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  • Marche pour la Vie : un car au départ d'Angers

    Les AFC 49 organisent un car au départ d'Angers pour rejoindre la Marche pour la Vie à Paris le dimanche 25 janvier. Pour vous inscrire, une seule adresse : www.afc-49.fr

    RDV 08h45 place de La Rochefoucauld. Retour prévu vers 22h.

    Tarif : 16€ A/R pour une personne ou 70€ A/R pour une famille (tarif adhérent AFC).

    Si vous ne pouvez pas venir, vous pouvez nous aider financièrement.  Nous avons besoin de 500€ pour équilibrer les frais du car : https://www.lepotcommun.fr/pot/g1lk5r19

    Votre don permettra à d'autres de marcher en votre nom !

    Renseignements : marchepourlavie.angers@gmail.com

    Michel Janva

  • Rappel : voici la carte des cars pour se joindre à la Marche pour la Vie

     

    Michel Janva

  • C’est une dictature mentale qui règne en France !

    Non seulement la liberté d’expression n’est pas de retour en France, mais les meurtres des caricaturistes font apparaître plus clairement encore la dictature mentale qui règne dans notre pays.

    C’était trop beau. Pour être franc, je n’ai jamais aimé Charlie Hebdo. Mais je me disais que le lâche assassinat de quelques provocateurs impertinents aurait le grand mérite de faire taire les commissaires politiques et les inquisiteurs mal refoulés qui remplissent la vie publique française de leurs interdits, de leurs condamnations véhémentes et couvrent leurs adversaires d’injures haineuses le plus souvent fondées sur des amalgames hâtifs. Etant une de leurs cibles, je me sentais un lien fraternel avec des dessinateurs dont je ne partageais aucune idée, coupables comme moi d’oser en exprimer. Je m’étais lourdement trompé. Il faut s’y faire. Non seulement la liberté d’expression n’est pas de retour en France, mais les meurtres des caricaturistes font apparaître plus clairement encore la dictature mentale qui règne dans notre pays.

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  • Liberté d'expression, religions, caricatures : le decryptage de François Huguenin

    Quelles sont les limites à la liberté d’expression ? Les religions sont-elles un richesse pour les sociétés ? Les réponses de l’historien des idées François Huguenin.

    La France unanime a donc défilé le 11 janvier au nom de Charlie pour défendre la liberté d’expression. Est-il utile de dire que j’ai consonné à cet instant d’unité nationale autour de la condamnation de ces actes terroristes abjects et que je me suis félicité d’entendre quelques voix courageuses oser nommer enfin le péril : l’islamisme radical. Mais je suis étonné et inquiet de voir toute une France, dont celle issue de la « diversité » est apparue bien absente, devenir supportrice d’un journal qu’elle n’avait jamais lu. La défense de la liberté d’expression semble avoir créé une épidémie de cécité par rapport aux problèmes que pose, non la liberté d’exprimer des idées, mais la manière de le faire.

    Il est clair que la liberté d’expression est encadrée en France, que certains propos comme ceux qui incitent à la haine raciale sont légitimement passibles de poursuite, et qu’il n’y a pas de législation contre le blasphème. Mais la question que pose l’humour de Charlie Hebdo, que chacun appréciera selon ses critères, me semble être au-delà du juridique. Si la liberté est une valeur essentielle de notre société, conquise après bien des luttes, est-elle pour autant une valeur absolue qui serait supérieure à toutes les autres ? La devise de notre République ne met-elle pas au même niveau l’égalité et la fraternité ? Au nom de cette fraternité, ne peut-on pas prendre au sérieux une valeur qui n’est pas de nature à être encadrée dans des textes juridiques car elle est impossible à codifier, mais qui est inhérente à la dignité de l’homme et inscrite au cœur de chacun, celle du respect de l’autre. C’est ce qui fait d’ailleurs une large part du charme de l’existence : se lever dans le bus pour laisser s’asseoir une personne âgée, demander poliment à son voisin de baisser le son de sa musique au lieu de hurler dans l’escalier « moins fort » : tout cela n’est pas prescrit par la loi, mais rend la vie meilleure. Or, s’il est une valeur à respecter chez autrui, c’est bien sa religion. La foi d’un être humain est sans doute l’attachement le plus fort qui soit.

