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  • Mais enfin ces valeurs de la République rabachées par nos gouvernants, c’est quoi ?

    S’il y a en France un mot utilisé en toute circonstance et dans tous les discours c’est bien celui de valeurs : celles de l’islam, de la laïcité, de la gauche, de la droite, du football, de la pétanque, etc., etc. C’est un mot-clef type répété et ressassé ad nauseam par tous, sans plus de précision.

    Manuel Carlos Valls Galfetti, préposé à Matignon sous le nom de Manuel Valls, est un fervent usager de ce concept vague. Après les attentats récents il a annoncé, le 22 janvier, de nouvelles mesures pour mettre la laïcité et la transmission des valeurs républicaines au cœur de la mobilisation de l’école.

    Comme le dit 24heuresactu.com : « Chaque semaine Manuel Valls joue à l’Assemblée nationale sa pièce favorite : “Les valeurs de la République”. Avec dans le rôle principal : Manuel Valls. Dialogue et adaptation de Manuel Valls. Tremblottes et postillons de Manuel Valls. Production : l’impôt des Français. »

    C’est ainsi que, le 10 mars dernier, cet énergumène (Personne exaltée qui parle, gesticule avec véhémence, excitée, selon le dictionnaire Larousse) s’en est pris avec la violence verbale d’un forcené à Marion Maréchal Le Pen à qui il a promis de stigmatiser le FN et d’affirmer à nouveau les valeurs de la République. Cependant, une fois de plus, il a omis de préciser ce que sont celles-ci.

    Pour La-Croix.com, le 22 janvier 2015, « Le débat national devrait éclairer ce que sont ces “valeurs de la République” (liberté, égalité, fraternité), cette laïcité, cet enseignement moral et civique que les professeurs devront proposer à leurs élèves. »

    Face à la vacuité du discours de nos dirigeants, à leur comportement, et à leurs actes, il importe de dénoncer ce que recouvre aujourd’hui dans notre pays ce concept qu’ils emploient à tout bout de champ. Il faudrait un livre. Bornons-nous dans le cadre de cet article à l’essentiel et à ce qui blesse le plus.

    Leçons de morale républicaine, tricherie, corruption et mépris du peuple.

    Pour ce qui concerne la vie politique intérieure, ce qui est le plus grave du point de vue de la démocratie – autre mot-clef martelé sans cesse – est le mépris puis la limitation et bientôt le refus du suffrage universel. L’exemple le plus flagrant est celui de la Constitution européenne refusée par le peuple français à une large majorité et qui lui a été refourguée avec cynisme par un chef d’Etat vassalisé grâce à un vote presque unanime du Parlement.

    Le PS et les autres partis de gauche ont réuni environ un tiers des suffrages exprimés au premier tour de l’élection de 2012. Ils étaient donc loin de réunir ne serait-ce que la majorité de l’opinion française. C’est la raison pour laquelle la victoire de Hollande au second tour à une courte majorité, si elle lui donnait à l’évidence le droit de gouverner, ne lui donnait pas la légitimité d’imposer des bouleversements de la société et de la famille française au nom d’un programme idéologique qui n’a rien à voir avec l’intérêt national qui constitue la dernière de ses préoccupations. C’est encore plus vrai aujourd’hui, au vu de la confiance que lui accorde l’opinion.

    Que Hollande ait été élu grâce au vote musulman constitue un fait reconnu. Malgré le rejet aussi bien de sa politique que de sa personne, il entend bien le renouveler grâce à une grande complaisance à l’égard des musulmans et de l’immigration et des naturalisations massives au mépris de la population des Français de souche.

    Le tripatouillage par Valls, le héraut des valeurs républicaines, de la structure des cantons et du mode électoral départemental n’a eu pour objet que d’assurer de bons résultats à son parti. Il en résulte un sérieux désordre institutionnel et une aggravation des finances publiques territoriales. Cette manipulation du suffrage universel est inscrite dans les gènes de la gauche et les exemples historiques sont nombreux.

    La gauche s’est toujours posée en donneuse de leçons de morale. La famille socialiste fournit pourtant un nombre impressionnant de voyous et de corrompus. Citons quelques cas : J.C. Cambadélis pour recel d’abus de confiance, J.M. Ayrault pour délit de favoritisme, H. Désir pour recel d’abus de biens sociaux, J.P. Huchon pour prise illégale d’intérêts dans des marchés publics, R. Navarro, sénateur de l’Hérault, pour abus de confiance. Nous connaissons la situation délictuelle des socialistes dans le Pas-de-Calais, département où les socialistes ont volé les pauvres qu’ils prétendent défendre, et dans les Bouches-du-Rhône, à la suite des révélations médiatiques de G. Dalongeville, ancien maire d’Hénin-Beaumont, lui-même condamné, les dirigeants de ces départements ayant bénéficié d’une grande indulgence de la part du secrétaire général du PS de l’époque. Rappelons que, sans l’affaire du Sofitel, ce serait DSK qui serait aujourd’hui à l’Elysée.

