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  • Dormez tranquilles, braves gens ! François Hollande veille…

    Il règne, en France, un drôle de climat.

    La sécurité est l’une des principales fonctions de l’État : on appelle cela une fonction « régalienne ». Est-ce parce que ce mot écorche les lèvres des socialistes – il est fondé sur rex, le roi -, est-ce parce que, de ce fait, il ne fait pas partie des « valeurs-de-la-République », est-ce parce que cette fonction est jugée non prioritaire – mieux vaut marier les homosexuels, faire porter une robe à Papa et supprimer le latin et le grec -, est-ce, enfin, parce que l’on a décidé, une bonne fois pour toutes, de ficher la paix aux délinquants de tout poil pour éviter les « débordements », est-ce pour toutes ces raisons que l’État n’assume pas son rôle ?

    Il règne, en France, un drôle de climat. Une vieille femme se fait virer de chez elle par des squatteurs qui ont la loi pour eux. Un juge d’application des peines laisse en liberté un type qui avait poignardé une prostituée en se vantant d’avoir envie de recommencer. Un autre JAP autorise un violeur récidiviste à résider à 150 mètres de sa dernière victime, qui vit, depuis, la peur au ventre. Ce matin, sur Europe 1, un policier à la retraite décrit avec précision les ordres qu’il recevait de ne pas pénétrer en uniforme dans certains quartiers de la ville. À qui fera-t-on croire que les zones de non-droit, les « no-go zones », n’existent pas en France ? Une chaîne de télévision américaine en a parlé : tollé général ! Sacrilège ! Le maire de Paris a même porté plainte pour « insulte ». Est-elle allée se promener seule, à pied, à la Goutte-d’Or, à 23 h avec sa mise en plis, ses escarpins et son petit sac Hermès ? Même chose à Roubaix, à Marseille, à Montpellier, enfin dans toutes les villes de France.

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  • L’Institut de formation politique, fer de lance de la guerre culturelle

    Politique magazine a publié dans son numéro de mai un reportage au sein de l'IFP :

    DSC_0003"Bienvenue à l’Institut de formation politique, la plus grande école de formation dans le milieu des droites françaises. Depuis 2004, l’association a accompagné plus de huit cents personnes, essentiellement des jeunes entre vingt et trente ans. Le but ? « Faire prendre conscience de la nécessité de se former, et ouvrir des voies pour l’engagement », explique Alexandre Pesey, directeur de l’institut basé à Paris. Lors du séminaire de niveau 1, les intervenants montrent qu’il existe différentes manières de faire du politique : « on peut être élu, on peut être journaliste, on peut diriger un festival, etc », souligne Philippe de Lespéroux, qui ouvre chaque session depuis dix ans."

    "L'art oratoire, une marque de fabrique : (...) Le samedi après-midi, c’est la très attendue session de l’art oratoire. Jean Martinez, un avocat qui n’a pas la quarantaine, donne le cours… et le spectacle. « Il faut prendre conscience du caractère corporel de l’éloquence », commence-t-il, avant d’enseigner à bien respirer, à se tenir droit, à regarder l’auditoire pour mieux convaincre. L’homme ajoute le geste et l’imitation vocale à la parole. Les exemples ne manquent pas, les piques à gauche non plus. Toutes les cinq minutes, la salle explose de rires. Les auditeurs boivent les paroles de celui qui fut, en 2004, l’un des co-créateurs de l’IFP. Ils prennent beaucoup de notes." 

    "Quand ils créent l’IFP, les [trois fondateur] sont marqués par le concept gramsciste de la guerre culturelle, qui professe de prendre en main l’éducation, les médias et les arts pour accéder au pouvoir. Ils ont été impressionnés par les résultats spectaculaires obtenus par les mouvements de gauche après mai 68. « Il est nécessaire de renouveler les cadres qui dirigent notre pays, estime Alexandre Pesey. Il faut qu’ils soient charpentés intellectuellement et outillés pratiquement et qu’ils connaissent les techniques de déstabilisation utilisées par leurs adversaires » (...) Ils devront ensuite mettre en pratique ce qu’ils ont appris lors de joutes oratoires, où certains se révèleront de redoutables contradicteurs."

