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  • Julius Evola : « Valeur éthique de l’autarcie »

    A notre époque, il arrive souvent que la force des circonstances et des « causes positives », ces dernières étant tenues en si grand compte dans de nombreux milieux, finissent par provoquer des situations qui, en apparence, ne tirent leur sens que d’elles-mêmes, mais qui, pour un regard plus aigu, sont susceptibles d’incarner aussi une valeur plus haute et de s’élever ainsi au-dessus de l’ordre de la pure contingence.

    C’est de manière tout à fait intentionnelle que nous avons utilisé le mot « susceptibles », car nous voulions indiquer par là le caractère de « possibilité », et non de nécessité, propre à cette signification supérieure. Les cas sont nombreux où le destin nous offre quelque chose, sans que nous nous en apercevions et sans que nous sachions en profiter. Et dans d’autres cas tout aussi nombreux, qu’il s’agisse de l’existence individuelle ou de la vie collective, la force des choses agit comme cet éleveur qui, tout en ayant une véritable affection pour un nouveau cheval, était contraint de le fouetter, mais s’arrêtant toujours devant le dernier obstacle, qu’il aurait pu aisément franchir, avec un petit effort, s’il avait compris. A une époque où le regard est hypnotiquement fixé sur le plan matériel, celui de la « réalité positive », des cas douloureux de ce genre se vérifient très fréquemment : on reçoit des « coups » de tous les côtés, sans réussir à comprendre et à suivre la juste orientation. Les « leçons de l’expérience » servent à accumuler laborieusement des faits, à les relier les uns aux autres de diverses façons en fonction de nos buts pratiques ; ils ne servent pas à nous faire saisir un sens, ils ne servent pas à nous réveiller et à nous mener, réveillés, vers la bonne direction.

    La fameuse formule : « l’économie, c’est notre destin », n’est que le triste signe d’une époque, malheureusement non encore disparue entièrement. Fausseté évidente à toute époque normale de l’histoire et de la civilisation, ce principe est devenu vrai après que l’homme eut détruit, l’une après l’autre, toutes les valeurs traditionnelles et tous les points de référence supérieurs, qui présidaient auparavant à ses décisions et à ses actions. La toute-puissance de l’économie n’est que le signe d’une abdication, de même que, dans les phénomènes d’hypnose, la toute-puissance des automatismes psychophysiques a pour présupposé la suspension des facultés conscientes et, en général, de la personnalité.

    Naturellement, ce principe, en tant que formule, a été surmonté de nos jours, du moins parmi les courants de droite. Selon le mot de Mussolini, « le fascisme croit encore et toujours aux actes où aucun motif économique, proche ou lointain, n’intervient », et elles seules, à l’exclusion de tous les autres facteurs, suffisent à expliquer toute l’histoire. Une autre formule connue dit que la reconnaissance du pouvoir de l’économie doit aller de pair avec ceci : l’homme n’est pas l’objet, mais le sujet de l’économie. Tout cela est évident, intuitif, naturel. C’est la vue opposée qui présente tous les caractères d’une véritable anomalie idéologique.

    Cela, en théorie. En pratique, les choses malheureusement se passent autrement, car « les esprits évoqués, tu ne les éloigneras pas si facilement », comme nous en avertissait déjà Goethe. Ainsi, tandis que, d’un côté, nous ne pouvons que condamner les principes du renouveau idéaliste, de l’autre, nous sommes souvent contraints de prendre en compte des nécessités pratiques bien précises, et c’est là un engagement tout aussi sacré pour quiconque ne veut pas couper sa notion de la réalité et la mener, à brève échéance, à la ruine. L’aspect le plus tragique d’un tel dualisme, c’est qu’il peut dégénérer dans une véritable antinomie : on est parfois obligé de taire momentanément l’idée ou de la faire attendre, au nom de conjonctures de forces économiques, financières, commerciales exigées par les intérêts les plus fondamentaux de la notion. Idée et réalité ne cheminent donc pas toujours parallèlement dans la politique contemporaine ; chose indifférente, lorsque l’idée est pur simulacre, simple mythe, subordonné à Mammon ; chose grave, en revanche, lorsqu’elle est vraiment idée.

