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  • Le djihadisme ne se combat avec des coloriages

    Jacques Bompard écrit sur Le Rouge et Le Noir :

    "Les élites dirigeantes françaises sont responsables de l’énorme phénomène djihadiste apparu dans notre pays. En laissant se développer le grand remplacement, en détruisant la transmission du roman national, en inculquant la haine de soi à plusieurs générations, les gouvernements successifs ont alimenté un terreau islamiste dont ils se refusaient à voir les méfaits.

    Aujourd’hui les islamistes maîtrisent certains quartiers : c’est là le véritable apartheid. Aujourd’hui les islamistes ont organisé des systèmes de représentation et d’expression médiatique sollicités par des représentants politiques avides de communautés électorales. Aujourd’hui les islamistes français ont pleinement intégré la mondialisation et s’exportent au Proche Orient, en Afrique, et ailleurs peut- être.

    Notre territoire n’est pas épargné. Hier un islamiste voulait s’attaquer à des paroisses, d’autres saccagent sans vergogne des cimetières catholiques, quelques semaines à peine après l’attaque sanglante en plein Paris qui a profondément marqué notre société. Face à cela, les Français étaient en droit d’attendre ordre et fermeté des pouvoirs publics. Las, la gauche se refuse encore à prendre la mesure des dangers qui menacent notre pays.

    A Beyrouth, Jean-Yves Le Drian a rappelé que la France avait pour meilleur partenaire au Proche Orient le royaume rétrograde d’Arabie Saoudite. François Hollande y souleva, bien étrangement, un sabre en fin d’année dernière. C’est un comportement international au moins oublieux de l’idéologie islamiste promue et propagée par certains dignitaires saoudiens. 

    Mais sur notre territoire même, nous entendons un gouvernement favorable au doublement du nombre de mosquées et qui voudrait maintenant traiter le phénomène des djihadistes par l’accueil en centre de réadaptation sur la base du volontariat. Est-on au niveau de la légitime angoisse des Français devant l’inertie politique face aux djihadistes ?

    On parle de 1500 à 3000 Français de papiers ou étrangers résidents en France qui seraient partis tuer au nom d’Allah au Levant.Nos ressortissants étrangers deviennent la cible d’une surveillance accrue dans ces pays, qui étaient pourtant nos alliés historiques. Mais qui leur fera le reproche de douter des mesures de notre gouvernement quand on entend Manuel Valls déclarer à l’AFP : « Par un accompagnement individualisé, une prise en charge psychologique et un encadrement renforcé, ces jeunes devraient retrouver toute leur place dans notre société. » 

    J’ai proposé de multiples initiatives : législatives en supprimant la nationalité aux djihadistes ou encore en ouvrant une commission d’enquête parlementaire sur le soutien de la France aux rebelles syriens, sociétales en luttant contre le Grand Remplacement, pratiques en mettant en place la suppression des aides sociales à des individus partis commettre des atrocités au Proche Orient. Mais les socialistes leur préfèrent la politique de l’autruche.

    L’islam combattant pose un problème civilisationnel et spirituel à notre pays et à l’Europe. On ne le réglera pas avec des coloriages pour anciens participants aux massacres des minorités et des communautés musulmanes chiites au Proche Orient."

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bruno Gollnisch était l’invité de Fabienne Sintès sur France Info

    « Je crois que c’est grâce à l’action de Jean-Marie Le Pen que beaucoup de gens sont aujourd’hui élus députés, sénateurs, députés européens. Et en un temps où on a fait manifester des millions de Français au nom de la liberté d’expression, il serait paradoxal que le seul qui en soit privé soit Jean-Marie Le Pen » a déclaré Bruno Gollnisch. Et le député européen du FN qui affirme ne pas être le porte-parole du président d’honneur du FN dans cette affaire, appelle « à l’apaisement dans le souci de l’unité de notre mouvement parce que les problèmes de la France sont d’une gravité telle qu’ils requerraient cette unité du mouvement national. »

    Marine Le Pen a dit une chose « tout a fait admissible, compréhensible, juste, c’est qu’elle souhaite que la parole de Jean-Marie Le Pen n’engage pas le Front national. Mais si c’est ça, je crois que Jean-Marie Le Pen y est prêt », a expliqué Bruno Gollnisch. « Je pense qu’il est tout à fait prêt – je suppose – à donner acte que ce qu’il dit n’engage pas nécessairement le FN. »

    Audio Player

    Source : France Info.

    http://gollnisch.com/2015/05/04/bruno-gollnisch-invite-fabienne-sintes-france-info/

  • La soeur de Manuel Valls témoigne de l’enfer de la drogue

    Alors que son frère met en place des salles de shoot en France, Giovanna Valls témoigne contre l’enfer de la drogue :


    La sœur de Manuel Valls raconte l’enfer de la… par rtl-fr

    « Héroïne, hépatite C, prison, dans Accrochée à la vie, journal d’une renaissance, Giovanna Valls Galfetti, raconte ses années d’errance dans l’univers de la drogue. Un parcours chaotique qui contraste avec la réussite fulgurante de son frère, Manuel Valls.

