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  • Réformer l’Union européenne ? (Présent 8364)

    Actuellement en tournée européenne pour tenter de convaincre les responsables des États membres de la nécessité de réformer l’UE, le Premier ministre britannique a fait escale jeudi à Paris où il s’est longuement entretenu avec le président Hollande. Un entretien au cours duquel David Cameron, qui n’hésite pas à brandir la menace d’un retrait britannique de l’Union à l’occasion du référendum prévu d’ici à 2017, a réaffirmé sa volonté de voir l’Europe et ses membres se montrer plus « flexibles et imaginatifs ». Deux qualificatifs qui, c’est le moins que l’on puisse dire, ne font pas vraiment partie du répertoire bruxellois.8364-Une

    Le spectre du « Brexit »
    « Ma priorité, a ainsi expliqué le Premier ministre britannique, est de réformer l’Union européenne pour la rendre plus compétitive et répondre aux inquiétudes des Britanniques quant à notre appartenance (à l’UE). Le statu quo n’est pas suffisant, des changements peuvent être faits et bénéficier pas seulement à la Grande-Bretagne, mais aussi au reste de l’Europe. […] Nous voulons aider la zone euro à mieux fonctionner et nous ne voulons pas faire obstacle à une plus grande intégration. Ce qui est important, c’est que l’UE et ses 28 membres soient flexibles et imaginatifs pour répondre à ces enjeux et travaillent ensemble à trouver les réponses qui conduiront l’Union européenne à plus de réussite. » Des propos auxquels Hollande a répondu en réaffirmant le souhait de la France « que la Grande-Bretagne reste dans l’Union ».
    C’est que, derrière cette tournée, se profile le spectre du « Brexit » ou « British Exit » : la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, sur laquelle devraient se prononcer les Britanniques par voie de référendum d’ici à 2017. Une décision qui, à coup sûr, provoquerait un véritable séisme et suscite l’inquiétude de Bruxelles, qui craint qu’une sortie des Britanniques de l’Union n’entraîne une réaction en chaîne.

    Un levier pour réformer l’Europe ?
    Certains, d’ailleurs, se demandent si le moment n’est pas venu de profiter de l’initiative de Cameron pour « changer l’Europe ». Ainsi l’UMP Hervé Mariton expliquait-il jeudi, dans un entretien accordé au FigaroVox, que si « nous ne souhaitons pas quitter l’Union européenne, (…) nous exprimons des critiques et des propositions sur son évolution ». Or, poursuivait-il, « le débat provoqué par les Anglais peut être une occasion exceptionnelle de les faire avancer ». Et il ajoutait : « La France doit protéger ses intérêts, particulièrement en Europe. Nous devons donc défendre la vision de l’Europe que nous voulons. Sans leur donner nécessairement raison, il faudrait se servir de leur demande comme d’un levier pour réformer l’Europe dans le sens que nous voulons. »
    Pas bête. Mais reste à savoir si cette Europe que Vladimir Boukovsky qualifiait très justement de « nouvelle URSS » est vraiment réformable ou si, à l’instar du Moloch soviétique, elle est vouée à l’implosion.

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • Journée nationale pour la Vie : pour quoi faire ?

    La Journée nationale pour la Vie, portée par Choisir la Vie, les Associations familiales catholiques (AFC) et l’Évangile de la Vie, aura lieu le 31 mai, jour de la fête des mères. Virginie Raoult-Mercier répond à L'Homme Nouveau :

    "À l’heure où la vie, dans notre société, n’est bien souvent vue que sous l’angle utilitaire, justifiant ainsi la suppression, par l’avortement ou l’euthanasie, de toute personne subjectivement reconnue comme « inutile » parce que diminuée en raison d’un handicap, d’une maladie ou encore sous l’angle égocentrique d’un désir ou d’un projet parental, il est impérieux de restaurer la grandeur et la beauté de la maternité, la valeur de la vie humaine, de toute vie humaine dès la conception. C’est une journée où chacun peut se sentir appelé à promouvoir l’accueil de tout enfant à naître et à œuvrer concrètement pour défendre celui-ci.

