Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 29

  • Une journaliste de la BBC revient sur les soit-disant « déséquilibrés »…

    Il semblerait que le monde médiatico-politique français soit un petit peu manipulateur… C’est en tous cas ce qu’a l’air d’expliquer Caroline Wyatt, une journaliste de la BBC.

    Les très nombreuses victimes françaises anonymes de « déséquilibrés » apprécieront sans doute que quelqu’un disent enfin clairement la vérité…

    « La France a déjà subi dans ses rues, au cours de ces dix dernières années, de très nombreuses violences perpétrées au nom de la religion, bien qu’elle ait tenté de faire passer la plupart des attaques récentes de “loups solitaires” qu’elle a subies comme des actes d’individus déséquilibrés. »

    http://www.contre-info.com/

  • Histoire : Quand le terrorisme était une valeur républicaine

    Par Gérard-Michel Thermeau

    guillotines

    Si la réalité du terrorisme est ancienne, le mot français est un héritage de la Révolution française. La Première République est née dans et par la Terreur.

    La monarchie à peine renversée, une première Terreur pousse les révolutionnaires à massacrer dans les prisons de Paris plus de 1000 détenus considérés comme des « ennemis de l’intérieur »prêts à égorger les « patriotes » en septembre 1792. La plupart des victimes étaient de banals détenus de droit commun. Les éléments radicaux ne cessent de faire pression sur les organismes officiels, contraints ainsi d’adopter une politique visant à faire peur aux ennemis de la Révolution, ces comploteurs, ces traîtres, ces puissances étrangères qui veulent, dans l’esprit des révolutionnaires, « terroriser » les partisans de la Révolution. La Terreur réelle répond à une menace terroriste contre-révolutionnaire fantasmée. [...]

    La suite sur Contrepoints

    http://www.fdesouche.com/555551-histoire-terrorisme-etait-valeur-republicaine

  • Russie : Le Kremlin investit dans un réseau de jeunes élites pro-Poutine

    Alors que la Russie traverse l’une de ses plus graves crises économiques, des projets financés par le Kremlin, pour glorifier le patriotisme russe, se multiplient.

    Enquête dans le monde de “SET”, la nouvelle organisation de jeunesse pro-pouvoir. Le concept : un centre “créatif” chaperonné par des “producteurs”, qui a pour mission de sponsoriser des projets patriotiques, souvent a la gloire de Vladimir Poutine.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • La République a-t-elle le droit de disposer de notre nationalité ?

    Cet article signé Antonin Campana a été écrit dans le contexte de la décision de nos instances républicaines d'octroyer la nationalité française à Lassana Bathily, en remerciement du geste qu'il a accompli lors de la prise d'otages du supermarché Hyper Casher. L'argumentation de l'auteur est essentiellement étayée sur la Déclaration des nations Unies sur les droits des peuples autochtones(2007).

    "N’en déplaise aux gardiens du dogme républicain : la République n’est pas la France.

          La République est un régime politique alors que la France est une nation. Se pose alors la question de la relation du régime (temporaire) et de la nation (séculaire). Celui-ci peut-il changer celle-ci pour la faire correspondre à l’image falsifiée que lui donne son idéologie ? Certes non. C’est pourtant ce qu’il fait par une politique d’immigration et de naturalisation de masse.

          La République produit ainsi environ 140 000 nouveaux « Français » par an, mais en a-t-elle seulement le droit ? Pas si sûr. La République, selon elle, exprime l’universel. C’est pourquoi, toujours selon elle, elle peut faire « vivre ensemble » des hommes venus de toute la terre quels que soient leurs origines, religions, mode de vie…

          Le peuple français quant à lui exprime le spécifique. C’est pourquoi un Français se distingue d’un Chinois, d’un Lapon ou d’un Hottentot.