    "La sociologie des inscrits a également évolué : « nous avons aujourd’hui beaucoup moins de gens engagés dans des partis politiques, contrairement aux débuts de l’IFP. Les jeunes sont devenus méfiants vis-à-vis de ces structures. Nous constatons par ailleurs un très net retour des catholiques dans le débat public ». Effet Manif pour tous, indubitablement. Effet durable. L’avenir de l’IFP est assuré."

    Michel Janva

  • Un chômage à 35% d’ici 2025 ?

    Entre 1989 et 2013, le taux d’activité réelle en France est passé de 42.75% à 36.88%. La faute à la “crise” ? Pas sûr. Il y a 18 mois, deux chercheurs britanniques ont évaluél’impact de la computérisation de l’économie sur le niveau de l’emploi.

    Les chiffres sont sans appel. Aux États-Unis, 47% des emplois actuels sont tout simplement amenés à disparaître au cours des 10 prochaines années. Le cabinet Conseil Roland Berger estime qu’en France, ce sont 3 millions d’emplois supplémentaires qui pourraient être détruits amenant le taux de chômage (catégories A, B et C) entre 13 et 18% d’ici 2025.

    Avec le vieillissement de la population, la destruction de 3 millions d’emplois supplémentaires serait fatale à un régime de retraites dont l’assiette est basée, pour l’essentiel, sur les salaires.

    Financer la protection sociale

    La recherche d’une plus grande compétitivité-coût artificiellement entretenue par des exonérations de charges massives, partiellement compensées, ne peut d’ailleurs que contribuer à accélérer l’implosion programmée du financement de la protection sociale, freinée temporairement par le recours massif à la dette!

    Si nous ne réfléchissons pas rapidement au changement d’assiette, notre système de répartition ne survivra pas à la computérisation de l’économie.

    En ajoutant 3 millions de chômeurs supplémentaires aux 6 millions d’aujourd’hui, les conséquences d’un chômage à près de 35% de la population active d’ici 2025 – toutes catégories confondues – nous amèneraient alors [...] au risque d’une explosion sociale [...]

    Agoravox

    http://fortune.fdesouche.com/382733-un-chomage-35-dici-2025#more-382733

  • Une enquête sous la régence : Recherche et développement économique

    La France pré-industrielle savait déjà, grâce au Régent, mettre la connaissance des sciences et des techniques au service de la politique. En témoigne l'enquête commandée aux intendants en 1716, afin de dresser un panorama complet de l'activité et des ressources du royaume.

    Vers la fin du règne personnel de Louis XIV, une grande enquête portant sur la vie du royaume avait été demandée aux intendants. Ses résultats devaient être présentés au duc de Bourgogne, le fils aîné du Grand Dauphin. Mais celui-ci mourut en 1712. Les intendants, accablés de multiples tâches au cours de la guerre de Succession d'Espagne, n'avaient pu rendre dans la plupart des cas que des mémoires essentiellement administratifs, n'apportant que peu d'informations sur la vie économique et les ressources du royaume.

    Le rôle de l'Académie des Sciences

    La Régence (1715-1723) ne devait laisser, dans beaucoup d'esprits, qu'un souvenir mitigé : difficultés puis catastrophe financière avec le système de Law, fin de la contrainte morale qu'avaient imposée les dures années de la guerre de Succession d'Espagne. La vie privée du jeune Philippe, duc de Chartres, puis duc d'Orléans, promu régent, n'avait pas été exempte de critiques. En fait, les sottises et les calomnies n'avaient fait que dissimuler une vive intelligence, un esprit critique et une soif de connaissances scientifiques exceptionnelle. Sa formation, due à Guillaume Homberg, son médecin, mais aussi son professeur de chimie, a compris des études dirigées par celui-ci ainsi que des expériences dans le laboratoire qu'il avait fait aménager dans sa résidence du Palais-Royal. Il participait à des réunions de l'Académie des Sciences qu'avaient fondée, en 1666, Louis XIV et Colbert.

