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  • Les résultats des Bobards d'Or 2015

    « Nous n’avons pas à faire à des médias d’information, mais à des médias de propagande », a déclaré Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia pour l’ouverture de cette sixième cérémonie des Bobards d’Or, ce 10 mars 2015 au théâtre Adyar, dans le 7e arrondissement parisien.

    Parodique, celle-ci distingue les meilleurs bobards des journalistes et met à jour les ficelles de cette propagande globale qui s’impose à tous :

    • simplification et ennemi unique, définit comme ceux qui sont attachés aux permanences anthropologiques et aux valeurs traditionnelles,
    • grossissement et défiguration par la novlangue, et le « recryptage » au lieu du « décryptage »,
    • répétition et orchestration : l’AFP, source quasi unique induit vocabulaire et formules identiques,
    • unanimité et contagion : l’esprit Charlie et les cautions : people, artistes, patrons et experts.

    Face à cette situation, la riposte s’impose : une entreprise de dépollution mentale ! Coupons les robinets financiers, revenons au réel, dénonçons les troupes d’occupation mentale et surtout, usons du rire ! Un rire largement au rendez-vous au fur et à mesure que les bobards étaient exposés au public et que celui-ci, souverain, votait pour ses préférés.

    Les 500 personnes présentes ont donc décerné les prix suivants :

    Le bobard le plus énorme de l’AFP a été décerné au mensonge affirmant que James Foley était otage de Bachar el-Assad. Leur prix leur sera remis à leur siège ce jeudi 12 mars à 18 h.

    Le bobard Balalaïka récompensait les meilleurs détracteurs de la Russie ! C’est Caroline Fourest, qui voyait des pro-russes arracher les globes oculaires, qui remporte haut la main ce bobard !

    I-télé a bien mérité son Kapo d’Or pour avoir viré Éric Zemmour, politiquement non conforme !

    Enfin, c’est à France 2 et son journaliste John-Paul Lepers que revient le bobard du vivre ensemble, pour qui « il n’y a pas de lien entre immigration et délinquance » !

    Le jury a également remis 4 prix spéciaux :

    • La Gamelle d’Or a récompensé les artistes de la Rebellocratie Française,
    • Le Charlot d’or a été décerné à l’ensemble des médias pour la séance d’hystérie médiatique qu’ils nous ont offert début janvier,
    • Le Bob'art pour nous avoir imposé le laid, le vulgaire, le vide et le prétentieux,
    • Le Prix Bruno-Roger Petit du Journalisme de qualité a été décerné à Caroline Fourest : « 98 % des délinquants sont des enfants d’hétérosexuels ».

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un livre qui promet

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  • « Christiane Taubira instaure une forme de communautarisme judiciaire ! »

    Entretien avec Philippe Bilger

    Dans les nouveaux locaux en construction de la cour d’appel de Fort-de-France (Martinique), le parquet sera placé au niveau des parties et non plus des magistrats du siège. Une « exception martiniquaise » qui provoque le tollé des magistrats du parquet… Philippe Bilger répond aux questions de Boulevard Voltaire

    En Martinique, les avocats ont obtenu que les procureurs ne soient plus, dans la salle d’audience, au même niveau que les juges du siège. Qu’est-ce que cela signifie ?

    Cela concerne la construction de la nouvelle Cour d’appel de Martinique : dans l’une des chambres correctionnelle d’appel, le parquet ne sera plus situé à la même hauteur que les juges du siège, comme il est pourtant d’usage dans tous les tribunaux du pays. Il sera situé au même niveau que les avocats des différentes parties. On appelle ça une « erreur de menuiserie ».