    En face on n’est pas de reste, A. Juppé étant un excellent exemple. C’est Pierre Bédier qui a notre faveur : condamné en 2008 à 18 mois de prison avec sursis et trois ans d’inéligibilité pour corruption passive et abus de biens sociaux, il est redevenu le président UMP du Conseil général des Yvelines en 2013 et sera probablement réélu aux élections départementales de mars 2015.

    Le suffrage universel ne doit pas être une valeur républicaine au vu de la condamnation de Sylvie Andrieux, député des Bouches-du-Rhône qui achetait des voix dans les banlieues de Marseille grâce à des subventions financées par l’argent public et versées à des associations communautaires fictives. Cette pratique est en réalité fréquente. Sur I-Télé, Razzi Hammadi, député de Seine-Saint-Denis et ancien président du Mouvement des jeunes socialistes, a dénoncé les « lâchetés » des élus locaux face à la montée du communautarisme, avant d’avouer que « certains (élus locaux) ont négocié les mosquées contre des voix ».

    La France est peu ou mal gouvernée et suradministrée. Communes, communautés de communes et d’agglomérations, cantons, arrondissements, départements et régions s’entassent les uns sur les autres et pèsent lourdement sur les finances publiques par la multiplication des recrutements de personnels, leur absentéisme et le nombre des élus que la parité des conseillers départementaux ne fait qu’accroître. En fait, les collectivités territoriales sont les mamelles nourricières d’un monde politique parasite, notamment de gauche, et de son clientélisme.

    Enfin, les revenus, retraites et privilèges des élus nationaux pèsent lourd. Il y a en France 577 députés et 348 sénateurs, sans parler des sinécures du Conseil économique et social. Par comparaison, aux USA on compte 435 représentants et seulement 100 sénateurs pour une population cinq fois plus élevée. A titre d’exemple, ce 19 mars, à l’unanimité du Parlement les parlementaires se sont octroyé un privilège supplémentaire : celui-ci permet de doubler l’indemnité dite de « fin de mandat » que perçoit un élu battu à sa propre réélection, pendant six mois après avoir quitté son poste. Le rapporteur du texte est un député PS prévoyant.

    L’avènement de Big Brother.

    Les valeurs républicaines déboucheront-elles un jour sur une tyrannie républicaine, en fait une tyrannie des forces de gauche ? Ce n’est peut-être pas encore le cas mais nous en prenons le chemin. N’oublions pas que le pouvoir actuel n’est pas celui d’une social-démocratie classique et respectueuse des opinions et de l’opposition. C’est celui d’une extrême gauche fanatisée fortement présente au sein du PS et d’écologistes rouge vif qui pèsent par leur chantage permanent sur Hollande et son gouvernement.

    Le système est très organisé. Les lois mémorielles scélérates sont destinées à museler les opinions sur les grands sujets sociétaux. Les médias de propagande, vigilants, dénoncent et organisent la traque en cas de propos jugés condamnables. Des associations, faibles en nombre mais fortes en subventions publiques, se portent parties civiles. La justice, partiale et politisée, condamne sans faiblir comme dans le cas d’un grand hebdomadaire : Valeurs actuelles. Bientôt les condamnations seront pénales.

    D’ailleurs, la politisation de la justice constitue visiblement une valeur de la République. Rappelons-nous le Mur des cons du Syndicat de la magistrature qui arborait d’une manière abjecte le visage du général Schmitt, père d’une malheureuse jeune femme massacrée dans un train de banlieue par une chance de la France.

    En réalité, comme l’a si bien montré Laurent Obertone, c’est une société et un système politique du type Big Brother que les tenants de ces valeurs républicaines mettent en place.

    La porte ouverte à l’immigration à l’insu des Français.

    D’eux-mêmes les gouvernants républicains ont ouvert les portes à la submersion de la France par l’immigration du tiers-monde. Depuis plus de dix ans c’est l’équivalent d’une ville comme Rennes qui entre chaque année dans notre pays. A terme ce sera mécaniquement le Grand Remplacement du peuple français et sa disparition.

    Jamais, sur une question aussi existentielle pour une des plus grandes cultures de l’histoire humaine, ils n’ont demandé aux Français leur avis par référendum. Ils savent trop bien quelle serait la réponse et ces grands démocrates préfèrent l’éviter.

