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  • 147 morts au Kenya : "ils ont fait sortir les musulmans des classes et abattu les chrétiens"

    Le Figaro ne fait aucune référence à la religion des 147 morts. Le Time, lui ne se prive pas.

     

    Une intention de prière dans cette nuit eucharistique.

    Qu'ils reposent en Paix.

    Lahire

  • [Angers] Réunion de lancement de l'AF

     

    Une douzaine de personne s’est réunie à Angers mercredi soir pour la réunion de lancement de l’Action Française dans la région angevine.

    Pour les rejoindre, envoyez un mail à contact@actionfrancaise.net

     

  • Loi sur le renseignement : la surveillance de masse approuvée par les députés

    Non, il ne s’agit pas d’un poisson d’avril. Mercredi soir – soit un 1er avril -, le projet de loi sur le renseignement a été adopté à l’unanimité par la commission des lois de l’Assemblée nationale, dans un hémicycle quasiment vide.

    Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, les députés ont ainsi validé la mise en place d’une surveillance de masse des citoyens français.

    Voici donc quelques dispositions qui font froid dans le dos :

    Avec ce projet de loi, les enquêteurs et agents pourront effectuer en toute légalité des “interceptions de sécurité” portant sur les contenus des courriels et des conversations téléphoniques, uniquement s’ils sont en lien direct avec l’enquête. Le texte prévoit aussi le recours à de nouvelles technologies permettant aux agents de poser micros, balises, caméras espions partout où ils l’estiment nécessaire. Ils pourront également capter en direct de ce qui est tapé sur un clavier en temps réel.

    La CNIL et de nombreuses associations ont fait part de leurs craintes. Sur les pouvoirs accordés aux services de renseignement, même le juge antiterroriste Marc Trevidic a jugé leur champ “extrêmement large”.

    http://fr.novopress.info/185069/loi-renseignement-surveillance-masse-approuvee-les-deputes/

  • La Commission européenne enterre l'initiative citoyenne européenne

    D'Yves Daoudal :

    "En réponse aux critiques qui s’accumulent à propos de l’« initiative citoyenne européenne », la Commission européenne a répondu qu’elle ne changerait rien. Bref, que la chose allait mourir de sa belle mort, sans qu’il y ait besoin de sédation profonde… Conformément à ce qui était prévu, mais cela elle ne le dit pas.

    [...] Cette innovation démocratique majeure du traité de Lisbonne était censée permettre la participation des citoyens au processus de décision européen. C’était une exigence pour rapprocher les citoyens de Bruxelles, pour combler le « déficit démocratique » dont souffre l’UE, etc. [...] Selon le traité de Lisbonne, l’« initiative citoyenne européenne » devait être mise en place dès l’entrée en vigueur du traité, mais la Commission avait encore mis deux ans et demi pour mettre au point le dispositif, en faisant croire que c’était une grande concertation entre le Conseil, le Parlement, et les citoyens, alors qu’elle décidait de tout toute seule (comme d’habitude).

    Caril fallait faire en sorte qu’il soit impossible qu’une initiative citoyenne puisse aboutir à une remise en cause de quelque diktat que ce soit de la Commission, tout en faisant miroiter le progrès démocratique majeur de la chose.

    On voit, trois ans plus tard, le résultat. 51 initiatives ont été enregistrées par la Commission. Sur ces 51, il y en a… deux qui ont abouti. Qui ont abouti… à rien.

    La première a étécelle du « droit à l’eau »(gestion publique de l’eau) qui demandait une proposition de loi reconnaissant le droit humain à l'eau, ou l'engagement formel de ne lancer aucune initiative incitant à libéraliser ce service, et la confirmation que les services d'eau et d'assainissement seraient exclus du Partenariat transatlantique. L’initiative citoyenne a effectivement pour finalité d’obliger la Commission a élaboré un projet de loi.Mais la Commission a répondu par de bonnes paroles strictement verbales…

    La deuxième a été « Un de nous », l’initiative visant à protéger l’embryon humain,notamment en interdisant toute activité qui conduise à détruire un embryon.La Commission a répondu que c’était déjà « réglementé »…Les organisateurs ont porté plainte devant la Cour européenne de Justice, qui a obligé la Commission à formuler une nouvelle réponse. Celle-ci vient de le faire, ce même 31 mars. Elle répond… qu’elle a le droit de répondre comme elle l’entend. Sic.

    Comme, le même jour, la Commission fait savoir qu’elle ne changera rien au processus, on voit que la preuve est faite que c’était une mauvaise farce, et qu’il faut être singulièrement optimiste, ou plutôt inconscient, ou avoir du temps à perdre, pour tenter de nouvelles initiatives.

    D’ailleurs les demandes ont déjà chuté de façon spectaculaire l’an dernier."

    Cette vaste fumisterie avait été décryptée par le même Daoudal dès 2009.