    La vie, c’est un thème très large. Cette journée porte-t-elle un message plus spécifique ?

    Le slogan spécifique à cette journée est « Fêter les mères, c’est accueillir la Vie! », ce qui signifie que nous souhaitons au travers de cette journée aborder exclusivement le thème de la maternité et du début de vie.Sensibiliser le grand public, les médias, les politiques à l’accueil de la vie, c’est vouloir également qu’un changement de regard s’opère sur la maternité. La maternité n’est pas forcément synonyme de contraintes, de souffrances comme notre société aujourd’hui tente de nous le faire croire.Elle peut être une véritable chance et si souvent même une espérance.

    Peut-on espérer qu’une journée de mobilisation ait de l’impact ?

    La Journée pour la Vie n’a pas vocation à s’inscrire dans une démarche d’efficacité, de recherche de résultats, mais est avant tout une Journée de sensibilisation au respect de la vieEn effet, nous vivons dans une société de « l’image ». Plus que jamais, les partisans de la culture de mort ont su user des moyens de communication par l’image pour assurer la promotion de l’avortement, de la contraception (Campagne annuel du Planning familial et de l’Association nationale des Centres d’interruption de grossesse et de contraception (ANCIC) sur la contraception dans le métro parisien, Ligne Azur sur Internet pour promouvoir l’avortement, etc.). Nous devons, à notre tour, pour promouvoir la culture de vie, utiliser les outils de communication de nos adversaires, à savoir l’image, le visuel. Nous croyons qu’une parole échangée lors de cette Journée, un tract, une affiche, quelques colonnes dans la presse, sont susceptibles d’éveiller les consciences sur la beauté de la vie et son respect à tous les stades du développement. [...]"

    Michel Janva

  • Retraites complémentaires : les pensions baisseront bien, mais de combien ?

    Les organisations patronales et syndicales gestionnaires de l'Agirc et de l'Arrco se retrouveront le 22 juin. Il y aura bien des abattements dégressifs sur les pensions mais le Medef va proposer un nouveau barème. Une hausse de la cotisation Agirc sur la tranche "C" (très hauts revenus) est également à l'étude.

    Les organisations patronales et syndicales gestionnaires des régimes de retraites complémentaires Arrco (ensemble des salariés) et Agirc (cadres) se sont donné un peu d'air dans la difficile négociation qu'ils ont engagée pour sauver financièrement les deux régimes. Il sont à la recherche de près de 7 milliards d'économies ou de ressources supplémentaires. Le camp patronal a des idées très arrêtées pour y parvenir. Mais devant le tollé que ces propositions ont provoqué dans le camp syndical, les deux parties ont décidé de calmer le jeu. Un nouveau rendez-vous est donc fixé au 22 juin. Et il n'est même pas du tout certain que cette prochaine réunion soit décisive.

    Le Medef va proposer un nouveau barème d'abattements

    Ce qui bloque, bien sûr, c'est la proposition du Medef de pratiquer des abattements dégressifs sur les pensions de retraites complémentaires des salariés liquidant leur retraite à compter de 2017. Et ce pour les générations nées en 1957 et après.

    Dans l'esprit du Medef, pour un départ à la retraite à 62 ans, la décote subie serait ainsi de 40% pour commencer, puis de 30% à 63 ans, 18% à 64 ans, de 2% à 65 ans et de 1% à 66 ans. Ensuite, à 67 ans, le retraité percevrait sa retraite à taux plein. Ces abattements permettraient de rapporter 3,1 milliards d'euros en cinq ans.

    Mais les syndicats ne veulent absolument pas entendre parler d'abattements aussi élevés.

    La CFDT serait prête à admettre un abattement de 10%.