    Il en va de même de l’insécurité qui, parfois, pourrait prendre la forme d’une guérilla. Laurent Obertone l’a exposée avec talent dans France Orange mécanique, nous n’y reviendrons pas. Un seul exemple cependant : il y aurait 300 viols par jour en France. 300 !! Et cela n’émeut ni le ministère de la Justice ni les associations féministes.

    Que font les tenants des valeurs républicaines ? Ils mettent en place des lois laxistes qui encouragent les criminels et abaissent et humilient encore plus les victimes. Face aux crimes, ils regardent ailleurs et se défilent en racontant des fariboles. Dans certains cas d’assassinats commis par des allogènes, musulmans ou non, ils affirment d’emblée que les criminels sont des blonds aux yeux bleus même s’ils portaient un casque de moto. Il arrive même que les médias les rebaptisent avec des noms chrétiens.

    Vers la préférence étrangère et la disparition du peuple français.

    A plusieurs reprises nous avons entendu la gauche réfuter le principe de la préférence nationale comme étant contraire aux fameuses valeurs républicaines. En fait c’est la préférence étrangère qui, à leurs yeux, en fait partie, au mépris et au détriment de notre peuple et des Français de souche. Au plan concret c’est le cas de l’ASPA (Allocation de solidarité aux personnes âgées, ex minimum vieillesse) dont bénéficient des milliers d’étrangers sans avoir cotisé ou de l’Aide médicale d’Etat (AME) qui permet aux clandestins d’être soignés dans notre pays.

    Malika Sorel a décrypté la feuille de route du gouvernement Ayrault pour lutter contre les discriminations à l’occasion d’un entretien avec leFigaro.fr le 6 février 2014 :

    « Oui, le pouvoir bascule vers la préférence étrangère. Cela se lit très bien au travers de plusieurs mesures comme, entre autres, la mesure 29 : “Cette démarche conduira le gouvernement à promouvoir l’obtention du Label Diversité par l’ensemble des administrations publiques (…). A retenir en particulier : la mise en place de classes préparatoires intégrées, la formation des membres de jury de concours sur les stéréotypes, le développement des recrutements hors concours (…)”. De nombreuses mesures sont destinées à donner la préférence aux personnes d’origine extra-européenne. Ce qui se traduira mécaniquement par le fait que des Français de souche européenne seront mis de côté uniquement parce qu’ils ne sont pas de la bonne ascendance biologique. C’est du racisme anti-Français. »

    En réalité, il s’agit d’en finir avec le modèle républicain d’intégration et de faire table rase de l’identité française au profit d’un communautarisme qui est très exactement le contraire du principe deux fois séculaire de la République une et indivisible. C’est particulièrement patent dans le cas de la religion. Que devient le principe fondamental de laïcité quand les collectivités locales – Bordeaux, Marseille – financent la construction de mosquées ? Ce principe n’est devenu qu’un prétexte pour faire disparaître la religion catholique et la civilisation chrétienne de notre pays.

    La gabegie, l’autodestruction de l’Etat providence et la ruine des Français.

    Depuis près de quarante ans, la gouvernance républicaine, de gauche comme de droite, se confond avec une sur-fiscalisation des personnes comme des entreprises, des déficits abyssaux des finances publiques et de la balance des paiements et une montée angoissante de la dette. La gabegie est générale, particulièrement dans les collectivités territoriales. La fraude sociale, estimée par le rapport Tian à 20 milliards €, est évaluée par un magistrat spécialisé, Charles Prats, à plus de 50 milliards € par an.

    Sous couvert des grands principes de l’Etat providence que les tenants des valeurs républicaines bafouent et au bout du compte détruisent, la France régresse dans le classement des économies nationales et est tiersmondisée aux plans économique, industriel et financier. L’appauvrissement, qui trop souvent devient clochardisation, s’étend à une partie de plus en plus importante de la population française. Depuis de nombreuses années et de plus en plus, nos grandes industries appartiennent au capitalisme étranger et financent les retraites américaines.

    La double vassalisation de la nation française avant sa disparition.

    Au plan international, en près de 20 ans, notre pays, autrefois si soucieux de sa souveraineté et de son indépendance nationales, est devenu le vassal d’un vassal. Les clefs de l’Europe ont été laissées à l’Allemagne qui en est devenue le maître et à qui les ministres républicains vont, la corde au cou, demander un délai supplémentaire pour réduire des déficits auxquels ils sont et seront incapables de remédier. Parmi les valeurs républicaines de nos gouvernants figure l’humiliation.

    Mais l’Allemagne, elle-même, est à la botte du grand suzerain, les Etats-Unis, qui dominent Bruxelles, imposent leurs directives de politique internationale comme les sanctions contre la Russie, exigent notre participation à leurs guerres et s’emploient à organiser une grande fusion des économies occidentales au travers d’un Traité transatlantique qui menace en fait les fondements de notre culture.