    On s'y demandait quels services les sciences pouvaient rendre à l'État. L'une des premières décisions du Régent, dès qu'il eut assumé le pouvoir, avait été de consulter l'Académie des Sciences sur les moyens de restaurer la situation économique du royaume. Il décida qu'une nouvelle enquête serait effectuée selon des principes fixés par l'Académie. Or, celle-ci avait commencé une Description des arts et métiers, dans le dessein de mettre à la disposition d'un large public des informations concernant les méthodes, les techniques utilisées dans de nombreux domaines, agricole, industriel et commercial.

    Les académiciens étaient sollicités de tous côtés. L'abbé Jean-Paul Bignon, académicien depuis 1691, s'appliquait à faire renaître l'institution. Il avait gagné à son projet René-Antoine Serchault de Réaumur, son collègue depuis 1708. Tous deux avaient l'intention, au moins pour commencer, d'utiliser les réponses des intendants à l'enquête antérieure et de les compléter. Puis, dès la fin de 1715, à la suite de conversations avec l'abbé Bignon, le Régent prit la décision de lancer une nouvelle enquête. Aux intendants, il ferait adresser un formulaire rédigé par Bignon et Réaumur. Leurs réponses seraient utilisées pour faire avancer le projet de description des Arts et Métiers.

    Les intendants devraient collecter, entre autres, des informations sur les ressources naturelles de leur généralité, particulièrement sur leur sous-sol et les éventuelles richesses métallurgiques. Ils devraient envoyer à l'Académie des échantillons des minerais dont leur rapport ferait mention, également des dessins présentant la structure des mines et des manufactures de leur généralité, les outils qu'employaient les ouvriers et même les attitudes de ces derniers lorsqu'ils étaient au travail.

    Quelles ressources naturelles ?

    Au début, quelques intendants se contentèrent de renvoyer au Régent les rapports que leurs prédécesseurs avaient rédigés vingt ans auparavant pour l'enquête dédiée au duc de Bourgogne. Réaumur, poliment mais fermement, exigea des informations supplémentaires et détaillées. Car le Régent voulait tout voir personnellement. Cette enquête était vraiment sienne. Les Instructions aux intendants, quoique rédigées par l'Académie, étaient expédiées sous son nom. Il les lisait, et annotait toutes les réponses avant de les transmettre à l'Académie.

    Ainsi, durant trois ans, une sorte de conversation eut lieu entre le Régent, les intendants, Bignon et Réaumur. Conversation qui prit de l'ampleur à mesure que l'enquête progressait. Dans leurs réponses on distingue les méthodes employées par les intendants pour glaner leurs informations. Certains se renseignent directement au cours de leurs chevauchées. d'autres interrogent leurs subdélégués, des notables, ou des ecclésiastiques. Leurs lettres mentionnent assez souvent les obstacles rencontrés : difficultés dues à la géographie ou aux saisons, méfiance des administrés, tentatives d'escrocs qui prétendent avoir connaissance de gisements d'or ou d'argent, dont ils ne révéleront l'emplacement que contre récompense, mais aussi d'authentiques propriétaires de mines ou d'usines, qui pensaient profiter de l'occasion pour obtenir des privilèges, en vain.

    L'enquête achevée en 1718 aura duré trois ans. Saumure l'utilise dans ses Mémoires présentés à l'Académie ainsi que dans son livre L'Art de convertir le fer forgé en acier (1722). Plus tard, lorsque l'Académie commence à publier les Descriptions des Arts et Métiers, elle utilise largement les papiers légués par Saumure. D'autres se trouvent dans les archives de l'Académie.

