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Mères porteuses : un couple australien rejette un jumeau "du mauvais sexe"
Un nouvel exemple de l'esclavagisme moderne et de chosification de la vie humaine :
"Les scandales liés au recours aux mères porteuses se suivent et hélas se ressemblent... Le Daily Mail révèle que des parents souhaitant adopter ont fait appel à une mère porteuse indienne. Celle-ci a donné naissance à des jumeaux, mais le couple est reparti en Australie avec un seul des deux enfants.
Pour le moment, les informations sur ce cas sont peu nombreuses. On sait que l’enfant aurait été abandonné en raison de son sexe, les parents ayant déjà un enfant du même sexe. Mais on ne sait pas encore s’il s’agit d’un garçon ou d’une fille. L’enfant "de trop" a été donné à un autre couple... Mais les autorités australiennes craignent qu’il y ait eu à cette occasion un transfert d’argent, ce qui pourrait déboucher sur une accusation de trafic d’enfants. Cette nouvelle affaire intervient après celle de Gammy, le bébé trisomique né d’une mère thaïlandaise, abandonné à la naissance par un couple d’Australiens."[...] -
Le renseignement allemand préfère traquer les néonazis plutôt que les islamistes
D'après le Frankfurter Allgemeine, qui a recueilli les confidences d'un agent du Verfassungsschutz (le bureau fédéral de protection de la Constitution), les services allemands de renseignement sous-estiment sensiblement le nombre de musulmans partis faire le djihad en Syrie et en Irak :
"« Nous devrions multiplier par quatre le chiffre officiel pour obtenir un nombre réaliste ». Les services allemands de renseignement annonçaient 400 ressortissants musulmans partis au djihad, pour l’informateur leur nombre serait très proche de 1 800. Tout comme en France, cette sous-évaluation serait due au manque de personnel ou, plus exactement, à l’affectation des personnels disponibles à la traque des néo-nazis... Les déplacements de ces islamistes allemands vers les théâtres d’opérations de Syrie et d’Irak sont facilités et rendus impossible à contrôler du fait qu’il n’est pas nécessaire d’obtenir un visa pour se rendre d’Allemagne en Turquie. Selon Hans-Georg Maassen, patron du Verfassungsschutz, l’Allemagne pourrait compter, d’ici à la fin de l’année, près de 7 000 Salafistes, et elle héberge déjà quelque 950 membres actifs du Hezbollah..."
Louise Tudy http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html
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Le Suicide Français fait tomber le décor !
Zemmour a encore sévi, et cette fois le mur de la pensée unique s’est lézardé, s’est effondré. Le barrage élevé par le politiquement correct devant le trublion de talent qu’il fallait « cornerisé »a cédé. Plus les critiques ont vitupéré, plus le livre s’est vendu. Le Livre ? La Bible du « réac », une catharsis à la fois dense et exhaustive de la « francitude », du mal-être français, une longue remontée aux erreurs d’aiguillage qui ont amené le peuple français sur une voie de garage où il ne se reconnaît plus. Zemmour se veut-il sociologue ? Il ne s’embarrasse pas de tableaux ni de statistiques. En fait, il est le psychanalyste de l’inconscient français, procédant par raccourcis lumineux à partir des symptômes, les événements, les livres, les films, les grands moments de télévision, les chansons, qui jalonnent la genèse de l’esprit public, celle de l’inconscient collectif qui en est la coulisse, et qui sont autant de clefs pour la cure.
Le Suicide français, c’est le grand souffle qui fait tomber le décor, c’est la trompette guerrière qui met fin au récitatif. Il l’a dit, donc on peut le penser et le crier, si on veut !
Une majorité des Français n’aime pas trop Zemmour, 62%, mais à droite, il cartonne, il a des fans, ceux qui ont enfin trouvé leur voix, ceux que Nixon appelait la majorité silencieuse.
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Prof censuré par l’Education nationale : peut-on encore être contre le numérique à l’école ?
