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  • Le « Vivre-ensemble » et les « forces obscures du mondialisme »

    Le crash hier au dessus de l’Ukraine du Boeing 777 de la Malaysia Airlines,  avec à son bord  298 personnes,  abattu par un missile « selon des responsables américains », a suscité une émotion mondiale. Un nombre de victimes qui correspond peu ou prou au nombre de tués palestiniens depuis le début des frappes militaires israéliennes ces derniers semaines, notamment sur  Gaza, ce vaste camp de concentration à ciel ouvert comme le rappelait Bruno Gollnisch dans son entretien vidéo mis en ligne hier sur ce blogue. le réglement de cet  interminable conflit israélo-palestinien achoppe aussi sur la volonté des faucons…de le  faire perdurer. Le 27 avril 2014, le journalL’Opinion citait l’historien et ex ambassadeur d’Israël en France Elie Barnavi, pour qui seul Washington avait le poids suffisant pour imposer une solution politique. Mais le problème indiquait M. Barnavi, commentant la visite du secrétaire d’Etat américain John Kerry dans l’Etat hébreu,  c’est que  « (les Etats-Unis) n’ont pas fait le boulot ! ( John Kerry) s’est contenté de se balader entre Ramallah et Jérusalem. Il n’a même pas pu obtenir un accord-cadre… Coincé par le Congrès et le lobby juif, Barack Obama n’a tout simplement pas la force politique pour le faire ».

     Cela n’est pas sans conséquence en France même. Malgré les appels au vivre -ensembledes autorités politiques, du gouvernement, de François Hollande lui-même le 14 juillet déclarant que « le conflit israélo-palestinien ne peut pas s’importer en France », celui-ci a déjà débarqué chez nous.  Les affrontements dimanche dernier entre radicaux pro-palestiniens franco-maghrébins, musulmans d’un côté,  et extrémistes Français juifs, franco-israéliens de l’autre, aux abords de deux synagogues en marge d’une manifestation pro-palestinienne à Paris en sont l’illustration.

     Les précédentes intifada eurent aussi des répercussions en France. Et c’est d’ailleurs la seconde intifada de l’année 2000 qui est utilisée par un certain nombre d’associations et de personnalités juives pour dater l’émergence de «l’antisémitisme des banlieues» qui prospérerait  mécaniquement sur les échecs de l’assimilation et l’explosion de l’immigration de peuplement arabo-musulmane.

     Le site de France Info le soulignait, « n’en déplaise à l’Elysée, l’affrontement s’est déjà transposé en France ». «Les réseaux sociaux sont donc devenus le premier vecteur pour importer le conflit en France. Et les groupes  (pro-palestiniens et pro-israéliens, les extrémistes et modérés de tous bords, NDLR) s’en servent pour l’organisation d’événements ».

     « Le Crif (Conseil représentatif des institutions juives de France) a par exemple posté une vidéo dont le montage semble montrer que des pro-Palestiniens seraient venus assiéger lasynagogue de la rue de la Roquette. Des militants pro-palestiniens ont riposté avec une vidéo tournée par un amateur, qui semble montrer que les pro-Israéliens seraient aussi responsables des violences ».

     «Par ailleurs, les personnalités publiques s’invitent dans le débat, comme le montre le récentclash sur les réseaux sociaux entre Booba et Tariq Ramadan. Le rappeur Booba a dénoncé l’hypocrisie des pro-Palestiniens. L’écrivain et islamologue lui a reproché en retour son comportement de neutralité, qu’il qualifie d‘indécent et honteux. D’autres célébrités sont interpellées sur Twitter quand elles gardent le silence, comme le comique Jamel Debbouze, qui essuie même quelques insultes ».

     Dans ce contexte, le président du Crif, Roger Cukiermana demandé et obtenu de François Hollande qui l’a reçu mardi, l’interdiction des manifestations pro-palestiniennes à venir.

     « Ces incidents (de dimanche, NDLR) sont perçus dans la communauté juive comme une rupture du pacte républicain. C’est du jamais vu, la communauté juive a l’impression d’être isolée dans la communauté nationale, de subir des agressions d’une autre partie de la communauté nationale». «  Nous en appelons à l’État d’assurer la protection de la communauté (juive), mais surtout faire en sorte qu’on revienne à un état d’esprit du vivre ensemble où on a le droit d’avoir des opinions divergentes sur tel ou tel problème politique, de politique nationale ou de politique internationale», a déclaré M. Cukierman à sa sortie de l’Élysée.