    "Les lignes vont bouger. Nous reviendrons le 22 juin avec de nouvelles propositions d'abattements", explique à La Tribune, un négociateur patronal. "Pour autant, pas question de renoncer aux abattements. Et c'est vrai qu'avec notre idée nous incitons les salariés à rester en poste jusqu'à 65 ans";

    Les pensionnés exonérés de CSG ne subiraient pas les abattements

    Par ailleurs, pour faire passer la pilule, il est quasi acté que les petites retraites seront épargnées par ces abattements. L'idée serait de dispenser les pensions qui ne sont pas soumis à la CSG de ces mesures.

    Actuellement sont exonérés de CSG les retraités dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 10.633 euros pour une part et 16.311 euros pour deux parts en 2015. Au-dessus de ces plafonds, les retraités sont soumis à une CSG de 3,8% ou de 6,6% selon l'importance de leurs revenus.

    En revanche, pour lâcher un peu de lest, toujours selon nos informations, le camp patronal serait finalement prêt à ne rien toucher pour les pensions de réversion. Il était prévu de porter de 55 à 60 ans l'âge donnant droit au versement cette pension. Finalement, les choses resteraient en l'état.

    Vers une augmentation de la cotisation Agirc sur la tranche "C" ?

    Reste la demande syndicale d'une augmentation des cotisations de retraites complémentaires afin de mieux répartir les efforts demandés entre entreprises, salariés et retraités. Pour l'instant, le camp patronal continue de s'y opposer. Mais, selon nos informations, il pourrait y avoir une ouverture.

    Il est en effet possible que le Medef accepte une augmentation de la cotisation spécifique à la tranche "C" de l'Agirc, c'est-à-dire pour les très hauts revenus compris entre quatre fois et huit fois le plafond mensuel de la sécurité sociale. Soit, très concrètement, entre 12.680 euros et 25.360 euros bruts mensuels. Actuellement sur cette tranche de salaire, le taux de cotisation est égal à à 20,55 %, répartis (sauf dispositions particulières applicables dans telle ou telle entreprise) à raison de 12,75 % pour les entreprises et 7,80 % pour les salariés. De source patronale, on dit ne pas exclure une hausse de la cotisation sur cette tranche de hauts revenus. Certes, l'assiette serait très limitée, ne concernant même pas 1% des salariés, mais le rendement serait assez élevé au regard du montant des rémunérations visées.

    Enfin, le dernier point en débat concerne une éventuelle fusion entre les deux régimes Arrco et Agirc à l'horizon 2019. La CGT et la CFE-CGC sont farouchement opposées à cette idée. Les autres syndicats se montrent plus ouverts. Une voie médiane pourrait être trouvée, selon nos informations, en limitant dans un premier temps la "fusion" aux réserves financières des deux régimes, d'ailleurs en forte baisse. L'idée serait de provoquer un effet masse qui permettre des placements avec des rendements optimisés. es.

    Les organisations patronales et syndicales ont donc quelques semaines d'ici le 22 juin pour affiner leurs propositions et surtout pour les tester lors de discrets échanges bilatéraux.

    Jean-Christophe Chanut  La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFklZupZZGozyFuBf.shtml

  • Une université d’été pour les jeunes patriotes !

    La formation est essentielle pour comprendre le monde qui nous entoure.

    Or, le mouvement Renouveau français (une organisation politique sérieuse, avec d’excellentes idées et un niveau moral qui dénote avec ce qu’on peut malheureusement voir ailleurs) propose une université d’été qui pourra légitimement intéresser certains de nos jeunes lecteurs (ou des lecteurs connaissant des jeunes) :

    « Le programme sera riche et des personnalités qualifiées interviendront (auteurs, conférenciers, etc). Participation de délégations étrangères. »

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    Détails en cliquant ici.

    http://www.contre-info.com/

  • La Russie face à la russophobie occidentale

    Ceux qui haïssaient de Gaulle avec sa volonté de voir la France rayonner détestent aujourd’hui Poutine pour les mêmes raisons, avec la même arrogance de parvenus.