    C’est à l’âge de 20 ans que Giovanna prend sa première dose d’héroïne. La décente en enfer est rapide. Soutenue par son entourage la jeune femme entame un sevrage à Barcelone. Mais 10 ans plus tard, elle rechute violemment. Les doses augmentent et son poids diminue jusqu’à atteindre 35 kilos. À l’âge de 40 ans, atteinte du VIH et de l’hépatite C, les médecins lui donnent deux semaines à vivre. Mais Giovanna résiste.

    Elle entame un exil au Brésil au sein d’une communauté. Petit à petit, l’ancienne toxicomane reprend des kilos et le virus de l’hépatite C diminue. Aujourd’hui, elle continue de vivre avec le VIH mais l’hépatite C a disparu. »

  • Armement : le gouvernement ne connaît pas le patriotisme économique

    Armement : pas de remplaçant française pour le 4X4 P4

    Pour remplacer la P4, un 4×4 Peugeot, assemblé à Sochaux, l’armée française préfère le modèle Ranger fabriqué par Ford au Dacia Duster modifié par Poclain Études pour Renault. À l’heure où les emplois sont rares, on croyait que le made in France sur le refrain « produisons français, achetons français », était un credo cher au gouvernement. Apparemment, le patriotisme économique n’est pour le gouvernement qu’une vue de l’esprit. Les constructeurs tricolores aimeraient bien savoir pourquoi l’armée française a choisi le « made in USA », alors que Le Dusterversion « mili », moins cher d’ailleurs que les autres véhicules en lice, s’en est mieux sorti que la concurrence aux tests tout-terrain.

    « Autant d’heures de travail qui ne sont pas affectées à la France », se désole Pascal Bernard, directeur général de Poclain. « Ce marché représentait 10 000 heures de travail pour nous, sept à huit personnes à l’année. Sans parler des 100 000 € investis dans le développement pour répondre au cahier des charges de l’armée et les essais de ce Duster modifié. Idem chez Nedey » qui a réalisé la peinture « vert OTAN » du véhicule.

    Cependant, tout n’est pas perdu encore. L’appel d’offres portant sur 5 000 véhicules, seuls 1 000 d’entre eux ont été attribués au constructeur américain. Il n’empêche, la pilule est dure à avaler pour les constructeurs français.

    http://fr.novopress.info/

  • Une Europe sans énergie

    Tandis que nos campagnes se hérissent d'éoliennes fort coûteuses, de rapport discutable, et pas tellement écologiques, nous dissipons peu à peu notre secteur Energie. Côté français, la quasi-totalité de notre nucléaire est désormais aux mains des Américains; côté européen, sous prétexte de nous défaire de la tutelle russe, nous allons revoir nos partenariats énergétiques, ce qui aura non seulement un coût économique, mais surtout une incidence politique encore difficile à évaluer.

    Au mois de décembre dernier, dans un silence qui confine à l'indifférence, une majorité des actionnaires d'Alstom a approuvé la cession à l'américain General Electric du pôle Energie d'un de nos fleurons industriels. Ce faisant, le groupe américain réalisait une superbe opération. En se défaisant, tout d'abord, d'un de ses concurrents les plus importants - avec Mitsubishi et l'Allemand Siemens (qui lorgne, lui, sur le pôle ferroviaire du Français). Et en augmentant, de ce fait, son influence dans le secteur énergétique. Alstom est en effet un des principaux leaders mondiaux dans les secteurs du transport de l'électricité, des centrales à charbon, des centrales hydrauliques, des turbines à vapeurs - ce qui ouvre aussi ses activités aux questions de défense nationale.

    Quant au nucléaire, Alstom couvre aujourd'hui 30 % du parc nucléaire mondial ; et assure, bien sûr, la maintenance des 58 centrales françaises.