     Les interdictions des manifestations pro-palestiniennes « qui risqueraient de nuire à l’ordre public » ont été  confirmées par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve , notamment celle prévue à Paris par le NPA et à l’appel de groupuscules d’extrême gauche.

     C’est aussi au nom du vivre-ensemble, du « respect de la laïcité », notons le au passage, quele maire UMP de Wissous (Essonne),  Richard Trinquier, ne s’oppose pas à la poursuite de l’immigration invasion… mais entendait interdire sur la plage de sa commune le port du foulard islamique.  C’est au nom de ce même  vivre-ensemble  que l’arrêté municipal pris par cet élu a été attaqué par un collectif « citoyen » d’une  quinzaine de femmes voilées et leCollectif contre l’islamophobie en France (CCIF)  devant le Tribunal administratif de Versailles. Cette interdiction a été levée et M. Trinquier, qui se serait rendu coupable selon les plaignants d’«islamophobie », de « discrimination religieuse »,  a été condamné samedi à verser 1500 euros au titre des frais de justice.

     Mais le vivre-ensemble prôné par le CCIF, officine  en cheville avec le lobby immigrationniste européiste, l’European Network Against Racism (ENAR), « réseau d’associations européennes contre le racisme » n’est pas non plus le notre .

    Présidée par Samy Debah et incarné par son porte-parole  Marwan Muhamad, cette coquille vide médiatique  avait  déclenché l’ouverture d’une  information judiciaire en déposant  plainte ( le 31 janvier 2011) contre les propos de Marine Le Pen  sur les prières de rue  pourprovocation à la discrimination, à la violence et à la haine envers un groupe de personnes en raison de leur religion.

     Au nom du  vivre-ensemble  certainement, Marwan Muhamad était aussi au  nombre des signataires de la pétition en faveur du rappeur Saïdou et du sociologue Saïd Bouamama, auteurs de la chanson « Nique la France », lorsqu’ils furent  mis en examen suite à une action en justice de l’Agrif de Bernard Antony en décembre 2012.

     Nombre de musulmans savent aussi à quoi s’en tenir sur ce CCIF, une officine étrange  dont  la campagne contre l’islamophobielancée  en octobre 2012, fut financée   à hauteur de 35 000 euros par l’Open Society Institute de l’idéologue et « philanthrope » planétarien etbruxellois  George Soros.

     Dans ce climat d’affrontements intercommunautaires et de délitement multiculturel encouragés et financés, « les forces obscures du mondialisme »,  évoquées par Bruno Gollnisch dans l’entretien à monde & vie que nous avons mis en ligne hier, sont aussi à l’œuvre.  Et leurs menées  sont contraires aux intérêts des Français de souche comme à  ceux des musulmans.

    http://gollnisch.com/2014/07/18/vivre-les-forces-obscures-du-mondialisme/

  • Serge Federbush: « Anne Hidalgo ne montre même pas le talent de dissimulation de son prédécesseur »

    Serge Federbush est à l’origine du site Delanopolis, le premier site indépendant d’informations sur la politique parisienne. Nous avons pu l’interroger sur l’actuelle mairie mais aussi sur l’opposition de droite au conseil municipal de Paris.

    1)  Serge Federbusch, vous avez été conseiller du Xème arrondissement de Paris en 2008 et vous avez fondé Delanopolis, un site d’informations indépendant sur l’actualité politique parisienne. Pourriez-vous d’abord faire un bref premier bilan du mandat d’Anne Hidalgo ?

    Il est encore bien tôt mais il est caractérisé par l’absence manifeste d’idées nouvelles. Les 13 ans de Delanoë ont enlaidi Paris, laminé sa situation financière et lui ont fait perdre du temps dans la compétition internationale des grandes métropoles mais, au moins, en matière de communication l’ancien maire parvenait à enfumer efficacement les médias. Hidalgo, sur l’affaire du trou de 400 millions d’euros par exemple, du bureau donné à Delanoë alors qu’il n’est plus élu ou dans sa gestion désastreuse des grèves à répétition dans les bibliothèques et piscines, ne montre même pas ce talent de dissimulation.