    Michel Janva

  • Julien l'Apostat (331 - 363)

    La mauvaise réputation

     

     

    L'empereur Julien l'Apostat a régné à peine dix-huit mois sur l'empire romain. Son surnom vient de ce qu'il aurait répudié le christianisme pour revenir à la religion païenne. Cela lui a valu de la part des historiens une mauvaise réputation, largement imméritée.

    Le neveu de Constantin le Grand

    Julien a six ans quand, à la mort de son oncle Constantin le Grand, premier empereur chrétien, des soldats massacrent les membres de la famille impériale qui ne sont pas issus de Constantin. Son éducation est confiée à un eunuque qui l'initie aux grands classiques de la culture grecque et lui donne la passion de la lecture.

    En 341, son cousin, l’empereur Constance, envoie Julien et son frère au fond de l’Anatolie, dans la forteresse de Macellum en Cappadoce. Ils ont accès à une bibliothèque contenant les classiques de la philosophie grecque. À partir de 347, Julien est autorisé à revenir à Constantinople, puis à Nicomédie en 351. En 354 Constance convoque Julien à la cour impériale de Milan, puis l’envoie plusieurs mois à Côme. Alors que des courtisans l’accusent de complicité avec son frère Gallus, qui s’était révolté et avait été exécuté sur ordre de Constance, c’est l’impératrice Eusébie, épouse de Constance, qui sauve Julien.

    Parisien d’adoption

    Durant l'été 355, Julien peut suivre des cours de philosophie à Athènes, où il côtoie Basile de Césarée et Grégoire de Nazianze. Ce dernier sera plus tard un de ses adversaires les plus féroces. À la fin de l’année, il est rappelé à Milan où l’empereur lui fait épouser sa soeur Hélène et le présente à l'armée avec le titre de César, c'est-à-dire vice-empereur.

    Puis il l’envoie en Gaule, où cet intellectuel se révèle excellent administrateur et stratège efficace. Travailleur acharné, il apprend le latin et se soumet à un dur entraînement militaire.

    Julien l'Apostat (musée des thermes de Cluny, Paris), doc RMNFin juin 356, il fait lever le siège d'Autun, et prend le contrôle de Cologne sur le Rhin, dont il relève les fortifications. Impressionnés, les Francs demandent à traiter avec Julien, qui réside à Sens ; mais les Alamans profitent de la dispersion de ses forces pour attaquer la ville, où il l’assiègent pendant un mois.

    À partir de 357, Julien s’installe à Lutèce, sur l’île de la Cité, facile à défendre. Il dit alors que l’eau de la Seine est aussi agréable à voir qu’à boire.

    Seul empereur romain à avoir été parisien, il apprécie tellement l'endroit qu’il y passe ses hivers. Enceinte, son épouse Hélène rentre en Italie où elle met au monde un garçon mort-né. Elle décède vers 358, et Julien, qui ne se remariera pas, s'entoure d’amis païens, tels Oribase, son médecin personnel et le Gaulois Salutius, qui devient son plus proche conseiller.

    Après une grande victoire à Strasbourg, contre les Alamans, il exerce un pouvoir incontesté et repousse aussi les attaques des Francs.

    Mais en 360, l'empereur Constance, jaloux de son prestige et menacé par les Perses, exige que Julien lui envoie deux légions en renfort. En majorité Gaulois, ses soldats refusent de partir et se rassemblent à Lutèce pour le proclamer Auguste. Julien décide alors d’aller conquérir Constantinople.

    Empereur réformateur

    Constance ne l'attend pas et meurt en novembre 361. De son lit de mort, il transmet le pouvoir à Julien.

    Aussitôt ce dernier promulgue un édit de tolérance de toutes les religions, y compris celles des juifs et des chrétiens dissidents.

    Mais quelques mois plus tard, en 362, il interdit aux chrétiens d'enseigner. Puis, il tente de réformer le paganisme sur le modèle de l’Église catholique et crée une hiérarchie des cultes autour du Dieu Soleil. Il écrit un pamphlet intitulé Contre les Galiléens, où il proclame que les Juifs et les Hellènes sont semblables, et il ordonne la reconstruction du temple de Jérusalem.

    Après avoir réorganisé la lourde administration impériale, en réduisant en particulier le personnel du palais, il va s'installer à Antioche pour y préparer l’invasion de la Perse. Mais là, il se heurte à la nombreuse population chrétienne de la ville, qui lui manifeste son hostilité.