    Ce à quoi tendent les tenants des valeurs républicaines comme Hollande et Valls, c’est à la dissolution de la France, ou de nos provinces, dans un grand magma atlantique sous l’autorité de Washington et de la FED. C’est ce que veut dire le concept de politique de peuplement qu’a osé proférer Valls dans l’indifférence bienveillante de la fausse droite. Au fond, la disparition de la France leur semble constituer un progrès. A côté d’eux et de leurs comparses, Pierre Laval ferait figure de patriote intègre.

    De quel droit donnent-ils des leçons aux Français sur la République et sur leur pays ?

    Le préposé à Matignon a, le 22 mars, adjuré la « droite » de ne pas commettre de faute morale et politique, histoire de ne pas perdre trop de sièges de conseillers départementaux. Mais de quel droit donne-t-il des leçons de morale politique ? Qui est-il pour le faire ?

    Il n’a pas une minute de travail productif à se reprocher : maire d’Evry, il a laissé une situation financière difficile, malgré une nette augmentation de la pression fiscale qui est devenue l’une des plus élevées de France pour une ville de cette importance. Enfin, il est loin d’avoir observé la vérité lorsqu’il se présentait comme un pauvre immigré méritant, fils d’opposants au franquisme.

    Surtout, il ne se rend pas compte du caractère grotesque de son comportement de donneur intraitable de leçons aux Français de souche sur la France, la République et la démocratie alors qu’il a été naturalisé français de fraîche date comme Sergio Coronado, Esther Benbassa, Najat Vallaud-Belkacem ou Eduardo Rihan Cypel.

    En définitive.

    A peu près tous les Français admettent les principes fondamentaux de la République qui se confondent dans leur esprit avec la France et y sont attachés : liberté, égalité des droits, respect de la constitution, existence d’un Parlement, responsabilité du gouvernement devant celui-ci, etc. Il est à craindre que l’escroquerie politique que constitue le dévoiement du concept de valeurs républicaines n’amène nombre de citoyens français à se dégoûter de la vraie République et à s’éloigner de celle-ci. L’abstention est déjà un signe fort. Rappelons également les résultats de la 5e édition de l’enquête annuelle intitulée « Baromètre de la confiance politique » dont l’intégralité a été publiée par Valeurs actuelles :

    –75% des Français ne font plus confiance à l’Etat ni à la République ;

    –50% ne croient plus à la démocratie et souhaitent avoir à la tête du pays un homme fort qui n’ait pas à se préoccuper du Parlement et des élections.

    Jean Raspail a écrit que la patrie était trahie par la République. Celle-ci n’est qu’un régime politique et institutionnel. Que les escrocs des « valeurs républicaines » y prennent garde afin d’éviter que ce régime ne soit sacrifié pour sauver les valeurs de notre vraie mère qui est la France, notre patrie.

    André Posokhow, Consultant pour Polémia, 29/03/2015

    http://www.polemia.com/mais-enfin-ces-valeurs-de-la-republique-rabachees-par-nos-gouvernants-cest-quoi/

  • RATP : "Cette neutralité est une complicité avec celui qui massacre"

    Sur le Figarovox, l'abbé Grosjean dénonce la "neutralité" de la RATP :

    "[...] Annoncer que ce concert était offert au profit de ces chrétiens d'Orient est «une information se situant dans le contexte d'un conflit armé à l'étranger et (…) le principe de neutralité du service public qui régit les règles de fonctionnement de l'affichage par Métrobus, trouve en effet dans ce cas à s'appliquer

    Vous avez bien lu. Pour la RATP, les Chrétiens d'Orient sont juste un camp face à l'autre, un camp pour lequel on ne peut pas prendre parti.[...] Entre Daesh et ses victimes, elle veut rester «neutre». Cette neutralité-là est impossible.Cette neutralité est une complicité avec celui qui massacre, contre l'innocent qui est massacré. Cette neutralité rappelle celle de Pilate et de tous ceux qui l'ont suivi depuis 2000 ans, se lavant les mains des massacres commis, et fermant les yeux sur le sort des victimes, pour ne pas faire de vagues ni perdre leur poste.Cette neutralité est indigne d'un groupe comme la RATP, elle révolte sans aucun doute nombre de ses agents qui ont pleuré avec tous nos compatriotes les victimes de l'horreur terroriste. Cette neutralité-là est une insulte à la France, qui a toujours mis sa fierté à défendre les droits de l'homme, et particulièrement des minorités persécutées, partout dans le monde.Plutôt que de reconnaître humblement et simplement une erreur d'appréciation, la RATP s'enfonce et finit par justifier l'injustifiable.Quel aveuglement et quelle mépris a-t-il fallu à celui qui a donné l'ordre de rayer de l'affiche cette mention des Chrétiens d'Orient! Et à ceux qui ont rédigé ce communiqué? Pensaient-ils faire taire la voix des persécutés, réduire au silence la communauté chrétienne, et au delà des Chrétiens, tous ceux qui sont émus par le sort des minorités martyrisées en Orient, en invoquant le principe de «neutralité»? [...]

