Des centaines de personnes se sont rassemblées hier au soir à Paris, à proximité de l’ambassade du Soudan, pour exiger la libération de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, chrétienne soudanaise condamnée par le régime islamiste de Khartoum à 100 coups de fouets pour “adultère” (alors qu’elle est marié religieusement à un chrétien) et à la pendaison pour “apostasie”.
- Page 11
-
-
Soudan : Meriam vient d’accoucher, en prison
Des centaines de personnes se sont rassemblées hier au soir à Paris, à proximité de l’ambassade du Soudan, pour exiger la libération de Meriam Yahia Ibrahim Ishag, chrétienne soudanaise condamnée par le régime islamiste de Khartoum à 100 coups de fouets pour “adultère” (alors qu’elle est marié religieusement à un chrétien) et à la pendaison pour “apostasie”. -
Défense : la faute de François Hollande
La valse-hésitation du Président de la République sur le budget des armées aggrave le mécontentement et la désorientation du monde militaire, qui fait bloc
"Le ministre Le Drian s’est battu, au sens civil du terme, au sens politique du terme, pour que le budget de la Défense puisse être préservé.
Il a obtenu satisfaction, non pas parce que c’était lui, non pas simplement parce que c’était moi, mais parce que la représentation nationale l’a voulu ainsi et parce que c’était une nécessité." Voilà ce que François Hollande déclarait, le 8 janvier sur la base aérienne de Creil, lors de ses voeux aux armées. Quatre mois plus tard, ce même président de la République laisse délibéremment se développer une crise très grave au sommet de l’Etat, avec menace de démission des quatre chefs d’état-majors, sur ce même sujet.
Certes, Manuel Valls s’est voulu rassurant, ce vendredi, en affirmant que " la loi de programmation militaire sera totalement préservée". Mais le doute s’est installé et la confiance est sérieusement ébréchée : les paroles d’un Premier ministre le 23 mai valent-elles plus que celles d’un Président le 8 janvier ? D’autant qu’on doit s’interroger sur le sens des déclarations du Premier ministre. Entend-il prendre la main sur ce dossier régalien contre les hésitations de l’Elysée ? Ce n’est pas exclu. En effet, vendredi en fin de matinée , soit six heures avant la sortie de Manuel Valls, l’Elysée faisait savoir que les arbitrages seraient rendus "dans les prochaines semaines". La veille, une source bien informée assurait d’ailleurs à l’Opinion que les arbitrages n’étaient pas rendus et, regrettant une "communication indisciplinée", précisait que le chef de l’Etat "ne réagirait pas sous la pression". [...]
La suite sur Secret Défense
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Defense-la-faute-de-Francois
-
Alain Juppé, alternative pour l’UMP ? Retour sur quelques casseroles…
Alain Juppé se voit déjà candidat à la présidentielle en 2017, maintenant que Jean-François Copé et Nicolas Sarkozy semblent hors-jeu.
Mais Alain Juppé a un passé qu’il faut rappeler.
1995, l’affaire de l’appartement
En juin 1995, Le Canard enchaîné révèle qu’Alain Juppé, à l’époque Premier ministre, a donné des ordres pour baisser le loyer de son fils Laurent qui occupe un appartement rue Jacob dont la ville de Paris est propriétaire. Dans la même rue, Alain Juppé occupe lui un appartement de 189 m2 pour un loyer anormalement bas et y fait réaliser des travaux de plusieurs millions de francs aux frais du contribuable.
Alain Juppé déménagera après une plainte pour « prise illégale d’intérêt » déposée par l’Association des contribuables parisiens fondée par le jeune Arnaud Montebourg.
1999, l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris
En 1999, Alain Juppé est mis en examen pour « abus de confiance, recel d’abus de biens sociaux et prise illégale d’intérêt » dans le cadre d’une affaire de financement occulte d’emplois fictifs, pour des faits commis alors qu’il était secrétaire général du RPR (ancêtre de l’UMP) et maire adjoint de Paris (aux Finances).
