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  • Pourquoi l’euro est l’instrument de la domination allemande

    Après l’accord conclu entre la Grèce et ses créanciers, l’influence allemande sur le continent européen est apparue au grand jour. Coralie Delaume considère qu’elle repose avant tout sur la monnaie unique.

     

    Réunion de joyeux drilles

    Il n’est pas utile de revenir sur le détail de l’accord effroyable conclu entre le Grèce et ses créanciers le week-end dernier. Tout en a été dit ou presque. Il vient d’être voté à l’unisson par les différents parlements nationaux, alors même que tout le monde, d’Alexis Tsipras à Wolfgang Schäuble en passant par le FMI et des économistes du monde entier, s’accorde à dire qu’il n’est pas viable. C’est d’ailleurs bien normal puisqu’il ne s’agit pas d’un véritable accord pour secourir la Grèce. Il s’agit au contraire de la mise en coupe réglée d’un pays vaincu, auquel on souhaite ne laisser aucune chance de rétablissement. Paradoxal, en plein cœur de « l’Europe-c’est-la-Paix ». Mais le ministre slovaque des finances Peter Kažimír a imprudemment vendu la mèche sur Twitter en avouant - avant d’effacer son tweet - que si l’accord obtenu était particulièrement dur pour Athènes, c’était parce qu’il venait sanctionner le « Printemps grec ». Pas d’accord donc, mais un châtiment. Une expédition punitive conduite par des idéologues violents. Par des « terroristes » avait lancé Yanis Varoufakis. Cela avait provoqué un tollé. On sait désormais qu’il exagérait à peine.

    Il peut être utile, en revanche, de revenir sur les enseignements que cet « accord » a livrés. Il est désormais clair, par exemple, que le projet d’Alexis Tsipras consistant à combiner la réhabilitation de la démocratie en Grèce, la fin de l’austérité et le maintien dans l’euro relevait de la quadrature du cercle. En refusant d’envisager le Grexit, le premier ministre hellène se condamnait mécaniquement à renoncer à ses deux autres ambitions. [...]

    La suite sur Le Figaro.vox

    http://www.actionfrancaise.net/craf/?Pourquoi-l-euro-est-l-instrument

  • La décroissance pour les nuls par Guillaume LE CARBONEL

    Qu’est-ce que la décroissance ? Ni une insulte, ni un gros mot, ni même une nouvelle variété de légumes transgéniques. Pour reprendre la belle formule de Serge Latouche, il s’agit plus sûrement d’un slogan politique aux implications théoriques. Un drapeau en quelque sorte, une bannière sous laquelle se rassemblent toutes celles et tous ceux qui luttent contre la société de l’illimité et le développement effréné.

    « Comme le mot socialisme à ses débuts, celui de décroissance reste incertain, polémique et scandaleux, étirable dans des directions contraires. C’est sa force et sa richesse de ne pas être enfermé dans une doxasclérosante, tout en offrant un vocabulaire alternatif à la novlangue envahissante du management » écrit fort justement François Jarrige, maître de conférences en histoire contemporaine à l’Université de Bourgogne (1).

    De fait, la décroissance n’est ni de droite ni de gauche, si tant est que ces notions ont encore un sens pour certains. Elle est par contre radicalement anticapitaliste car opposée à la croissance pour la croissance, c’est-à-dire à l’accumulation illimitée du capital, et à l’exploitation des gens ordinaires par des minorités oligarchiques. Elle s’oppose avec force à l’idéologie du progrès et au modernisme, vus par certains comme émancipateurs, mais fabriquant en réalité, à la chaîne, un être abstrait arraché à toutes ses racines, un zombie pousseur de caddie guidé par ses seuls intérêts.

    L’idée maîtresse de la décroissance réside dans l’analyse qu’une croissance infinie est incompatible avec un monde fini. D’après l’O.N.G. W.W.F., l’humanité est entrée en situation de dette écologique depuis les années 70. Depuis, le phénomène n’a fait que s’aggraver. Aujourd’hui, notre empreinte écologique excède de 50 % la bio-capacité de la Terre, autrement dit sa faculté à régénérer les ressources naturelles et absorber le C.O.2. La revue Science estime que la planète atteint de nos jours ses limites dans quatre domaines : changement climatique, érosion de la biodiversité, changement rapide d’usage des sols et perturbation des cycles de l’azote et du phosphore (2).