Un professeur qui avait critiqué la politique numérique de l’Education Nationale a été contraint de fermer son blog. Pour Jean-Rémi Girard, les nouvelles technologies ne remplaceront jamais les savoirs fondamentaux.
Alors qu’un de mes collègues, pourtant croyant et pratiquant en la matière, s’est vu menacer d’une sanction pour avoir écrit un article de blog pointant du doigt l’« illusion technologique » au sein de notre institution, on en vient à se demander si, à l’Éducation nationale, on est encore capable d’esprit critique face à la question du numérique et de son utilisation.
Du TO7 à la tablette : c’est un peu le parcours du numérique dans les établissements scolaires. Un parcours aberrant, fou et… très, très coûteux. Au ministère, on ne compte plus les « plans numériques », pas davantage qu’on ne parvient à dénombrer les collectivités locales cherchant à tout prix (un prix souvent très élevé) à équiper tous leurs collégiens ou lycéens en ordinateurs portables, tablettes et autres artefacts. Et débrouillez-vous avez ça, mesdames et messieurs les professeurs : on veut voir ce matériel utilisé en classe ! La réussite scolaire, la modernité et ma réélection en dépendent ! Détail amusant : lors de certains de ces plans, on avait tout simplement oublié d’équiper lesdits professeurs du même matériel. Quant à ce qui est de les former, bizarrement, c’est le moment où l’on n’a plus d’argent.
Car la question du numérique dans le cadre scolaire est à la jonction de la pensée magique, de l’intérêt commercial et de l’effet d’annonce : on aura l’air « de son temps », on fera tourner l’économie, et ces merveilleux outils feront soudain disparaître l’échec scolaire, comme ça, d’un coup ! Et, bien entendu, si vous ne mangez pas de ce pain-là, vous êtes un réac’, un fossile, un dinosaure, un inadapté, un frein à la marche triomphale du progrès. Dernier avatar en date : on veut enseigner le « code » aux élèves de primaire… Oui, on parle bien de ceux dont 20% ont des difficultés graves en français et 30% en mathématiques. Soupir.
Bien loin de cette fantastique utopie, la réalité fait mal : dans certains établissements, on interdit tout simplement aux élèves d’apporter leur bel ordinateur tout neuf, pour éviter la casse et le racket. La plupart des collègues, à qui l’on n’a de toute façon pas demandé leur avis sur le sujet, n’ont que faire de ce nouvel objet qui s’impose à eux. Pire : certains attendent depuis plusieurs années tel type de matériel bien spécifique, dont ils auraient réellement besoin, mais les voies du conseil général sont bien souvent impénétrables, dans ce cas. Il arrive même que les objets généreusement « prêtés » aux élèves se retrouvent mis par ces derniers sur tel ou tel site de vente en ligne : après tout, il n’y a pas de petit profit.[...]
Jean-Rémi Girard, Secrétaire national à la pédagogie du SNALC-FGAF.
La suite sur Le Figarovox
http://www.actionfrancaise.net/craf/?Prof-censure-par-l-Education
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La franc-maçonnerie, une secte satanique ? Internet le confirme
Daniel Keller, “grand maître” du Grand Orient de France (GODF), tire la sonnette d’alarme :« L’antimaçonnisme est aujourd’hui avec l’antisémitisme et l’homophobie l’un des trois symptômes de la crise de la République. » Bouh, ça fait peur !
Le GODF, plus importante obédience maçonnique, lance une campagne nationale contre « la dangereuse résurgence de l’antimaçonnisme ». Un cycle de conférences a donc été entamé à Lille samedi soir et se poursuivra jusqu’en mai à Strasbourg, Lyon, Avignon, Toulouse, Bordeaux, Nantes et Rouen. Car, bien entendu, l’antimaçonnisme est “une menace pour les fondements de la République » !
Sans surprise, les catholiques ont été pointés du doigt. L’historien Yves Hivert-Messeca a rappelé les “heures sombres”, les écrits pontificaux condamnant la franc-maçonnerie et a effrayé son auditoire à propos du « climat épouvantable » qui a permis qu’en 1934 soit déposé un projet de loi visant à interdire la franc-maçonnerie.