    Pierre Mongin, président de la RATP, se retrouve ce jour devant trois questionsauxquelles il doit répondre pour faire cesser le trouble:

    -valide-t-il ce communiqué ou reconnaît-il une erreur bien regrettable mais du coup pardonnable? 

    -pense-t-il qu'on puisse être «neutre» devant le massacre des chrétiens persécutés? Entre Daesh et ses victimes, la RATP peut-elle revendiquer un principe de neutralité?

    -serait-ce le mot «chrétiens» qui gêne certains, comme pourrait le laisser penser, dans un premier temps, le recours à l'argument de la laïcité?

    Il faut espérer qu'il aura à cœur de nous rassurer et de réparer ce scandale, avant qu'il ternisse pour nous tous la joie de Pâques!"

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Le Front National accédera au pouvoir

    Ce n'est certes pas moi, sachant mon important et durable engagement politique, qui vais inciter le lecteur ou plus généralement les Français, à bouder les urnes. Pourtant, nécessaire constatation, il faut bien admettre que les résultats obtenus par la petite majorité très minoritaire aurait du se concrétiser par un grand coup de balai. Ce d'autant plus que le premier ministre avait nationalisé ces élections locales. La décence, l'honneur, le respect de la parole donnée ne sont certes plus à l'ordre du jour – les réactionnaires en sont peut être les plus conscients – mais il n'empêche : la laideur, affichée aujourd'hui avec ostentation, ne serait-ce que par pudeur, devrait être cachée. Aussi politiquement, on aurait du, dans un premier temps assister à la démission du premier ministre, dans un second, à la dissolution de l'assemblée nationale. Il ne s'agit pas d'être factieux, mais tout simplement intègre. Il est vrai que dans les temps que nous vivons malheureusement, les deux termes sont si voisins qu'ils peuvent apparaître comme synonymes ….
    Viendront dans quelques mois les régionales. Avec très probablement la même sanction, peut être d'ailleurs aggravée. Et nous ne bénéficierons pas davantage d'une démission au sommet de l'Etat, gouvernement ou présidence, ou d'une dissolution.
    Bien sur, les élections nous transmettent la température du pays, atteint d'une très forte fièvre. Bien sur l'opposition a, une fois de plus gagné, dans le cadre d'un enjeu intermédiaire, ce qui fut déjà explicité ici même naguère (1). La droite, c'est désormais deux tiers des départements. Le Front National, aucun semble t-il (tellement aberrant avec 25% des suffrages qu'on en doute). Ces deux bons résultats, même si au sujet du Front National c'est rageant, ne sont que l'écho de la catastrophe vécue par la gauche.
    Cela ne doit pas nous faire oublier qu'au début des élections présidentielles de 2012, Nicolas Sarkozy candidat sortant, n'était crédité pour le second tour que de 40% des suffrages. Autrement exprimé, le pouvoir sort, encore une fois, toujours perdant. La catastrophe, c'est que le Système tient. Cela parce qu'il n'est plus politique – auquel cas il serait naturellement balayé – mais économique. Cette machine économique fonctionne donc, quelles que soient les majorités politiques. Peu lui importe le nombre de chômeurs, considérés bien souvent comme simple variable d'ajustement ou utile armée de réserve du Capital.
    Deux motifs toutefois de satisfaction. Il y a ce progrès continu du Front National qui a obtenu 25% des suffrages, ce dans une élection qui lui était pourtant défavorable. Le Front, voici trois décennies, c'était un Français sur dix. Aujourd'hui, à l'échelle nationale c'est presque un sur trois. Certains se posent, non sans arrière-pensées, la question de savoir avec quelles coteries le Front National devrait s'acoquiner. C'est oublier, à l'aune de la progression constante du mouvement de Marine le Pen, que d'alliances le Front n'en aura peut être bientôt plus besoin. Que les autres partis ne sont pas propriétaires de leur électorat alors même que le Front National s'adresse directement aux Français. L'autre motif de satisfaction, c'est le prévisible déraillement d'un Système d'essence économique. Quand bien même les chiffres du chômage sont trafiqués qu'ils masquent mal la terrible réalité. La crise économique de 2008 ne fut nullement d'ampleur majeure. Un nouveau 1929 reste dans l'ordre du possible. Auquel cas, le Front remportera aussi la victoire, et facilement.

