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  • Les gratifications de la doxa

    Le martyre de la Grèce pourrait-il avoir pour l'idéocratie eurocratique les mêmes effets que ceux de l'écrasement de Budapest pour sa devancière soviétique ? Les masques sont tombés, les compagnons de route devraient se mettent à douter à l'image d'un Edgar Morin qui récemment a fait son autocritique en soulignant que l'Europe marque l'ensauvagement du temps.

    Toutefois aucune voix de r intérieur de la Nouvelle Babel n'est venue s'émouvoir de la curée subie par le peuple grec. Pour l'URSS, il y eut des voix très tôt, dès 1917 pour montrer la race de méduse du communisme. Pourquoi l’eurocratisme dont on commence à peine à mesurer les méfaits n'a-t-il pas ses lanceurs d'alerte comme on dit aujourd'hui ? Pourquoi l'Europe n'a-t-elle pas ses voix de l'intérieur, hauts fonctionnaires repentis, élus en mal de confession, argentiers et agents profitant de leurs derniers moments pour se soulager ? L'Amérique a ses rebelles, elle a même ses consciences dolosives comme Noam Chomsky. L'Europe, qui n'est jamais pour l'Amérique que le vice appuyé sur son bras, ne semble pas devoir en créer. Il nous faut comprendre pourquoi.

    Passons vite sur la force des croyants, nous y avons déjà tant fait allusion. Glissons-nous dans les pas du comptable et de l'anthropologue à la recherche des rites et des gratifications du sacré eurocratique. En effet à Bruxelles, forme achevée de la démocratie chrétienne, on veut bien partir en Mission, mais on exige sa rétrocommission. Les institutions ont créé un véritable circuit de fidélité, invisible aux yeux du monde extérieur et qu'il convient de détailler car il étouffe les consciences, digère les adversaires et dresse les laquais.

    Les premières rétributions sont symboliques. Les institutions communautaires ont leurs héros fondateurs, les Patres Europae comme il est écrit sur les portraits en faux bronze des employés en back office de la CIA (Monet, Schuman, Spack...) présents dans le Parlement. Chaque gratte- papier, si il est bien sage, pourra avoir une nécrologie dithyrambique qui sera envoyée à l'ensemble de l’administration par courriel pour un hommage digne des orateurs attiques où il sera dit qu'il suivit les pas de ces grands hommes en prenant le risque quotidien de se piquer avec un trombone. D'où également ce système de sélection interne où parfois une fiche de poste pour un concours n'est annoncée que deux heures à l'avance pour ne recevoir qu'un seul candidat.

    D'où également des hiérarchies sociales inversées où l'eurocrate jamais élu, inconnu dans son pays a le droit d'humilier un élu reconnu mais n'ayant jamais eu de poste européen. Les anciens ministres français et particulièrement Rachida Dati l'ont appris à leurs dépens.

    Tout culte a son denier

    Ensuite viennent les choses sérieuses, les deniers du culte. Il faut déjà rappeler que l'UE ne produit rien. Elle vit principalement de la taxe TVA prise sur les États, des amendes qu'elle leur inflige via sa CJCE (Cour de Justice des communautés européennes) d'un petit droit de douane (inférieur à 3% du budget). Sur ce pactole pris à d'autres l'UE fait sa publicité. Au final, elle vous a pris 100 vous rend 25 et exige un sourire. Ce pactole est le vrai ciment de la croyance ; en un sens l'Europe c'est la PAIE. En effet plus de 200 hauts fonctionnaires européens ont des salaires supérieurs aux chefs d'États. Plus d'un quart des 37 000 fonctionnaires de la Commission ont un salaire supérieur à 10 000 euros par mois. Les fonctionnaires européens ne cotisent pas pour leurs retraites, qu'ils peuvent prendre après 15,5 ans de service et dont le montant correspond à 70 % du dernier salaire. Les députés européens touchent 10 000 euros par mois (environ 6 500 euros de salaire plus 40 000 euros de diverses primes) pour être député et 300 euros par jour de travail (ce que Philippe de Villiers appelait « cachetonner »). Les écoles des enfants sont prises en charges comme les soins médicaux (par une structure qui détruit les systèmes sociaux). Cela rendrait coopératif même l'adversaire le plus résolu !