Quant au journaliste Jiri Pragman, il s’est inquiété du rôle « d’Internet et des réseaux sociaux ». Et de s’émouvoir que, lorsque l’internaute recherche sur Google « la franc-maçonnerie est… » , il lui soit proposé comme réponse par le moteur de recherche « …une secte satanique ».
http://www.medias-presse.info/la-franc-maconnerie-une-secte-satanique-internet-le-confirme/17192
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« La révolution nationaliste » ou leur « civilisation de mort » ?
« Se replier sur soi-même, rester avec des frontières, voter NON c’est s’éloigner de Bruxelles, refuser la monnaie unique ce serait une croissance atone, un chômage de masse, la fin de la prospérité et un désastre économique ». Comme nous le rappelait dernièrement un ami internaute, ainsi parlait le ministre des Affaires Étrangères du Danemark en 1992, mettant en garde ses compatriotes contre un vote défavorable à l’adoption du traité de Maastricht. 22 ans après la victoire du NON (d’une courte tête) au référendum, la situation économique de ce pays sans Maastricht, sans Lisbonne, sans euro, est pourtant excellente avec une croissance de prés de 2% depuis le début de l’année et un taux de chômage de 6% . 1992 c’était aussi l’année ou l’homme d’affaires Bernard Tapie traitait les électeurs du FN de « salauds ». Il promet depuis régulièrement de faire passer le score de l’opposition nationale sous la barre des 10%. Encore une escroquerie… En début de semaine, invité sur I-télé, l’ex ministre de gauche ultra libéral est reparti dans son petit numéro habituel, sur un mode certes passablement moins vulgaire qu’auparavant.
Bernard Tapie ne s’est pas donné le ridicule d’un Jean-Luc Mélenchon allant jusqu’a dire que les violences des casseurs anarchistes autour de la construction du barrage de Sivens (Tarn) étaient le fait de l’extrême droite. Non, sur un ton qui se voulait plus sérieux, il s’est essayé à jeter le discrédit sur le programme économique du FN avec des arguments aussi faux que pitoyables et jugeant « stupides » de ce fait les électeurs qui votent FN. Marine n’a pas manqué d’ironiser sur les « leçons d’économie » du sieur Tapie…en attendant ses « leçons d’ éthique » ?
Loin d’être stupides note Bruno Gollnisch, les Français ont au contraire l’intelligence de ne plus prendre pour argent comptant les avis sentencieux d’un « Nanard » ou des politiciens du Système qui distribuent bons et mauvais points…et ont précipité le déclin français en quelques décennies.
Ex directeur du Figaro devenu banquier d’affaires, M. Tapie a certainement déjà croisé son chemin, le pourtant très cosmopolite et progressiste Philippe Villin ne dit pas le contraire. Cet ancien inspecteur des finances et ex élève de l’ Ena, adversaire acharné de l’euro, dénonce depuis des années «l’aveuglement» «des représentants de la pensée unique, sortis pour la plupart de l’Ena et nourris à un delorisme médiocre». Droite et gauche « appliquent la même politique », « parce qu’il n’y a pas de réformes structurelles, ni de chasse aux dépenses publiques inutiles, et que le credo européen — l’euro doit exister même s’il nous tue — est inlassablement répété. La croissance française est cassée. Car elle ne peut reposer que sur une compétitivité retrouvée par une monnaie nationale correspondant à notre niveau de productivité et une bien meilleure gestion du secteur public ».
Certes, les a priori ont la vie dure et le discours d’un Tapie répétant comme un perroquet assis sur les centaines de millions d’euros obtenus du précédent gouvernement avec nos impôts, en réparation ( !) de l’affaire Adidas-Crédit Agricole, illustre ce décalage criant entre les aspirations de la France d’en bas et la caste au pouvoir.