     

    Depuis le XVe siècle, l’insoumission à une religion, puis à un modèle culturel mondial est une des principales causes de la russophobie. Tout comme Constantinople a été le prolongement de Rome, Moscou a prolongé l’héritage byzantin. Il n’y a pas de troisième Rome mais une continuité de civilisation avec un déplacement de son centre.

    L’héritage byzantin a été reçu par Ivan III le Grand en 1472. Lorsqu’il accueillit sa future épouse Sophie Paléologue, nièce du dernier empereur byzantin, il refusa l’entrée de Moscou au cardinal Bonumbre qui escortait l’héritière. Le Vatican cherchait alors une alliance contre les Turcs. Contre un changement de religion, le pape offrait à Ivan III la couronne impériale avec comme conséquence la suzeraineté de Rome via le Saint-Empire romain germanique.

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  • Marine Le Pen veut rendre à la France sa vocation de protectrice des chrétiens d’Orient

    Extraits d'un communiqué du FN :

    "La Présidente du Front National et député au Parlement européen, Mme Marine Le Pen, accompagnée du député Aymeric Chauprade, membre de la commission des Affaires étrangères au Parlement européen, effectue une visite de plusieurs jours en Egypte.

    Le jeudi 28 mai au matin, lors d’un entretien à l’Université d’Al Azhar au Caire, avec le Grand Imam Mohammed El Tayeb, plus haute autorité religieuse du monde arabe sunnite, elle a salué le combat sans failles du Président égyptien Sissi contre l’extrémisme et le terrorisme et l’importance que revêt, dans les années à venir, le partenariat stratégique entre la France et l’Egypte. [...] Marine le Pen et le Grand Imam d’Al Azhar ont exploré ensemble les voies possibles d’une future coopération contre les salafisme et tous les courants radicaux de l’islam. L’entretien de plus d’une heure a aussi permis au Grand Imam de découvrir le véritable projet politique de Marine le Pen et contribuera à gommer les effets malheureux de la désinformation médiatique dans l’esprit de nombreux musulmans du monde. [...]

    Les convergences de vue entre la Présidente du Front National et la plus Haute Autorité sunnite du monde arabe sont multiples :l’importance vitale des 10 millions de chrétiens coptes, descendants directs de l’Egypte des Pharaons, et qui paient un lourd tribut à l’intolérance islamiste ; le rôle d’équilibre que doivent jouer la France et l’Egypte dans les conflits du monde arabe (conflit israélo-palestinien, conflit entre chiites et sunnites…) ; le rôle stabilisateur que l’Egypte peut avoir en Libye face à la double menace de l’émiettement étatique et du radicalisme islamiste ; l’importance de dissuader les populations d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient d’abandonner la terre de leurs ancêtres pour un avenir sans débouché en Europe. [...]

    Le jeudi 28 mai en début de soirée, après une visite à la rencontre des Egyptiens dans des lieux de vie du Caire, Marine Le Pen a été reçue au Patriarcat copte, par le Pape copte Théodore II auquel elle a fait part, à la fois de son émotion à pouvoir saluer le successeur direct de Saint-Marc sur le trône d’Alexandrie, et de sa très vive inquiétude pour les Chrétiens d’Egypte, de Syrie et d’Irak.

    Elle a assuré le Pape que, Présidente de la République française, elle rendrait à la France sa vocation historique, sa mission protectrice des chrétiens d’Orient. Très chaleureux, le Pape copte a insisté sur l’importance du lien entre la France et l’Egypte depuis l’Expédition fondatrice de Bonaparte et sur l’espoir qu’il mettait dans le peuple français à rester fidèle à sa vocation historique. [...]"

    Michel Janva

  • Des Italiens excédés détruisent des logements destinés aux migrants

    A l'annonce de l'arrivée de migrants à Marino, petite ville située aux portes de la capitale italienne, la rage des habitants s'est transformée en furie incontrôlable à tel point que, dans la nuit du 21 au 22 mai, 8 appartements destinés à 78 migrants ont été détruits. 
     