    Lorsque le Régent meurt le 2 décembre 1723, cette enquête avait révélé chez lui l'idée d'appliquer les connaissances scientifiques à une politique gouvernementale. Les documents élaborés à sa demande ont été publiés en un volume de mille pages par Mme Christiane Demeulenaere-Douhyère, conservateur général du Patrimoine, et le professeur David J. Sturdy, de l'université de Coleraine (Ulster). Ce nombre de pages ne doit pas décourager le lecteur. Le plan de l'ouvrage est géographique. Les trente-et-une généralités y sont classées dans l'ordre alphabétique de leur ville capitale (Aix pour la Provence ou Riom pour l'Auvergne), sauf pour l'Alsace, la Bretagne, la Franche-Comté, la Lorraine, la Navarre et Béarn (puis Auch et Béarn), la ville (et généralité) de Tours qui clôt la liste. Des index facilitent les recherches. Dans chaque notice, la priorité est donnée, autant que possible, à la recherche de métaux précieux. Mais les intendants et leurs collaborateurs ont, en fait, étudié l'ensemble des ressources économiques de leur circonscription, et indiqué aussi les particularités et les aspects humains de la vie économique. Le dossier le plus fourni est celui de l'Auvergne. Dans la généralité de Lyon, on retiendra le cas de Saint-Étienne où « à la réserve de quelques familles aisées, et qui se sont formées par le commerce, ce n'est qu'un peuple de petits artisans et d'ouvriers infatigables au travail, car ils continuent jour et nuit ». C'est après Lyon, la meilleure ville de cette généralité.

    Aspects humains

    De multiples renseignements épars concernent les trouvailles archéologiques, l'origine des coquillages trouvés dans le sol. Certains touchent parfois à l'histoire de l'art, par exemple avec la description des albâtres transparents qui servent de vitraux à l'église d'Île-sur-Têt en Roussillon, et également aux trois lucarnes de l'église des pères Cordeliers, lesquels ont offert l'un d'entre eux. Et Réaumur écrit de ces albâtres, « qu'on n'en saurait trouver d'échantillons dans tout Paris ».

    Pour l'Auvergne, le rapport évoque les migrations : « L''industrie des habitants consiste au grand nombre qui en sort pour aller travailler en Espagne, aux offices vils que les Espagnols tiennent au-dessous d'eux, comme porter de l'eau, panser les chevaux, faucher les prés, couper les blés et autres de nature. » On sait que ces sortes d'offices se font en Espagne, uniquement par des Français qui y passent tous les ans de l'Auvergne, du Limousin, de la Marche, de l'Armagnac, Quercy, Rouergue, Périgord, Chalosse et autres pays. De l'Auvergne seule, ou plutôt des montagnes d'Auvergne, du côté d'Aurillac, Mauriac et Saint-Flour, il va tous les ans en Espagne cinq mille ou six mille travailleurs qui rapportent dans le pays, par estimation, sept à huit mille livres. Ils rapportent autant d'argent que les scieurs, travailleurs de la terre et chaudronniers d'Auvergne qui vont dans toutes les provinces du royaume. Quant aux eaux thermales, exploitées depuis l'Antiquité, elles sont toujours renommées.

    Métiers manuels

    L'étude, au début de la Régence, rappelle parfois les fondations de Colbert. Ainsi fut créée, en 1678, près de Clermont de Lodève, une ville de tisserands, Villeneuvette, spécialisée d'abord dans la fabrication de draps fins, de couleur vive et destinée aux pays du Levant. Au XIXe siècle, elle produisit des draperies pour l'armée : elle cessera toute activité en 1954.

    Cette belle édition critique, fort bien illustrée, très maniable, révélera non seulement les aspects très divers des provinces françaises, la longue histoire de métiers manuels, les relations proches ou lointaines de leurs habitants, mais aussi l'intérêt porté par les élites et le gouvernement à la recherche scientifique, susceptible d'aider au développement économique du royaume..

    RENÉ PILLORGET L’Action française 2000 du 2 au 15 avril 2009

     

    * Christiane Demeulenaere-Douyère et David Sturdy : L'Enquête du Régent - 1716-1718 - Sciences, techniques et politique dans la France préindustrielle. Ouvrage publié avec le concours de la région wallonne ; Éditions Brépols, Turnhout, 2008, 1 008 p., 100 euros environ.

  • Robert Ménard au Club de la Presse d’Europe 1

     

    Un entretien sans langue de bois – de la part du maire de Béziers – entre Robert Ménard et les journalistes du Club de la presse (Nicolas Poincaré, Serge July, Gérard Carreyrou et Olivier Duhamel). Au menu, le statistiques ethniques, la réalité de l’immigration à Béziers, les rebondissements au Front National…

    http://fr.novopress.info/

  • Pourquoi ne pourrions-nous pas rouvrir le dossier de la peine de mort ?