    Le nucléaire français aux mains des Américains

    Dans ces domaines sensibles, les décisions seront donc désormais américaines. Imagine-t-on que ce sont les USA qui détiendront désormais, par la mainmise sur Alstom, 80 % de ce secteur ? Quoi qu'il arrive dans ce secteur, en France en out cas, c'est au fin fond du Connecticut, au siège de General Electric, que se prendra la décision. Même chose si l'un de nos sous-marins SNLE a besoin d'une nouvelle turbine...

    Paris se rassure en évoquant un droit de regard en la matière. Sans doute... tant que nous sommes en terme amical avec les Américains, qui possèdent désormais sur notre gouvernement, et sur leurs successeurs, un formidable moyen de pression, économique certes, mais surtout politique. A l'heure où les spécialistes estiment que l'énergie nucléaire risque de croître de 60 % - en Asie surtout - dans les vingt-cinq prochaines années, le calcul n'apparaît pas très bon... Et que se passera-t-il si, demain, Paris et Washington s'opposent ?

    Tout plutôt que la Russie

    Même question sur l'énergie à l'autre bout de la planète. Ainsi, derrière le conflit ukrainien, on ne saurait oublier le différend gazier avec la Russie, qui affecte les pays européens dans leur très large majorité.

    Bruxelles, qui réfléchit intensément à la mise en œuvre d'une Europe de l'énergie, veut se débarrasser de la tutelle russe en l'affaire, d'autant qu'elle considère que Moscou est loin de présenter toutes les garanties en matière de démocratie. Aussi envisage-t-elle de nouer de nouveaux partenariats dans le secteur de l'énergie avec des pays tels que l'Iran, l'Irak, l'Algérie, la Turquie, etc., qui, comme chacun le sait, sont des modèles de démocratie...

    Peu importe ! Jean-Claude Juncker a fait de ce dossier l'une des priorités de son mandat Le président de la Commission européenne voit grand: il estime à plus de 1000 milliards d'euros les investissements nécessaires sur cinq ans, et 2 000 milliards d'euros sur dix ans. Un coût qui - il l'affirme haut et fort - sera essentiellement supporté par le secteur privé.

    Notre dépendance énergétique s'accroît

    Et, sans même parier de la réflexion sur l'énergie « propre », il y a du pain sur la planche... En dehors des coûts, qui sont souvent plus importants en Europe qu'ailleurs, l'Union européenne, premier importateur d'énergie au monde, est aussi très dépendante de l'extérieur. Ainsi importe-t-elle 53 % de son énergie, pour quelque 400 milliards d'euros par an. La quasi-totalité de ses transports (94 %) fonctionnent grâce aux produits pétroliers, dont 90 % sont également importés. Quant au fameux gaz russe, objet du ressentiment bruxellois, il représente 27 % de la consommation de l'Union - sachant que la moitié de ces achats transitent par l'Ukraine.

    En définitive, en larguant Alstom, on ne fait qu'amplifier le problème…

     

    Hugues Dalric monde & vie  18 mars 2015

  • La France sans tête de Manuel Valls (1789-2015)

    Toujours en campagne, Manuel Valls a deux axes de discours : la lutte contre le Front national ; et la mise des religions sous la tutelle de la laïcité. Ce que le premier ministre appelle ainsi des valeurs, et qui ne sont que des affirmations négatives, ne saurait fonder, comme il le prétend, un programme, fut-il électoral. D'autant qu'il a, de la France, une vision réductrice.

    Parmi ces rencontres à but électoral que Manuel Valls affectionne désormais, et qui font toute sa politique, il est allé, début mars, à la rencontre des responsables musulmans de Strasbourg. Le choix du lieu n'avait rien d'innocent, puisque c'est là que réside Francis Messner, ce spécialiste du droit des religions, auquel il avait commandé un rapport lorsqu'il était encore place Beauvau, rapport qui préconise notamment de renforcer la formation à la laïcité des responsables religieux.

    En l'espèce, le premier ministre est à son affaire, et peut appeler à la création d'un « islam de France », qui soit, dans son esprit, un islam soumis à la laïcité.

    L'examen de conscience de l'islam

    « Les choses petit à petit se structurent. Des mosquées plus grandes, plus dignes, se sont construites », affirme, avec satisfaction, Manuel Valls. II appelle, en réponse, l'islam à « faire son examen de conscience » - pratique qu'on ignorait appartenir aux rites des sectateurs de Mahomet -, et leur demande notamment de faire en sorte que « ce réflexe consistant à demander le soutien d'Etats étrangers se perde ». Comme si l'islam n'était pas, pour ses fidèles, au-dessus des nations.