    La décroissance appelle donc à une remise en cause de notre mode vie et à la construction d’un société conviviale, autonome et économe. La simplicité volontaire doit remplacer la servitude volontaire. Pour ce faire, un simple changement de cap ne saurait suffire. Décoloniser notre imaginaire nécessitera une véritable révolution culturelle et anthropologique. Une subversion totale.

    Comme le rappelait André Gorz, la critique de la croissance n’a de sens, et de portée révolutionnaire, qu’en référence à un changement social total.

    Certains s’imaginent que décroissance rime avec archaïsme, retour à la bougie ou au primitivisme. D’autres fantasment sur une croissance négative, expression absurde. Décroître pour décroître est aussi ridicule que croître pour croître.

    Il s’agit en réalité de sortir de la logique de l’accumulation illimitée et du toujours plus. Il nous faut retrouver des limites pour donner un sens à notre vie étriquée, malmenée par l’hyper-technologie et l’obsession du changement. Serge Latouche parle de réaliser l’abondance frugale, autrement dit la prospérité sans croissance. 

    À l’origine de la décroissance, on trouve deux sources quasi simultanées et convergentes : la remise en question de la société de consommation, animée dans les années 60 par des hommes comme André Gorz, Jacques Ellul, Bernard Charbonneau ou encore Ivan Illitch, et la prise de conscience de la crise de l’environnement sur laquelle travaillera notamment Nicholas Georgescu-Roegen au cours des années 70.

    En 2002, le slogan sera repris par Vincent Cheney et Bruno Clémentin au travers de la revue Silence.

    Toutes ces études montrent à quel point nous vivons dans une véritable addiction à la croissance et comment l’homme s’est transformé en consommateur illimité. François Hollande affirmait encore le 5 janvier 2015 sur France Inter : « Ce que je veux, c’est que la France crée durablement des emplois. Or elle ne le fera que si la croissance dépasse 1 % ». Le moins que l’on puisse dire c’est que nous sommes loin de les atteindre. Malgré l’action de la Banque centrale européenne, l’estimation pour le mois d’avril signale un ralentissement de l’activité globale dans la zone euro par rapport au plus haut de onze mois enregistré en mars (3).

    Serge Latouche est parmi les objecteurs de croissance celui qui a le mieux définit ce que peut être une société de décroissance. Pour lui, la société moderne est basée sur une triple illimitation : dans la production de marchandises (avec destruction des ressources), dans la consommation (besoins artificiels, obsolescence programmée) et dans la production de déchets. Il appelle donc à sortir de ce piège mortifère au travers d’étapes indispensables. Ce sont ce qu’il nomme les « 8 R » : réévaluer, reconceptualiser, redistribuer, relocaliser, réduire, restructurer, réutiliser et recycler.

    Le but étant de retrouver une empreinte écologique égale ou inférieure à une planète, de relocaliser les activités, de restaurer l’agriculture paysanne et de lancer la production de biens relationnels, c’est à dire réinventer le bien commun en retrouvant une autonomie économique locale. 

    L’ancrage anthropologique de l’homo œconomicus doit disparaître au profit d’une société plus humaine. Il n’est plus question de « sauver des emplois » mais de sortir de la société travailliste et productiviste. André Gorz parle de bâtir la civilisation du temps libéré. Il faut changer les valeurs sur lesquelles repose la société, réduire l’incitation à la consommation ostentatoire, définir un projet collectif enraciné, encourager le commerce local, réduire le tourisme de masse, lutter contre le bougisme obsessionnel et la marchandisation du vivant, contre l’isolement engendré par le numérique et contre les grands projets inutiles. 