    La République « universelle » et la nationalité « française » sont des réalités qui ne se situent donc pas au même niveau.Hormis le fait que l’une et l’autre sont clairement dissociées historiquement (il y avait des Français bien avant la République), le caractère universel de la République ne lui permet pas de définir le particulier : quand on exprime le plus petit dénominateur commun à tous les hommes on ne représente pas leurs différences, et la nationalité en est une. [...]

    Ce premier point rappelé, nous pouvons maintenant envisager la question d’un point de vue plus juridique. La République a en effet signé un texte fondamental qui l’oblige dans son appréhension de la nationalité : la Déclaration des nations Unies sur les droits des peuples autochtones (2007). Ce texte s’applique à tous les peuples autochtones. Les Européens étant les autochtones d’Europe, il s’applique donc aussi à notre peuple (principe de non discrimination). [...]

     En résumé, la République égalitaire, qui a signé une Déclaration stipulant qu’on ne peut « dénier à un peuple quel qu’il soit son droit à l’autodétermination » (préambule) s’oblige d’une part à reconnaitre les aborigènes [du latin "ab origines", renvoie à celui dont les ancêtres sont les premiers habitants connus de sa terre natale - NDMB]  français comme peuple distinct formant une nation, s’oblige d’autre part à préserver l’intégrité et l’identité de cette nation sans tenter de l’assimiler ou de l’intégrer à son propre modèle de société (multiculturel).

          Autrement dit : la République ne peut décider de qui appartient ou pas à notre nation aborigène, car ce serait porter atteinte à son « intégrité » (art. 8), ce serait remettre en cause son droit à décider de l’appartenance (art. 33) et bafouer son droit à s’autodéterminer (art.3), notamment dans le choix des critères d’appartenance, donc de nationalité. Ainsi, conformément à la lettre de ce texte, la République laisse aux Kanaks, autochtones de la Nouvelle-Calédonie, le droit de déterminer qui est de statut kanak et qui n’est pas de statut kanak : elle doit laisser aux autochtones de France le droit de déterminer qui est Français et qui n’est pas Français (principe de réciprocité et d’égalité entre les peuples : préambule de la Déclaration).

     On le voit, la République par sa nature et par les textes internationaux qu’elle a signés et qui la lient, ne dispose pas du droit de dire la nationalité. La République est un système de domination du pseudo universel sur le particulier. En tant que telle, elle est extérieure et étrangère à notre peuple (comme à tous les peuples). Elle peut (à la limite) déterminer qui appartient juridiquement à la société multiculturelle qu’elle domine (par la « citoyenneté »), mais, sauf à ramener la nationalité identitaire à la citoyenneté juridique (ce qui serait une atteinte à l’identité autochtone, art. 8), elle n’a aucun droit, si ce n’est celui de la force, à dire qui est Français et qui ne l’est pas."[...]

    Marie Bethanie

  • Assad : "Ce qui s'est passé en France montre que nous avons eu raison"