    Enfin il y a un système de contrôle administratif qui constitue le côté orwellien de ce totalitarisme moelleux. L'UE impose à ses fonctionnaires une obligation de résidence (sa propre Cour de justice condamnerait les États qui feraient de même au nom de la liberté d'établissement). L'UE contrôle toutes les activités extérieurs même non lucratives de ses fonctionnaires, soumet leurs documents (livres, articles) à la censure préalable. Même hors de leur travail, ils lui doivent le loyalisme y compris dans leurs propos privés. Contrairement aux fonctionnaires français, ils ne peuvent pas parler à titre personnel. En théorie, on pourrait même dire que si les députés opposants à l’UE sont libres de leurs paroles, leurs attachés qui sont payés par le Parlement pourraient être sanctionnés pour leurs écrits. Tout le monde à Bruxelles connait l'histoire de l'un des pères de l'euro, Bernard Connely, qui a osé raconter sa version de la naissance de la monnaie unique et fut liquidé séance tenante de son poste à la Commission : il avait parlé.

    Conditionnés, corrompus, contrôlés, tous ceux qui pourraient parler sont également « encamaradés », si l’on peut reprendre l'expression de Sebastien Haffner sur les nazis. Perdus dans les tentations d'une fête continue, rien ne les rattache à terme aux leurs. Rien ne changera ce système, il devra être abattu. Ceux qui pensent le changer de l'intérieur deviendront ses rouages. Il va falloir s'armer de courage pour s'asseoir en travers de la doxa, et entrer en dissidence.

     

    André Ringwald monde&vie 3 septembre 2015

  • Construire l'Empire

    Pourquoi l'Union européenne engendre-t-elle tant de problèmes pour les pays membres ? Parce qu'elle représente historiquement une sortie précoce de la démocratie dans un espace de 27 pays, livrés à une technocratie que l'on peut nommer impériale faute de mieux...

    La construction européenne ne peut s'expliquer qu'avec des métaphores guerrières. Il s'agit moins de bâtir un édifice commun autour d'un bien commun que d'annexer des territoires indépendants, avec deux séries d'arguments : la première peut se résumer à "Il n'y a pas d'autre choix possible", la seconde à "C'est pour votre bien" La première série renvoie à la longue liste des justifications d'une puissance économique qu'aucune nation européenne ne saurait avoir seule, la seconde aux avantages (évidents. ..) d'un espace sans contraintes.

    Au nom de la prétendue puissance économique conditionnée par une taille minimale, tout est fait pour qu'appartenir à l'Europe soit un processus irréversible : aucun des multiples traités, accords, dispositifs et autres règlements ne prévoit une quelconque sortie de l'Europe ou de l'euro, ou en des termes si chinois et assortie de conditions si complexes que la chose est pratiquement impossible ; le minimal est expansionniste... Même les pays qui, comme la Norvège, ne sont pas dans l'Union européenne mais lui sont liés par des traités auraient les pires difficultés à s'en affranchir. Au nom du bien indiscutable et dogmatique, chaque transfert de souveraineté aux instances européennes est salué comme une victoire du bon sens et une promesse de prospérité matérielle et de progrès moral. On jurerait les armées de Napoléon "libérant" l'Italie ou l'Espagne du joug odieux de la tyrannie à grands coups d'exécutions de masse. On peut aussi songer, plus proche de nous dans le temps, à la construction d'un empire européen destiné à assurer un bonheur sans fin au nom de nécessités vitales.

    La difficulté est que les promesses européistes ont révélé leur vanité la prospérité promise n'est pas là puisque qu'une monnaie trop forte a conduit à appauvrir les citoyens de tous les pays, puisque les capitaux sont libres d'aller ailleurs et puisque les membres de l'UE, Irlande et Luxembourg en tête, ont complaisamment organisé l'évasion fiscale des grandes entreprises ; l'emploi promis n'est pas là puisque les politiques agricoles ont encouragé la concentration du secteur primaire, pendant que la mondialisation détruisaient hier les emplois secondaires et aujourd'hui le secteur tertiaire ; il est à peine besoin de parler de sécurité. La série des avantages européens est impossible à prouver - et les contraintes se sont multipliées, rendant caduque la seconde série d'arguments, désormais métamorphosée en un "Autrement ce serait pire" d'autant plus fervent qu'il est indémontrable.