    Empereur combattant

    Au printemps 363, Julien se lance dans une vaste expédition militaire qui le mène victorieusement jusqu'à Ctésiphon, la capitale perse. Mais accablé par la chaleur et la politique de la terre brûlée des Perses, il doit battre en retraite et, le 26 juin 363, est mortellement blessé au combat. Selon le philosophe Libanios, il aurait été assassiné par un soldat romain chrétien. Mais cette version est démentie par l'historien Ammien Marcellin, qui était présent et rapporte : «Au moment où Julien, oublieux de toute précaution, se précipitait témérairement au combat en levant les bras, et à grands cris, pour bien faire entendre que c'était la débâcle et la panique chez l'ennemi, et pour exciter ainsi la fureur des poursuivants, ses gardes blancs dispersés par l'effroi lui criaient de tous cotés d'éviter la masse des fuyards comme on fait pour l'écroulement incertain d'un toit qui menace ruine ; mais soudain, une lance de cavalerie (equestris hasta) égratigna la peau de son bras, lui transperça les côtes, et se ficha dans le lobe inférieur du foie» (XXV, 3, 6.).

    Épitaphe

    Julien fut le seul successeur de Constantin 1er à ne pas pratiquer la nouvelle religion. On lui prête ce mot apocryphe au moment de sa mort : «Tu as vaincu, Galiléen !», le Galiléen en question n'étant autre que le Christ.

    L'empereur mérite mieux que cette mauvaise réputation. Jeune général toujours victorieux, mort au combat à 33 ans, il fut le plus intellectuel des empereurs romains, avec Marc Aurèle, son modèle.

    Julien a étudié l’astronomie dans les traités de Ptolémée. Il citait de mémoire Homère, Platon et Plutarque, et savait s’entourer des meilleurs esprits de son temps : Ammien Marcellin, le dernier grand historien latin, Libanios, le dernier grand rhéteur grec, Oribase, le dernier grand médecin de l’Antiquité, et le préfet philosophe Salutius, qui jouissait d’un tel prestige que l’armée lui proposa deux fois l’empire, à la mort de Julien, puis à celle de son successeur Jovien.

    Claude Fouquet
  • 22% des électeurs de l’UMP ont voté pour le FN lors du second tour des départementales

    Il suffit de détailler les résultats du second tour des départementales pour s’apercevoir que de très nombreux électeurs UMP ne respectent pas la consigne du « ni-ni », venue d’en haut.

    Au sein même de l’UMP, le ni-ni (ni vote en faveur du FN, ni voix en faveur du PS quand ces deux partis s’affrontent lors d’un scrutin électoral) provoque les polémiques et suscite des affrontements internes, parfois violents.

    On sait à quel point Alain Juppé, François Baroin et Nathalie Kosciusko-Morizet, trois figures de l’UMP, y sont hostiles. Le « tout sauf le FN » devant être respecté, notamment en faveur des socialistes.

    Mais il suffit de détailler les résultats du second tour des récentes élections départementales pour s’apercevoir que de très nombreux électeurs UMP ne respectent pas la consigne venue d’en haut.

    22% votent en faveur du Front National

    22% d’entre eux votent en faveur du Front National au second tour. Non pas seulement pour « punir » le pouvoir socialiste, mais par porosité avec les thèses et thèmes du mouvement national.

    Sur l’immigration et le péril islamique, une partie des électeurs de l’UMP partage ces valeurs avec ceux du Front National. C’est précisément en cela que la “radicalisation” de Nicolas Sarkozy n’est pas efficace pour son parti. Il ne retire plus de la sorte une seule voix aux aspirations souverainistes qui ont compris qu’elles avaient été piégées ; il ne fait que « libérer » son propre électorat, puisque la parole du chef ne le contient plus.

    Dans le Vaucluse, le Gard ou le Var, le Front National gagne des cantons par adhésion, mais aussi parce que l’électorat UMP s’est massivement reporté sur elle. La confusion entre les deux droites se crée. Une partie de la droite anciennement gaulliste est au service du mouvement national.

    Ce n’est pas encore une fusion idéologique ; ça commence à y ressembler. Ce croisement ne va pas manquer de provoquer des frustrations parmi les électeurs de gauche qui, eux, à une très forte majorité (60%) respectent les consignes du désistement républicain dès lors qu’un candidat UMP se mesure à un rival FN.

    Les électeurs de gauche n’en tire pas avantage

    Mieux encore, dans une triangulaire de second tour UMP-FN-PS (le socialiste en troisième position), un quart des électeurs PS choisissent le candidat de droite pour écarter à coup sûr l’hypothèse frontiste.

    En ne prenant pas lui-même position avec clarté, Nicolas Sarkozy se met donc aussi en danger. C’est précisément cela le grand paradoxe de ce ni-ni : puisqu’il est convaincu que François Hollande ne sera pas en mesure de se qualifier pour le second tour de l’élection présidentielle ; puisque l’ex-président est persuadé qu’il affrontera Marine Le Pen, une victoire la plus imposante possible lui est nécessaire.

    http://fr.novopress.info/185068/22-electeurs-lump-vote-en-faveur-du-fn-lors-du-second-tour-departementales/