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  • Colère des Français : attention, danger !

    Faut-il craindre le pire dans les mois à venir ? C'est en tout cas l'exaspération grandissante des Français qui ressort de la dernière note confidentielle rédigée par le ministère de l'Intérieur à partir des rapports transmis par les préfets. Publiée le 27 septembre, cette note a été jugée suffisamment préoccupante pour être communiquée aux principaux dirigeants de la majorité, comme le révèle Le Nouvel Observateur.(1)

    Il en ressort un mécontentement croissant des Français, sur fond d'aigreurs accumulées. Le premier point du rapport souligne ainsi le "sentiment d'abandon" ressenti par le monde rural, qui s'inquiète du redécoupage cantonal. Selon les préfets, ce dernier fait l'objet de "débats enflammés dans les exécutifs locaux", où l'on redoute les "conséquences d'un tel redécoupage sur le maillage territorial des services publics et l'éligibilité à certaines subventions ou projets d'équipement".

    "Matraquage fiscal" et délinquance

    "L'hégémonie des métropoles", que le gouvernement serait en train d'organiser via la loi Lebranchu, est également de plus en plus pointée du doigt. Plus classique, le deuxième point abordé par le rapport concerne le ras-le-bol fiscal des Français. Les élus "considèrent que les limites du consentement à l'impôt sont atteintes" et redoutent que le "matraquage fiscal" évoqué fasse le lit du Front national. 

    Le rapport parle même de "choc psychologique" pour "des foyers jusque-là non imposables". Selon les préfets, "la menace de désobéissance fiscale" est même "clairement brandie". Autre thème mis en avant par la note confidentielle : la sécurité. L'augmentation de la petite délinquance, notamment "dans des régions qui s'en croyaient indemnes", "inquiète autant que cela exaspère". Aussi les préfets soulignent-ils que "la population semble désormais prête à s'impliquer davantage dans la lutte contre la délinquance à travers des opérations comme Voisins vigilants ou Alertes commerce ".

    Dernier sujet de grogne évoqué, celle des professionnels du bâtiment. Les préfets soulignent "la situation de détresse" du monde artisanal, notamment du secteur du bâtiment, qui s'estime victime d'une "concurrence déloyale" des autoentrepreneurs. La note rappelle en particulier que "dans certains départements, près de 70 % des créations d'entreprises artisanales" relèvent de ce statut, ce qui vient d'ajouter à la concurrence "low cost" d'entreprises étrangères.

    notes

    (1) http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/20131018.OBS1755/pourquoi-les-francais-sont-en-colere-le-rapport-secret-des-prefets.html

    source : Sipa Media :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuEuuAZAlkLtqJgiWx.shtml

  • La situation tragique des réfugiés chrétiens en Irak

    La situation des réfugiés chrétiens en Irak est rendue plus difficile encore à cause de l'hiver. Une vidéo relayée par l'Observatoire de la christianophobie :

     

    Marie Bethanie

  • Ce que les islamistes "modérés" ont en commun avec l'Etat islamique

    Un article de Yassine Al-Haj Saleh dans Courrier international :

    "Il existe bien des islamistes "modérés" qui s'opposent à l'organisation Etat islamique. Mais leur contestation reste modeste parce qu'intellectuellement, ils partagent la même idée de la religion que les extrémistes.

    Il y a des islamistes qui s’opposent à Daech [l’Etat islamique]. Il y a même des islamistes, y compris salafistes, qui ont engagé le combat armé contre lui. Mais sur le front des idées ce combat reste étonnamment atone.

    Cela amène à se demander pourquoi les musulmans ne s’insurgent pas pour défendre leur religion, cette religion qui sert aujourd’hui à désigner des pratiques qui sont les plus criminelles de l’histoire de l’humanité. Pourquoi sont-ils incapables de dire clairement que ce n’est pas l’islam ?