    2) Justement, dernièrement Anne Hidalgo a été obligée de reconnaître publiquement que son prédécesseur avait laissé une situation financière désastreuse avec un manque de 400 millions d’euros pour boucler le budget de l’an prochain. Pensez-vous qu’elle était au courant de cette situation avant sa campagne ? Ne s’est-elle pas mise en porte-à-faux avec ses promesses électorales ?

  • L’arnaque antiraciste

    Le bûcher des temps modernes se manifeste sous la forme de peines de prison ferme pour blasphème à la religion antiraciste.   

    Comparer Christiane Taubira à un singe vaut 9 mois de prison ferme et 50.000€ d’amende auxquels il convient d’ajouter 30.000€ pour faire les pieds du Front national.

    Ou comment passer de la justice à l’inquisition. Le bûcher des temps modernes se manifeste sous la forme de peines de prison ferme pour blasphème à la religion antiraciste.

    Plus grave que des actes, la parole devient le crime absolu. Autant dire que l’heure est à la virtualité. Dans ces affaires, inutile de chercher des morts, des blessés, des violés, des battus, des souffrants d’une plaie quelconque, des lésés… Ces préjudices sont relégués au rang d’aimable plaisanterie. Seuls les mots comptent. Le principe de la liberté d’expression condamne clairement l’appel à des actes.

    Lire la suite 

  • Conférence de Marion Sigaut sur le chevalier de la Barre

    Ce grand pourfendeur des mensonges et des menteurs des "Lumières" (TM) , que nous avons déjà évoqué (ici notamment), s'exprimera le 19 juillet à Abbeville.

    Barre-16840

    Paula Corbulon

  • L’idéologie de BHL : culpabilisation de la France et antiracisme dogmatique

    Avec L’Idéologie française, publié chez Grasset en 1981, BHL fonde la démarche de culpabilisation permanente de la France, puisque toutes ses gloires intellectuelles – Voltaire, Gobineau, Péguy, Maulnier... et même Jean-Jaurès – y sont présentées comme « préfascistes » et traînées au banc d’infamie. C’est aussi l’exaltation des valeurs universelles et éternelles de « l’homme abstrait » et le dénigrement de « ces peuples d’autochtones enchaînés à leurs collines, enchaînés à leur clocher » (p. 212) et même la haine lyrique de la France charnelle : « Qu’y a-t-il de plus imbécile, de plus bêtement obscurantiste qu’un nationaliste qui, dans les œuvres de l’esprit, dans un livre ou dans une toile, s’arrache à retrouver la trace d’un hypothétique génie français ? C’est un régionaliste qui dans les mêmes œuvres de l’esprit, dans le même livre ou la même toile, ne hume plus que les parfums de Lorraine, des grasses terres de Beauce ou des embruns bretons » (p. 214). 

         C’est dans cette même logique antifrançaise que BHL créera le mensuel (à l’époque) branché, Globe, dont le premier numéro se présente ainsi : « Bien sûr, nous sommes résolument cosmopolites. Bien sûr, tout ce qui est terroir, bérets, bourrées, binious – bref franchouillard ou cocardier – nous est étranger voire odieux. » 

         Dans la foulée de cette dévalorisation de l’image nationale, BHL sera à la pointe de fer blanc de l’idéologie antiraciste que son ancien compagnon de route, Alain Finkielkraut, qualifie aujourd’hui de « communisme du XXIe siècle ». 

         BHL devient ainsi l’un des pères fondateurs de SOS Racisme dont Harlem Désir a ainsi décrit le lancement dans son ouvrage Touche pas à mon pote (Grasset, 1985) : « Bernard-Henry Lévy nous a ouvert les portes que nous cherchions désespérément à forcer. Là, en une heure au bar du Twickenham, son bar favori, il nous a fait un plan de bataille en or massif. Les célébrités du cinéma, du showbiz, de la politique, du monde intellectuel, il en faisait son affaire. Tous allaient accourir, porter notre badge, soutenir l’association, participer à son combat. Mais il fallait aussi obtenir le soutien des journalistes, les convaincre de faire des portraits de nous, etc. Eblouis, emportés, nous l’écoutions réciter négligemment l’annuaire du Gotha parisien » (p. 49). 