    Notes : 

    (1) Dans le cadre des élections c'est – presque – toujours l'opposition qui gagne : http://www.voxnr.com/cc/politique/EFZpAylAZubPdNkvLU.shtml

    http://www.voxnr.com/cc/dt_autres/EukZllypVuekVygsRl.shtml

  • Nigel Farage dénonce l’immigration qui change le visage de la Grande-Bretagne

    En campagne pour les élections législatives du 7 mai, le leader du parti Ukip, Nigel Farage, a pris la parole à Douvres, où des immigrants débarquent en nombre depuis la France.

    Prenant la parole au pied des falaises blanches de Douvres, Nigel Farage en a profité pour dévoiler l’affiche d’une nouvelle campagne sur laquelle il est possible de voir trois escalators plaqués sur ces fameuses falaises avec le slogan “l’immigration est trois fois plus importante que ce que les Tories avaient promis“.

    Pour lui, l’immigration a rendu la Grande-Bretagne méconnaissable. Il est ainsi parfois difficile de reconnaître certaines villes et villages qui ne sont plus les mêmes qu’il y a 10 ou 15 ans.

    Nigel Farage affirmer aussi que l’immigration est la préoccupation numéro un de l’électorat.

    Nous faisons de l’immigration le centre de notre campagne, en lien avec notre appartenance à l’Union Européenne.

    http://fr.novopress.info/

  • Le dessous des cartes : Le Monde en l’an 3000

    Émission du 29 mars 3000, proposant une rétrospective des mille dernières années.

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Radio France, Radio Fric

    Le Canard enchaîné fait de nouvelles révélations sur les agissements dispendieux de Mathieu Gallet, le patron de Radio France, lorsqu'il était directeur de l'INA (Institut national de l'audiovisuel), de mai 2010 à mai 2014.

    "Mathieu Gallet aurait ainsi dépensé, au nom de l'INA et, donc, du contribuable, près de 125 000 euros pour retaper les bureaux de l'INA au siège de l'institut et dans une de ses antennes. Pire, afin de contrôler son image à la perfection, il aurait passé plusieurs contrats avec des sociétés de conseils pour un montant total de plus d'un millions d'euros ! 

    Particularité, note «Le Canard enchaîné», tous les contrats ont été signés sans appel d'offre, comme cela a été le cas pour le contrat passé aujourd'hui au nom de Radio France. L'hebdomadaire cite, pour source, l'Inspection générale des finances, missionnée pour décortiquer le train de vie de Mathieu Gallet, suite aux premières révélations du «Canard». "[...]

    Mathieu Gallet compte porter plainte pour "allégations diffamatoires" contre le Canard enchaîné. Néanmoins, et bien qu'il ait été élu à l'unanimité par le CSA, il pourrait bien être déjà sur un siège éjectable...

    Marie Bethanie

  • Perles de Culture n°50 - Daniel Dancourt présente "Les bourgeoises à la mode" au festival d'Orange

  • Attentats de Tunis, une stratégie globale – Par Guillaume Faye

    Le massacre du musée Bardo de Tunis n’est que la continuation logique d’une guerre qui commence en Europe et à ses portes, menée par l’islam radical, et qui implique de plus en plus une partie des populations musulmanes immigrées. Cette attaque militaire au fusil d’assaut est la suite de celles de Bruxelles, Paris et Copenhague, selon une fréquence désormais soutenue. Comme je le prévoyais dans un récent article, la série noire continue et va s’amplifier.

    Un acte de guerre inscrit dans une stratégie globale

    Les moudjahidines visaient d’abord à tuer des Européens (20 touristes abattus, de nombreux blessés), mais aussi à déstabiliser la Tunisie (1), le seul pays musulman qui essaye d’instituer une fragile démocratie, où le ”printemps arabe” n’a pas complètement échoué, où une bonne partie de la population est révulsée par l’islamisme et où le parti Ennahda a échoué à monopoliser le pouvoir.

    Les islamistes de ce parti qui se présentent comme des ”modérés” méritent toutes les méfiances. La duplicité est leur loi, comme en Turquie, avec le parti d’Erdogan au pouvoir. Refusant la distinction entre islamistes modérés et radicaux, la militante laïque syrienne Randa Kassis, explique « Islamisme rime avec obscurantisme. Un islamiste modéré n’est guère moins dangereux qu’un islamiste radical. Le premier manie parfaitement l’art de la dissimulation afin d’instaurer, lui aussi, un État islamique, avec la même volonté d’asservir tous ceux qui refusent de se soumettre ».(2)

    L’attentat de Tunis, le plus meurtrier dans le pays et le premier au cœur de la capitale, dans l’enceinte même du Parlement, a été commis par des tueurs tunisiens formés au combat ; il a été revendiqué par l’ État islamique, Daech,  qui ronge la Syrie et l’Irak et qui, en compétition avec les groupes d’Al-Qaida, suit une stratégie sanglante et méthodique. Celle-ci vise à installer l’islam radical sunnite de type archéo-médiéval, totalitaire et seul jugé authentique (le ”Califat ”), dans le monde musulman d’abord, mais aussi dans une Europe en proie à une immigration de masse où les jeunes populations musulmanes allochtones se radicalisent.

