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  • Valls vient en aide aux pauvres qu’il fabrique

    « Jamais un gouvernement n’a mis autant de moyens pour venir en aide aux plus fragiles. Et pourtant, tous les travailleurs vous le diront, il manque encore des places. Il faut en faire davantage ».

    C’est ainsi que Manuel Valls semble se satisfaire à l’issue d’une visite au centre d’hébergement Romain Rolland du Samu social à Montrouge (Hauts-de-Seine).

    Bravo monsieur Valls ! Vous nous annoncez disposer de 105000 places et avoir débloqué 110 millions d’euros supplémentaires ! C’est bien de jouer aux aides humanitaires généreuses, surtout avec l’argent du contribuable.

    Certes, s’il existe une situation d’urgence qui nécessite de savoir comment éviter le pire pour ceux qui sont sans abri, la véritable question réside avant tout sur les mesures à prendre pour que ces malheureux cessent de se multiplier.

    Sans que la politique précédente de Sarkozy – et des autres depuis 60 ans – n’ait été bonne, celle de la clique socialiste au pouvoir est tout particulièrement néfaste. Au délitement sociétal accéléré qui détruit un peu plus les familles et appauvrit les individus, l’implosion économique n’est plus un vain mot : TaubiraMacronDuflot, Hamon etc… autant de noms de ministres pour autant de lois nuisibles à la société et à l’économie ; sans parler deTouraine qui se mêle de santé et Moscovici d’économie, sans en avoir la moindre compétence à l’instar de leurs collègues…

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  • L’ONU dresse l’inventaire des sites détruits en Syrie

    En trois ans, 290 sites du patrimoine culturel syrien ont été touchés, dont 24 ont été complètement détruits, et 104 ont subi de très importants dommages.

    http://fr.novopress.info/180379/lonu-dresse-linventaire-sites-detruits-en-syrie/

  • [Tribune] Omnibus pour carriéristes ? Les partis populistes face à leurs ralliés

    Tout parti anti-système dont le succès est tant soit peu durable attire des transfuges des partis du système : c’est une loi politique qui se vérifie un peu partout en Europe. On voit bien ce qu’il y a là de séduisant pour les partis concernés – appelons-les génériquement, d’un terme commode, populistes. Ces ralliements, qui font boule de neige, entretiennent le sens d’une dynamique, d’une force émergente autour de laquelle se restructure le débat politique. Ils rendent plausibles des succès électoraux voire une arrivée au pouvoir, exclue, il y a peu encore, de l’ordre des possibles. En ce sens, plus les transfuges passent pour être des carriéristes vénaux, plus leur arrivée constitue un signe fort : ces gens-là n’auraient pas changé de bateau s’ils n’avaient senti de quel côté venait le vent.

    Les partis populistes, en outre, souffrent par définition d’un certain amateurisme : ils manquent de cadres, n’ont jamais exercé de responsabilités, ne connaissent pas les rouages et les ficelles. Ils sont innocents, au bon et au mauvais sens du terme. Les ralliés leur offrent des compétences : ils ont les mains sales, sans doute, mais ils ont des mains. Les partis populistes, enfin, sont communément diabolisés, taxés d’extrémisme, de racisme, de fascisme. Ils savent d’expérience que tout candidat qu’ils présentent aux élections sera épié sans trêve par les délateurs, que rien ne lui sera pardonné. Les transfuges du système sont des gens respectables, costumés et cravatés, qui ne risquent pas de dévoiler à l’improviste des tatouages adolescents. On comprend que les partis populistes les exhibent volontiers comme autant de prises de guerre.