    L’explication réside dans le fait qu’au niveau intellectuel il n’existe pas de différence importante entre un modéré et un extrémiste.Tous aspirent à établir durablement le règne de l’islam, dans des pays qu’ils ne voient que sous l’angle de leur [seule] identité islamique. 

    Le sens d’un tel règne de l’islam consiste en quelque sorte à rétablir un ordre qui aurait été dévoyé par les complots des colonisateurs et consorts. Les Etats-nations et toute notre histoire contemporaine sont considérés comme des phénomènes passagers, puisque notre vraie nature profonde résiderait dans une invariable islamique qui remonte [à la naissance de l’islam].
    Cela nie toute évolution historique, alors que les musulmans ne sont devenus majoritaires au Moyen-Orient qu’après les croisades, que la majorité des Egyptiens étaient chiites à l’époque fatimide…Le règne de l’islam n’est donc pas mû par une vision de l’avenir, mais par le désir de revenir à un état originel où chaque chose est censée avoir été à sa place. 
    Sur tous ces points, il n’y a pas de distinction réelle entre modérés et extrémistes. Il y a seulement ceux qui sont extrémistes (Frères musulmans), d’autres qui sont très extrémistes (les salafistes du Front islamique), d’autres qui sont encore plus extrémistes (Front Al-Nosra), et finalement ceux qui sont excessivement extrémistes (Daech).Il y a certes des islamistes qui sont modérés, mais ils sont dépourvus des bases intellectuelles qui leur permettraient d’affirmer la légitimité de leurs positions.

    Pour être précis, les islamistes partagent quatre idées :

    1) Le refus de séparer clairement la religion de la violence et de dire que la violence au nom de l’islam est illégitime. Par conséquent, personne parmi eux n’accepte entièrement la liberté religieuse, la liberté de changer de religion ou de ne pas en avoir. Sur ce point, il n’y a pas de rupture entre les “modérés” et Daech. Les “modérés” sont incohérents quand ils s’opposent à la violence débridée de Daech sans s’opposer à la substantialité du lien entre la religion et la violence, ni à “l’application de la charia”, ni au projet de contrôler à la fois l’Etat et la société, à l’instar des organisations totalitaires.

    2) L’imaginaire de l’empire. Cet imaginaire tourne autour de conquêtes, d’invasions et de gloire militaire. C’est un imaginaire de puissance et de domination, de héros et de sultans qui laisse peu de place aux aspects de la vie quotidienne, aux gens ordinaires et aux femmes. On n’a jamais procédé à une révision de l’Histoire pour dire que ces conquêtes islamiques s’expliquent par des contingences historiques, sans lien intrinsèque avec la religion.

    3) Le mépris de l’Etat-nation.Ce qui compte aux yeux de tous les islamistes est la nation islamique [umma]. Les islamistes dissolvent les Etats existants dans l’umma, alors que ces Etats représentent l’intérêt général depuis plus d’un siècle et que l’umma a duré moins longtemps qu’eux.Est-ce que les islamistes “modérés” – les Frères musulmans syriens, par exemple – ont critiqué cet apatriotisme ? Pas un mot ! Pourquoi ? Parce qu’ils le partagent.

    4) L’“application de la charia” est un autre point commun, qui s’ajoute à la coercition, à l’imaginaire de l’empire et au mépris pour l’Etat-nation. En l’absence de bases intellectuelles solides pour s’opposer aux extrémistes, les jeunes musulmans ont l’impression que c’est Daech et consorts qui représentent leur religion, et non pas les modérés inconsistants."

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La race : parlons-en

    Chronique de Thomas Grillot, ancien élève de l’Ecole normale supérieure, docteur en histoire de l’EHESS., chargé de recherche au CNRS et rédacteur en chef à la La Vie des idées. Ce texte est accompagné de plusieurs renvois à des articles particulièrement intéressants autour de ce grand concept qui divise encore philosophes, biologistes, ethnographes, anthropologues, généalogistes, géographes…
    Polémia

    « Aussi bien, on peut en être certain, n’avons-nous pas fini de parler du concept de race. »

    Objet d’étude, catégorie d’analyse, voire concept guidant la recherche, la race est présente partout, dans les sciences sociales comme dans les sciences du vivant. A travers recensions, essais et entretiens, ce dossier propose d’interroger la présence historique et les usages contemporains de cette idée qui est loin d’être simplement, comme on le dit trop souvent, un héritage du passé.