    Quiconque examine le déroulement des toutes dernières années peut se convaincre que l’autarcie, plus qu’un principe, est la conséquence nécessaire d’une certaine situation générale politico-économique. Pour beaucoup, elle représente aujourd’hui encore un véritable scandale, ce qu’il put y avoir de plus irrationnel : la rationalité étant vue, par ces gens là, dans la « répartition du travail », dans un échange avec une marge de liberté suffisante, à partir d’une péréquation des douanes. C’est chose absurde, nous dit-on, de constituer dès le départ un système selon lequel certains peuples sont obligés d’imaginer toutes sortes de ressources et de se serrer la ceinture pour vivre « en autarcie », tandis que d’autres sont frappés par leur richesse même. Il s’ensuit qu’on voit dans l’autarcie une « créature de nécessité », déterminée par l’intervention violente et intentionnelle de la politique dans l’économie.

    La facilité avec laquelle un tel point de vue, aux indubitables relents matérialistes, peut être renversé est, en vérité, étonnante. On peut en effet se demander si le système opposé à l’autarcie, celui réputé libre, serait « rationnel » et « sensé », lui qui ne serait autre que le système où le fait brut d’une certaine puissance économique supérieure de quelques peuples – puissance fondée, surtout, sur la possession de matières premières – enfermerait dans le filet insécable d’une dépendance passive d’autres peuples, à travers, précisément, la « fatalité » et la « rationalité » du processus économique « normal ». D’un point de vue supérieur, ce serait très exactement le plus répugnant des illogismes ; un assujettissement plus brutal que celui d’une quelconque tyrannie personnalisée.

    Les peuples qui refusent aujourd’hui de se laisser prendre dans les rouages d’un tel engrenage et qui ont adopté l’autarcie comme principe, sont des peuples déjà éveillés à quelque chose de spirituel, des peuples qui font preuve de sensibilité pour des valeurs non purement réductibles à celles du ventre et de ce qui en dépend : et ceci est déjà le commencement d’une libération. Si c’est la nécessité qui les a conduits à cette situation (et nous devons faire rentrer aussi dans la nécessité tout ce qui se rapporte à la seule et réaliste politique), il faut reconnaître que la nécessité, dans ce cas, a rempli, précisément, cette fonction providentielle dont nous parlions au début, et qu’il suffit de faire un pas de plus pour s’élever, par une juste réaction, à une conscience effectivement spirituelle.

    « Autarcie » signifie, étymologiquement, « avoir son propre principe en soi ». Seul est libre – disaient les Anciens – celui qui a en lui-même son propre principe. Toute la question converge sur le sens de cette liberté. Les interprétations courantes sont connues : elles reposent sur le domaine financier, d’un côté, sur le domaine militaire, de l’autre. L’autarcie économique nous garantit une marge de liberté envers la politique monétaire, nous permet de fixer et de défendre notre monnaie. Sans l’indépendance économique, la conduite d’une guerre moderne est gravement compromise, elle se ramène à quelque chose de semblable à un jeu de hasard qui réussit sur le coup (à brève échéance), ou qui mène à la ruine, l’équipement technico-militaire réclamé par une guerre moderne ne pouvant s’alimenter de lui-même, même si l’on fait abstraction d’un possible blocus.

    Ce sont deux excellentes raisons. Mais l’on oublie la troisième, la plus importante, à notre avis. L’autarcie a la valeur d’un principe, au sens le plus élevé du terme, parce qu’elle est laconditio sine qua non d’une liberté des alliances et des inimitiés sur une base non matérialiste (réaliste), mais éthique. Il est en effet évident que plus une nation réussira à vivre en autarcie sur le plan économique, plus elle sera capable de suivre une idée, voire un idéal, dans toute sa politique étrangère ; autrement dit, plus grande sera sa faculté de désigner l’ami ou l’ennemi indépendamment de l’occasion la plus triviale et de la nécessité la plus brutale. Les raisons autarciques seraient donc les seules en mesure de former des fronts justifiés par de vrais principes, par des affinités idéales et spirituelles, plutôt que par une simple et changeante convergence d’intérêts. Une chose, certes, n’exclut pas l’autre, et la condition idéale serait incontestablement atteinte si une coïncidence des deux plans se vérifiait. Dans tous les cas de coïncidence imparfaite, contrairement à l’époque sournoise du matérialisme et de l’économisme, dont nous sommes en train de nous arracher, et qui était caractérisée par une subordination cynique, froide et immédiate de l’idée à l’intérêt, l’époque nouvelle, si elle ne se trahit pas elle-même et si elle doit vraiment mériter d’être appelée nouvelle, sera caractérisée par le principe opposé, c’est-à-dire par une décision active des nations, une décision venant d’en haut, sur la base des possibilités d’indépendance et de mobilité qui dérivent du degré maximal d’autarcie sensément réalisable dans chacune d’elles.