Le 30 juin 2004, le tribunal correctionnel de Nanterre condamne Alain Juppé à dix-huit mois de prison avec sursis et à une peine de dix ans d’inéligibilité.
Le 1er décembre 2004, la Cour d’Appel réduit la condamnation à quatorze mois de prison avec sursis et un an d’inéligibilité.
Relisons avec intérêt les propos de la Cour d’Appel :
« Il est regrettable qu’au moment où le législateur prenait conscience de la nécessité de mettre fin à des pratiques délictueuses qui existaient à l’occasion du financement des partis politiques, M. Juppé n’ait pas appliqué à son propre parti les règles qu’il avait votées au parlement. »
Qui pourra croire qu’Alain Juppé est l’homme de la situation ?
http://medias-presse.info/alain-juppe-alternative-pour-lump-retour-sur-quelques-casseroles/10543
-
Européennes : une étape
Il fallait voir leur tête à l’annonce des résultats hier soir. Ils sont tellement installés dans leurs certitudes binaires, noir et blanc, bien et mal, démocratie ou fascisme, libéralisme ou extrême droite, qu’un Airbus A380 se serait écrasé sur la permanence de leur parti que ça n’aurait pas été plus grave.
Il n’est venu à l’idée de personne, de Juppé à Mélenchon en passant par Copé ou Le Foll, que ces résultats soient l’expression du peuple et de la démocratie dont ils sont les chantres habituellement. Le réveil patriotique pour des gens qui se disent héritiers des Lumières et de la révolution française qui nous a imposé ce régime, devrait enchanter ces républicains ardents.
Ouù alors, mais nous n’osons trop y croire, cela voudrait-il dire que cette révolution sanglante imposée au nom de la patrie en danger, était un leurre pour finalement dissoudre la France dans un grand marché libéral supranational ?
L’Action française se réjouit de voir de plus en plus de Français prendre conscience que la France doit recouver sa liberté d’action, son autonomie et sa souveraineté. Vous voulez que la France se replie sur elle-même, demandent les apatrides au teint cireux sous les plafonds lambrissés de la place des Vosges, l’air abattu et un verre de gin à la main ? Comme si liberté rimait avec repliement. On ne veut surtout pas croire que cette situation puisse perdurer : On va continuer inlassablement disent les uns, on va remettre tout à plat disent les autres. Les Français se sont lâchés, ils ont exprimé leur colère parce que ce scrutin est mineur à leurs yeux, reprennent-ils tous en cœur.
Eh oui, il faut reconnaître qu’il y a eu des gaffes, non seulement l’Union Européenne, concoctée en France par l’UMPS, semble plus être une contrainte et une machine à créer du chômage et de la récession que cet élan irrésistible vers un monde meilleur, plus juste et plus fraternel, mais les hommes du gouvernement sectaire, répressif et idéologique en place depuis deux ans, n’ont pas renvoyé d’eux une image rassurante au peuple de France, lequel n’a pas intérêt à manifester son mécontentement.
Et c’est eux qui nous parlent d’extrémisme ?
S’ils avaient voulu diaboliser le FN et faire peur avec « l’extrême droite », ils auraient dû planquer leurs CRS. Mais là franchement ce n’est plus très crédible.
Aussi, dans l’affirmation que 25% de Français voteraient juste sur un coup de colère, outre que ce n’est pas la première fois qu’on nous la sert, il y a un certain mépris pour ce peuple qui décidément ne comprend rien à rien. Il est à craindre que ses auteurs n’aient à s’en mordre les doigts au cours des prochains scrutins.
Pour l’Action française, c’est une étape, c’est la bonne voie mais pas de patrie durable et équitable sans le roi. A nous de former les élites de demain qui agiront de telle sorte, que les pays européens aient dans la France un interlocuteur crédible pour un partenariat fort et intelligent.