    « Surtout n’en parlons pas » se promettait une famille bien élevée au moment de passer à table, au plus fort de l’affaire Dreyfus. Las ! Ils en parlaient pourtant et n’avaient pas assez de toutes leurs fourchettes pour s’embrocher, si l’on en croit les dessins satiriques de Caran d’Ache [voir images]. Et en effet, comment ne pas en parler, quand tout le monde en parlait ?

    La famille des sciences sociales a déjà, quant à elle, beaucoup parlé de la race (sur La Vie des idées, voir par exemple iciici, et ici). Alors pourquoi rouvrir le débat ?

    Un consensus domine en France : la race n’est pas une réalité biologique, mais sociale. Assignation, condition, catégorisation subie, et parfois appropriée par ceux qu’elle opprime, elle n’aurait rien à voir avec la biologie. Ce consensus des chercheurs en sciences sociales, professionnel et politique, est défendu comme une garantie contre le racisme, une condition de justice et de paix sociales. Il n’est pourtant pas exempt de points d’achoppement, comme la question des statistiques ethniques et raciales, déjà discutée dans La Vie des idées(voir ici et  et ceci). La question – morale, politique, cognitive – est la suivante : le juste opprobre qui pèse sur les comportements racistes, déjà fort mis à mal depuis quelque temps, peut-il survivre si on remet de surcroît en avant la notion même de race ?

    La philosophe Magali Bessone fait pour sa part la proposition qu’on ne peut efficacement combattre les inégalités et discriminations raciales (et le racisme) sans utiliser la notion elle-même (voir la recension de Dominique Schnapper). L’antiracisme lui-même doit être repensé de manière critique : le livre de Daniel A. Gordon, Immigrants and Intellectuals. May’ 68 and the Rise of Anti-Racism in France, recensé par Emmanuel Debono, permet par exemple d’examiner son « moment 68 », entre la fin de la Deuxième Guerre mondiale et la marche des Beurs, et de mettre en évidence le chemin qui reste à parcourir pour comprendre mieux la trajectoire historique du phénomène.

    Au-delà de la question de l’opportunité d’un usage stratégique de la notion de race, il faut aussi souligner que le consensus sur lequel s’appuie une grande partie de la recherche en sciences sociales sur la race repose sur un déni : car la race est bel et bien un objet de recherche pour la biologie. Mieux (ou pire), la recherche sur les origines de l’homme et la diversité biologique des populations humaines a été refondée avant même la Deuxième Guerre mondiale sur une base qui n’excluait pas le concept de race. Un des pères fondateurs de la génétique des populations, Theodosius Dobzhansky, s’est élevé dès les années 1950 contre ce qu’il considérait comme l’entreprise tyrannique des sciences sociales, en particulier de l’anthropologie culturelle américaine : la négation de l’existence de races humaines. Dès 1950, de nombreux généticiens évolutionnistes se sont mobilisés aux côtés des anthropologues physiques pour contester la prétention de l’UNESCO à délégitimer la notion de race. La fronde a été si forte que l’institution internationale a dû permettre à ces contestataires de publier sous son égide un démenti à sa première « déclaration sur la race » où ils nuançaient fortement la thèse selon laquelle la race n’était qu’une construction sociale. Or les contestataires n’appartenaient pas tous, loin de là, au camp des crypto-racistes bien décidés à fournir des armes aux ségrégationnistes américains ou sud-africains. Au contraire, derrière Dobzhansky, ils clamaient à la fois la nécessité de lutter contre le racisme et celle de maintenir la race comme catégorie d’analyse du vivant humain. Ils ont à la fois contesté la validité des entreprises défendant l’idée d’une inégale intelligence des races (The Bell Curve, 1994) et soutenu des programmes de recherche fondés sur l’idée de collecter des patrimoines génétiques de populations « pures » comme l’Human Genome Diversity Project (HGDP) conçu par Luigi Luca Cavalli-Sforza.