    Le problème, c’est que le Parquet général n’a pas seulement à assurer l’intérêt d’une partie et c’est la raison pour laquelle son positionnement topographique était supérieur à celui de la défense. Le ministère public n’est pas le serviteur d’une partie ou d’une autre, le Parquet est le représentant de l’intérêt social et il est l’avocat du général, tandis que la défense se fait l’avocat d’une cause particulière.

    http://www.bvoltaire.fr/philippebilger/christiane-taubira-instaure-une-forme-de-communautarisme-judiciaire,163696

  • Contrairement aux Syriens, les réfugiés chrétiens Irakiens n’imaginent plus rentrer en Irak…

    Sœur Hanan Youssef, religieuse de la Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon-Pasteur, travaille dans un dispensaire situé à Roueissat, un bidonville de la banlieue nord de Beyrouth, au Liban : elle accueille dans cette petite structure des réfugiés irakiens et syriens, notamment des chrétiens qui fuient les persécutions, les attentats, et les menaces des islamistes.

    A l’occasion de la Nuit des Témoins, organisée par l’Aide à Eglise en Détresse (AED), sœur Hanan Youssef est en France pour témoigner de la détresse que vivent ces chrétiens réfugiés au Liban, pour demander le soutien et la prière des chrétiens occidentaux et pour raconter ce que, elle, et les autres sœurs du Bon Pasteur d’Angers, accomplissent au quotidien pour soulager la douleur de toutes ces familles.

    Si depuis quelques mois, les médias occidentaux parlent plus souvent et plus largement de l’exode des chrétiens Irakiens et Syriens à cause de l’avancée de l’Etat islamique, sœur Hanan Youssef rappelle que les premiers chrétiens irakiens à avoir fui leur pays sont arrivés au Liban vers 2007-2008. Depuis 2011, et le début de la guerre en Syrie, elle a vu arriver les chrétiens syriens avant de voir d’autres vagues d’Irakiens chercher refuge à partir de l’été 2014…

    Sœur Hanan Youssef revient sur la différence entre la situation des chrétiens Irakiens, qui n’imaginent pas revenir dans leur pays, et les chrétiens Syriens, qui continuent à espérer… Elle supplie également les Occidentaux de cesser de vouloir vider le Moyen-Orient de ses chrétiens, pointant du doigt la responsabilité de nos gouvernements dans le calvaire de ces chrétiens.

    Le très intéressant témoignage est à écouter ici.

     

    http://www.contre-info.com/

  • Les électeurs pratiquent déjà l’alliance électorale entre le FN et l’UMP

    Lu dans Les 4 Vérités :

    "Dans la pratique, et malgré les « consignes » en sens contraire, les électeurs se reportent davantage sur l’autre parti de droite quand le leur est éliminé au premier tour. Cela signifie clairement que le piège mitterrandien, interdisant l’entente à droite, ne ligote plus que les appareils partisans. Les électeurs, eux, pratiquent déjà spontanément l’alliance électorale entre le FN et l’UMP (y compris contre l’avis de leurs « représentants »), persuadés – à juste titre – que le PS est l’adversaire prioritaire.

    Pourquoi ? Tout simplement, parce que c’est le PS qui, aujourd’hui, détruit concrètement la France et non le FN ou l’UMP. C’est donc lui qu’il faut mettre prioritairement hors d’état de nuire. Notons, au passage, que le fait que certains dirigeants du FN se disent « ni de droite, ni de gauche » ne semble pas avoir d’impact sur les électeurs, qui, eux, sont clairement anti-socialistes – et donc de droite. Ces résultats électoraux ou ces sondages dépendent, en partie, de la situation politique actuelle où la droite, tous partis confondus, se trouve dans l’opposition. Mais ils dépendent aussi de la révolution numérique. Jusqu’à une date récente, les mots d’ordre politiques partaient du sommet d’un parti vers la base, et étaient transmis par les médias « officiels ». Désormais, tout le monde peut donner son propre mot d’ordre politique et le diffuser par le biais d’internet. Raison de plus pour intensifier notre présence sur ces moyens de communication, pour redonner la parole au peuple... que nous sommes – au moins autant que nos dirigeants et que les journalistes bien-pensants. Progressivement, le peuple français, et le peuple de droite en particulier, reprennent ainsi leur destin en mains..."