Olivier Perceval, secrétaire général de l’Action française
-
Le cri du peuple suite au piétinement du "NON" au TCE
Réaction de Yannick Moreau, Député de la Vendée littorale, suite aux résultats des élections européennes :
"Quelques jours après les élections européennes du 25 mai 2014, le cri de colère des Français résonne encore.
Cri de colère contre le Président de la République, le Parti socialiste et leurs alliés qui, 2 ans après avoir promis de "réenchanter le rêve français" (sic), ont enterré les illusions de leurs électeurs et brisé le rêve d'une Europe à l'écoute et au service des peuples européens.
Cri de colère contre les partis de gouvernement qui se sont montrés incapables d'entendre le peuple français et de respecter le verdict du référendum de 2005 sur la constitution européenne. Les Français avaient pourtant dit NON. Nos gouvernants ont piétiné la souveraineté du peuple français et ont poursuivi leur marche forcée vers une Europe toujours moins européenne, toujours plus technocratique, intrusive et coercitive, toujours moins protectrice, toujours plus ultra-libérale et ultra-mondialisée.
Cri de colère contre nos dirigeants politiques, de droite comme de gauche, qui n'ont jamais vraiment voulu "réorienter l'Union Européenne", sauf peut-être à quelques jours d'élections s'annonçant difficiles.
Pour le salut de notre pays, pour une France forte au cœur d'une Europe forte et protectrice, nos gouvernants doivent se ressaisir et montrer qu'enfin ils ont entendu le message des urnes du 25 mai 2014.
Pour construire cette France forte au cœur d'une Europe forte, nous avons besoin d'une droite forte, irréprochable, fière de ses valeurs, courageuse non plus seulement dans les propositions d'opposition mais surtout à l'épreuve de l'exercice des responsabilités.
Nous avons besoin d'un droite forte, une droite qui retrouve le contact charnel avec le peuple de France, une droite qui défende une ligne politique claire prônant la liberté, le goût d'entreprendre, la responsabilité, le respect de la Nation, la famille, le mérite, la fraternité.
Alors que l'exaspération et le désespoir gagnent du terrain dans notre famille politique, je crois que, plus que jamais, le redressement de notre pays commande de reconstruire une "droite populaire et de convictions"."
-
Le cri du peuple suite au piétinement du "NON" au TCE
Réaction de Yannick Moreau, Député de la Vendée littorale, suite aux résultats des élections européennes :
"Quelques jours après les élections européennes du 25 mai 2014, le cri de colère des Français résonne encore.
Cri de colère contre le Président de la République, le Parti socialiste et leurs alliés qui, 2 ans après avoir promis de "réenchanter le rêve français" (sic), ont enterré les illusions de leurs électeurs et brisé le rêve d'une Europe à l'écoute et au service des peuples européens.
Cri de colère contre les partis de gouvernement qui se sont montrés incapables d'entendre le peuple français et de respecter le verdict du référendum de 2005 sur la constitution européenne. Les Français avaient pourtant dit NON. Nos gouvernants ont piétiné la souveraineté du peuple français et ont poursuivi leur marche forcée vers une Europe toujours moins européenne, toujours plus technocratique, intrusive et coercitive, toujours moins protectrice, toujours plus ultra-libérale et ultra-mondialisée.
Cri de colère contre nos dirigeants politiques, de droite comme de gauche, qui n'ont jamais vraiment voulu "réorienter l'Union Européenne", sauf peut-être à quelques jours d'élections s'annonçant difficiles.
Pour le salut de notre pays, pour une France forte au cœur d'une Europe forte et protectrice, nos gouvernants doivent se ressaisir et montrer qu'enfin ils ont entendu le message des urnes du 25 mai 2014.
Pour construire cette France forte au cœur d'une Europe forte, nous avons besoin d'une droite forte, irréprochable, fière de ses valeurs, courageuse non plus seulement dans les propositions d'opposition mais surtout à l'épreuve de l'exercice des responsabilités.