    « Comme en discothèque, sélection à l’entrée »

    L’opération n’est pourtant pas sans danger. On en a beaucoup parlé en Italie, juste avant Noël, à propos de la nouvelle étiquette, « Nous avec Salvini », que la Ligue du Nord vient de lancer pour s’étendre à l’Italie du centre et du sud, bien au-delà de son implantation historique. Un certain nombre de chevaux de retour de la politique italienne frappent déjà à la porte. L’ancien dirigeant de la Lega, Umberto Bossi, a approuvé le projet mais a mis en garde son jeune successeur contre le « risque d’infiltration ». Matteo Salvini en est bien conscient. Présentant le nouveau mouvement à la Chambre des députés, le 19 décembre, il a souligné que celui-ci ne serait pas « un tramway sur lequel monter pour sauver son fauteuil. Nous disons non aux “recyclés”, nous voulons des énergies nouvelles. Les expériences politiques seront évaluées individuellement, mais il n’y aura pas de risque d’infiltration et d’assaut à la diligence. Et de toute façon, pour nous, l’honnêteté et le casier judiciaire restent les conditions pour adhérer ».

    Salvini a enfoncé le clou deux jours plus tard, lors de ses vœux de Noël aux militants ligueurs à Milan : « Pour ceux qui n’ont pas de passé politique, les portes sont grandes ouvertes, pour ceux en revanche qui ont un passé, nous ferons comme en discothèque, la sélection à l’entrée ».

    Premier cas : le souverainiste anti-identitaire

    Qu’une sélection soit bien nécessaire, on en trouve confirmation dans l’expérience duUnited Kingdom Independence Party (UKIP) et plus précisément dans deux cas récents. Ils sont très différents – l’un a été jusqu’à présent un triomphe médiatique et électoral, l’autre un complet fiasco –, mais ils illustrent l’un et l’autre ce qu’on pourrait appeler le revers du ralliement.

     

    On distingue mieux les choses avec un certain recul. Chacun pourra tracer les parallèles qu’il voudra avec notre côté de la Manche.

    En août dernier, après que les élections européennes du mois de mai eurent fait du UKIP le premier parti du Royaume Uni, le député Douglas Carswell, une des figures de l’aile « eurosceptique » du Parti conservateur, a annoncé son ralliement. Il a démissionné de son siège de député, s’est présenté sous sa nouvelle étiquette contre des candidats conservateur et travailliste et a été réélu en octobre à une très forte majorité (59,7%). C’était la première fois que le parti de Nigel Farage obtenait un élu à Westminster et ce succès a eu un grand retentissement. L’exemple de Carswell a été suivi par un second député conservateur, Mark Reckless, qui a lui aussi démissionné et s’est fait réélire sous les couleurs du UKIP. À première vue, c’est le ralliement idéal.

    À peine élu comme député UKIP, cependant, Carswell, qui fait désormais figure de numéro deux du parti, a pris ses distances avec Nigel Farage sur la question de l’immigration. Interrogé après que Farage eut déploré que, dans certains trains de banlieue, on n’entende plus parler anglais, Carswell a déclaré : « Je n’ai aucun problème avec la Grande-Bretagne telle qu’elle est aujourd’hui ». Le 27 décembre,dans une tribune du Mail on Sunday, il a exalté les bienfaits de la mondialisation, plaidé pour un libre-échangisme généralisé (le tort de l’Union européenne, à l’en croire, est d’entraver le libre-échange entre le Royaume Uni et la Chine), défendu une immigration « choisie » et vivement dénoncé ce qu’il a appelé l’« indigénisme en colère ». Il a sommé son nouveau parti de se montrer « optimiste et inclusif ». « Loin d’être un parti qui tolère des commentaires péjoratifs sur l’héritage et l’origine des gens, le UKIP doit montrer que nous avons un programme internationaliste sérieux ».

    Carswell a rejoint le UKIP par souverainisme, aucunement pour défendre l’identité britannique. Une telle attitude est classique chez les transfuges du système. Ils peuvent ainsi soutenir qu’ils n’ont pas changé de combat : ils défendaient la souveraineté dans leur ancien parti et n’ont rejoint le parti populiste que parce que ce dernier la défendait mieux. Reconnaître la réalité et la gravité du Grand Remplacement – ou de quelque nom que l’on veuille nommer le changement de population en cours – les obligerait à avouer qu’ils y ont collaboré, passivement et activement, pendant des années : qu’ils sont complices de l’assassinat des peuples d’Europe dans leur chair et dans leur âme, qu’ils ont du sang sur les mains. Le souverainisme est de loin plus confortable…