    Michel Janva

  • L’Histoire inacceptable : Le premier propriétaire esclavagiste américain était noir

    « Avant 1655 il n’y avait aucun esclave légal dans les colonies américaines britanniques qui deviendront les Etats-Unis, seulement un contrat bilatéral appelé « indenture » pour des serviteurs qui proposaient leur service en échange d’une aide matérielle. Concrètement des noirs acceptaient de partir dans ces colonies britanniques et de travailler pendant un certain nombre d’années pour rembourser leur voyage et leur entretien. Avec cette pratique tous les maîtres étaient tenus de libérer leurs serviteurs après un certain temps. La durée limite de ces contrats était de sept ans. À leur départ on leur accordait 50 acres de terre (environ 20 hectares). Cela était valable pour n’importe quel Africain acheté à des marchands d’esclaves. Eux aussi avaient droit à leurs 50 acres à l’expiration de leur contrat.

    Anthony Johnson était un africain venu de l’actuelle Angola. Il avait été amené aux Etats Unis pour travailler dans une ferme de tabac en 1619. En 1622 il  failli mourir quand des Indiens Powhatan attaquèrent sa ferme. 52 des 57 personnes présentes périrent dans l’attaque.  Et c’est aussi pendant son  passage dans cette ferme qu’il épousa une servante noire.

    Quand Anthony fut libéré il fut aussi légalement reconnu comme “Noir libre” et fit fructifier son lopin de terre avec beaucoup de succès grâce à son dur labeur et son intelligence. En 1651 il possédait 250 acres et cinq serviteurs africains en « indenture ».

     

    Puis en 1654 Johnson aurait dû libérer John Casor, un de ses serviteurs. Au lieu de cela Anthony  dit à Casor qu’il prolongeait son temps. Casor s’enfuit et devint l’employé d’un fermier blanc, Robert Parker.

    Anthony Johnson poursuivi aussitôt en justice Robert Parker devant  le tribunal de Northampton et en 1655 la cour jugea qu’Anthony Johnson pourrait retenir John Casor indéfiniment. La cour autorisa ainsi les noirs libres à posséder des êtres de leur propre race comme  biens meubles, c’est-à-dire comme esclaves. Voilà comment John Casor est devenu le premier esclave à vie et Anthony Johnson le premier propriétaire américain d’esclave.

    Les blancs eux par contre ne pouvaient toujours pas  légalement avoir un serviteur noir comme esclave. Mais en 1670 l’assemblée coloniale passa une loi donnant le droit à des blancs libres (ndlr : des blancs pouvaient aussi être en « indenture ») ainsi qu’aux noirs et aux indiens de posséder des noirs comme esclaves.

    En 1699 le nombre d’africains libres suscita de telles craintes de voir une insurrection raciale que l’état de Virginie  ordonna le rapatriement des noirs libérés en Afrique. Beaucoup de noirs se vendirent alors à des maîtres blancs pour ne pas retourner sur le continent Africain. Mais des milliers d’autres furent rapatriés dans des pays comme la Sierra Leone et le Libéria qui de fait devinrent des colonies d’anciens esclaves africains américains longtemps financées par les divers gouvernements d’Amérique.
    Monrovia, la capitale du Libéria a été ainsi nommée en honneur du Président US James Monroe et Freetown, la capitale du Sierra Leone, en honneur à la liberté accordée par l’Amérique.

    Néanmoins les propriétaires noirs d’esclaves noirs continuèrent à prospérer aux États-Unis.

    En 1830 il y avait 3775 familles noires vivant au Sud ayant des esclaves noirs.
    Et avant la guerre de sécession en 1860 il y avait environ 3,000 esclaves appartenant aux ménages noirs dans la seule ville la Nouvelle-Orléans.

    Des faits qui nous donnent à méditer la vision d’Orwell : « Qui contrôle le passé contrôle le présent. Qui contrôle le présent contrôle le passé. » »

    Source : Henri Guillaumet ici

    http://www.contre-info.com/lhistoire-inacceptable-le-premier-proprietaire-esclavagiste-americain-etait-noir