Les Français seraient donc des salauds, des abrutis, parce qu’ils réclament ce que chaque peuple est en droit d’obtenir, à savoir le respect et la conservation de son identité et de sa souveraineté ; parce qu’ils s’aperçoivent tout en le refusant que «la société française et la nation française sont en train de se dissoudre dans le multiculturalisme, la mondialisation et l’Union européenne » (Eric Zemmour).
Sur le site Atlantico, Laurent Chalard, «géographe-consultant», «membre du think tank European Centre for International Affairs » mettait en garde la semaine dernière contre cette sourde colère qui monte des entrailles du pays réel ; «la déconnexion de plus en plus marquée entre les positions des élites mondialisées, qui vivent de plus en plus dans une bulle, et la réalité de la France ».
Un « phénomène progressif » dit-il, «qui se renforce consécutivement à l’absence de réaction des élites, qui, au lieu de faire leur mea culpa, préfèrent s’enfermer dans le déni des réalités (…). Comme toute fracture, si elle devient trop importante, le risque d’une révolution par le bas par les urnes est réel, en l’occurrence, étant donné le contexte actuel, plutôt une révolution nationaliste qu’une révolution de type communiste. Ce phénomène n’est pas spécifique à la France, mais s’inscrit dans une crise de la démocratie occidentale inquiétante et dont les élites sont partiellement responsables de par leur corruption et leur manque d’empathie pour les problèmes de leurs concitoyens.»
S’attachant à la problématique de l’immigration de peuplement il poursuit : « si l’on en croit les sondages, la majeure partie des Français trouve qu’il y a trop d’immigrés en France, donc si cet élément est l’indicateur d’une France rance ou du passé, effectivement, croire qu’elle est minoritaire est grandement se voiler la face et témoigne du terrible décalage entre une partie des élites parisiennes et le reste du pays (…). Il existe un profond attachement dans le peuple français à une identité pluriséculaire qu’il ne faut pas sous-estimer. Le passage vers une société multiculturelle ne va donc pas de soi et ce n’est pas en insultant les Français qui se sentent mal à l’aise avec cette nouvelle donne qu’on arrivera à les convaincre que le multiculturalisme peut bien se vivre et qu’il ne remet pas forcément en cause l’identité nationale ».
Pour les convaincre des bienfaits du multiculturalisme, ou au moins les convertir à son inéluctabilité, rien de tel aussi que de répéter sur tous les tons, comme pour l’euro, qu’il n’y a pas de plan B, que cette évolution va dans « le sens de l’histoire », du « progrès » et surtout que le FN est un mouvement de zozos, pas crédible et délirant.
Daniel Schneidermann fondateur de l’intéressante émission et site éponyme « @rrêt sur images » est revenu sur la « polémique » autour du jeune élu FN Maxence Buttey qui s’est converti à l’islam –voir notre article publié lundi.
Dans un court article repris notamment sur Rue 89, il affirme que «Marine Le Pen veut aujourd’hui des électeurs, des militants, des candidats musulmans (…). C’est d’ailleurs ce qui fait sa dangerosité. Le FN est sans doute autrement plus redoutable en parti attrape-tout, souhaitant intégrer les musulmans (et les juifs, et les Noirs, et les homos), que développant à leur égard les éructations de papa ».
Loin des poncifs commodes sur les « éructations de papa », M. Schneidermann préfère ignorer que le FN a toujours eu depuis sa percée électorale du milieu des années80 des électeurs, des adhérents de toutes confessions et origines. Leur nombre croissant (même si les études indiquent que le vote des « musulmans » pour le FN reste extrêmement marginal) devrait suivre logiquement ( ?) la pente ascendante du vote FN et Le Pen.
Mais surtout il ne veut pas voir que le succès rencontré par le FN vient aussi de la réaffirmation par l’opposition nationale d’une fierté française, des valeurs de notre civilisation, de nos racines. Une fierté qui est comprise, voire respectée par de nombreux immigrés, notamment mahométans. Et qui peut être perçue positivement par une partie de cette jeunesse arabo-musulmane éduquée elle aussi jusque là dans le rejet et la culpabilisation de la France.