    La peine de mort est à l’ordre du jour. Ce n’est pas moi qui l’ai dit, mais Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois.

    La peine de mort est à l’ordre du jour. Ce n’est pas moi qui l’ai dit, mais Viktor Orbán, le Premier ministre hongrois. La réponse de Bruxelles ne s’est d’ailleurs pas fait attendre. Pas question de revenir en arrière ou bien alors la Hongrie devra quitter l’Union européenne et, accessoirement, le Conseil de l’Europe. Pour cette dernière organisation née au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et dont la vocation est de promouvoir la démocratie et défendre les droits de l’homme, la peine de mort est une question de principe. Notons au passage que l’« affreux » Poutine y a mis fin en Russie alors que les « vertueux » États-Unis continuent de l’appliquer… Allez comprendre !

    La peine de mort est un de ces sujets dont il est quasiment impossible de débattre dans la sérénité et, paradoxalement – c’est en tout cas l’impression que j’en ai tirée à la lecture des nombreux forums qui traitent de cette question sur le Net -, ce sont les abolitionnistes qui le plus souvent polluent le débat par leur posture moralisatrice et un langage agressif. Permettez-moi d’oser ici aborder la question sous l’angle strictement rationnel.

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  • Nouveaux programmes scolaires : détruire l’identité nationale – Par Guillaume Faye

    Les programmes scolaires revisités par Mme Najat Vallaud-Belkacem mettent l’islam en valeur et tentent d’abolir la transmission de la culture française et européenne. Cette entreprise, fort bien ciblée, est parfaitement corrélée au processus d’immigration de peuplement invasive, de colonisation et d’islamisation. Les nouveaux programmes prévoient qu’une partie de l’histoire de France sera facultative (chrétienté médiévale) mais l’histoire de l’islam (truquée, on peut le prévoir…) obligatoire.

    La logique islamisatrice
    On croit rêver : en effet, dans les nouveaux programmes du collège concoctés par la ministre de l’Éducation nationale, Mme Najat Vallaud-Belkacem, l’histoire de la chrétienté médiévale, des Empires byzantin et carolingiens ou de la période des Lumières devient facultative. En revanche, en 5e, l’étude des débuts de l’expansion de l’islam est… obligatoire ! Le Conseil supérieur des programmes (CSP), peuplé d’islamo-gauchistes, a parfaitement validé ces choix. Ils entrent dans le projet d’effacer progressivement le récit de la mémoire historique nationale française au profit de l’identité des ”nouvelles populations”, selon le souhait du think-tank Terra Nova. Pour l’essayiste Dmitri Casali « on veut gommer les racines chrétiennes de la France ». C’est vrai, mais ce constat est insuffisant, il faut aller plus loin encore. Il s’agit tout simplement d’islamiser (et d’arabiser) l’enseignement de la mémoire historique dès l’adolescence.

    Mais on cherche aussi à faire reculer dans les programmes tout ce qui pourrait heurter les musulmans – le christianisme, les Lumières, etc. « À croire qu’il ne faut pas heurter certaines sensibilités religieuses », remarquait pudiquement Hubert Tison, secrétaire général de l’association des professeurs d’histoire-géographie. Tout cela sous le prétexte d’« alléger les programmes » qui seraient trop chargés. En réalité, dans les collèges à forte proportion ou à majorité d’élèves musulmans issus de l’immigration, pour ne pas « créer de problèmes », on laisse aux professeurs le soin de faire l’impasse sur les sujets qui fâchent.

    En revanche, tous les élèves, même dans les classes sans musulmans, devront obligatoirement étudier l’histoire de l’islam ! On se doute qu’elle sera enjolivée et expurgée de ses sombres réalités – comme par exemple l’esclavagisme des Africains, les raids barbaresques, les persécutions d’infidèles, etc. Derrière cette démission, cette soumission à l’islam, on retrouve aussi les pratiques soft-totalitaires de l’Éducation nationale, adepte du bourrage de crâne idéologique. Parmi les enseignements obligatoires, on trouve la traite négrière transatlantique et les conquêtes coloniales présentées comme des agressions ; toujours le même objectif : culpabiliser l’histoire de France.