    Le jour où l’on parviendra à cela, le côté positif de l’autarcie apparaîtra pleinement. Et si dans un premier temps ce principe nous a pratiquement été imposé de l’extérieur et a exigé de nous effort et discipline, la nouvelle attitude nous permettra de juger la chose d’un point de vue bien différent : la coercition exercée par l’« histoire » sera comprise comme le seul moyen qui était à disposition pour conférer à un instinct supérieur, encore inconscient de soi, un premier sens de la bonne direction.

    Julius Evola

    Essais politiques (recueils d’articles, 1938)

    Deuxième partie : Économie et critique sociale

    Article III : Valeur éthique de l’autarcie

    Edition Pardès, 1988, p.189-194.

    Source : Front de la Contre-Subversion

    http://la-dissidence.org/2015/05/19/julius-evola-valeur-ethique-de-lautarcie/

  • Florian, tu déconnes !

    Non content d’avoir eu la peau du vieux chef au terme d’un psychodrame que les partis politiques (et les médias) affectionnent, Florian Philippot n’est pas du genre à s’arrêter en aussi bon chemin.
Le protégé des chaînes d’information a décidé de saluer la victoire de Podemos en Espagne, comme il l’avait fait, il y a quelques mois, à l’occasion de la victoire de Syriza en Grèce.

    Ce geste politique, loin d’être anodin, appelle plusieurs réactions.

    Si Florian Philippot voulait vraiment saisir toutes les occasions de saluer les victoires qui déstabilisent et inquiètent l’Union européenne, il aurait pu saluer la victoire du nouveau président polonais, issu du parti conservateur Droit et Justice, qui a mis KO le président sortant, issu du même parti libéral que l’actuel « président de l’Europe » Donald Tusk, et encore favori des sondages à 60% trois semaines avant le vote. D’autant qu’Andrejz Duda se réclame de Viktor Orban, le banni du Parlement européen et vient de refuser de rencontrer le président ukrainien Porochenko, marionnette américaine, pour éviter de jeter de l’huile sur le feu entre Varsovie et Moscou. Mais Duda est issu d’un parti conservateur, catholique, et qui a bien mauvaise presse dans les capitales et les salles de rédaction. Philippot aurait aussi pu saluer l’entrée du très eurosceptique président du Parti des Vrais Finlandais, victorieux aux dernières élections législatives, comme ministre des Affaires étrangères du nouveau gouvernement de droite à Helsinki.

    Mais pour Philippot, visiblement, seules les victoires de gauche sont belles ; les autres ne méritent au mieux qu’un demi-tweet.

    Le salut à Podemos est surréaliste. Sa candidate de Barcelone n’est autre que la présidente du mouvement anti-expulsions. Sorte de DAL local qui, sous prétexte de refus de la misère, s’oppose tout simplement au respect dû à la loi. Car l’extrême gauche libertaire qui, il y a 30 ans, a investi l’écologie se dissimule désormais sous les oripeaux démagogiques de la lutte contre l’austérité. Est-ce avec le copinage de ces gens-là que le FN va rassurer le pays sur sa capacité de gestion ?

    D’autant que, comme Syriza, Podemos est un farouche soutien de l’immigration de masse, mettant sur le même pied d’égalité le travailleur pauvre espagnol, sud-américain ou africain. Ce qui a permis d’ailleurs à l’un des porte-parole de Podemos d’immédiatement rejeter, avec hargne et mépris, les salutations de Philippot. Finalement, comme les grandes multinationales, les Syriza et Podemos mettent la question économique au premier rang des facteurs explicatifs de l’histoire et de la décision politique. Visiblement, Philippot aussi. C’est bien cela qui est grave.

    Tactiquement, c’est aussi une erreur. A l’heure où l’UMP retrouve du poil de la bête avec la dynamique du changement de nom (quoi qu’on en pense) ; à l’heure où ses orateurs, Sarko en tête, mais aussi Estrosi et Ciotti en PACA, reprennent et martèlent un discours ultra droitier, dans un contexte de forte porosité des électorats FN et UMP, il est absolument contre-productif de continuer à Mélenchoniser le programme politique du FN, et de multiplier les repoussoirs symboliques à électeurs UMP, qui sont pourtant nécessaires à sa victoire.