    Deuxième cas : la métisse mythomane

    Le deuxième cas est exactement contemporain mais s’est déjà terminé en débâcle. Il faut dire que la discrimination positive s’en est mêlée. Toujours en août dernier, Natasha Bolter, née Ahmed (image en Une), fille d’un Indien et d’une Colombienne, a pris contact avec le UKIP, en expliquant qu’elle était militante travailliste et souhaitait rejoindre le parti. Elle a joint un curriculum vitae des plus brillants, où figurait en particulier, avec mention Très Bien comme de juste, un diplôme en philosophie, politique et économie à l’université d’Oxford. Elle a été immédiatement invitée à participer à la sélection des candidats pour les législatives de l’année prochaine. Malgré une prestation déplorable, elle a été dûment retenue, avant d’être présentée en triomphe, en septembre, au congrès du UKIP à Doncaster. Femme, métisse, intellectuelle, de gauche, elle cochait toutes les bonnes cases. Le parti lui destinait une des circonscriptions qu’il a le plus de chance de remporter. Les journaux la désignaient comme « la candidate issue d’une minorité ethnique la plus en vue au UKIP ».

    Las, le 8 décembre, cette précieuse recrue a fait la tournée des médias afin de dénoncer Roger Bird, secrétaire général du UKIP, pour harcèlement sexuel. À la télévision, elle s’est plainte que Bird, responsable de la sélection des candidats aux législatives, ne l’ait « regardée que comme un objet sexuel »Elle a déclaré au Timesqu’elle avait « été confrontée au racisme dans toutes les sections du UKIP qu’elle avait visitées, ainsi qu’à un sexisme routinier ». Pendant quelque jours, « le scandale sexuel du UKIP » a fait les gros titres en Grande-Bretagne.

    La roue s’est ensuite mise à tourner. Bird a expliqué qu’il avait entretenu avec Mme Ahmed-Bolter une brève relation consensuelle, à laquelle il avait lui-même mis fin. À l’appui de ses dires, il a produit plus de cent courriels et textos reçus de la dame, qui laissent penser que le harcèlement, si harcèlement il y avait, était au moins partagé et dont, subsidiairement, la syntaxe laisse songeur. « But I love u and miss u and think u r sort of perfect », voilà le niveau que les plus grands efforts littéraires de Mme Ahmed-Bolter n’ont jamais dépassé.

    L’université d’Oxford s’est résolue à publier un communiqué pour faire savoir qu’elle n’avait aucune trace de la supposée diplômée. En reprenant alors son curriculum vitae, on s’est aperçu, un peu tard, qu’elle ne savait pas même orthographier le nom du collège d’Oxford où elle était censée avoir été étudiante. Tout le reste de sa biographie officielle s’est révélé du même acabit. En fait de militantisme au Labour Partyelle en avait été membre pendant tout juste huit mois, au bout desquels elle avait été expulsée parce qu’elle ne payait pas sa cotisation.

    Le 23 décembre, le UKIP a fait savoir que Bird avait été blanchi au terme de l’enquête diligentée par le parti, mais qu’il quittait ses fonctions de secrétaire général,« compte tenu de la malheureuse publicité » donnée à l’affaire. L’année 2014, qui avait vu le UKIP remporter des victoires électorales sans précédent, se conclut donc sur ce lamentable vaudeville.

    Porte ouverte, porte verrouillée

    La légèreté avec laquelle Mme Ahmed-Bolter avait été accueillie au UKIP sans aucune vérification, est d’autant plus remarquable que le parti, dans le même temps,interdit l’adhésion à toute personne qui ait jamais été membre du British National Party ou de l’English Defence League. Les candidats aux législatives sont tenus de signer une déclaration pour confirmer qu’ils n’ont jamais appartenu ni à l’un ni à l’autre. Avoir, une fois dans sa vie, fait un don à l’EDL, ou avoir simplement cliqué « J’aime » sur une page de l’EDL sur Facebook, est un motif d’exclusion.