    Abolition et substitution de la mémoire
    Mme Najat Vallaud-Belkacem sait ce qu’elle fait. Avec la complicité des idéologues de l’Éducation nationale et la bénédiction de François Hollande, elle milite activement pour accélérer l’islamisation. En tant que féministe, adepte de la théorie du genre, égalitariste forcenée, elle semble ne pas percevoir l’insurmontable contradiction de sa position. Mais peu importe : pour elle, sans doute, la dépossession de l’identité française est prioritaire et corrélée à une volonté de procéder à une acculturation arabo-musulmane. Tout se passe comme si l’islam devait devenir, par force, « notre histoire », comme si nous devions l’incorporer dans notre mémoire. Cela correspond au dogme (de type stalinien) de l’idéologie dominante, maintes fois asséné en dépit de toute vérité historique, selon lequel « la France a toujours été un pays musulman » ou un pays d’immigration et de mélanges permanents, sans identité fixe. Un récent rapport sur l’intégration parle, sans rire, de la « dimension arabo- orientale de notre identité ». Le n’importe quoi, le mensonge historique, au service du fanatisme idéologique.

     

    Dans les nouvelles réformes de déconstruction de l’identité européenne de la France, on trouve également le torpillage de l’enseignement du grec ancien, du latin et de l’allemand, destinés à disparaître progressivement ou à devenir anecdotiques et marginaux. Et à cela, s’adjoint logiquement le renforcement des « enseignements de langues et de cultures d’origine » (ELCO). Il s’agit de faire apprendre les cultures et surtout les langues de leurs origines ethniques aux jeunes élèves issus de l’immigration, majoritairement l’arabe et le turc, qu’ils maîtrisent souvent mal ou pas du tout. Ces enseignements concernent aujourd’hui 92.500 élèves dont 87.000 dans le primaire, population scolaire en augmentation de 16% de 2010 à 2015. En parallèle, l’enseignement grammatical et lexical de la langue française est volontairement torpillé. Les deux entreprises sont logiquement liées.

    Il s’agit, outre la furie égalitariste et anti-élitiste du nivellement par le bas (notamment avec la suppression des classes bilangues), terriblement nuisible pour les classes modestes, de supprimer de l’enseignement non seulement l’héritage du christianisme mais aussi celui de la culture gréco-latine, pareillement reniés. Ethnocide culturel.

    Les idiots de la République
    C’est assez extraordinaire : la République renonce à l’intégration et à la francisation – encore plus à l’assimilation. Elle promeut le communautarisme ethnique et l’islamisation (tout en prétendant combattre l’islamisme !). En réalité, le pouvoir a pris acte des réalités démographiques et de l’immigration massive qu’il a favorisé depuis des décennies. M. Valls a déclaré le 5 mai 2015 devant les députés, fustigeant ceux qui s’opposaient à la réforme des programmes : « c’est une nostalgie que vous essayez de défendre, une nostalgie d’une France qui est celle du passé ». Autrement dit, la « nouvelle France » doit abolir la mémoire et l’identité de l’« ancienne France ». Les Français de souche doivent renoncer à leur identité et à leur ethnicité mais…. pas les immigrés allochtones ! Quant aux étrangers qui ont choisi l’assimilation française et européenne, ils sont tout autant méprisés.
    M. Valls a avoué par ailleurs que « le terme d’intégration ne veut plus rien dire ». Il lui préfère celui de « citoyenneté » Naïveté totale : la citoyenneté républicaine est totalement incompatible avec l’islam ! Et la vraie citoyenneté (voir Aristote) n’est possible qu’entre sociétaires qui possèdent les mêmes valeurs, la même mémoire ; autrement, c’est la rupture communautariste assurée avec, au bout, la guerre civile probable. Cette idéologie d’un angélisme crétin et, au fond, haineuse de l’identité européenne et française, a également été formulée par M. Sarkozy (mais, chez lui, par calcul politicien et non par fanatisme idéologique comme chez M. Valls) quand il a déclaré, repentant : « quand j’étais président de la République, je n’aurais pas du parler d’identité nationale mais dire que je voulais défendre les valeurs de la République ». Quelle république ? Une future république islamique ?
    Il y a fort à parier que la droite, si elle revient au pouvoir en 2017, n’osera pas remettre en cause les mesures de démolition de Mme Vallaud-Belkacem.