    La thématique de la sortie de l’Union européenne va redevenir une thématique de droite. Ces prochains mois, le « sortant » le plus crédible sera Cameron, le conservateur britannique, ami et allié de Sarkozy, qui vient de gagner les élections en récupérant notamment une bonne partie des électeurs UKIP des européennes.

    Lors de son salut à Syriza, Philippot avait gaillardement entraîné sa patronne. Cette dernière s’est gardée d’intervenir cette fois-ci. Mieux encore, Philippot s’est fait reprendre par Louis Aliot et surtout Nicolas Bay, très (trop ?) discret jusqu’alors sur ces sujets. Un début de rééquilibrage et de « containment » ? La dynamique de conquête du FN ou sa décrue dépendront de ses choix rapides.

    Philippe Christèle, 28/05/2015

    http://www.polemia.com/florian-tu-deconnes-2/

  • Italie : Les mystérieuses catacombes de Rome

    L’historien Michael Scott enquête sur un mystérieux caveau récemment découvert à Rome après un effondrement. Plus de 2000 squelettes sont empilés de manière très inhabituelle pour les catacombes de Rome. Avec l’aide d’archéologues et de spécialistes, ce film passe en revue les différentes hypothèses qui pourraient expliquer la présence de ces corps.

    Les premiers indices suggèrent que ces ossements appartiendraient à des martyrs chrétiens. Mais l’étude approfondie des os contredit cette première hypothèse. D’autres résultats laissent à penser que de grandes épidémies seraient la cause de ces multiples décès…

    http://fortune.fdesouche.com/

  • Réformer l’Union européenne ? (Présent 8364)

    Actuellement en tournée européenne pour tenter de convaincre les responsables des États membres de la nécessité de réformer l’UE, le Premier ministre britannique a fait escale jeudi à Paris où il s’est longuement entretenu avec le président Hollande. Un entretien au cours duquel David Cameron, qui n’hésite pas à brandir la menace d’un retrait britannique de l’Union à l’occasion du référendum prévu d’ici à 2017, a réaffirmé sa volonté de voir l’Europe et ses membres se montrer plus « flexibles et imaginatifs ». Deux qualificatifs qui, c’est le moins que l’on puisse dire, ne font pas vraiment partie du répertoire bruxellois.8364-Une

    Le spectre du « Brexit »
    « Ma priorité, a ainsi expliqué le Premier ministre britannique, est de réformer l’Union européenne pour la rendre plus compétitive et répondre aux inquiétudes des Britanniques quant à notre appartenance (à l’UE). Le statu quo n’est pas suffisant, des changements peuvent être faits et bénéficier pas seulement à la Grande-Bretagne, mais aussi au reste de l’Europe. […] Nous voulons aider la zone euro à mieux fonctionner et nous ne voulons pas faire obstacle à une plus grande intégration. Ce qui est important, c’est que l’UE et ses 28 membres soient flexibles et imaginatifs pour répondre à ces enjeux et travaillent ensemble à trouver les réponses qui conduiront l’Union européenne à plus de réussite. » Des propos auxquels Hollande a répondu en réaffirmant le souhait de la France « que la Grande-Bretagne reste dans l’Union ».
    C’est que, derrière cette tournée, se profile le spectre du « Brexit » ou « British Exit » : la sortie de la Grande-Bretagne de l’UE, sur laquelle devraient se prononcer les Britanniques par voie de référendum d’ici à 2017. Une décision qui, à coup sûr, provoquerait un véritable séisme et suscite l’inquiétude de Bruxelles, qui craint qu’une sortie des Britanniques de l’Union n’entraîne une réaction en chaîne.

    Un levier pour réformer l’Europe ?
    Certains, d’ailleurs, se demandent si le moment n’est pas venu de profiter de l’initiative de Cameron pour « changer l’Europe ». Ainsi l’UMP Hervé Mariton expliquait-il jeudi, dans un entretien accordé au FigaroVox, que si « nous ne souhaitons pas quitter l’Union européenne, (…) nous exprimons des critiques et des propositions sur son évolution ». Or, poursuivait-il, « le débat provoqué par les Anglais peut être une occasion exceptionnelle de les faire avancer ». Et il ajoutait : « La France doit protéger ses intérêts, particulièrement en Europe. Nous devons donc défendre la vision de l’Europe que nous voulons. Sans leur donner nécessairement raison, il faudrait se servir de leur demande comme d’un levier pour réformer l’Europe dans le sens que nous voulons. »
    Pas bête. Mais reste à savoir si cette Europe que Vladimir Boukovsky qualifiait très justement de « nouvelle URSS » est vraiment réformable ou si, à l’instar du Moloch soviétique, elle est vouée à l’implosion.