    On le voit, la décroissance est un projet révolutionnaire infiniment plus dense que ses détracteurs veulent bien le laisser croire. Il est surtout le seul paradigme véritablement nouveau qui offre un contre-projet de société viable et sans cesse en évolution. C’est la nouvelle utopie du XXIe siècle, un art de vivre, une vocation à reprendre la main et à façonner littéralement son mode de vie (4). 

    Guillaume Le Carbonel

    Notes

    1 : cf. La Décroissance, n° 118, avril 2015. 

    2 : cf. Le Monde, le 15 janvier 2015.

    3 : cf. Challenge.fr, mis en ligne le 23 avril 2015.

    4 : cf. Clara Breteau, La Décroissance, n° 114, novembre 2014.

    • D’abord mis en ligne sur Cercle non conforme, le 25 mai 2015.

    http://www.europemaxima.com/

  • Trop C.....

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  • L’Union européenne organise l’invasion migratoire

    L’intégration est en panne ? Nous n’avons plus les moyens de mettre au travail ces nouveaux venus ? Le terrorisme islamiste menace chaque jour un peu plus ? Pas grave, vous allez encore devoir recevoir chez vous des clandestins.

    Le continent est frappé par la crise économique. Politiquement, l’Union européenne est un néant antidémocratique. Les mensonges se succèdent les uns aux autres, François Hollande assimilant l’Europe à l’Union européenne et l’Union européenne à la zone euro, omettant de préciser que de nombreux pays européens n’appartiennent ni à l’Union européenne ni à la zone euro. Mais la priorité de ces pathétiques dirigeants reste la même : faire de l’Europe un continent-monde, censé accueillir un flux migratoire d’une importance jamais vue dans l’histoire de l’humanité. L’intégration est en panne ? Nous n’avons plus les moyens de mettre au travail ces nouveaux venus ? Le terrorisme islamiste menace chaque jour un peu plus ? Pas grave, vous allez encore devoir recevoir chez vous des clandestins.

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  • Pakistan : des chrétiens s'organisent pour défendre les églises

    Lu sur Christianophobie Hebdo :

    "Les attaques terro­ristes contre les chrétiens du Paki­stan, comme celles qui ont touché deux églises de Lahore [Pendjab] en mars 2013 et l’attentat à la bombe contre une église de Peshawar [Khyber Pakhtunkhwa] en sep­ tembre de la même année, ont rendu nerveuse la communauté [chrétienne] [...].

    Le gouvernement fournit une sécurité pour différentes églises dans des grandes villes, mais les actions terroristes dans le Pend­jab et le Khyber Pakhtunkhwa fournissent la démonstration que les dispositifs de sécurité du gouvernement ne sont souvent pas suffisants [...].

    Conséquence de cet état de fait, un groupe d’hommes chrétiens a imaginé une stratégie pour com­battre cette menace terroriste au Pakistan.

    Après les attaques de mars, 16 jeunes gens se sont regroupés pour constituer une équipe de sécurité, afin de défendre les églises locales. Ce qui inspire la formation de cette équipe se trouve en Luc 11, 21 : « Lorsqu’un homme fort et bien armé garde sa maison, ce qu’il possède est en sûreté. »

    Le but de cette équipe n’est pas de dénoncer les défaillances du gou­vernement, mais de défendre les églises. L’équipe a d’abord offert ses services à la Shalom Presby­ terian Church située dans la Ba­har Colony de Lahore [...], puis a étendu son offre afin d’assurer la sécurité à six autres églises des environs [...].

    La police locale et les services officiels de sécurité soutiennent totalement la mission de cette équipe estimant que cela ac­ croîtra la sécurité des églises, car elle est capable d’identifier les ac­ tivités ou les gens suspects pen­ dant les services religieux [...].L’initiative de ce jeune groupe de chrétiens constitue un con­ sidérable pas en avant pour la protection des églises et, en même temps, elle est un acte de courage de la part de ces jeunes chrétiens. Ce ne sont pas des agents de sécurité profession­nels, mais leur détermination et leur persévérance à protéger les églises sont trop fortes pour pou­ voir être ébranlées.

    La volonté de cette équipe d’étendre sa zone d’action à d’autres églises constitue un exemple parfait d’unité contre la menace."

    Michel Janva

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