    Elle se développe au plus intime de l’être. La moquer, la ridiculiser peut être particulièrement blessant. Elle est un choix qui engage profondément l’existence et mérite d’être respecté. Comprenons-nous bien : il ne s’agit pas de restreindre la liberté d’expression par la loi ; il s’agit que chacun soit responsable de la manière dont il dit les choses. On peut s’adonner à la critique des religions, le débat d’idées est toujours enrichissant ; l’insulte et la moquerie sont toujours blessantes et n’avancent à rien. Ne nous cachons pas derrière le droit à l’humour. On peut rire sans blesser, je pense à feu Pierre Desproges, notamment son sketch sur les Juifs. Jamais la loi ne saurait évidemment codifier cela, mais je propose une règle simple que nous pourrions chacun nous appliquer à nous-même. Et si je ne publiais que ce que je serais capable de dire à une personne que je rencontrerais en face à face ? Derrière la plume, il est facile d’oublier que l’on s’adresse à des personnes vivantes qui ont des sentiments. On me dira que je discrédite de fait toute une tradition polémiste dont la littérature française s’honore : les vacheries de Saint-Simon, les imprécations de Léon Bloy. Avouerais-je que ces écrivains ne m’inspirent pas ? [...]

    La suite sur Le Figarovox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Liberte-d-expression-religions

  • Le racisme anti-arménien à Marseille

    Minute a interrogé Jacques Donabedian, co-président du Conseil de coordination des organisations arméniennes de France pour la région Sud, suite à l’assassinat du jeune arménien Mickaël par des voyous multirécidivistes.

    "Il est mort, victime de l’hostilité qui règne dans les quartiers difficiles. Mickaël était un jeune chrétien. Il était scout apostolique arménien, il avait une vie exemplaire, il défendait certaines valeurs… Mais quand vous défendez ces valeurs, vous êtes vu d’un mauvais oeil par les jeunes qui se livrent aux trafics en tous genres. Ça génère des tensions, des rixes. Lundi, dans un contexte exacerbé par les attentats commis à Paris, Mickaël a été assassiné.

    Peut-on parler d’un assassinat raciste?

    L’assassinat de Mickaël est un cas extrême et dramatique. Mais pour les jeunes d’origine arménienne, le climat d’insécurité est permanent. Dans certains collèges et lycées, nos enfants sont insultés, traités de « sales Arméniens ». C’est même tagué sur les murs dans certaines écoles ! Les propos racistes, les agressions verbales, les coups, les menaces : c’est au quotidien que les jeunes Arméniens en sont victimes. On ne le dit pas, mais il faut le savoir."

    Allô, les professionnels de l'antiracisme ?

    Michel Janva

  • « Pour l’islam et la République, la loi est absolue »

    Abbé Guillaume de Tanoüarn

    Adorer un dieu et servir la Cité sont-ils compatibles ou incompatibles ? L’abbé de Tanoüarn, docteur en philosophie et familier des questions d’éthique, éclaire les rapports complexes qui existent entre république et religion.

    L’Action Française 2000 – La religion est-elle irréductible à la République ?

    Abbé Guillaume de Tanoüarn – La religion est constitutive de toutes les formes du "vivre ensemble" : « il n’y a pas de société sans religion comme il n’y a pas de communion sans transcendance », disait Malraux. Au début du XVIIIe siècle, le protestant Pierre Bayle fait sensation en se demandant si une société d’athées est possible : il répond par l’affirmative mais souligne la nécessité d’une réglementation de fer pour rendre compatibles les unes avec les autres les personnes qui ne pensent pas la même chose. Avant lui, la conclusion politique des guerres de religion tenait dans cet aphorisme latin : Cujus regio, ujus religio. On prenait acte de la nécessité sociale d’une religion une et, tant qu’à faire, cette religion devait être celle du Prince. Le système inventé par Louis XIV, système dit "du droit divin des rois", avait certes l’inconvénient d’insister plus sur le roi que sur la religion et de proposer aux Français une synthèse théologico-politique nationale et nationaliste largement humanisée, synthèse qui explique les perspectives de la Révolution française, perspectives qui laïcisent la synthèse bourbonienne et la rendent purement politique. La France devient l’objet d’un culte, on lui offre des sacrifices, ce sont des sacrifices humains : sacrifice des ennemis (« qu’un sang impur », etc.) et sacrifice de ses propres serviteurs, durant les vingt-cinq ans de guerre qu’inaugure la bataille de Valmy. Le nationalisme révolutionnaire est ici d’essence religieuse ; dans la terminologie maurrassienne, on parlera de nationalitarisme, comme Maurras le fit à propos du nazisme.

