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  • PSA et Renault ouvrent leurs portes aux équipementiers chinois et indiens

    Dans les pays émergents, les fournisseurs locaux sont sollicités pour réduire les coûts.

    Les terrains de jeux sont différents, mais la logique est la même. Qu’il s’agisse de Renault en Inde, cœur du développement de la future gamme de véhicules à très bas coûts du groupe(« Les Echos » du 21 mai), ou de PSA en Chine, les deux constructeurs français ouvrent leurs portes aux fournisseurs indiens et chinois. Deux terrains de jeux stratégiques du moment. L’objectif : accéder à des coûts quasi-imbattables.

    Chez DPCA, la joint-venture chinoise entre PSA et Dongfeng, on compte désormais plus d’une centaine de fournisseurs chinois parmi les 450 fournisseurs de rang 1, aux noms souvent inconnus (Hubei ZhengAo, Inteva Zhenjiang, Jingzhou Henglong…). « L’un d’eux a par exemple remporté un contrat important de réservoirs jusqu’ici tenu par un fournisseur traditionnel, ce qui nous a permis d’abaisser nos coûts de 20 %. De même, 100 % de nos pièces d’emboutissage sont désormais réalisées par des équipementiers chinois.  » indique Jean Mouro, directeur général adjoint exécutif de DPCA.

    Tarifs agressifs

    Grâce à leurs tarifs très agressifs, obtenus via des réseaux de sous-traitants complexes à maîtriser pour des groupes étrangers, ces acteurs obligent les filiales des grands équipementiers mondiaux (Bosch, Valeo, Faurecia, Continental, ZF…), à se battre pour garder leurs contrats.

    « On crée un cercle vertueux de compétitivité puisque DPCA dispose désormais d’un taux d’intégration locale de plus de 95 % contre 40 % il y a dix ans. Nous parvenons à réaliser 4 à 5 % de gains annuels pour les véhicules déjà en circulation, et jusqu’à 30 % pour les programmes futurs », poursuit Jean Mouro. Le groupe s’appuie pour cela sur son partenaire chinois Dongfeng, qui lui donne accès à davantage de fournisseurs locaux.

    Cette tendance devrait encore se renforcer avec l’arrivée, d’ici 2018, de la plate-forme CMP, dédiée aux véhicules de segment B et d’entrée du segment C, qui a été co-financée par PSA et Dongfeng. Conçue à prix serrés, cette architecture cible les équipementiers compétitifs, et pourrait même permettre à des fournisseurs chinois d’accompagner le programme au niveau mondial sur d’autres continents. « C’est envisageable », indique Jean Mouro.

    Logique identique chez Renault

    La logique est identique chez Renault en Inde. Pour être vendue entre 300.000 et 400.000 roupies, la voiture Kwid s’est appuyée sur un réseau de 209 fournisseurs , dont « environ 40 % sont totalement locaux », indique Gérard Detourbet, le patron du projet.

    De quoi délivrer des rabais de plus de 30 % sur certaines pièces, et permettre de produire 98% des composants sur place. Ce qui permet d’échapper au coût des importations et au risque de changes. « On a d’abord dû identifier les fournisseurs, qui étaient souvent cachés, en désossant les voitures de Hyundai ou Maruti Suzuki, les gros acteurs locaux. Cela nous a permis d’écarter différents grands équipementiers dont les prix étaient franchement trop élevés » poursuit le dirigeant.

    Saint-Gobain, qui proposait des vitres 40 % plus chères, ou Visteon, s’en souviennent. « La pression n’est pas nouvelle mais elle est toujours plus forte, reconnaît un autre fournisseur. Elle nous oblige à intégrer davantage localement, tout en misant sur la qualité et l’innovation. »

    Fournisseurs exotiques

    Si ces fournisseurs exotiques montent en puissance, c’est qu’ils ont fait d’importants progrès en termes de process, et de qualité.  « On les retrouve désormais dans tous les métiers, y compris les plus techniques, comme la direction assistée électrique » poursuit Jean Mouro.

    En Inde, la filière est montée en puissance via des acquisitions, comme celle de l’allemand Peguform par Motherson Sumi, ou celle de la division éclairage de Visteon par Varroc. « Sans compter de nombreuses PME qui ont une grande tradition de la métallurgie ou des systèmes de freinage venus des deux-roues » indique Sylvain Bilaine, consultant local, et ex-patron de Renault en Inde.

    Risques qualité, santé financière de ces partenaires, transfert technologique, impact sur les relations avec les grands équipementiers mondiaux, capacité à dupliquer cette approche dans des zones où le tissu de fournisseurs est moins compétitif (Russie, Amérique du Sud)… Les risques et limites de ce type de partenariat ne sont pas neutres. Pas suffisant néanmoins pour freiner Renault et PSA, bien décidés à récupérer une partie de la valeur, qui s’est largement déportée chez les équipementiers ces dernières années.

