A défaut, l’UMP disparaîtra."

    Michel Janva