    Voici donc l'Union européenne réduite à une seule incantation : il est interdit de vouloir autre chose. Admirable et court trajet des promesses à la menace. L'UE a bâti - avec la complicité permanente des parlements nationaux - une muraille législative impressionnante et sans cesse augmentée pour empêcher toute émancipation et ne prend désormais plus la peine de dissimuler son impérialisme. Elle refuse à chaque nation de décider ce que serait son bien (renoncer à une monnaie qui ruine, fermer ses frontières, soutenir son industrie) mais en plus n'apporte aucune aide pour résoudre les difficultés : conquérant cohérent, l'UE considère que les problèmes ne sont que le fait des conquis puisqu'ils n'expriment qu'une difficulté locale.

    Dans ce cadre, il est hors de question que la construction européenne soit freinée par les habitants : si des années 70 aux années 90 la construction avançait comme un processus inéluctable (et mobilisant de moins en moins les foules), hormis les cas anglais et danois, les référendums du XXIe siècle (France en 2005, Irlande en 2005 et 2008, Ecosse en 2014, Grèce en 2015), divers dans leurs buts, sont tous traités de la même façon : ils contredisent dans l'esprit la construction et n'ont donc pas à être respectés. Ces consultations doivent être dénoncées, sur un mode catastrophiste (ruine et famine étant censées s'abattre sur les partisans de la moindre Europe) et leurs résultats doivent être contournés : l'Irlande devra revoter en 2008, Sarkozy piétinera en 2008 la volonté des Français exprimées en 2005, et la Grèce se voit écrasée - les parlements nationaux étant sommés d'approuver la mesure.

    L'Union européenne est à elle-même sa propre justification, la marche vers le fédéralisme se passera de l'assentiment des populations. Certains n'ont-ils pas salué l'instauration du Mécanisme européen de stabilité (MES, né avec la crise grecque, en 2010) comme étant l'embryon d'un budget européen - échappant bien sûr aux validations nationales ? L'UE se révèle donc comme une impasse démocratique... ou comme un projet politique conscient qui veut échapper à l'adhésion populaire et n'entend tirer sa légitimité que de lui-même. La voie est de plus en plus étroite et le commandement toujours plus impérieux : quelle sera la prochaine mutation impérialiste des autorités européennes ? Et ce qui reste de nation saura-t-il y résister ? L'épisode grec aura eu le mérite de dissiper les derniers doutes quant à la nature du pouvoir européen. Il reste à (res)susciter "les alternatives impossibles ».

    Hubert Champrun monde&vie  3 septembre 2015 

  • Soumission mondialiste ou Résistance nationale ?

    Pour désamorcer la révolte et la colère, ô combien légitimes, des agriculteurs Français, Manuel Valls a fait hier,  lors  de leur manifestation parisienne et à l’issue de sa réunion avec les syndicats agricoles,  l’étalage de toute la démagogie, de l’impuissance d’un gouvernement qui n’est plus   capable d’agir qu’à la marge  sur le réel. Au-delà de son « message d’amour » bien hypocrite  au monde paysan, le Premier ministre a annoncé quelques  mesures  (« année blanche » sur les dettes bancaires pour les agriculteurs en difficulté, volume d’aides porté à trois milliards d’euros sur trois ans…) qui ne résolvent rien sur le fond. Il  se contente de refiler, s’il a un peu de « chance »,  le mistigri de la mort de dizaines de milliers de nos exploitations  agricoles à son successeur. Le très décrié Xavier Beulin, président de la FNSEA, a été copieusement sifflé quand il est venu enjoindre les agriculteurs place de la nation de se féliciter de cet accord…qui fait pourtant l’impasse sur  la question cruciale de la baisse des prix ! France Info a diffusé sur son site  le témoignage poignant de la femme d’un éleveur de porcs du Finistère,  Béatrice Sévère, qui constatait hier lors de la manifestation  que « rien ne va revenir aux paysans » des aides  annoncées. « Les gens de peuvent plus manger,  payer leurs factures, les gens se suicident » « et  on nous dit  de retourner crever dans nos fermes »,   «qu’est-ce que c’est que cette France? ».