    Franck Delétraz

    http://fr.novopress.info/

  • Journée nationale pour la Vie : pour quoi faire ?

    La Journée nationale pour la Vie, portée par Choisir la Vie, les Associations familiales catholiques (AFC) et l’Évangile de la Vie, aura lieu le 31 mai, jour de la fête des mères. Virginie Raoult-Mercier répond à L'Homme Nouveau :

    "À l’heure où la vie, dans notre société, n’est bien souvent vue que sous l’angle utilitaire, justifiant ainsi la suppression, par l’avortement ou l’euthanasie, de toute personne subjectivement reconnue comme « inutile » parce que diminuée en raison d’un handicap, d’une maladie ou encore sous l’angle égocentrique d’un désir ou d’un projet parental, il est impérieux de restaurer la grandeur et la beauté de la maternité, la valeur de la vie humaine, de toute vie humaine dès la conception. C’est une journée où chacun peut se sentir appelé à promouvoir l’accueil de tout enfant à naître et à œuvrer concrètement pour défendre celui-ci.

    La vie, c’est un thème très large. Cette journée porte-t-elle un message plus spécifique ?

    Le slogan spécifique à cette journée est « Fêter les mères, c’est accueillir la Vie! », ce qui signifie que nous souhaitons au travers de cette journée aborder exclusivement le thème de la maternité et du début de vie.Sensibiliser le grand public, les médias, les politiques à l’accueil de la vie, c’est vouloir également qu’un changement de regard s’opère sur la maternité. La maternité n’est pas forcément synonyme de contraintes, de souffrances comme notre société aujourd’hui tente de nous le faire croire.Elle peut être une véritable chance et si souvent même une espérance.

    Peut-on espérer qu’une journée de mobilisation ait de l’impact ?

    La Journée pour la Vie n’a pas vocation à s’inscrire dans une démarche d’efficacité, de recherche de résultats, mais est avant tout une Journée de sensibilisation au respect de la vieEn effet, nous vivons dans une société de « l’image ». Plus que jamais, les partisans de la culture de mort ont su user des moyens de communication par l’image pour assurer la promotion de l’avortement, de la contraception (Campagne annuel du Planning familial et de l’Association nationale des Centres d’interruption de grossesse et de contraception (ANCIC) sur la contraception dans le métro parisien, Ligne Azur sur Internet pour promouvoir l’avortement, etc.). Nous devons, à notre tour, pour promouvoir la culture de vie, utiliser les outils de communication de nos adversaires, à savoir l’image, le visuel. Nous croyons qu’une parole échangée lors de cette Journée, un tract, une affiche, quelques colonnes dans la presse, sont susceptibles d’éveiller les consciences sur la beauté de la vie et son respect à tous les stades du développement. [...]"

    Michel Janva

  • Retraites complémentaires : les pensions baisseront bien, mais de combien ?

    Les organisations patronales et syndicales gestionnaires de l'Agirc et de l'Arrco se retrouveront le 22 juin. Il y aura bien des abattements dégressifs sur les pensions mais le Medef va proposer un nouveau barème. Une hausse de la cotisation Agirc sur la tranche "C" (très hauts revenus) est également à l'étude.

    Les organisations patronales et syndicales gestionnaires des régimes de retraites complémentaires Arrco (ensemble des salariés) et Agirc (cadres) se sont donné un peu d'air dans la difficile négociation qu'ils ont engagée pour sauver financièrement les deux régimes. Il sont à la recherche de près de 7 milliards d'économies ou de ressources supplémentaires. Le camp patronal a des idées très arrêtées pour y parvenir. Mais devant le tollé que ces propositions ont provoqué dans le camp syndical, les deux parties ont décidé de calmer le jeu. Un nouveau rendez-vous est donc fixé au 22 juin. Et il n'est même pas du tout certain que cette prochaine réunion soit décisive.

    Le Medef va proposer un nouveau barème d'abattements

    Ce qui bloque, bien sûr, c'est la proposition du Medef de pratiquer des abattements dégressifs sur les pensions de retraites complémentaires des salariés liquidant leur retraite à compter de 2017. Et ce pour les générations nées en 1957 et après.