    Vers l’inévitable affrontement
    La conscience nationale, les traditions autochtones sont donc traitées de « nostalgie » ringarde, voire criminelle, par les collaborateurs de l’immigration massive et de l’islamisation. En revanche, les « nouveaux Français » issus de l’immigration sont choyés comme jamais ; leur religion, leur culture, leurs langues sont mises en valeur et enseignées. Outre les nombreux privilèges, subventions, protections dont ils bénéficient par ailleurs. Ils sont flattés parce que leur nombre croissant fait peur. La tradition et la mémoire sont suspectes voire détestables quand elles concernent la France, son identité et son histoire ; mais elles sont formidables quand elles concernent les populations migrantes et, en particulier l’islam ; cet islam sur la véritable nature duquel on se bouche les yeux, soit par bêtise et ignorance, soit par pusillanimité et lâcheté.

    Tout cela est parfaitement antidémocratique puisque la majorité des Français refuse cette politique de capitulation et de soumission. Mais la démocratie n’est pas le bac à sable de l’idéocratie de la gauche idéologue ou de la droite capitularde. Cependant ces nouvelles mesures imposées par l’oligarchie à l’Éducation nationale sont la conséquence logique de l’immigration hors contrôle et du différentiel démographique intérieur : elle a pris acte, avec jubilation, qu’intégration et assimilation étaient désormais quantitativement impossibles. C’est aux Français de souche de s’adapter, de renoncer à eux-mêmes, à leur enracinement. Leur histoire est terminée, forclose. L’oligarchie (voir les analyses de Terra Nova) se dit et espère que dans pas si longtemps la véritable minorité visible, ce seront les Français de souche.

    Mais est-ce bien sûr que cette stratégie réussisse ? Pas certain. Car les oligarques à la tête de la République française ont négligé les effets dialectiques de leurs décisions. À toutes choses, malheur est bon. Autrement dit, en renforçant le communautarisme, notamment musulman (et en combattant par ailleurs l’islamisme et son terrorisme, contradiction absolue), les gouvernants renforcent par ailleurs la rupture polémique entre la France de souche et la « nouvelle population ». Ils confortent des identités hostiles les unes envers les autres, dans leur rêve « républicain » pacificateur. Ils préparent la guerre civile ethnique globale, qui impliquera évidemment, nécessairement l’islam, en Europe même. Ils jouent avec le feu comme des enfants avec des allumettes. Ceux qui ont créé le chaos, irresponsables, seront dévorés, comme les enfants de Saturne.

    http://www.gfaye.com/nouveaux-programmes-scolaires-detruire-lidentite-nationale/

  • La croissance revient mais l'emploi attendra

    Même avec une croissance du PIB de 0,6% au premier trimestre, la France a encore perdu 13.500 emplois. Le redressement de l'emploi ne semble pas encore d'actualité.

    Certes, il n'est pas question de bouder son plaisir, avec une progression du PIB de 0,6% au premier trimestre, l'économie française connaît une véritable embellie. Il faut remonter au deuxième trimestre 2013 pour trouver une meilleure performance (0,7%). Ce taux de 0,6% est même supérieur aux prévisions de différents instituts économiques qui tablaient plutôt sur 0,4%.

    Pourtant, il est bien trop tôt pour crier victoire. C'est essentiellement la consommation qui tire le PIB , pas l'investissement... Du moins pas encore. Or, sans investissements, l'emploi ne suivra pas et l'inversion de la courbe du chômage ne se produira pas. D'ailleurs, dans le même temps où l'Insee annonçait les bons résultats de la croissance au premier trimestre, la Dares (service statistiques du ministère du Travail) publiait ses dernières données montrant que la France a encore perdu 13.500 emplois sur ce même trimestre et les statistiques sur le travail temporaire également restent désespérément mornes, du fait, notamment, de l'effondrement de l'intérim dans le bâtiment.