    Outre la submersion démographique progressive, l’objectif est à terme (l’islam a le temps, pas comme la mentalité occidentale noyée dans le présentisme et l’immédiateté) la destruction de la civilisation européenne pour la remplacer par le Dar al-Islam . Complètement aveuglés, nos dirigeants parlent de ”terrorisme”, sans oser nommer ou comprendre ce qu’il y a derrière : une stratégie de conquête et d’instauration de la charia totalitaire islamique.

     

    3.000 combattants musulmans venus des rangs des immigrés en Europe sont partis rejoindre Daech. 600 sont déjà revenus (il y a un sinistre ”turn over”) et vivent comme des poissons dans l’eau ici même, dans un milieu qui épouse leur cause, les protège et leur sert de logistique et de base de recrutement.

    La nation française désignée comme ennemi

    Dans une note confidentielle, le Service central de renseignement territorial (SCRT) observe un « repli communautaire plus marqué depuis les attaques contre Charlie Hebdo et l’HyperCacher  » Le rapport de police, révélé par Le Parisien, précise  que les « communautarismes identitaires et religieux s’affichent de façon plus évidente »dans les ”zones sensibles” du territoire français.

    Donc les attentats de janvier 2015 ont encore accru l’hostilité envers la France et l’attachement au djihad. On mesure la naïveté sidérante des manifestations ”Je suis Charlie”. Les jeunes musulmans y ont d’ailleurs très peu participé, beaucoup approuvant les attentats. Le SCRT a noté « une faible représentation de la communauté musulmane à Marseille » à ces manifestations. Ils ont moins manifesté que les musulmans à Tunis, après l’attaque du musée ! Preuve que la radicalisation des musulmans issus de l’immigration en France (notamment les jeunes), comme en Belgique, aux Pays-Bas, au Royaume-Uni est plus forte que celle des musulmans de Tunisie ! Le SCRT note aussi « une poussée du courant salafiste dans le Var » depuis les attentats de janvier. Tout cela démontre que ces attentats ont bel et bien porté leurs fruits et rempli leur objectif  auprès d’une population  inassimilable : exalter, pousser à la guerre, radicaliser, fanatiser.

    Sans mâcher ses mots, Yves de Kerdrel écrit : « Notre démocratie, baignée d’angélisme et gangrénée par des élites qui préfèrent le multiculturalisme à la nation, a bien du mal à s’adapter à cette guerre de religion ». Puis il ose cette comparaison :«  Les jeunes filles qui vont à l’université coiffées d’un voile le font pour revendiquer une identité. Elles le font par soumission aux règles des cités où elles résident et aux lois des ”grands frères ” qui y sèment la terreur. Ce n’est pas seulement un refus d’intégration, c’est une forme de racisme anti-français. Et toutes proportions gardées, il n’y a pas de différence entre ce gamin de 12 ans qui part de son collège à Toulouse pour mener des exécutions de sang-froid et ces jeunes filles qui revendiquent le port du voile à l’université avec l’encouragement de professeurs aveuglés par le démon du multiculturalisme ». (Valeurs Actuelles, 19-25/03/2015)

    Propagande sanguinaire comme technique de communication

    Le 10 mars, une vidéo diffusée par EI/ Daech sur Internet montrait en effet un garçon de 12 ans en djellaba qui abattait puis achevait au pistolet un Arabe israélien soupçonné d’être un agent du Mossad, au cri de « Allah Akbar ! » Il s’agit de Rayan, un jeune maghrébin de nationalité française, scolarisé à Toulouse et parti en Syrie. Derrière lui se tenait pour l’encourager celui dont il est le beau-fils, un barbu au regard exalté, Sabri Essid, qui prononça la sentence de mort en français en faisant référence à l’HyperCacher où Coulibaly avait commis son massacre. C’est le demi-frère du tueur Mohamed Merah (auteur en 2012 de 7 meurtres de juifs et de militaires) dont il avait organisé l’enterrement. Il n’a jamais été  interrogé par la DGSI, le service de renseignement intérieur, débordé. Il fait partie du milieu salafiste de la région de Toulouse et a rejoint la Syrie sans problèmes avec sa femme et ses quatre enfants.