    Les Echos

    http://fortune.fdesouche.com/384029-psa-et-renault-ouvrent-leurs-portes-aux-equipementiers-chinois-et-indiens#more-384029

  • « Si on ne réagit pas très vite, elle va tous nous bouffer. »

    La "droite" s'inquiète face à Marion Maréchal Le Pen :

    "C’est un ancien ministre de Nicolas Sarkozy qui nous téléphone, à la fin du mois d’août 2014, pour nous dire combien il est « horrifié ». La cause de son émoi ? Un entretien de Marion Maréchal-Le Pen, publié quelques jours plus tôt dans Valeurs actuelles (notre numéro du 21août), dans lequel la jeune députée se livrait à coeur ouvert. Un propos déplacé ? une référence douteuse ? un “dérapage” ? Rien de tout cela : notre ancien ministre se dit simplement « sidéré » par la « fraîcheur », la « clarté » et le « bon sens » des propos de la benjamine de l’Assemblée nationale. Et de conclure : « Si on ne réagit pas très vite, elle va tous nous bouffer. »

    Voici résumé en une anecdote le casse-tête posé à la droite par Marion Maréchal-Le Pen : ferme sur l’immigration, la délinquance et la sécurité, patriote, protectionniste, en pointe dans les combats “sociétaux”, n’incarne-t-elle pas dans sa totalité le corpus de la droite des années 1990, peu à peu délaissé ?"

    Michel Janva 

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Bagarre entre clandestins, Calais sur le fil du rasoir

    Nouvelles violences entre clandestins à Calais,dans le camp poétiquement nommé New Jungle : 24 blessés, dont 14 ont été hospitalisés, rassurez-vous, « La situation a été maîtrisée à tout moment », a annoncé sans rire la préfecture.

     

    Alors que la police est au bord de l’explosion, que les habitants n’en peuvent plus etne reconnaissent plus leur ville, que les chauffeurs routiers Anglais veulent boycotter le port, c’est aussi au sein même des groupes de clandestins que la violence fait rage. Une situation habituelle, qui ne fait les honneurs de la presse que par soninhabituelle ampleur.

    La bagarre entre plusieurs centaines de clandestins, qui aurait opposé Soudanais et Erythréens, n’est que le dernier épisode d’une longue litanie de violences entre migrants (voir ici et  pour deux exemples récents) et surtout à l’encontre de la population.

     

    Certes, Calais n’est qu’un abcès de fixation, mais il est révélateur du cancer de l’immigration qui ronge la société française. Un cancer qui répand ses métastases un peu partout, avec bien sûr la bénédiction du gouvernement et de l’Europe.

  • Pétition contre le soutien de la Région Haute Normandie et de la métropole Rouen Normandie à la "PMA et GPA pour tous"

    "La Gay Pride du 6 juin 2015 à Rouen a pour mot d’ordre « PMA et GPA pour tous ». Cette manifestation a donc pour objectif d’obtenir la  légalisation en France de la gestation par autrui (GPA), c’est-à-dire le recours à une mère porteuse. La GPA est, selon les mots du Premier ministre Manuel Valls, « une pratique intolérable de commercialisation des êtres humains et de marchandisation du corps des femmes ».

    Pourtant, la Région Haute Normandie, son président Nicolas Mayer-Rossignol, et la Métropole Rouen Normandie font partie des soutiens de cette manifestation.

     Comme citoyen français, électeur et contribuable, je m’oppose fermement à l’utilisation des fonds publics pour la promotion de la gestation par autrui. Qu’elle soit gratuite ou payante, encadrée ou pas, réalisée au profit d’individus ou de couples, la pratique des mères porteuses exploite des femmes et consiste à faire du trafic d’enfants.  Or la femme ne peut être réduite à son utérus et l’enfant ne peut être ni donné ni acheté : il n’appartient à personne, pas même à ses parents. De fait, considérer qu’un être humain est la propriété de quelqu’un, c’est le principe même de l’esclavage !

     La pratique des mères porteuses est illégale en France. Cet interdit essentiel ne saurait être remis en cause et doit, au contraire, être respecté et même renforcé.

    Je demande que la Région Haute Normandie, son président Nicolas Mayer-Rossignol et la Métropole Rouen Normandie :

    • affirment leur refus clair et sans ambigüité de l’utilisation de la femme et du trafic d’enfants par la GPA ;
    • condamnent la revendication de « PMA et GPA pour tous » de la Gay Pride de Rouen et retirent leur soutien ;
    • renoncent à tout financement de cet événement et des associations qui portent de telles revendications.

    Je demande que Monsieur Jean-Christophe Cambadelis, premier secrétaire du Parti socialiste, s’assure que la Fédération PS de Seine Maritime retire son soutien à la Gay Pride 2015 de Rouen et renonce à tout soutien financier des associations concernées.

    Visuel-petition-rouen