Dans « Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe » (1999), Alexandre del Valle, citait l’essayiste algérien vivant en France Slimane Zéghidour, qui «observe avec regret l’autodestruction progressive de l’identité culturelle française et européenne. Selon lui c’est cette autodestruction et cette américanisation mentale de l’Ancien monde qui fonde la haine qu’éprouvent nombre d’immigrés musulmans envers l’Europe ainsi que la progression de l’islamisme dans les pays d’accueil.»
Dans son essai « Le Voile et la bannière », M. Zéghidour s’interrogeait: « comment le jeune beur (…) pourrait-il chérir un pays dont le cinéma, le théâtre, la télévision, la littérature, la presse et les controverses publiques, instruisent à longueur d’années le procès de la traite des noirs, du colonialisme, de la délation anti-juive durant l’occupation, sans même parler des classiques racismes anti-arabe, antisémite (…). Où puiseraient-ils quelques motifs de fierté d’arborer les couleurs françaises ? (…). Les Français se sont allégrement fait une religion de ce que leur langue, leur cuisine, leur garde-robe, leur musique, et même leur intelligentsia s’américanisent mais ils s’insurgent contre l’affirmation ostentatoire de l’ islam qui ne représente tout compte fait qu’une conséquence parmi d’autres de cette mise à l’heure outre-Atlantique. Quoi de plus américain en effet que la constitution de forteresses communautaires, l’organisation de ghettos urbains, la coloration religieuse de nombreuses pratiques profanes : prières à l’école, Bibles dans les hôtels, formules pieuses sur les dollars, les armoiries ? La confessionnalisation des musulmans de France, stade suprême l’américanisation ! ».
Et M. del Valle de souligner tout aussi justement, comme le fait Bruno Gollnisch qu’ «une civilisation matérialiste et hédoniste ne peut pas perdurer longtemps car la destruction progressive des entités naturelles, telle que la famille, ainsi que l’éradication de tout esprit citoyen et moral, nécessaire à la cohésion sociale et à la survie des nations, conduisent inéluctablement à l’autodestruction et au suicide collectif ».
« De plus, le vide spirituel et démographique attire obligatoirement de nouvelles populations et de nouvelles croyances. Et c’est dans l’exploitation de cette vacuité spirituelle de l’Occident que résidé la force du projet islamique.»
« Ou nous les convertiront où ils nous convertiront alertait le Père de Foucauld avant d’être assassiné peu de temps plus tard par un musulman touareg. On pourrait dire aujourd’hui : ou nous revenons à la religion de nos pères ou ils nous convertiront, tant la vulnérabilité de l’Europe se trouve être aujourd’hui à l’intérieur même de la culture nihiliste et thanatocratique dominante en occident, car une civilisation inféconde est, par définition, une civilisation de mort ». Hors le chemin de la saine réaction nationale, populaire et sociale , point de salut.
http://gollnisch.com/2014/10/29/revolution-nationaliste-civilisation-mort/
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« Au cœur du volcan/ Carnets de l’Elysée 2007-2012 » de Maxime Tandonnet
André Posokhow, commissaire aux comptes, consultant
♦ L’impuissance de l’Etat vue par l’ancien conseiller immigration de Sarkozy
Un nouveau livre de Maxime Tandonnet, Au cœur du volcan, vient de paraître. L’auteur, haut fonctionnaire et inspecteur général de l’Administration au ministère de l’Intérieur est un spécialiste de l’immigration à laquelle il a consacré un livre. A ce titre il fut le conseiller aux Affaires intérieures et à l’Immigration de Nicolas Sarkozy, président de la République, pendant un peu plus de quatre ans.
Il livre son témoignage sur une expérience qui fut exceptionnelle mais éprouvante. Tandonnet met en exergue la mollesse de nombreux ministres et les hésitations de son entourage de l’Elysée. Il pointe surtout la paralysie de la lutte contre l’insécurité et d’une véritable politique d’immigration due au « garrot » que constituent les médias, les institutions européennes, l’obstacle constitutionnel et surtout la magistrature.