    Cette nuit là, les vitres ont été cassées et tout ce qu'il y avait à l'intérieur des logements a été détruit : les lits, les radiateurs, les wc, les cuisinières et le mobilier.[...] Désormais, ces appartement ne sont plus vivables et il est probable que l'arrivée des réfugiés soit momentanément retardée. 
     
    La situation est explosive à la rue Cesare Colzza 55, à quelques 30 km de Rome. 
    Hier, une centaine de citoyens, pour la plupart locataires dans les immeubles voisins, ont protesté toute la journée. 
    Ils étaient protégés par la police anti-émeutes. 
    Ces gens sont épuisés et aussi inquiets, ils se retrouvent entre le marteau et l'enclume : d'un côté, il ne veulent pas passer pour des racistes et de l'autre, ils sont convaincus que, transférer ces réfugiés dans une co-propriété de HLM où vivent des familles avec enfants, des femmes enceintes et des personnes âgées, n'est pas une solution acceptable. 
     
    Dans le quartier résident beaucoup de jeunes couples qui ont acheté des appartements dans le complexe l'année passée : il s'agit de 5 petits immeubles dont 3 ont été vendus. Dans ce complexe, il y a 24 appartement au total dont 8 sont destinés à l'accueil des réfugiés. [...] 
    Francesca, une jeune habitante se dit sérieusement préoccupée : "Nous avons investi et économisé [pour acheter un appartement]et maintenant nous sommes contraints de cohabiter avec 78 immigrés (tous des hommes jeunes, ndt) qui squatteront les escalier et les espaces où maintenant nos enfants jouent sans crainte. Nous avons peur". Gianmarco, un autre habitant, lui aussi proteste : "Le préfet doit nous écouter, il ne doit pas permettre que notre vie soit bouleversée; nous serons contraint de mettre à l'abri nos femmes et nos enfants". Marco Comandini en appelle au Préfet afin qu'il trouve une solution alternative : "Il est important d'essayer de trouver d'autres endroits - dit-il - ce n'est pas du racismemais un gros problème de sécurité". En attendant, la commune de Marino a écrit au préfet Gabrielli pour lui dire que ces immeubles étaient inadéquats [pour loger des réfugiés]. 
     
    Pourtant, la préfecture ne veut pas faire marche arrière et condamne ce qui est arrivé : "Ces actes de vandalisme ont suivi d'autres actions d'intimidation et de menaces à l'encontre des employés de la coopérative qui devait gérer l'accueil des réfugiés. 
    La préfecture de Rome veut dénoncer ces comportements empreints d'égoïsme, de violence et de racisme qui risquent de retomber sur toute la collectivité locale et donner une image très négative. Nous poursuivrons toute conduite relevant du pénal".
     

  • Aller sans retour pour les candidates au djihad. Un premier pas vers la remigration ?

    Il y aurait environ 600 femmes qui auraient rejoint la Syrie ou l’Irak pour faire le djihad..

    Une journaliste française, utilisant le pseudonyme “Ana Erellle” s’est fait passer pour une candidate au djihad :

    On a entamé un dialogue où moi, je me suis fait passer pour une fille que j’improvisais au jour le jour d’une vingtaine d’années, pas bête, mas vraiment sans repères. Je suis allée jusqu‘à Amsterdam pour suivre les consignes qu’il m’avait donné et là tout a dérapé parce qu’il n’a pas respecté certaines de ses promesses. Bilel s’est mis à me menacer et très vite, c’est son entourage.

    Contrairement aux hommes, rares seraient les femmes djihadistes à pouvoir quitter la Syrie ou l’Irak pour revenir en Europe. Une remigration efficace qui devrait donc aussi concerner ces hommes qui ont fait le choix de combattre l’Europe et son identité.

    http://fr.novopress.info/

  • Jours fériés : une tradition française

    La question du temps de travail est régulièrement relancée depuis quelques années, en particulier au mois de mai, lorsque se succèdent les jours de congé, de la fête du travail au lundi de Pentecôte : ainsi, les libéraux dénoncent-ils leur nombre, trop élevé à leur goût, tout comme ils prônent une plus large banalisation du dimanche, avec des arguments répétés mille fois, même lorsqu'ils sont contredits par la réalité visible dans d'autres pays ou par de simples réflexions de bon sens.