    Le parti populiste ouvre aveuglément les bras à tout ce qui vient d’ailleurs – aux recrues exotiques censées, par leur seule présence, lui valoir un brevet de vertu médiatique. Il prononce exclusion perpétuelle contre les « extrémistes », non pour ce qu’ils font mais pour ce qu’ils sont ou qu’ils ont été, comme s’ils devaient porter jusqu’à la mort la marque de Caïn. Des ces ralliés-là, on ne veut surtout pas. On n’en persiste pas moins à se définir hautement comme un parti anti-système.

    Flavien Blanchon

    http://fr.novopress.info/180391/tribune-omnibus-carrieristes-les-partis-populistes-face-leurs-rallies/#more-180391

  • Roman Polanski, ce violeur pédophile qui a toujours échappé à la justice

     

    Le tribunal de Los Angeles vient de refuser de mettre un terme aux poursuites contre le cinéaste Roman Polanski, né Raymond Thierry Liebling (et dont le père, juif polonais, avait fait changer le nom).

    C’est en mars 1977 que Roman Polanski avait violé une gamine de 13 ans. Samantha Geimer s’était retrouvée dans la maison de l’acteur Jack Nicholson, sur Mulholland Drive à Los Angeles, pour une séance de photos avec le réalisateur Roman Polanski. Le cinéaste lui avait fait boire du champagne, accompagné d’un sédatif, puis avait abusé d’elle.

    Samanta, 13 ans, violée par Roman Polanski après une séance de photos

    Samanta, 13 ans, violée par Roman Polanski après une séance de photos

    La jeune victime, en rentrant chez elle, écrira dans son journal intime : « Roman Polanski m’a prise en photo aujourd’hui. Il m’a violée, merde ! »

    L’enquête révélera les détails les plus sordides de ce viol, jusqu’au fait que le cinéaste avait sodomisé la gamine dans le jacuzzi de cette villa où il l’avait invité.

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  • Voeux pour 2015 : achever la gauche

    C'est l'ambition de Minute :

    M"En politique – comme en métapolitique –, il est un principe de base : il faut achever l’adversaire lorsqu’il est à terre. Or la gauche est à terre, politiquement et surtout intellectuellement. Pour 2015, la mission est donc simple : l’empêcher de se relever. Feu à volonté ! Ce serait dommage de laisser souffrir un animal blessé… [...]

    Sur le terrain électoral, l’année 2015 – avec les élections départementales de mars et les élections régionales qui se tiendront en octobre ou décembre – sera sans doute une année encore plus terrible pour la gauche.Chef de la rubrique politique de « Sud-Ouest », Bruno Dive, parlant d’un « vent de panique » parmi les stratèges du PS, écrit: «Selon l’un d’eux, qui a réalisé des projections fondées sur le résultat des dernières élections européennes, corrigées par l’implantation locale des sortants, la gauche ne conserverait que 16 départements en mars prochain. Les plus optimistes vont jusqu’à 20, ce qui revient tout de même à un effondrement: la gauche, qui dirige aujourd’hui 60 conseils généraux, en conserverait à peine le tiers.» Son article est titré: «La gauche rayée de la carte? » C’est Manuel Valls qui, en juin, avait lâché: «Oui, la gauche peut mourir.» [...]

    La loi Taubira, dite « mariage pour tous », adoptée le 7 mai 2013, pourrait bien être une jolie illustration de l’effet papillon, ou l’étincelle qui embrase la plaine.L’ouverture du mariage et de l’adoption aux personnes de même sexe est venue heurter et donc réveiller des franges de la population qui se croyaient à l’abri, redonner corps à un catholicisme militant qui est parvenu à s’affranchir – en partie – du politiquement correct mais aussi de certains oripeaux quelque peu caricaturaux, et a surtout permis à des centaines de milliers de jeunes de prendre goût à la politique. Ceux et celles qui auraient pu jusqu’ici se contenter d’être de bons chefs scouts, voire d’excellents danseurs de rock dans les « rallyes » se sont retrouvés organisateurs de manifestations et ont même parfois connu les joies des gaz lacrymogènes, quand ce n’est pas carrément des cellules.Alors que les futurs cadres, intellectuels, militants, de la gauche se sont recrutés pendant des années dans les rangs du syndicalisme lycéen et étudiant et que chaque grand mouvement de contestation (Mai 68, loi Devaquet, CPE, etc.) a fourni son lot de futurs ministres, la génération Manif Pour Tous pourrait bien elle aussi porter ses fruits en politique. De l’UMP au FN, déjà, certains premiers visages apparaissent. Et les conséquences sont même bien plus larges que cela. [...]