    Le président syrien blâme l'Occident pour les attaques à Paris et en région parisienne.
    Le président syrien Bachar el-Assad a blâmé mercredi l'Occident "pour son soutien au terrorisme" et sa "myopie" dans la crise syrienne, dans une première réaction aux attentats jihadistes en France. 
    Dans un entretien au journal tchèque Literarni Noviny, dont la teneur est publiée par l'agence officielle Sana, il affirme que les attaques de la semaine dernière en France "démontrent que la politique européenne est à blâmer pour ce qui se passe dans notre région, en France récemment et peut être dans le passé dans d'autres pays". 
    Depuis la début de la révolte contre son régime en mars 2011, il a toujours qualifié de "terroristes" tous ses opposants pacifiques ou armés, jihadistes ou laïques, et accusé l'Occident, les pays du Golfe et la Turquie de les soutenir financièrement et militairement. Les attaques en France ont causé la mort de 17 personnes, dont 12 dans les bureaux de l'hebdomadaire satirique Charlie Hebdo. L'attentat contre les locaux du journal a été revendiqué mercredi par el-Qaëda dans la péninsule arabique (Aqpa), basée au Yémen. 
    "Nous devons rappeler à beaucoup de gens en Occident que nous avons mis en garde depuis le début de la crise en Syrie sur le fait que de tels incidents étaient prévisibles", a ajouté le chef de l'État syrien. "Nous avons répété (à l'Occident): 'Vous ne devez pas soutenir le terrorisme ou lui donner une couverture politique, sinon cela aura un impact sur vos pays et vos peuples", a-t-il ajouté. 
    Depuis quatre ans, la France est en pointe pour demander le départ de Bachar el-Assad. Le président syrien a qualifié les politiciens en Occident qui ont soutenu l'opposition de "myopes et d'étroits d'esprit". "Ce qui s'est passé en France montre que nous avons eu raison", a-t-il ajouté. 
    Sur le plan diplomatique, le Secrétaire d’État américain John Kerry a apporté son soutien mercredi à Genève au médiateur de l'ONU pour le conflit syrien, Staffan de Mistura dont il a salué "les efforts pour essayer de faire avancer le processus, avec un focus sur Alep". 
    M. Kerry est à Genève pour rencontrer son homologue iranien Mohammad Javad Zarif pour tenter d'accélérer les négociations sur le programme nucléaire de Téhéran. Il a reçu dans son hôtel M. Mistura, qui est l'émissaire spécial du Secrétaire général de l'ONU pour la Syrie et qui a programmé avec la Russie une réunion à Moscou fin janvier entre des représentants de l'opposition syrienne et du gouvernement de Damas. 
    "Nous espérons que les efforts russes pourront aider et que les efforts de l'ONU dirigés par l'envoyé spécial Mistura auront un effet", a affirmé M. Kerry devant des journalistes. "Il se rend à Damas la semaine prochaine et ce sujet demeure au premier rang de nos préoccupations (...) et nous continuerons à travailler avec vous", a poursuivi M. Kerry. 
    M. Mistura s'est félicité que ce conflit qui dure depuis quatre ans ne soit pas oublié et a assuré qu'il allait faire porter ses efforts sur la ville d'Alep "un exemple iconique qui pourrait envoyer le meilleur signal" si les bombardements s'arrêtaient, et donner de "l'espoir au peuple syrien". 
    Le plan proposé par l'ONU prévoit d'instaurer des zones de cessez-le-feu pour permettre la distribution de l'aide humanitaire en Syrie, notamment à Alep, ville pour laquelle M. Mitsura a commencé à négocier en fin d'année dernière avec le régime et des représentants de l'opposition.

  • Pour Najat Vallaud-Belkacem, les élèves qui se posent des questions à l’école, c’est « insupportable »

    Le ministre de l’Education nationale révèle le fond de sa pensée tyrannique à l’Assemblée nationale :

    « Même là où il n’y a pas eu d’incidents, il y a eu de trop nombreux questionnements de la part des élèves.
    Et nous avons tous entendu les « Oui je soutiens Charlie, mais », les « deux poids, deux mesures », les « pourquoi défendre la liberté d’expression ici et pas là ? »
    Ces questions nous sont insupportables, surtout lorsqu’on les entend à l’école, qui est chargée de transmettre des valeurs »

    Extrait de cette intervention :

    http://www.contre-info.com/

  • Manif interdite : Cazeneuve akbar !

    Ceux que Daladier appelait « les cons » plébisciteraient les Munichois Hollande-Cazeneuve, et seraient convaincus que, grâce à leur dhimmitude, la France serait épargnée de futurs attentats terroristes.

    Bruno Paulet commentait, sur ce site, l’interdiction du rassemblement qui devait se tenir à Paris, sur le thème : « Islamistes hors de France ! »

    Le prétexte évoqué : réclamer l’expulsion des islamistes « alimenterait la haine et la division des Français ». Il est vrai que place du Châtelet, à Paris, une touchante alliance entre gauchistes et islamistes, autorisée, elle, envoyait un message d’amour et d’unité, en scandant, une minute durant, « Allah akbar », le cri que poussent les islamistes quand ils tuent au nom du prophète.