    Cette France, de moins en moins française,  c’est celle  qui est voulue et engagée sur la voie du progrès  depuis des décennies par les partis euromondialistes. Une France à qui est intimé l’ordre de se paupériser encore un  peu plus en accueillant  sur son sol  toujours plus d’immigration.

    On se souvient des rapports récurrents de l’ONU, publiés notamment par la Division de la population des Nations Unies, préconisant l’accueil dans les pays de l’UE de  millions  d’immigrés chaque année pour luter contre le déclin  démographique de la vieille Europe.  Ce qui aurait pour effet de voir plusieurs pays Européens passer ou frôler  en 2050 la barre de 50% de la population d’origine immigrée.

    Dans le même ordre d’esprit le haut-commissaire de l’ONU pour les réfugiés (HCR), Antonio Guterres, a exigé hier qu’au moins  200 000 migrants demandeurs d’asile dans l’Union européenne soient installés et répartis dans tous les pays de l’UE.

    «L’Europe est confrontée à son plus grand afflux de réfugiés depuis des décennies» a-t-il dit. «Les personnes qui ont une demande de protection valide (…) doivent ensuite bénéficier d’un programme de réinstallation de masse, avec la participation obligatoire de tous les Etats membres de l’UE. Une estimation vraiment préliminaire semble indiquer le besoin potentiel d’accroître les opportunités de réinstallation à 200.000 places», a encore écrit M. Guterres dans un communiqué.

    La chancelière allemande Angela Merkel et François Hollande se sont empressés d’accueillir cette annonce avec enthousiasme rapporte Le Figaro «en lançant une  initiative commune pour organiser l’accueil des réfugiés et une répartition équitable en Europe. Si le président François Hollande n’a pas repris l’expression de quotas contraignants utilisée par la chancelière Angela Merkel, il a accepté l’idée d’un mécanisme permanent et obligatoire».

    Le Figaro faisait état également la veille d’un sondage  Elabe pour BFMTV publié mercredi, relevant que «l’opinion publique française reste majoritairement (à 56 %) opposée à l’accueil de migrants et de réfugiés sur le territoire français.» « Les sympathisants Europe Ecologie/Les Verts sont les plus favorables à un accueil (73 %), suivis des électeurs socialistes (68 %) et du Front de Gauche (56 %). L’opposition la plus marquée se trouve chez les électeurs Front National (91 %), suivis par les sympathisants UMP/Les Républicains (67 %).»

    « Ces chiffres sont particulièrement élevés si on les compare à l’accueil réservé aux chrétiens d’Orient à l’été 2014. Selon un sondage IFOP, 54 % des Français y étaient favorables. En effet, la distance culturelle joue beaucoup. La bienveillance envers les migrants dépend de l’idée qu’on se fait de leur capacité d’intégrer la société, explique Jérôme Fourquet (directeur du Département Opinion et Stratégies d’Entreprise de l’Ifop, NDLR). L’aspect confessionnel joue, ce qui explique que les chrétiens d’Orient soient mieux perçus. L’appartenance supposée ou réelle des migrants à la religion musulmane expliquerait la moindre bienveillance des Français à leur égard ». Français qui savent en effet  d’instinct, par connaissance de l’histoire  ou pour le vivre déjà  dans leur vie quotidienne,  que les sociétés  multiculturelles sont toujours  multiconflictuelles.