    Mais c'est ainsi que Valls comprend un « islam de France » : une intégration dans la société française « avec ses valeurs ». Qui sont, pour le premier ministre, l'affirmation de l'égalité hommes-femmes, et le droit de croire et de ne pas croire. Pour y parvenir, il est prêt à mettre « des moyens » au service de la formation qui est « la clé d'un islam qui se construit en France, en toute indépendance, libéré d'influences néfastes ». Et tout particulièrement de « l'obscurantisme » - qui est bien, dans son esprit, l'exercice d'une religion hors de la laïcité. Autrement dit, il faut libérer les religieux de ce qui fait le fondement même de la religion. Mais ça, Manuel Valls ne peut pas le comprendre.

    Et de dénoncer, pour enfoncer le clou, « la montée de l’islamisme radical et la montée de l'extrême droite, (...) deux dangers majeurs qui se nourrissent l'un l'autre », et contre lesquels « la seule réponse, c'est la laïcité ».

    A l'intention des naïfs, précisons tout de suite que la laïcité de Manuel Valls est une laïcité militante, une laïcité de combat : « La France est la seule démocratie occidentale dont l'identité politique moderne s'est construite contre la religion. »

    Au moins, les choses sont claires, il ne lui manque sans doute, pour être Robespierre, que la machine du bon docteur et jésuite Guillotin. Mais il lui reste, en définitive, la possibilité de mener des inventaires non plus de patrimoine, mais des esprits.

    Certes, il n'est pas faux que la démocratie française moderne se soit construite contre la religion, et même dans le sang des catholiques. Mais réduire la France à cette république, revenir à l'an I, c'est revenir à la Terreur, en laissant de côté le baptême de Clovis, la longue cohorte des saints et le « blanc manteau » d'abbayes, de couvents et d'églises ; c'est décapiter la fille aînée de l'Eglise.

    La laïcité de Manuel Valls, c'est ni plus ni moins que la fille reconnue de la déesse Raison...

    Traiter le musulman comme le catholique ?

    Mais, ce faisant, espérant et revendiquant, le premier ministre commet une toute petite erreur d'anachronisme : nous sommes au XXIe siècle, et il paraît pour le moins délicat de comparer les musulmans de 2015 aux catholiques de 1792, ou même de 1905. On ne peut comparer la bible au coran, ni le dogme catholique à la charia, dans laquelle le seul martyr musulman qui soit est celui qui meurt en tuant les infidèles. Et, assurément, aux oreilles du dernier des fils d'Allah, le discours de Manuel Valls sonne comme celui d'un infidèle.

     

    Olivier Figueras monde & vie  18 mars 2015.

  • Caroline Fourest Vs Aymeric Caron : face à l’islamisation, la gauche se déchire


    04/05/2015 – SOCIÉTÉ (NOVOpress)

    Le clash entre Caroline Fourest et Aymeric Caron sur le plateau d’ONPC est révélateur. Face à la montée de l’islam en France, deux courants idéologiques s’opposent à gauche : les collabos et les laïcards. Malheureusement, aucun n’arrive à saisir les enjeux du problème.

    Samedi soir a eu lieu une passe d’armes entre Caroline Fourest et Aymeric Caron sur le plateau de l’émission On n’est pas couché animé par Laurent Ruquier. Venue présenter son nouveau livre Éloge du blasphème, la journaliste militante LGBT d’extrême-gauche s’en est prise vertement à Caron : « Ca me fait chier de parler avec quelqu’un d’aussi con que vous ! ». Ce « clash » qui ne manquera pas de buzzer révèle surtout une ligne de fracture idéologique à gauche de plus en plus marquée : de quelle manière doit-on appréhender la question de l’islam en France ?

    Caroline Fourest ne s’y trompe pas : il y a effectivement deux tendances.
    La première que l’on pourrait qualifier de « collabo » assumée avec en tête de gondole Edwy Plenel, qui avait notamment appelé quelques jours après la tuerie de Charlie Hebdo à « comprendre » les frères Kouachi. On y retrouve également Rokhaya Diallo, spécialisée dans la dénonciation (souvent imaginaire) de l’islamophobie et pour qui le racisme anti-blanc n’existe évidemment pas. La seconde, en apparence plus dure, la sienne, qui fait de la défense inconditionnelle de la laïcité l’étendard de la lutte contre les extrémismes religieux, ce dernier concept creux mélangeant tout autant les familles cathos ayant manifesté contre le mariage homosexuel que les salafistes fans de l’État Islamique.