         Ce texte a le mérite de montrer le lien étroit entre idéologie dominante, imposture intellectuelle et médias. Il explique aussi comment l’imposture intellectuelle règne en maître dans les médias. Avec l’aide du Medef dont la présidente Laurence Parisot voit en lui « l’incarnation de l’intelligentsia française telle que nous l’aimons ». Merci Madame Parisot de cet aveu ! 

         La même charge pourrait être conduite à propos de Jacques Attali par Mathias Reymond dans Les Editocrates, « d’insubmersible imposteur » confondant allégrement le Palais d’été de Pékin et le Palais d’hiver de Saint-Pétersbourg (ce qui ne l’a pas empêché d’être invité sur France Inter « au moins vingt fois durant deux années, 2007 et 2008 » et « plus de quarante fois sur France 2 et France 3 entre janvier 2005 et fin décembre 2007 »). 

    Jean-Yves Le Gallou, La tyrannie médiatique

    http://www.oragesdacier.info/2014/07/lideologie-de-bhl-culpabilisation-de-la.html

  • Grand Moyen-Orient : une accélération du redécoupage prévu

    Le Moyen-Orient, chacun le sent bien, est la zone géographique d’où la prochaine guerre mondiale pourrait éclater.

    L’actualité dans cette région nous a montré une avancée étonnamment rapide des forces armées de l’ « Emirat islamique de l’Irak et du Levant » (EIIL en français). L’événement rappelle un peu la rapidité soudaine et « inexpliquée » de l’avance des troupes croato-musulmanes en Bosnie, dans les années 1990 face aux Serbes, jusqu’à des lignes que l’on a su peu après avoir été négociées pour laisser la moitié du pays à chaque belligérant.

    L’on sait les Américains très attentifs au Sud-Ouest asiatique, région comprenant Israël et le golfe Persique. Afin d’y maintenir et d’y développer leur influence, ils y ont envisagé, ce n’est pas nouveau, la vieille idée romaine du « divide ut regnes » (diviser pour régner). De nouvelles frontières ont été planifiées par les services de Washington pour fractionner ce grand Moyen-Orient. Dans cette optique, deux cartes ont été portées à la connaissance du public. Ces deux cartes partent de la même logique : faire éclater les Etats musulmans les plus puissants de la région en des unités plus petites, utilisant pour cela les clivages religieux, ethniques, tribaux, etc. :

    - La première a été publiée en juin 2006 dans la revue The Armed Forces Journal, sous la signature du lieutenant-colonel « à la retraite » Ralph Peters. Elle montre la zone comprise entre la Méditerranée et le Pakistan.

    - La deuxième a été publiée dans le New York Times du 28 septembre 2013 par la géopoliticienne Robin Wright, travaillant pour le « United States Institute of Peace », organisme dont l’intitulé à lui seul fleure bon la manipulation des foules. La zone à fractionner s’étend ici de la Libye au golfe Persique.

    Les deux cartes se recoupent, comme par hasard, sur la partie la plus stratégiquement sensible de la région : celle comprenant le « Croissant fertile » et la péninsule Arabique. La logique, on l’a vu, est la même : diviser les Etats musulmans (et eux seuls) en utilisant les fractures les plus… utilisables. Tout porte à croire que les différences entre les deux scénarios sont des actualisations, des corrections, tenant compte des faits dont les véritables auteurs ont pris conscience au fur et à mesure de la mise en place de cette stratégie.

    Tout avait « bien » commencé par l’occupation de l’Irak en mars 2003 (on se doute bien que la carte publiée en 2006 avait été conçue bien avant cette date). La haine entre sunnites et chiites, consciencieusement entretenue par le gouvernement chiite majoritaire accaparant largement plus que sa part au profit de sa communauté, a achevé la cassure de l’Irak ; cassure en trois, sunnites et chiites étant trop occupés à s’entretuer pour ne pas laisser les Kurdes devenir indépendants de fait.

    Par contre, le plan buta ensuite sur la résistance inattendue du régime syrien. Il a donc fallu lui concéder (voir la deuxième carte), en plus du réduit alaouite prévu, toute la tranche occidentale du pays, dont Damas ; peu importe. En Syrie comme en Irak, gouvernementaux et antigouvernementaux laissent aujourd’hui les Kurdes se gouverner comme ils le souhaitent.