    Lire la suite 

  • Défense de la vie : pourquoi deux manifestations ?

    Le 21 janvier, Soulager mais pas tuer manifeste contre l'euthanasie ; le 25, c’est au tour de la Marche pour la vie, qui milite également contre l'avortement. Est-il encore possible de se battre pour une même cause sans faire l'unité ? Famille chrétienne a interrogé Tugdual Derville et Jean-Marie Le Méné à quelques jours de leur mobilisation respective. Un long débat, dont voici deux extraits :

    DervilleTugdual Derville :

    "Une manifestation nationale annuelle et 60 rassemblements dans toute la France, le jour même d’un débat sont deux modes d’action complémentaires. Cela ne doit cependant pas évacuer la question, grave et complexe, de l’unité. Ce qui a présidé à la fondation de Soulager mais pas tuer, au-delà d’Alliance Vita, c’est le souci de l’unité, mais une autre forme d’unité que celle que revendique de façon légitime la Marche pour la vie. Il s’agit de l’unité de toutes les personnes qui sont hostiles à l’euthanasie.
    C’est une question d’efficacité : il existe des opposants à l’euthanasie qui ne sont pas hostiles, pour des raisons qui leur sont propres, à d’autres transgressions. Coexistent au fond deux formes d’unité qui ne sont pas contradictoires : une unité de toutes les personnes hostiles à l’euthanasie, qui peuvent s’opposer sur d’autres sujets, et une unité des personnes qui ont des convictions semblables, dans des tonalités sans doute différentes, sur la défense de la vie, de son commencement à la mort naturelle.
    L’unité, comme la paix, est un travail qui demande beaucoup de réflexion. Elle ne s’assène pas. Mais en France, je crois que l’on confond trop souvent l’unité avec un fantasme de centralisme démocratique. Au risque de nous laisser enfermer et réduire. Car si on mélange tous les sujets - certains y ajoutant une dimension religieuse -, on réduit nos mobilisations au « plus petit dénominateur commun »." 

    Le MénéJean-Marie le Mené :

    "La Marche pour la vie a considéré, avec ce qui se passait sur la fin de vie, que la défense de la vie ne se divisait pas. Les deux sujets sont insécables. Le respect de la personne ne se coupe pas en tronçons. On ne peut pas dire : « Je défends la vie à la fin mais pas au début ». À mon sens, il y a encore plus de raison d’être favorable à l’euthanasie qu’il n’y en a d’être favorable à l’avortement. A fortiori, si on accepte de tuer des enfants avant la naissance, il est bien plus facile de considérer comme compassionnel un geste qui mettrait fin à la vie d’une personne malade ou gravement handicapée.
    Je comprends la démarche de Tugdual Derville et de Soulager mais pas tuer, mais je suis réservé sur le fait que l’on puisse trouver des personnes qui seraient favorables à l’avortement et défavorables à l’euthanasie. Il en existe peut-être, marginalement, mais cela me paraît tellement incohérent. D’autant plus que l’avortement est l’un des principaux arguments en faveur de l’euthanasie. On le retrouve dans tous les débats parlementaires où l’on entend cette imprécation : « On s’est rendu maître de la vie au début, il n’y a aucune raison de ne pas s’en rendre maître à la fin ». Il faut simplement continuer le mouvement… Intellectuellement et en termes de cohérence, l’exercice que fait Tugdual Derville est très difficile en réalité. À ne pas rappeler les mécanismes du passé, on se condamne à les revivre. Nous sommes d’ailleurs en train de revivre ceux déjà utilisés en 1975 : le terrorisme compassionnel, le monde médical que l’on fait basculer dans le politique, la trahison des élites…"

    Louise Tudy