     

    Gauche collabo contre gauche laïcarde : double aveuglement

    Une certaine gauche, parce qu’elle refuse de voir les problèmes culturels posés par une islamisation grandissante du fait de son logiciel antiraciste, se réfugie dans une posture jusqu’au-boutiste de défense des (pseudo)—opprimés. Pour elle, la question identitaire est le tabou ultime. Elle fera le choix du soutien à l’islamisation quoi qu’il en coûte, dans une négation totale du réel et une fuite en avant idéologique sur fond d’ethnomasochisme et de racisme anti-blanc larvé.

    Clement-Martin-Generation-Identitaire

    Cément Martin, conseiller fédéral de Génération identitaire et membre de Nissa Rebela

    Une autre gauche, plus cohérente avec ses propres idées, constate que la laïcité, sa valeur phare, est sans cesse attaquée par des groupes musulmans. Elle a donc fait le choix de défendre le droit de Charlie Hebdoà caricaturer le prophète Mahomet, mais tout en restant antiraciste et pro-immigration. Schizophrénie. Donc à être favorable à ce qu’un nombre toujours plus important de gens dont les valeurs sont aux antipodes de celles portées par le journal satirique s’installent chez nous. Contradiction insoluble qui s’est d’ailleurs révélée avec fracas un certain 7 janvier.

    L’identité au centre de tous les débats

    Caroline Fourest, sous ses apparences de réalisme et de discours ferme, fait en réalité également dans l’angélisme : « Je ne pense pas que les Frères Musulmans représentent l’ensemble des musulmans en France [...] Je pense que les musulmans laïques le sont. Je pense que la majorité des musulmans en France sont attachés à la laïcité ». Un tel constat démontre à l’évidence qu’elle prend surtout ses rêves pour des réalités. Au mois de février dernier, le Berlin Social Science Center avait réalisé une étude dont la conclusion était sans appel : parmi les musulmans français, ils étaient 73 % à considérer que les « règles religieuses » étaient « plus importantes que la loi ». En 2008, ils s’étaient prononcés à 54 % pour l’application, partielle ou intégrale, de la charia en France (sondage CSA pour le Monde des Religions). Majoritairement laïques, vraiment ?

    La leçon à tirer de ce débat entre Aymeric Caron et Caroline Fourest est que le clivage sur les thématiques identitaires structure l’intégralité du débat politique français. Partout, à gauche comme à droite, c’est sur cette unique question que se font les oppositions. À droite, le fond des différences entre un Sarkozy et un Juppé, entre une NKM et un Wauquiez, ou encore même entre l’UDI et l’UMP porte sur la manière de répondre aux problèmes posés par la société multiculturelle. À gauche, Caroline Fourest ou Michel Onfray n’ont pas de mots assez durs pour reprocher à leur camp sa soumission à l’islam conquérant. Aujourd’hui centre du débat, la question de l’identité s’imposera bientôt comme étant la seule solution pour répondre aux défis lancés à l’Europe par l’immigration massive et au mondialisme.
    Seul un retour à nos racines couplé à une réaliste projection dans le futur nous permettra d’éviter le naufrage. Et il y a urgence : pendant que ces journalistes bien-pensants s’invectivaient sur France 2 hier soir, des centaines de clandestins rentraient en Europe. Le temps presse.

    Clément Martin,
    Conseiller fédéral de Génération identitaire et membre de Nissa Rebela

    http://fr.novopress.info/186873/caroline-fourest-vs-aymeric-caron-face-lislamisation-gauche-se-dechire/#more-186873

  • Dominique Reynié, candidat UMP pro-LGBT, pro-PMA et GPA

    Reçu d'un cadre de La Manif Pour Tous ce lien sur un colloque organisé en 2004par Dominique Reynié : le directeur de Fondapol avait réuni tous les acteurs de la déconstruction de la famille et de la filiation !

    Nommé en 2004 directeur de la Fondapol (Fondation pour l’innovation politique proche de l‘UMP), Dominique Reynié organise dès le 14 décembre 2004, un colloque sur « la mobilisation en faveur de l’égalité des couples (homosexuels et hétérosexuels) » avec la participation d’Act Up, LGBT, AGPL (Association des parents gays et lesbiens), Têtu, le Nouvel Obs, etc.

    Les élus et électeurs UMP du Languedoc admettront-ils que leur parti propose ce candidat comme tête de liste pour les régionales dans le Sud-Ouest ?

    Michel Janva