    Cependant, et l’on rejoint ici l’actualité, il est apparu possible et souhaitable pour les services américains d’unir les sunnites des deux Etats arabes fractionnés en un seul bloc, le « Sunnistan », tant pour renforcer ces deux groupes rebelles à leur gouvernement central que pour transcender les frontières et donc mieux les effacer. Nous en sommes donc à la phase où les services américains (et israéliens) favorisent la constitution au plus vite de ce « Sunnistan » regroupant les Arabes sunnites du nord de la zone. Ils aident donc par tous les moyens l’armée de l’émirat islamique (la flamme du religieux est aujourd’hui plus dynamisante que celle de l’ethnie) de l’Irak et du Levant.

    Les prochaines étapes sont très probablement inscrites dans les cartes publiées, et plus exactement dans la deuxième, celle de Robin Wright. Pour les Kurdes, il conviendra d’unir les Etats de fait du nord de la Syrie et du nord de l’Irak en une nation unique, mais discrètement, progressivement, de crainte de provoquer une réaction de la Turquie voisine, ultra-sensible sur la question. « On » cherchera aussi à re-diviser en deux le Yémen, que l’on avait un peu oublié, selon la partition historique créée par l’occupation britannique du Sud.

    L’Arabie Saoudite, quant à elle, a été prévue éclatée en cinq blocs, tant dans la première que dans la deuxième carte. Mais plus les mêmes. A l’origine (carte de 2006), le royaume des Saoud était délesté :

    -  du nord-ouest donné à la Jordanie (après acceptation du roi Abdallah II de recueillir des Palestiniens de Cisjordanie ?) ;

    -  plus grave : de la province côtière du Hassa, ô combien importante, puisqu’elle recèle la quasi-totalité des ressources pétrolières connues du royaume, afin de constituer un Etat arabe chiite avec le sud de l’Irak et le sud-ouest de l’Iran arabophone ;

    -  plus dramatique encore sous l’aspect du prestige, d’un « Vatican islamique », contenant notamment les deux villes saintes pour l’islam de La Mecque et de Médine, et confié à une présidence tournante des différents groupes musulmans : dont les chiites détestés (arabes ou pire encore iraniens), les Indonésiens mangeurs de porc, les faux Arabes du Maghreb, ou encore les Noirs descendants d’esclaves ;

    -  pour faire bonne mesure, d’une portion du sud-ouest pour agrandir le Yémen

    Pour ce royaume, il semble que les donneurs d’ordres aient compris que les Saoudiens, même lorsqu’ils sont opposés à la caste princière qui régit le royaume, se sentiraient humiliés d’être agrégés à des Etats voisins qu’ils regardent de haut : la Jordanie que les Saoud ont repoussée, l’Irak brisé par la guerre, le Yémen arriéré économiquement. La nouvelle carte maintient l’objectif de la partition de l’Arabie Saoudite en cinq entités, mais, cette fois, il transparaît clairement que la logique tribale a été privilégiée. Il est même prévu de priver Ryad de son dernier débouché sur la mer.

    Reste à réaliser ce plan. Aux dernières nouvelles, le clan familial des princes saoudiens, puissant, très soudé (condition essentielle de survie dans la région) et bien conscient de ce qu’on lui prépare, n’a pas du tout l’intention de se laisser faire…

     François Montgisard
    Docteur en droit

    Auteur de Ces Français qui gouvernèrent le monde
    8/07/2014

     1 Carte de Ralph Peters

    Carte élaborée par le colonel Ralph Peters et publiée dans The Armed Forces Journal, juin 2006Carte élaborée par le colonel Ralph Peters et publiée dans The Armed Forces Journal, juin 2006

      2 Carte de Robin Wright

    Carte élaborée par Robin Wright, publiée dans le New York Times du 28 septembre 2013Carte élaborée par Robin Wright, publiée dans le New York Times du 28 septembre 2013

    NDLR :

    Pour la carte 1, lire aussi un article de Mahdi Darius Nazemroaya
    Israël en Libye : Préparer l’Afrique au « choc des civilisations »
    http://www.silviacattori.net/spip.php?article2266

    Cet article, qui date de 2011, donne surtout un certain éclairage sur la guerre menée par l’OTAN contre la Libye et sur les intentions réelles des Etats-Unis dans la perspective d’une dominance entière.