    Pour autant, des têtes au geste il y a encore une distance importante à parcourir, pour transformer la victoire culturelle en victoire politique. Ce chemin, ce n’est donc peut-être plus tant au peuple de le faire mais aux partis eux-mêmes, en adaptant leur « offre » politique, finalement bien plus tiède et molle que ce qu’attendent une majorité de Français dans de nombreux domaines, à commencer par la préservation de l’identité. Alors que la gauche est absente d’absolument tous les champs, incapable de produire le moindre discours autre que répétitif et inopérant, les deux seules expressions à avoir fait intrusion dans le débat politique et intellectuel, jusqu’à faire la une des journaux, sont le mot « remigration » et la formule ô combien parlante de « grand remplacement ». La gauche, elle, hurle, vitupère, conspue et lapide. Dans le langage des vaches, ça s’appelle regarder passer les trains."

    Michel Janva

  • Belgique : l’évêque d’Anvers délire, une association catholique le recadre, les socialistes soutiennent l’évêque

    Lu sur 7sur7.be : L’évêque d’Anvers Johan Bonny a franchi une limite en proposant la reconnaissance ecclésiastique des relations bi- et homosexuelles, a fait savoir mardi la section anversoise de l’Union des étudiants catholiques flamands. Le président de l’organisation étudiante n’est autre que Wouter Jambon, le fils du vice-Premier ministre Jan Jambon.

    Johan Bonny a plaidé le week-end dernier pour une reconnaissance par l’Eglise des relations holebi. « Nous devons chercher au sein de l’Eglise une reconnaissance formelle de la relation qui est également présente chez de nombreux couples bi- et homosexuels. Tout comme il existe dans la société une diversité de cadres juridiques pour les couples, il devrait également y avoir une diversité de formes de reconnaissance au sein de l’Eglise », a-t-il déclaré dans l’édition du Morgen parue samedi.L’Union des étudiants catholiques flamands d’Anvers estime qu’avec ses propos, l’évêque dépasse une limite « de dogmatique et de morale ». « De cette manière, il laisse d’abord entendre que les homosexuels n’auraient ainsi pas leur place au sein de l’Eglise catholique. C’est manifestement incorrect. Chaque personne est appelée par Dieu à devenir membre de l’Eglise catholique. »Le sacrement du mariage doit demeurer l’union d’un homme et d’une femme, selon les étudiants catholiques. « Dieu désire que la sexualité se passe dans le cadre du mariage. De cette manière, l’objectif de la sexualité, la reproduction de l’homme, est la fondation d’une famille« , selon eux.

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  • La vieille Europe a besoin d’un coup de jeune

    Les déclarations verbales d’amour envers l’Europe ou la jeunesse ne trompent plus personne, car seules comptent les preuves d’amour qui engagent de nouvelles générations de citoyens.

    Les peuples européens semblent avoir perdu la foi et la confiance dans l’Union européenne. Les raisons, multiples, en sont évidentes. Les citoyens n’acceptent plus de subir la contrainte d’une Europe juridique, financière, institutionnelle. Les structures, les procédures, les règlements ne sont plus de nature à entretenir l’enthousiasme de la jeunesse tentée de se détourner de l’idéal européen.