    Autrement dit, la race est bien restée une catégorie biologique, parce qu’elle a continué à être utilisée par les biologistes. Elle est donc à la fois, en même temps, de manière inextricable, biologique et sociale – et son utilisation en biologie est loin d’être réductible au racisme : au contraire, à l’image de Dobzhansky, la majorité des chercheurs en biologie humaine qui l’utilisent professent des convictions antiracistes.

    Pour condamner le racisme, on ne peut donc se prévaloir d’un consensus scientifique qui montrerait l’inexistence des races. Sans doute, comme le montre Bertrand Jordan dans son entretien avec Claude-Olivier Doron et Jean-Paul Lallemand, l’argument scientifique est-il même inutile dans la lutte contre le racisme. C’est bien plutôt la manière dont la notion est utilisée qui doit faire l’objet de recherches. Dans quelles conditions les études mettant en œuvre la notion de race sont-elles réalisées ? Comment construit-on les échantillons de populations qui servent à ces études ? Quelles tractations s’opèrent entre pouvoirs publics, chercheurs, associations, consommateurs sur l’usage de la notion ? Comment, en somme, continue-t-on de parler de race ? Enfin, quelles sont les différences entre l’usage actuel du concept dans la génétique des populations et l’anthropologie physique d’avant-guerre ? Le champ d’application de ces questions est gigantesque, tant les avancées génomiques, et leur mise à disposition du public et des Etats, bouleversent notre rapport à notre différence biologique. Tests et analyses génétiques sont utilisés aujourd’hui pour formuler des probabilités l’occurrence de maladies rares liées à des populations (maladie de Tay-Sachs pour les Juifs ashkénazes, par exemple, ou drépanocytose pour les Afro-américains), mais aussi pour déterminer l’appartenance des ancêtres d’un individu à un groupe de population géographiquement situé, ou l’appartenance d’un individu vivant, ou même des restes d’un squelette, à un groupe racial préalablement défini. Doron et Lallemand, dans leur essai bibliographique, montrent de quelle manière les sciences sociales interrogent depuis quelques années l’existence des races comprises comme des faits biologiquement et génétiquement établis.

    Il serait tentant de ramener le phénomène à l’histoire spécifique des Etats-Unis, au « problème racial » américain, et aux catégories de recensement qui en ont découlé. Ce serait pourtant mal fondé. D’abord parce que la race est autant une réalité française qu’américaine : comme le montre le livre de l’historienne américaine Alice Conklin, In the Museum of Man Race, Anthropology, and Empire in France, 1850–1950(recensé en anglais par Julia Clancy-Smith), la profession anthropologique a investi la notion avec autant d’ardeur dans notre pays qu’aux États-Unis – universalisme républicain ou pas. Bien d’autres pays, d’ailleurs, comme Israël, ont mêlé la notion de race à leur vie publique (voir la recension de The Genealogical Science : The Search for Jewish Origins and the Politics of Epistemology, de Nadia Abu El-Haj, par Audrey Kichelewski).

    Mais surtout, l’offre pour une médecine personnalisée, le souci de connaître ses ancêtres à travers des tests génétiques, de vendre des médicaments à certaines catégories de consommateurs, ou de faire payer des assurances plus chères en agitant l’épouvantail de populations « à risque », sont loin d’être des réalités sociales uniquement américaines. Naissent ainsi de nouvelles manières de lier le sens commun racial (« les races existent, on le voit bien », « ils ne sont pas comme nous, nous n’avons pas les mêmes corps ») à un nouveau type d’évaluation de la différence et de l’appartenance qui se traduit par de nouvelles pratiques sociales – et commerciales.