    Pour la carte 2, se reporter à un article publié le 25/10/2013 par Jeune Afrique qui préfigure ce que serait le nouveau Moyen-Orient fragmenté sous le coup de dynamiques multiples, le tout sous l’œil dominateur des USA.
    http://www.jeuneafrique.com/Article/JA2753p060.xml0/ 

    Se reporter aux deux articles avec les liens ci-dessus pour avoir une meilleure lisibilité des deux cartes.

  • Résister par l’Histoire, ou l’enracinement suprême

    La démocratie moderne dans laquelle nous vivons donne des signes toujours plus nombreux de son principal objectif : la destruction de l’individu à travers un déracinement continu. L’homme aujourd’hui arraché à son histoire, à sa religion, à sa patrie, à sa famille, n’est devenu qu’un gibier pour le marché, un animal apolitique et anhistorique, admirateur et narcissique du présent. Il est essentiel de bien comprendre l’ampleur de ce déracinement ainsi que ses conséquences pour pouvoir s’enraciner et, par voie de fait, résister.
    I. Le présent comme valeur suprême
    Tocqueville, déjà, dans La démocratie en Amérique, expliquait que l’avènement de l’individu et son sacre comme valeur suprême mèneraient à un rétrécissement de son horizon temporel1.
    Passant du rétrécissement au désintérêt pour les anciens, l’homme moderne a perdu la mémoire puisqu’elle est inutile dans sa jouissance matérielle perpétuelle du moment présent. La vie de l’homme moderne est en grande partie rythmée par le consumérisme effréné, son pseudo épanouissement dans le divertissement et enfin, l’invasion de la société par le moi, le culte narcissique. C’est ce déclin du sens du temps historique qui fait alors que chaque génération se perçoit comme étant au début, à l’an 0 de l’humanité, désaffiliée et autocentrée sur elle-même, aboutissant inéluctablement à l’éternelle revendication de droits individuels, puisque la mort de l’histoire a entraîné dans sa chute la disparition du devoir.
    II. L’idéal de vérité abandonné
    Néanmoins, notre société compte encore quelques curieux qui tentent de penser l’histoire.
    Malheureusement cette démocratie totalitaire, par l’intermédiaire des médias de masse et des institutions, verrouille l’analyse historique à travers nos programmes scolaires3 ou à travers la déformation de faits historiques (comme nous l’a démontré la récente commémoration du débarquement de Normandie4 5) et allant même, parfois, jusqu’à écrire l’histoire dans le cadre des lois mémorielles, le politicien prenant ouvertement la place de l’historien. Ce constat déjà largement développé et facilement constatable doit être néanmoins précisé afin que l’idéal de vérité, tout relatif soit-il, puisse être sauvegardé face au relativisme moderne, qui accepte tout et permet de dire n’importe quoi.
    En effet comme le précise Simone Weil, c’est la conception moderne de l’histoire, qui en ayant délaissé le désir de vérité, l’a substitué par autant d’inexactitude. Cet abandon a alors promu le conformisme et le carriérisme comme étant les nouvelles valeurs du système qui, dépourvu de morale, n’a comme objectif que l’unique présentation d’une suite ennuyante de dates, de faits erronés ou la promotion du bienfait de la « modernité ». La déchristianisation est alors un facteur déterminant dans cette perte de la morale : l’éducation religieuse d’ordre spirituel accompagnait autrefois le développement intellectuel, transmettant en même temps cet amour pour la vérité.
    III. La déferlante des humanités
    Cette déformation de l’histoire et l’abandon de son idéal de vérité va de pair avec la promotion des humanités qui a influencé l’historien pour en faire le propagandiste de la modernité et du progrès. De la même manière que la gauche a réussi à museler la droite par son droit de l’hommisme comme Éric Zemmour aime à le répéter, le XXe siècle a été l’avènement des sciences sociales, tuant du même coup le possible recours à l’Histoire.
    Dans ce qu’on appelle l’humeur post-moderniste, règne le rejet des théories historiques, considérant l’histoire de l’humanité comme étant la croissance d’un individu passant de l’enfance à la maturité, l’histoire étant assimilée par conséquent à un âge d’oppression et d’atteinte à la liberté, interdisant de fait le respect de la tradition : « seul l’homme qui a dépassé les stades de la conscience appartenant au passé…peut atteindre une pleine conscience du présent ». Or on l’aura compris, c’est cette même pleine conscience du présent qui en a vidé le sens dans son rejet du passé. Outre sa fuite en avant dans le dogme de la liberté qui n’engendre qu’une inversion des valeurs morales choquant la décence commune, les sciences sociales font vivre l’homme dans l’idéal de la méritocratie, de l’ascension sociale, dans la continuité libérale inspirée des « Lumières ». La focalisation sur l’ascension au détriment du fond empêche de penser et de mettre en perspective les analyses par une culture historique. En plus de son déni de réalité c’est la condamnation de la possibilité de l’appréhender.
    Concrètement, c’est principalement la stigmatisation du Moyen Âge, représenté comme période obscure et liberticide, rythmée par les guerres de religions, qui a propagé la certitude « d’un sens de l’histoire » qui oblige à accepter le présent comme progrès et notre démocratie moderne comme étant la fin de l’histoire. Cette liquidation aboutit à ce que Jean Claude Michéa appelle le complexe d’Orphée qui interdit de s’inspirer du passé puisqu’il est assimilé à la matrice intellectuelle du « réac primitif » désigné comme « facho en devenir »6.
    Néanmoins, le recours à l’histoire se fait parfois, dans le but non pas d’ostraciser ou de calomnier le passé, mais dans l’optique de le revendiquer à travers un prisme bien particulier. Un culte de la victimisation (on pense alors à l’holocauste ou l’Algérie française) qui fait de l’exhibition des blessures, pourtant normalement refermées après tant d’années, un droit intarissable à la subvention et à l’impunité7. L’histoire, non pas pour permettre le vivre-ensemble à travers une histoire commune et la fierté d’appartenir à celle-ci, mais comme liquidateur du roman national et de l’histoire de France, tout simplement. On comprend mieux alors pourquoi tant de drapeaux algériens étaient brandis dernièrement, reflétant bien pour certains un esprit d’affront éhonté à notre souveraineté.
    IV. L’histoire pour pouvoir résister
    Annihiler la capacité critique de l’homme par des slogans, une déformation de l’histoire ou tout simplement par sa suppression contribue à faire des citoyens incultes, apatrides et sans repères, se laissant imposer la métaphysique de l’achat compulsif jusqu’à la désertion civique, soutenant la guerre contre « l’axe du mal »8 par l’idéologie droit de l’hommiste et au final glorifiant la destruction de la nation par l’Union Européenne et les revendications régionalistes.
    Préserver notre histoire et son génie, c’est préserver notre patrie et son indépendance, car il n’y a pas de patrie sans histoire. La nation jouant réciproquement un rôle dans ce lien entre le passé et l’avenir comme aimait à l’écrire Simone Weil ; « La nation seule, depuis déjà longtemps, joue le rôle qui constitue par excellence la mission de la collectivité à l’égard de l’être humain, à savoir assurer à travers le présent une liaison entre le passé et l’avenir. » 9