Nous avons besoin d'un droite forte, une droite qui retrouve le contact charnel avec le peuple de France, une droite qui défende une ligne politique claire prônant la liberté, le goût d'entreprendre, la responsabilité, le respect de la Nation, la famille, le mérite, la fraternité.
Alors que l'exaspération et le désespoir gagnent du terrain dans notre famille politique, je crois que, plus que jamais, le redressement de notre pays commande de reconstruire une "droite populaire et de convictions"."
-
EN DIRECT Crise à l'UMP : Sarkozy « très mécontent »
+ VIDEO - Le bureau politique du parti, au bord de l'implosion suite à l'affaire Bygmalion, se réunit ce matin. Jean-François Copé y joue sa place. Nicolas Sarkozy est « très mécontent de voir son nom associé à cette curieuse actualité » confesse Brice Hortefeux.
8h11 Sarkozy « très mécontent » - Brice Hortefeux, l’un des plus proches de Nicolas Sarkozy, a assuré que l’ex-chef de l’Etat était « très mécontent de voir son nom associé » à la « curieuse actualité » autour de Bygmalion. Nicolas Sarkozy est « très mécontent de voir son nom associé à cette curieuse actualité », a assuré le député européen, alors que deux protagonistes de l’affaire Bygmalion ont assuré que les « fausses factures » en cause visaient à couvrir des dépassements de frais de sa camapgne en 2012.
------------------------
7h57 Fin des perquisitions - Les perquisitions entamées lundi dans les locaux de l'UMP et dans ceux de la société Bygmalion, dans le cadre de l'enquête sur un système de fausses facturations présumées, se sont terminées tôt mardi matin, a-t-on appris de sources proches de l'enquête. Les perquisitions, menées par le parquet de Paris avec l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, ont pris fin vers 05h30 chez Bygmalion et vers 06h à l'UMP, ont précisé ces sources.
------------------------
6h50 La journée de tous les risques - Les ténors de l’UMP se réunissent mardi matin pour tenter de dénouer l’une des plus grave crise qu’ait connue leur parti depuis sa naissance en 2002, avec une question brûlante: le sort de son président Jean-François Copé. Partira, partira pas ? Le député-maire de Meaux a démontré sa pugnacité lors de la précédente convulsion à l’UMP, l’interminable duel entamé fin 2012 avec François Fillon pour la direction du mouvement. Mais là, estime un responsable du mouvement, « il ne pourra pas sauver sa tête. C’est du lourd, du très lourd ».
Pour beaucoup, il y a péril dans la demeure UMP. L’affaire Bygmalion - société de communication fondée par deux proches de M. Copé - avait commencé par des soupçons de favoritisme. Elle n’a cessé d’enfler et de proliférer pour atteindre, à l’issue de la folle journée de lundi, l’ancien président Nicolas Sarkozy. L’affaire Bygmalion, « c’est l’affaire des comptes de campagne de Sarkozy », a accusé l’avocat de cette agence, Me Patrick Maisonneuve, parlant de « fausses factures ».
Tout nouvel eurodéputé - ce qui lui confère une immunité face à la justice, même s’il a dit qu’il n’y recourrait pas - Jérôme Lavrilleux, jusqu’à dimanche directeur de cabinet de M. Copé, a corroboré cette version, reconnaissant en larmes que des meetings du candidat ont été indûment facturés à l’UMP (voir vidéo ci-dessous). Un « dérapage » dans « l’engrenage irrésistible » de la campagne, a-t-il concédé, en exemptant Sarkozy et Copé. En revanche, lundi soir, le trésorier de campagne de M. Sarkozy, Philippe Briand contestait auprès la version de Me Maisonneuve.Video Folle journée
Cette folle journée a également vu une perquisition au siège parisien de l’UMP qui se prolongeait au milieu de la nuit et par la garde à vue de l’ex-bras droit de Nicolas Sarkozy Claude Guéant dans un autre dossier, l’arbitrage Tapie. Le tout au lendemain de la victoire FN au européennes, l’UMP perdant plus d’un tiers de ses 29 élus au Parlement de Strasbourg, et se faisant dépasser de 4 points par le parti de Marine Le Pen. La crise est donc politique, financière, judiciaire et morale, jugent plusieurs caciques. L’UMP « est atteinte dans sa crédibilité » et « son honneur est mis en cause », a déploré l’ex-Premier ministre François Fillon.