    Sans doute n’y aura-t-il pas assez d’un dossier pour régler la question – aussi bien, on peut en être certain, n’avons-nous pas fini de parler du concept de race.

    Thomas Grillot, 17/02/2014

    Source : La Vie des idées

    http://www.laviedesidees.fr/La-race-parlons-en.html

    http://www.polemia.com/la-race-parlons-en/

  • La twittosphère, triste symbole de la dégradation du débat public

    Je commence à avoir une idée assez précise des ombres et des lumières de ce formidable moyen de communication.   

    Au mois d’octobre 2013, Jean Bordeau, assistant parlementaire du sénateur Jean-Pierre Michel, tweetait que Marion Maréchal-Le Pen était « une conne » et une « salope ».

    Poursuivi pour le délit d’injure publique, il a soutenu, le 24 octobre, qu’il visait « l’élue et non la femme » et s’est défendu d’être « sexiste ou misogyne ». Son conseil, Maître Charrière-Bournazel, a plaidé, sans surprise, la relaxe au nom de la liberté d’expression et parce que l’empoignade s’inscrivait dans le cadre d’un « combat politique » – l’élection cantonale partielle de Brignoles dans le Var, remportée en définitive par le FN.

    Le jugement sera rendu le 28 novembre et il est probable que le tribunal correctionnel de Paris suivra les réquisitions du ministère public en faveur de la condamnation du prévenu.

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  • Livre : Parution : La gauche en soutien au capital , Comprendre la domination Libérale

    Charles Robin offre, avec La gauche du capital, un regroupement de ses études sur la généalogie du libéralisme libertaire. Sa thèse est connue des lecteurs de Jean-Claude Michéa. Il n’y a pas un « libéralisme » économique, de « droite », qui s’oppose à un « libertarisme » sociétal, de « gauche ». Il y a un seul mouvement qui transforme la société, et passe par des acteurs socio-politiques qui se partagent le travail mais font, précisément, le même travail. Le libéralisme est en d’autres termes toujours en phase avec le libertarisme car il s’agit de déconstruire tous les liens, tous les enracinements, toutes les communautés pour aboutir à un homme nu, donc désaliéné selon l’extrême gauche, mais aussi totalement ouvert au libre marché, à la consommation mondiale unifiée, selon les libéraux. C’est le même homme suradapté à un monde de plus en plus intégralement marchandisé, postpolitique qui convient aux libéraux (dits de droite) et aux libertaires (dits de gauche). 

    Le travail de désencastrement de l’homme, de désincarnation (au profit de sa liquéfaction), de « libération » de toutes les valeurs et de tous les liens, est convergent, qu’il soit opéré par la droite « libérale avancée » ou par la gauche « libérale-libertaire », et concourt à un même résultat. Car, de fait, l’homme sans liens devient homme sans qualité, sans spécificité, sans identité culturelle, sans classe, sans syndicat, et est livré au marché, et celui qui est livré au marché est bel et bien « libéré », comme le rêve l’extrême gauche, de la famille, de la durabilité, de la transmission, de la « patrie », de la « solidarité de tribu » (ou de métier), du sexisme, du machisme, au profit de la consommation hédoniste de la sexualité et du relationnel en général (les « amis » que l’on a sur Facebook…).

    Résumons. Le libéralisme n’est pas conservateur, il n’y a rien de plus révolutionnaire. Quant à la gauche elle n’est pas socialiste, elle est « la gauche du capital », elle est la pointe avancée de la déconstruction des peuples. Qui profite à qui ? Au capital.

    Voilà notamment ce que développe, rigoureusement, Charles Robin. Autant dire que son livre est essentiel.

    Pierre Le Vigan

    notes : Charles Robin, La gauche du capital, ed. Krisis, 244 pages, 18 €

    source :Metamag :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EuEuulEEppKoiQJcAe.shtml