Les larmes aux yeux et la lave au cœur
Tandonnet a noté ce qu’il voyait et entendait. Il livre son témoignage sur une expérience qui fut exceptionnelle. Mais au bout du compte, il n’y a pas que le lecteur à être éprouvé, l’auteur le fut, lui aussi, et terriblement. Comme il le dit : « Je ne pouvais pas une seconde imaginer ce que j’allais voir et vivre. »
• Un Sarkozy sympathique mais sans méthode de travail
Eh bien oui, le personnage présidentiel qui ressort de ce témoignage est plutôt celui d’un homme direct, amoureux de Carla et capable de grandes gentillesses. Il se montre souvent naturel, chaleureux, simple et humain.
Son émotion personnelle face à des meurtres terrifiants comme celui de Laetitia Perrais, dix-neuf ans, martyrisée et tuée à Pornic par Tony Meilhon, multirécidiviste, ou l’affaire du saccage du lycée professionnel de Gagny par une bande de voyous dans un déchaînement de violence inouï paraît sincère. Ses colères contre le manque de réactivité face au fléau de la drogue ou les campements illégaux de nomades ne sont pas simulées. Ses visites nocturnes du 93 sont louables.
Mais c’est justement là que le bât blesse. Souvent plus que d’émotion, il s’agit d’émotivité. N. Sarkozy agit par réaction et décide avec impulsivité après des événements graves. Ceux-ci prennent le pas sur le long ou plutôt le moyen terme, étant donné la durée du quinquennat. Ce président est, au fond, arrivé au pouvoir avec de bonnes et nombreuses idées mais sans une véritable stratégie réfléchie de lutte contre l’immigration et l’insécurité. Il n’y eut pas une réelle programmation de mesures concrètes avec leurs modalités juridiques et administratives et un calendrier. Très fréquemment les décisions ne sont pas suivies d’effet ou se perdent dans l’inertie et la mauvaise volonté de l’entourage et des ministères. Comme à Grenoble il peut parler fort, mais l’action qui devrait suivre n’est ni réfléchie ni organisée. N. Sarkozy se targue beaucoup d’être un homme d’action et de volonté. Trop souvent il s’est agi de velléité.
Plus grave : une note du bas de la page 284 souligne que le pouvoir de décision est concentré à l’Elysée. Or c’est bien à Matignon que se trouve l’appareil du gouvernement. La présidence arrête tous les choix importants mais ceux-ci ne sont pas formalisés et tombent dans l’oubli. De la sorte l’autorité gouvernementale est neutralisée et paralysée. L’hyperactivité du chef de l’Etat détruit l’efficacité et l’autorité de celui-ci.
• Le constat : la politique d’immigration ne marche pas
C’est le président lui-même qui, en juillet 2010, trois ans après son élection, le constate tristement : « Le sentiment des Français est que la politique de l’immigration ne marche pas. »
Certes, de bonnes choses furent décidées et faites
Il ne serait pas objectif de ne pas souligner les efforts et les réussites :
-la nomination d’inspecteurs des services fiscaux dans les cités sensibles, que le chef de l’Etat imposa contre vents et marées, s’est révélée comme une des mesures les plus efficaces contre le trafic de drogue, de même que la création des GIR, les Groupes d’intervention régionaux pour lutter contre la criminalité ;
-les peines planchers contre les récidivistes ;
-la loi anti-bandes et la police d’agglomération dont M. Tandonnet dit avec une certaine fierté qu’elle est sortie de son imagination et de son expérience du terrain ;
-la loi du 11 octobre 2010 qui interdit le port de la burqa ;
-la nomination du préfet Lambert dans le 93.
Notons toutefois qu’il s’agit pour la plupart de mesures qui visent plus l’insécurité, c’est-à-dire la conséquence, que l’immigration à proprement parler.
Mais il y eut aussi des décisions contestables
Retenons deux exemples :
-entre 2007 et 2012, il y eut 10.700 suppressions de poste de CRS et de gendarmes ;
-en 2010, à l’initiative d’Eric Besson, le projet de loi sur l’immigration a supprimé le « délit de solidarité » sanctionnant les associations qui aident les migrants en situation illégale, même en l’absence d’un but lucratif.