    Mais aujourd’hui, qu’en est-il du fait religieux et de la république actuelle ?

    La République cinquième du nom est beaucoup plus fidèle qu’on ne le croit à son ascendance révolutionnaire, comme en témoignerait, entre autres, le bonnet phrygien arboré par les gaullistes. Elle partage avec la Iere République le même absolutisme qui, d’une certaine façon, fut celui de Louis XIV (mais on peut en débattre !) et qui a construit la France. Jean-Jacques Rousseau, en 1763, dans Le Contrat social, tente de résumer de façon "moderne" cet absolutisme français en orchestrant la vieille lutte entre l’unité du pouvoir politique et l’autorité spirituelle de l’Église catholique. Son modèle est Sparte ou la Rome antique : pour lui, l’autorité politique doit avoir tout pouvoir. Mais cela n’est admissible que dans la mesure où ce pouvoir représente la volonté du peuple. C’est le vieux pacte de Reims entre le roi et son peuple, dont on retrouve trace sous sa plume mais laïcisé et rendu abstrait. Au lieu d’un échange personnel constant entre le roi et ses sujets, ce contrat social abstrait aboutit à absolutiser une idée. Henri Vaugeois, en essayant de le définir, parlait d’idéocratie. Je crois que ce terme convient très bien à ce qui est en train de se passer sous nos yeux. Les grandes manifestations du dimanche 11 janvier ont fait dire au journal Libération, en une : « Nous sommes un peuple. » Au fond, ces manifestations que l’on refuse de compter ont réuni tous les Français, qu’ils le veuillent ou non, autour de l’idée républicaine et de ses avatars actuels, tout aussi sacralisés : le multiculturalisme, la France Black-Blanc-Beur et le sens cosmopolite de l’histoire.

    Considérez-vous donc que la République est devenue une religion ?

    Ce serait lui faire trop d’honneur, même si, à travers la franc-maçonnerie, elle a ses rites. Il n’est pas sans signification de constater que le Grand Orient de France était présent en grandes pompes, toutes écharpes dehors, dimanche dernier. Récupération ? Cela dépend de quel point de vue on se place, mais ce qui est clair, c’est que la République donne un sens purement républicain au besoin de sécurité du peuple français qui s’est exprimé si solennellement dimanche. Je dirais plutôt, en restant fidèle à l’herméneutique d’Henri Vaugeois, que la République, sans jamais l’avoir mise aux voix mais en la tenant pour représentative de l’unanimité présumée des citoyens, entend dresser l’idée de république cosmopolite comme désormais constitutive de l’identité française, comme en témoignent les immédiates revendications de régularisation inconditionnelle des sans-papiers et de droit de vote des étrangers. La grande lessiveuse républicaine est en train de faire son œuvre en s’appropriant, comme d’habitude, l’attente du peuple dont elle fait une idée abstraite, celle de république universelle.

    Est-on forcé d’être d’accord avec cette idée ?

    Le génie politique de Rousseau, qui est vraiment le père fondateur de notre république, infiniment plus que Voltaire, est d’avoir transformé l’idée de démocratie en la rendant acceptable à la France bourbonienne imbue de sa grandeur, sous une autre forme, celle de république. La république n’est pas le gouvernement de la majorité des citoyens, mais celle de l’unanimité présumée du corps social autrefois tout entier royaliste, depuis la Révolution tout entier républicain. Cette unanimité est évidemment exclusive : ceux qui n’acceptent pas l’idée républicaine dans ses différents avatars historiques, depuis "la patrie ou la mort" jusqu’à la république cosmopolite, sont exclus. Pour Rousseau, ils n’ont pas le droit de vivre, en tout cas pas le droit de vivre en France : une députée PS invitait récemment Éric Zemmour à quitter le pays, manifestement elle connaît ses classiques !