    Sur cette question comme sur d'autres, il faut éviter quelques pièges, du conformisme étroit à l'économisme réducteur, de la facilité (voire de la paresse...) intellectuelle au carcan dogmatique. Comme en d'autres domaines, il faut faire preuve d'une certaine souplesse, ce qui n'interdit pas la rigueur de la réflexion.

    Alors, doit-on réduire le nombre de jours de congé actuels en considérant, comme les calculateurs patronaux du Medef, que « 2 jours de congé en moins, c'est 100.000 emplois en plus » ? Ma réponse est non, mais cette opposition n'empêche pas des aménagements, bien sûr, qui tiennent compte des conditions particulières de chaque profession et secteur d'activités, voire lieux de celles-ci : le tourisme n'a pas forcément le même calendrier que l'enseignement ou que l'industrie.

    L'argument du Medef ne tient pas, ne fait, et cela pour quelques raisons simples : tout d'abord, le nombre des jours véritablement fériés varie, en fait, d'une année sur l'autre, et l'an prochain, par exemple, deux d'entre eux tomberont un dimanche en mai (la fête du travail et la fête de la victoire de 1945), ce qui en limite forcément l'impact et, par ricochet, les retombées économiques pour les régions ou secteurs touristiques, en particulier littoraux : pas certain que cela soit forcément une bonne nouvelle pour l'emploi et les revenus de la côte normande qui profitent largement de la clientèle francilienne en cette saison... D'autre part, dans le passé, il n'a pas été constaté qu'une année avec moins de jours fériés et avec plus de dimanches travaillés dans le commerce et la grande distribution, était plus fructueuse et que le chômage baissait de façon déterminante : les chiffres sont cruels pour le Medef et ses revendications quand on les regarde attentivement.

    De plus, le Medef semble oublier que, depuis une dizaine d'années au moins, les grands centres commerciaux ne respectent plus les jours fériés, à part Noël, le Jour de l'an et, souvent, le 1er Mai : cela a-t-il empêché la forte hausse du chômage dans le même temps ? Là encore, les chiffres parlent d'eux-mêmes... Sans oublier que, les classes moyennes s'appauvrissant dans notre pays, leurs capacités de consommation se réduisent d'année en année, et ce ne sont pas les clients étrangers qui suffiront pour inverser la tendance.

    Une dernière remarque : la robolution, qui nous est annoncée pour la prochaine décennie mais qui a déjà commencé, a tendance à remplacer un certain nombre d'emplois de service par des machines qui, elles, détruisent encore plus d'emplois qu'elles n'en créent et n'en maintiennent. En fait, la proposition du Medef m'apparaît comme une régression sociale et une méconnaissance des nécessaires équilibres humains, mais aussi une volonté d'en finir avec une tradition française qui privilégie le temps libre à l'argent gagné : contrairement à la tradition franklinienne du « Time is money », les Français ont tendance à préférer « prendre leur temps », et ce n'est pas un hasard si nos concitoyens sont ceux qui, en Europe, passent le plus de temps à table... Méconnaître cette particularité française, c'est nier une part de cette « unité d'être et de vivre » qui constitue ce que certains, à l'instar de Fernand Braudel, nomment identité de la France.

    Cette tradition française d'un temps qui n'est pas seulement consacré à gagner de l'argent mérite d'être cultivée : c'est aussi une bonne réponse à l'utilitarisme contemporain, trop souvent oublieux des êtres et des vies...

    http://nouvelle-chouannerie.com/index.php?option=com_content&view=article&id=1224:jours-feries-une-tradition-francaise-a-preserver&catid=49:2015&Itemid=60