Alors que faire ? Pour certains, de plus en plus nombreux, l’équipe dirigeante doit démissionner collectivement, comme l’a demandé lundi soir sur France 2 l’ancien secrétaire général de l’UMP Patrick Devedjian. « Copé continue à tirer tout le monde vers le bas, il est sur un toboggan qu’il ne peut plus remonter », souligne un important élu régional.
Certains avancent à l’idée d’une direction provisoire collective, le temps que l’enquête s’achève. Jean-Pierre Raffarin a suggéré la mise en place d’un « conseil d’éthique et de gouvernance » désigné par le bureau politique. Pour Nathaliie Kosciusko-Morizet, chef de l’opposition parisienne, il faut convoquer un congrès « pour interroger les militants sur une alliance avec le centre », un des points chauds en débat.
« Le BP décidera, je l’espère, un audit rapide des comptes de l’UMP, sous l’autorité de personnalités indépendantes », a souhaité Mme Kosciusko-Morizet. Elle suggère aussi un congrès pour consulter les militants sur notamment l’alliance avec le centre. Ce serait un retour aux sources puisque Jacques Chirac avait voulu une organisation unique afin d’éviter un 21 avril à l’envers.Réactualisation de l'article en cliquant sur le lien ci-dessous
source : Afp via les Echos :: lien
-
Journal du 27 Mai 2014
-
Rencontre exclusive avec les « lapins crétins », ces opposants (très remontés) à Christine Boutin
Samedi 17 mai dernier, le meeting organisé par Christine Boutin et les têtes de liste « Force Vie » a été perturbé par plusieurs individus affublés d’un masque de « lapin crétin », en référence au célèbre jeu vidéo d’Ubisoft, provoquant l’incompréhension ou les moqueries sur les réseaux sociaux. Comme beaucoup, Nouvelles de France a été choqué par cette initiative, pour le moins étrange. Pour tenter de comprendre, nous avons rencontré le chef de ces activistes, qui se fait appeler « Lapin crétin ».
Pourquoi avoir perturbé ce meeting de Christine Boutin alors qu’elle est en pointe contre la dénaturation du mariage ?
Il n’y a rien d’extraordinaire à être opposé à la parodie de mariage de deux personnes de même sexe… Les raisons ne manquent pas. En fait, une seule raison sérieuse suffit à cela.
La raison la plus fondamentale a été fort peu entendue si ce n’est dans les secteurs de réflexion et d’action de la Révolution conservatrice : l’État ne peut pas légiférer sur une matière qui lui échappe – la nature – entendue au sens d’Aristote et non pas de Rousseau – ni sur ce qui le précède – l’institution de la vie, qui a pour autre nom la famille.
Les leaders autoproclamés de la MPT ont choisi une ligne de défense perdue d’avance, en discutant sur le terrain choisi par nos ennemis – ennemis qu’ils n’ont d’ailleurs jamais identifiés, ni désignés, ni combattu comme l’a lucidement affirmé Frigide Barjot sur les antennes de radiodiffusion.
Malgré cela, et comme souvent, les pauvres c…s que nous sommes se sont rendus à toutes les promenades dominicales coproduites par Manuel Gaz et Albéric Dumont.
La fatwa Taubira a été l’occasion d’un indéniable réveil sur les dernières conséquences du système capitaliste. Au train où vont les choses, on en arrive inéluctablement à la mise en vente et à la location des capacités reproductives humaines avant leur industrialisation généralisée. Cela va très au-delà du seul « mariage homo ». Tout cela s’inscrit dans le cadre du transhumanisme qui est désormais notre horizon. Ils feront tout ce qui leur sera techniquement possible de faire… Mais qui s’en préoccupe, sinon nous ?