    Il importe de retrouver l’esprit des pionniers qui dans les années 1950 ont fondé la construction européenne sur des réalisations concrètes et sur une culture de réconciliation et de civilisation. Ainsi la Communauté économique du charbon et de l’acier, l’Euratom, plus tard Airbus et la fusée Ariane, ont fait naître l’espoir d’une nouvelle société humaniste, éloignée de la finance et d’une mondialisation sauvage.

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  • Le chef de l'opposition n'est pas à l'UMP : il s'appelle Eric Zemmour

    Le point de vue de Denis Tillinac dans Valeurs actuelles :

    "Le plus choquant dans cette traque hystérique, c’est le silence apeuré de la mouvance UMP. (...)

    [Son] opposition au socialisme ne passe jamais le cap des rengaines d’usage sur le matraquage fiscal, l’assistanat et l’insécurité. Rengaines d’autant plus usées qu’au fond, la droite au pouvoir n’a guère corrigé ces méfaits qu’à la marge. Et encore. Ignorant les ressorts de l’idéologie qu’ils prétendent combattre, les ténors de la droite s’interdisent d’enraciner une réforme économique dans un projet politique étayé par une réflexion sur le malaise d’un peuple las d’être dépossédé, et méprisé par surcroît.

    Grâce au ciel, de vrais opposants s’invitent en clandestins dans l’arène politique et osent dresser à voix haute un état des lieux pas très reluisant. Tel Zemmour, excommunié par la meute inquisitoriale mais plus populaire que Sarkozy, Juppé, Fillon, Le Maire et leur suite. D’autres contestataires, moins connus mais influents dans leur sphère, participent d’une rébellion polymorphe dont l’ampleur n’a pas eu d’équivalent depuis l’effervescence de Mai 68. Personne ne les soutient à l’UMP. Personne ne s’en inspire. Personne ne s’avise qu’aucune réforme ne tient la route si elle n’est, de prime abord, intellectuelle et morale.

    Les socialistes, eux, le savent. C’est pourquoi ils dénigrent Zemmour. On a le droit de désapprouver certaines de ses positions, il a tendance à systématiser et parfois succombe avec une gourmandise enfantine aux commodités de la polémique. Reste que ce bretteur intrépide et futé incarne désormais l’opposition à l’idéologie dominante depuis un demi-siècle. Le vrai chef de la droite, en tout cas son inspirateur et son porte-étendard, c’est lui. Les politiciens de l’UMP constatent que leurs bavardages convenus derrière le petit écran ou devant le micro ont moins de prise sur l’opinion que le moindre solo de Zemmour. En quelque sorte, il les néantise : mauvais cas pour leur ego. Ils pourront peut-être se passer de lui pour battre un socialiste à la future présidentielle. Ils n’auront pas de quoi lui opposer une vision alternative tant soit peu cohérente et se borneront à bricoler des réformettes de technos. Elles seront comme d’habitude inopérantes, et ce coup-ci le peuple exaspéré pourrait bien montrer les dentsLa politique, c’est d’abord un combat sur le champ des idées. Zemmour mène ce combat. Que la soi-disant droite UMP ne l’y rejoigne pas risque de la vouer à l’insignifiance."

    Louise Tudy

  • Le rire, une arme politique à double tranchant

    A l'époque des "petites phrases", assénées au micro ou sur Twitter, l'humour est devenu un élément incontournable en politique pour faire passer un message, botter en touche ou discréditer un adversaire, mais cette précieuse arme rhétorique peut aussi se retourner contre son auteur.

    Des saillies de Clemenceau à l'humour pince-sans-rire de De Gaulle, de la répartie de Mitterrand aux bons mots de Chirac, le phénomène n'est pas nouveau mais la valse des micros et les réseaux sociaux entraînent une "systématisation" de l'humour, selon l'historien Jean Garrigues.

    "L'usage du rire s'est adapté à la médiatisation", explique-t-il à l'AFP. "Il occupe une place incontournable dans la communication politique, parce que le discours politique se nourrit aujourd'hui de formules à répétition et que l’utilisation par les réseaux permet de les diffuser à un rythme d'instantanéité".