    Dans l'esprit du Medef, pour un départ à la retraite à 62 ans, la décote subie serait ainsi de 40% pour commencer, puis de 30% à 63 ans, 18% à 64 ans, de 2% à 65 ans et de 1% à 66 ans. Ensuite, à 67 ans, le retraité percevrait sa retraite à taux plein. Ces abattements permettraient de rapporter 3,1 milliards d'euros en cinq ans.

    Mais les syndicats ne veulent absolument pas entendre parler d'abattements aussi élevés.

    La CFDT serait prête à admettre un abattement de 10%.

    "Les lignes vont bouger. Nous reviendrons le 22 juin avec de nouvelles propositions d'abattements", explique à La Tribune, un négociateur patronal. "Pour autant, pas question de renoncer aux abattements. Et c'est vrai qu'avec notre idée nous incitons les salariés à rester en poste jusqu'à 65 ans";

    Les pensionnés exonérés de CSG ne subiraient pas les abattements

    Par ailleurs, pour faire passer la pilule, il est quasi acté que les petites retraites seront épargnées par ces abattements. L'idée serait de dispenser les pensions qui ne sont pas soumis à la CSG de ces mesures.

    Actuellement sont exonérés de CSG les retraités dont le revenu fiscal de référence est inférieur à 10.633 euros pour une part et 16.311 euros pour deux parts en 2015. Au-dessus de ces plafonds, les retraités sont soumis à une CSG de 3,8% ou de 6,6% selon l'importance de leurs revenus.

    En revanche, pour lâcher un peu de lest, toujours selon nos informations, le camp patronal serait finalement prêt à ne rien toucher pour les pensions de réversion. Il était prévu de porter de 55 à 60 ans l'âge donnant droit au versement cette pension. Finalement, les choses resteraient en l'état.

    Vers une augmentation de la cotisation Agirc sur la tranche "C" ?

    Reste la demande syndicale d'une augmentation des cotisations de retraites complémentaires afin de mieux répartir les efforts demandés entre entreprises, salariés et retraités. Pour l'instant, le camp patronal continue de s'y opposer. Mais, selon nos informations, il pourrait y avoir une ouverture.

    Il est en effet possible que le Medef accepte une augmentation de la cotisation spécifique à la tranche "C" de l'Agirc, c'est-à-dire pour les très hauts revenus compris entre quatre fois et huit fois le plafond mensuel de la sécurité sociale. Soit, très concrètement, entre 12.680 euros et 25.360 euros bruts mensuels. Actuellement sur cette tranche de salaire, le taux de cotisation est égal à à 20,55 %, répartis (sauf dispositions particulières applicables dans telle ou telle entreprise) à raison de 12,75 % pour les entreprises et 7,80 % pour les salariés. De source patronale, on dit ne pas exclure une hausse de la cotisation sur cette tranche de hauts revenus. Certes, l'assiette serait très limitée, ne concernant même pas 1% des salariés, mais le rendement serait assez élevé au regard du montant des rémunérations visées.

    Enfin, le dernier point en débat concerne une éventuelle fusion entre les deux régimes Arrco et Agirc à l'horizon 2019. La CGT et la CFE-CGC sont farouchement opposées à cette idée. Les autres syndicats se montrent plus ouverts. Une voie médiane pourrait être trouvée, selon nos informations, en limitant dans un premier temps la "fusion" aux réserves financières des deux régimes, d'ailleurs en forte baisse. L'idée serait de provoquer un effet masse qui permettre des placements avec des rendements optimisés. es.

    Les organisations patronales et syndicales ont donc quelques semaines d'ici le 22 juin pour affiner leurs propositions et surtout pour les tester lors de discrets échanges bilatéraux.

    Jean-Christophe Chanut  La Tribune :: lien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuFklZupZZGozyFuBf.shtml

  • Une université d’été pour les jeunes patriotes !

    La formation est essentielle pour comprendre le monde qui nous entoure.

    Or, le mouvement Renouveau français (une organisation politique sérieuse, avec d’excellentes idées et un niveau moral qui dénote avec ce qu’on peut malheureusement voir ailleurs) propose une université d’été qui pourra légitimement intéresser certains de nos jeunes lecteurs (ou des lecteurs connaissant des jeunes) :

    « Le programme sera riche et des personnalités qualifiées interviendront (auteurs, conférenciers, etc). Participation de délégations étrangères. »

    visuudt2015A

    Détails en cliquant ici.

    http://www.contre-info.com/