C’est dans le cadre de cette guerre à mort déclarée par les segments les plus subversifs de l’oligarchie que nous avons intégré la première ligne de la Manif pour Tous. Nous y avons apporté notre sens tactique et stratégique, notre savoir-faire opérationnel, notre inventivité en matière d’agitation-propagande. Ainsi, le 24 mars 2013, nous n’étions pas avenue de la Grande Armée, nous étions en haut des Champs-Elysées, où nous avons initié le mouvement de levée des barrages de police… nous avons lancé des slogans qui ont connu quelques succès, jusqu’à être repris par les bureaucrates de la MPT - comme « Nous sommes le peuple ! » - …nous avons initié les accueils de ministres dans certaines facultés… Nous étions en tête au Sénat…
La Manif pour tous n’appartient à personne et certainement pas à ceux qui essayent aujourd’hui de la monnayer alors qu’ils l’ont échoué sur les bancs de sable de leur pusillanimité. Nous avertissons les loutres qui essayent de prospérer sur le dos de la mobilisation que nous ne nous laisserons pas faire sans en rire… Attendez donc qu’on s’intéresse à la comptabilité de la Manif pour Tous !
C’est donc bien en tant que militants de base de la Manif pour Tous que nous refusons de voir l’élan auquel nous avons beaucoup sacrifié honteusement détourné par des carnes de retour comme Christine Boutin. Ce détournement s’opère avec la faveur des merdias qui ont compris l’avantage qu’il y avait à « boutiniser » le mouvement… Nous étions innombrables dans les rues de France ! Or, Boutin propose à la mobilisation de se ranger derrière elle et de se compter… Son score dimanche 25 mai 2014 sera plus proche du zéro absolu que de un pour cent… En matière de comptage, elle va réussir à faire plus fort que la Préfecture de Police !
L’inaction de la mère Boutin et ses « prises de position » comme on dit aujourd’hui, au sujet de l’homosexualité nous navrent, soit par leurs excès soit par leur opportunisme. Le plus souvent, elle dessert son « camp » par des propos immédiatement employés par nos adversaires, qu’elle retire aussi vite, jetant le discrédit sur tout, jusqu’à la Parole de Dieu. J’en veux pour preuve sa dernière reculade.
Avec des alliés comme ça, on n’a pas besoin d’ennemis… Elle nous discrédite tous également. C’est elle qui fait de nous des lapins crétins !
Plus grave, si c’était possible, elle égare des gens de bonne foi et de bonne volonté en leur faisant avaler son brouet indigeste, mêlant politique et religion contre toutes les leçons de la philosophie politique.
Elle leur propose de la suivre dans une impasse. Demandez à d’ancien collaborateurs de Titine ce qu’ils pensent d’elle ! Les seuls à profiter de ses manoeuvres sont ses compères de l’UMP, pour le compte de qui elle stérilise quelques milliers de voix. En échange de ce service, elle a été grassement rémunérée. Souvenez-vous de ses missions pour Sarko… et de sa « bombe atomique »… on attends toujours. !
Enfin, elle retournera dans le giron de l’UMP comme elle l’a fait chaque fois.
« Boutin propose à la mobilisation de se ranger derrière elle et de se compter… Son score dimanche 25 mai 2014 sera plus proche du zéro absolu que de un pour cent… En matière de comptage, elle va réussir à faire plus fort que la Préfecture de Police ! »
Contrairement à ce qu’on prétendu certaines journalopes, nous ne sommes pas intervenus dans ce meeting sur la question du pseudo-mariage homo mais principalement sur la question européenne.