    Que penser de l’injonction "Je suis Charlie" ?

    Ce n’est pas une idée mais un slogan, un slogan compassionnel qui donne son poids de chair à l’idée républicaine mais qui, par lui-même, signifie surtout que le peuple français tout entier s’identifie avec les victimes du terrorisme. La force de ce slogan a permis à Charlie Hebdo de faire une nouvelle une en représentant Mahomet à travers des formes dont je dirais simplement qu’elles sont douteuses. Le problème ? Charlie Hebdo représente l’idéologie nihiliste actuellement en vogue. Le slogan "Je suis Charlie" pourrait ainsi, par la magie républicaine, signifier que la France toute entière s’est identifiée à ce nihilisme dont la formule est simple : tout vaut tout, seule la liberté, quelle qu’en soit l’incarnation, a un sens.

    Tout vaut tout, mais doit-on penser que le catholicisme ne peut pas être républicain, au contraire de l’islam, comme le raconte d’ailleurs Houellebecq ?

    Il y a une connivence mystérieuse entre l’islam et la République, qui ne se ressemblent pas quant au fond mais qui réalisent deux formes analogiques. L’islam et la République sont fondés sur l’idée que la loi est absolue et qu’elle n’a pas à en référer ni à un ordre naturel, ni encore moins à un ordre divin : Allah est en dehors de sa création qui, dirait-on, ne le concerne pas. La religion islamique, culte de la loi (charia) sans cesse réinterprétée par des fatwas, a ce point commun fondamental avec la République : l’une et l’autre érigent la loi positive au dessus de tout, par delà même le bien et le mal. Pour un républicain, le bien est ce qui est légal, pour un imam, ce sont les fatwas précisant la charia qui permettent aux fidèles de faire le bien en toute tranquillité même quand elles sont sanglantes et quand le bien qu’elles proposent paraît contraire à l’élémentaire instinct moral, à la common decency, comme disait Orwell. 

    Et le catholicisme ?

    Il est difficilement soluble dans la République parce que ce n’est pas une religion de la loi. Nous savons depuis saint Paul que l’observance de la loi rend fou. Il en a tiré les conséquences en donnant son cœur au Christ. Ce que l’on reproche au catholicisme aujourd’hui est d’être la religion du cœur, la religion qui ose continuer à dire que le cœur a ses raisons que parfois la loi ne connaît pas. Rousseau, déjà, dans le dernier chapitre du Contrat social, s’offusquait de cette autorité spirituelle capable de contredire tous les absolutismes politiques. À cet égard, il donnait nettement sa préférence à l’islam sur le christianisme. 

    Le catholicisme est-il pour autant antisocial, comme le pense Vincent Peillon ?

    Pas du tout. La vraie sociabilité ne vient pas de la loi mais du cœur. On disait des premiers chrétiens, dans les Actes des apôtres, qu’« ils ne font qu’un cœur et qu’une âme ». Le christianisme est tellement convaincu, depuis toujours, de sa vocation à donner une cœur à la société des hommes, qu’il s’est autoproclamé depuis le premier siècle (depuis au moins Ignace d’Antioche) catholique, c’est-à-dire universel. Cette universalité n’est pas l’universalité autoritaire de la loi, mais l’universalité ouverte du respect mutuel et de l’amour.

    Propos recueillis par Philippe Mesnard

    Article paru dans l’Action Française 2000 n° 2901 du 15 janvier 2015

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pour-l-islam-et-la-Republique-la

  • Mesures de Valls contre le terrorisme : recrutement de 60 imams et doublement du budget des aumôneries musulmanes

    Le plan de renforcement de la « lutte contre le terrorisme » prévoit au total 425 millions d’euros de « crédits d’investissement, d’équipement et de fonctionnement (…) au cours des trois prochaines années », a annoncé mercredi Manuel Valls

    http://www.fdesouche.com/555783-mesure-valls-contre-terrorisme-recrutement-60-imams-doublement-du-budget-aumoneries-musulmanes