    Le ministre des Finances Michel Sapin en a bien conscience et préfère faire profil bas. Intervenant sur BFM, il a déclaré :

    "Ce n'est pas 0,6% de croissance sur un trimestre qui va permettre de faire baisser le chômage. Il faudra encore de la croissance sur des trimestres et des trimestres. Comme vous le savez, le chômage a peu augmenté, mais il a augmenté. En somme 0,6% sur un trimestre c'est bien, 0,6% sur tous les trimestres de l'année, c'est mieux".

    Extrêmement prudent, le ministre sait également que l'inversion du chômage est liée à la reprise de l'investissement des entreprises "Quand ce sera le cas, on pourra regarder la courbe du chômage, car c'est le moment où on la verra se stabiliser et reculer".

    Pas de créations suffisantes d'emplois à court terme

    D'ailleurs l'Insee ne dit pas autre chose, selon ses propres statistiques, la France perdrait encore 13.000 emplois marchands au premier semestre mais le solde devrait redevenir positif au second semestre. Souhaitons-le car, sur l'année 2015, la population active devrait s'enrichir de 120.000 personnes. Or, si elles ne trouvent pas un poste, le chômage augmentera automatiquement. Et la partie n'est pas gagnée sachant que, selon les statistiques de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), il y aurait actuellement un sureffectif d'environ 170.000 salariés dans les entreprises. Ce qui signifie que même en cas de redémarrage des carnets de commandes, les entreprises n'auront pas nécessairement besoin de recruter pour faire face. Il va donc falloir prendre son mal en patience.... Mais dans cet océan de prudence, les prévisions de l'OFCE dénotent. 

    L'OFCE voit le bout du tunnel pour la fin 2015

    Pour cet organisme, la décrue du chômage pourrait se produire dès cette année si un certain nombre de conditions sont réunies : un prix du baril du pétrole stabilisé vers les 60 dollars, un maintien à un niveau faible des taux d'intérêt, quasi parité euro/dollar, etc. Avec ces hypothèses favorables, la France pourrait alors connaître une progression du PIB de 1,4% en 2015 (après 0,4% en 2014). Mieux, avec une accélération attendue du rythme de croissance au cours de l'année - on connaitra les premiers résultats du deuxième trimestre à la fin juillet - , on arriverait alors à un rythme de progression du PIB égal à 2% en glissement annuel. Le second semestre 2015 marquerait alors le tournant de la reprise avec la hausse du taux d'investissement des entreprises et, enfin, le début (très timide) de la décrue du taux de chômage qui s'établirait à 9,8% à la fin de l'année contre 10% fin 2014. L'OFCE estime que 205.000 emplois pourraient être créés cette année, dont 178.000 dans le secteur marchand. Alors qu'en 2014, ce même secteur avait perdu 37.000 postes. In fine, le nombre des demandeurs d'emploi diminuerait de... 54.000.

    Pour l'OFCE, 2016 sera la vraie année de la reprise avec une croissance de 2,1%, une hausse de l'investissement productif de 4% et la création de près de 220.000 postes dans le secteur marchand permettant une nouvelle diminution du nombre des chômeurs de 70.000. Le taux de chômage redescendrait alors à 9,5%. Il était de 10% en mai 2012 quand François Hollande est arrivé à l'Elysée. Si l'hypothèse de l'OFCE s'avère exacte, alors François Hollande pourra dire qu'il a tenu son objectif d'inverser la courbe du chômage. Mais on n'en est pas encore là.

    Jean-Christophe Chanut : La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFEyZEVukUDKrgMER.shtml

  • La justice française continue d'encourager la vente d'enfants

    Le TGI de Nantes a enjoint au procureur de la République de cette ville la transcription sur les registres d'état-civil des actes de naissance de trois enfants nés par gestation pour autrui à l'étranger. Le tribunal de grande instance a également condamné le parquet aux dépens dans chacun des trois dossiers, ainsi qu'à rembourser 1000 euros de frais d'avocat aux requérants. 

    Michel Janva  http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html