Nous refusons de voir l’énergie déployée par les militants de base de la Manif pour Tous servir pour Boutin, qui est une européiste échevelée et, en conséquence, un ennemi politique de tous les patriotes. Elle a toujours été et reste une propagandiste dévouée de la déconstruction européenne qui nous impose le pseudo-mariage pour tous et le gender. Mais aussi, les lasagnes au cheval, l’immigration de masse, la désindustrialisation, la tyrannie bancaire…
Sur les réseaux sociaux, beaucoup ont ironisé sur le fait qu’il était plus facile de s’en prendre à Christine Boutin qu’à des candidats socialistes, par exemple…
Il est plus difficile d’expliquer à des gens supposés dans « notre » camp leurs errements que de les voir s’extasier sur une action contre nos ennemis. C’est pourtant très nécessaire.
Contrairement à ce que disent les imbéciles, ça n’a pas été plus simple à mettre en œuvre… Nous y reviendrons. De plus, nous ne nous sommes pas moqués du monde, nous avions préparé une banderole très artistique, des tracts, des masques, nous avions prémédité notre intervention, nous l’avions réfléchie…
À ceux qui proposent d’intervenir face aux socialistes, nous répondons deux choses. D‘abord, beaucoup d’entre nous sont déjà intervenus contre la gauche du Capital, sans épargner les canailles de l’UMP d’ailleurs… Ensuite, nous nous tenons à la disposition de ceux qui voudront organiser des interventions de ce genre face aux socialistes. Je le dis sérieusement, que ceux qui se proposent de nous guider vers la lumière se mettent en marche, nous leur emboîterons le pas… Écrire à la rédaction qui transmettra.
Quelles ont été les suites de l’action ?
Tout d’abord, il faut rappeler qu’il s’agissait d’une intervention humoristique. Nous étions affublés de masques de « lapins crétins »… Nous n’avons exercé aucune violence lors de notre montée sur la tribune – entre deux tables rondes, je le précise parce que certains ont dit que nous avions interrompu les échanges… Il s’agissait plutôt d’un intermède ludique et politique.
Après une demi-heure de bla-bla sur « l’Europe de la Paix », nous avons été accueillis par un déploiement de violence inouïe, même pour ceux d’entre nous accoutumés à la brutalité de certains groupes ou de la police.
Les organisateurs et une partie de l’assistance ont dérouté les journalistes par la sauvagerie dont ils se sont rendus coupables, plaquant inutilement au sol plusieurs d’entre nous jusqu’en bas de la tribune !
Boutin « 0% » a parlé d’ »attaque », d’autres « d’invasion de lapins crétins ». Nous, on en rigole encore…
Nous n’avons pas plus fait preuve de violence par la suite, lors de notre dégagement manu militari par un service d’ordre visiblement recruté dans les banlieues de l’immigration qui nous injuriait et nous promettait de faire « descendre la cité ».
Certains d’entre nous se sont défendus – sans porter le moindre coup - face à des gens qui, visiblement, n’ont pas pris assez de gifles étant enfants… Je pense à un certain directeur de campagne opportuniste et prétentieux mêlé aux violences en réunions qui ont fini par blesser un lapin crétin, qui a une épaule déboîtée avec 10 jours d’ITT… Les lapins crétins ne sont pas des plumeaux avaleurs de sabres, ils n’ont pas porté plainte… alors qu’ils le pourraient.
Un communiqué de presse hilarant de sérieux a évoqué l’éventualité d’une plainte… Rions encore avec Christine et son équipe de professionnels : pour quelle infraction ? Soyez sûr que si nous avions porté le moindre coup, nous serions déjà en prison !
Les lapins crétins interviendront-ils à d’autres occasions ?
Nous avons voulu lancer une réflexion collective sur la toxicité de Boutin et des leurres de son espèce, mission accomplie. Nous attendons les arguments de ses partisans – quand ils auront fini d’injurier.
Nous voulons imposer dans le débat public la rime riche « Lapins Crétins – Votez Boutin » et nous renouvellerons notre soutien indéfectible à Christine Boutin chaque fois que nécessaire…
http://www.oragesdacier.info/2014/05/rencontre-exclusive-avec-les-lapins.html