    Dans un système médiatique qui a fait de l'humour l'un de ses moyens de subsistance, les politiques sont, "sommés et contraints" de faire rire, abonde le sémioticien Denis Bertrand.

    - Faire passer un message... ou un amendement -

    Outil de prise de distance, permettant de susciter la connivence du citoyen, le rire est d'abord utile contre un adversaire. "Comme les armes létales sont interdites en politique, l'humour me sert beaucoup", sourit le sénateur UMP Pierre Charon.

    Ce sont, parmi tant d'autres, sa formule sur l’affaire Jouyet: "Je connaissais le Dîner de cons. Je ne savais pas qu’il y a avait aussi le déjeuner", mais aussi Eva Joly qui disait "bien connaître" Dominique Strauss-Kahn pour l’avoir "mis en examen" dans l'affaire Elf (avant de prononcer un non-lieu), ou François Baroin taxant le maire du Puy-en-Velay, Laurent Wauquiez, de "Fou du Puy".

    Mais l'humour permet aussi de faire passer un message... ou un amendement. Début décembre, André Chassaigne a ainsi cité une chanson ch'ti à l'Assemblée pour défendre un texte sur l'imposition des pigeonniers. "Si je ne l'avais pas fait avec humour, il ne serait jamais passé", estime ce député communiste, pour qui le rire permet surtout de "sortir de la crispation" partisane.

    Autre intérêt: se sortir de situations embarrassantes. Michèle Delaunay, ancienne ministre déléguée aux Personnes Agées et à l'Autonomie, avait évoqué les demandes en mariage de ses collègues et une "imminente" nomination à Bercy, après la publication de son imposant patrimoine. "Ça dédramatise le sujet," estime-t-elle aujourd'hui.

    - Rire, un 'luxe' en politique -

    Mais le risque, pour ceux qui dirigent le pays, est de passer pour des rigolos. "L'humour a été ma façon d'exister", assume André Santini, ex-ministre UDI, qui ajoute: "Cela m'a probablement coûté des portefeuilles ministériels". "En France, on considère que celui qui fait de l'humour ne peut pas être sérieux et fiable", estime-t-il.

    A l'Elysée, François Hollande a tenté de freiner ses traits d'humour, qui étaient pourtant sa marque de fabrique. Selon son entourage, le président fait toujours autant rire, mais à l'abri des médias. "Quand il y a une caméra, un micro, les choses changent", estime un proche, "l'humour peut être déformé, mal compris".

    Car l'humour est une arme à double tranchant, "un luxe", même, selon M. Charon. Roselyne Bachelot, ancienne ministre UMP, raconte qu'elle ne l'utilisait jamais dans l'exercice de ses fonctions, car "en général, les gens ne le comprennent pas et peuvent vous en tenir rigueur".

    A ranger dans les placards encombrés des dérapages humoristiques: la phrase de Brice Hortefeux lors d’une université d’été de l’UMP sur les Arabes - "quand il y en a un, ça va, c’est quand il y en a beaucoup qu’il y a des problèmes" -, ou la boutade de François Hollande sur son ministre de l'Intérieur, revenu "sain et sauf" d'Algérie, devenue affaire diplomatique.

    Conséquence: les politiques tendent à s’autocensurer. Le sénateur vert Jean-Vincent Placé juge la vie politique "plus fade et ennuyeuse qu'il y a vingt ans",avec "beaucoup plus de gens qui sont moins intéressants, et qui se prennent plus au sérieux", et dit réserver ses traits d'humour davantage "à l'entre-soi".

    "Les politiques sont de plus en plus prudents", confirme Jean Miot, ex-président de l'AFP aujourd'hui président du Prix Press Club humour et politique, qui recense les saillies du personnel politique. Regrettant aussi, comme d’autres élus, l'humour "littéraire" d'autrefois, Mme Bachelot soupire: "Qui est le Clemenceau, le De Gaulle d’aujourd'hui? Hélas, je pense que ça s'est perdu".

    Afp via nouvel obs :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/dh_autres/EuEAVlFEukzwNZQlkK.shtml