    Notes : 

    1 Tocqueville – de la démocratie en Amérique II

    2 Christopher Lash – La culture du narcissisme

    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Marion-Sigaut-analyse-deux-versions-d-un-manuel-d-histoire-21703.html

    4 Yves Nantillé – 1944.La Normandie sous les bombes alliées, La nouvelle revue d’histoire numéro72 p27

    http://www.upr.fr/actualite/france/charles-de-gaulle-refusait-de-commemorer-le-debarquement-des-anglo-saxons-le-6-juin-1964

    6 Jean claude Michéa – Le complexe d’orphée

    7 Christopher Lach – La trahison des élites

    http://www.youtube.com/watch?v=btkJhAM7hZw

    9 Simone Weil – L’enracinement

    Source : 

    Le bréviaire des patriotes :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EupVuVFkZFqxiEDNGN.shtml

  • 73% des faits sont commis par des étrangers

    C'est le chiffre qui apparaît dans un rapport officiel remis le mardi 8 juillet par George Pau-Langevin à Christiane Taubira :

    "Le contentieux de Mayotte connait une importante prédominance du contentieux des étrangers, qui représente 73% des faits constatés par les services de police et de gendarmerie".

    Concernant le centre de Majicavo, plein à 158 %, le rapport indique :

    "La population pénale se caractérise par un nombre important de personnes détenues étrangères en situation irrégulière en provenance des Comores, elles représentent environ la moitié des écroués".

    Michel Janva