    Plusieurs vidéos comme celle-ci ont été visionnées près d’un million de fois dans le monde. Dans certaines d’entre elles, les moudjahidines font connaître leur programme : s’aguerrir en Irak et en Syrie et revenir en Europe pour semer la terreur et  « s’offrir le martyre ». Très inquiétant : des enfants et pré-adolescents fanatisés sont souvent filmés. L’un d’eux, Abdullah, menace en fixant la caméra : « je serai votre égorgeur, ô mécréants, je serai un moudjahid, si Dieu le veut ». Diffusée en janvier 2015, une vidéo de 7 minutes montre un enfant bourreau qui abat deux hommes entravés, présentés comme des ”espions russes ”. Sur une autre vidéo, on voit un jeune combattant de Daech accroupi, avec treillis et turban, kalachnikov posé sur les genoux, qui brandit un poignard et menace, en français, avec l’accent des banlieues. Il promet un carnage, utilisant un argumentaire djihadiste sommaire (c’est un pléonasme), éructant de haine. Une vindicte revient souvent, s’adressant à la fois aux ”mauvais musulmans ”, supposés collabos, et aux Occidentaux : « nous reviendront vous tuer, vous, tous les tarouts (impies) ». C’est une déclaration de guerre.

    Ces vidéos de propagande ne peuvent que se multiplier et inonder la Toile. Elles sont un puissant facteur de recrutement et de fanatisation, notamment en France. La technique psychologique utilisée contre les ennemis (dans le monde musulman et maintenant en France et en Europe) est celle de la sidération par la terreur, en vue d’obtenir la soumission, si possible sans combattre vraiment, par intimidation. Avec le binôme : attentats et grignotage démographique.

    Une nouvelle forme de guerre

    Chaque nouvel attentat crée du fanatisme, de l’enthousiasme, attise le besoin de passer à l’acte. Il mobilise, il exalte, il suscite des émules. Les exploits sanguinaires diffusés sur la Toile font chauffer un peu plus la bouilloire de ce fanatisme islamique, dont les ressorts – ce qu’on n’ose jamais dire – sont en grande partie ethniques. C’est une réalité sociologique qui s’impose d’autant plus qu’on la dissimule. Le peuple le sent parfaitement alors que l’oligarchie s’acharne à le nier. Le déni de réalité est le visage de la trahison des clercs.

    Dans deux ou trois ans, en France, en Belgique, en Allemagne, au Royaume-Uni, aux Pays-Bas , en Espagne et dans d’autres pays de l’UE, on vivra peut-être au rythme d’un massacre par jour ou de plusieurs simultanés, alternant bombes, tueurs suicidaires, attaques au fusil d’assaut et à l’arme de guerre. Les forces de sécurité et de renseignement sont déjà débordées.

    De plus, on note un mélange explosif associant djihadisme et criminalité, impliquant notamment le trafic de drogues, les violences de délinquance, les émeutes, l’économie mafieuse souterraine, l’extension des zones de non-droit ”défrancisées”, la constitution de stocks d’armes. Les États européens sont totalement impuissants face à cette menace intérieure, avec leurs frontières passoires et leurs législations laxistes. Les avions français qui vont jeter quelques bombes au dessus de EI/Daech au Moyen-Orient, est-ce bien utile ? Les maigres troupes envoyées en Afrique, est-ce la solution ? C’est possible, mais en tout cas, c’est insuffisant.

    La guerre est chez nous et c’est là qu’il faut combattre et se défendre. Cette guerre larvée qui commence a déjà un coût, non seulement financier mais surtout psychologique. Cette stratégie de la tension plombe le moral de la nation, en diffusant un sentiment de méfiance, d’insécurité, de pessimisme.

    Nous sommes en proie à une invasion par le bas, à une guerre d’un type nouveau, à la fois démographique, criminogène, ethno-culturelle et religieuse, et terroriste. Nous ne la gagnerons qu’en changeant radicalement de méthodes et de paradigme, c’est-à-dire en prenant le problème à  bras-le-corps, en s’attaquant à la cause centrale : l’immigration.

     NOTES :
    1) La cible est le tourisme qui représente en Tunisie 7% du PIB et 400.000 emplois,  sans compter les emplois indirects. Les Frères musulmans avaient en Égypte le même objectif, en attaquant les sites touristiques : casser un secteur économique majeur pour engendrer le chaos, préalable à la prise du pouvoir.

    2) Entretien dans Valeurs Actuelles par Frédéric Pons. 19-25/3/2015. Randa Kassis cosigne avec Alexandre del Valle, Le Chaos syrien, Dhow Éditions.

    Guillaume Faye

    http://fr.novopress.info/184995/attentats-tunis-strategie-globale-guillaume-faye/