Trop de projets n’eurent pas de suite ou firent long feu
La liste des projets qui n’eurent pas de suite est impressionnante :
-le projet des tests ADN en matière d’immigration fut abandonné après s’être heurté à une tempête médiatique d’une violence inouïe ;
-le projet d’instituer des quotas ou plafonds d’immigration ne dépassa pas l’intention ;
-la transformation du fichier EDWIGE en EDVIRSP ;
-la reconduite des migrants du Calaisis dans leur pays d’origine par vols collectifs ;
-le débat sur l’identité nationale lancé par Eric Besson ;
-l’installation de la vidéo-protection dans les communes.
Des idées ou des projets importants sont arrivés trop tard
Il paraît incompréhensible que des projets aient été formulés si tard dans le quinquennat.
-C’est le cas de la loi sur l’immigration qui permettait des avancées comme rendre le regroupement familial et les mariages mixtes plus difficiles. Mais pourquoi avoir attendu 2011, à un an de l’élection présidentielle ?
-Des idées importantes n’ont trouvé leur place que dans le programme électoral de la campagne présidentielle en janvier 2012 : réduction du flux migratoire de moitié, possible sortie de Schengen, référendum sur l’immigration illégale.
L’inacceptable a été trop souvent accepté
Le constat, forcément partiel et incomplet, est accablant ; en réalité, angoissant :
-L’AME n’a pas été remise en cause ; un ticket modérateur a été seulement maintenu, avec beaucoup de mal d’ailleurs ;
-Les violences se sont succédé sans qu’une véritable réponse de fond soit apportée : émeutes de Villiers-le-Bel, agressions antisémites, campements sauvages d’Afghans dans le Calaisis, saccage du lycée professionnel de Gagny, chaos et anarchie à la Courneuve, agressions d’autobus à Tremblay-en-France à la suite du démantèlement d’un trafic de drogue, etc. ;
-La question des nomades fut lancinante : campements illégaux, émeute à Saint-Aignan-sur-Cher ;
-Toujours subir : en 2010 on apprend, par le directeur du ministre de l’Education nationale, que chaque année les écoles du 93 reçoivent 3.000 enfants supplémentaires dont on ne sait d’où ils proviennent, probablement de l’immigration illégale. Ce phénomène impose l’ouverture d’une centaine de classes spécialisées supplémentaires ;
-Le 22 juin 2010, le préfet du 93 fit à l’Elysée un tableau apocalyptique de la situation du département : quartiers soumis à l’économie parallèle et au trafic de drogue, familles dont les seules ressources sont les prestations sociales et la criminalité, profusion d’armes de guerre, arrivées massives de migrants clandestins, etc., etc., etc. ;
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Père Michel Viot - Ancien aumônier de la prison de Blois
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Le n°1 de la CGT se fait payer 120 000€ de travaux dans son logement de fonction
C’est pas beau la vie d’un homme qui milite pour la dictature du prolétariat ?
Les travaux de rénovation de l’appartement de fonction de Thierry Lepaon, numéro un de la CGT, en banlieue parisienne ont coûté 120 000 euros à la centrale, selon Le Canard enchaîné. Selon l’hebdomadaire satirique daté de mercredi, les travaux pour cet appartement de 120 mètres carrés ont coûté 130 000 euros à la CGT, mais le devis initial était encore plus élevé (150 000 euros). Le numéro un de la CGT aurait renoncé à quelques dépenses comme l’installation d’un home cinéma ou d’une cave à vins, selon l’hebdomadaire. Ancien de Moulinex, Thierry Lepaon, élu en mars 2013 à la tête de la confédération, habitait auparavant dans le Calvados, d’où la nécessité pour la centrale de lui trouver un appartement de fonction. Le loyer de cet appartement situé le long du bois de Vincennes, près de Paris, est de 2 000 euros, selon Le Canard enchaîné.
Source :Le Point