    Un point de détail pour les différents lobbies immigrationnistes  qui instrumentalisent  avec un cynisme écœurant  les drames de l’immigration.  Car pour les relais d’un mondialisme  qui s’exprime à plein  dans les instances de l’ONU comme au sein de l’UE, il s’agit de préparer la France,  l’Europe, le Monde d’après, ou les frontières, les races, les ethnies, les sexes seront abolis, les religions et les cultures fondues dans un fourre-tout syncrétiste. Le tout  au nom de cette utopie planétarienne  qui anime un certain nombre de cerveaux malades mais extrêmement persévérants…

    Cette soumission de nos « élites françaises » aux dogmes mondialistes,  éclate actuellement dans les  négociations en cours sur le marché transatlantique, est illustrée pareillement plus largement par  notre inféodation aux  diktats bruxellois et atlantistes,   comme  aux mots d’ordre des officines onusiennes sur  la question migratoire.

    Que ce soit  par veulerie, résignation, démission  ou choix délibéré, l’attitude des dirigeants libéraux de gauche ou de droite  des principaux partis du Système  fait écho à la réflexion d’un  Léon Daudet notant voici  déjà un siècle, avec sa verve habituelle,  que « le libéral est le genre d’individus qui ouvre la porte à son ennemi, de peur que celui-ci ne fasse du tapage en la défonçant. »

    Alors oui, affirme Bruno Gollnisch, la raison d’être du FN est bien d’être, lui, le mouvement de la Résistance française, ce grain de sable qui enrayera cette machine  à tuer les peuples et les nations enracinés.

    http://gollnisch.com/2015/09/04/soumission-mondialiste-ou-resistance-nationale/

  • Manif des agriculteurs : "On est bien conscients qu'on s'est encore fait baiser par l'Etat !"

  • Les puissantes techniques psychologiques du lobby LGBT

    Lu dans L'Homme Nouveau :

    Unknown-2"Comment les prétendus « droits des homosexuels » ont-ils pu s’imposer aussi rapidement, pays après pays ? Un livre publié il y a vingt-six ans aux États-Unis avait fourni la recette. Rien n’a été laissé au hasard.

    L’acceptation massive de l’homosexualité n’a pas eu lieu du jour au lendemain. Le mouvement homosexuel a su avancer pas à pas, utilisant depuis plus d’un quart de siècle de puissantes techniques psychologiques destinées à manipuler l’opinion publique via les médias.But ultime : que la tolérance du vice devienne la vertu suprême.

    La machine à écraser « l’intolérance » se met en marche dès 1987, avec la publication aux États-Unis dans une revue spécialisée d’un article détaillant les étapes de la manipulation à mettre en place. Son titre :The Overhauling of Straight America(Mode d’emploi pour transformer l’Amérique « hétéro »).

    Deux diplômés de Harvard…

    Deux « experts » américains l’ont concocté, deux « homos » diplômés de Harvard University près de Boston : Marshall Kirk,chercheur en neuropsychiatrie, et Erastes Pill, alias Hunter Madsen,docteur en sciences politiques spécialisé dans la persuasion publique et le marketing social. L’article deviendra en 1989 un livre de 398 pages au sous-titre évocateur : « After the ball : Comment l’Amérique dans les années quatre-vingt-dix surmontera sa peur et sa haine des homosexuels ».

    La stratégie se décline en trois étapes. D’abord, la désensibilisation. Si l’on entend subitement un hurlement mécanique, on aura tendance à réagir pour qu’il cesse. En revanche, s’il s’agit d’un bruit gênant mais constant, comme le plic-ploc d’un robinet qui fuit, on finira par s’y habituer. Les « homos » vont donc inonder les médias de leur présence – inoffensive, bien sûr. Interdiction absolue d’alarmer les « hétéros » par la moindre outrance.Une réac­tion d’agacement modéré s’atténuera forcément au fil du temps. « Si les hétéros ne peuvent pas arrêter la douche, ils finiront au moins par s’habituer à être mouillés. »

    Ensuite, le brouillage (jamming).Une étape « plus agressive et plus satisfaisante ». L’objectif est de troubler les repères de l’« hétéro ». On va le conduire à s’identifier à un groupe dont il aura aussitôt honte de faire partie,en le forçant à condamner les extrémistes qui rejettent injustement une minorité opprimée. On multipliera à cet effet les images et témoignages d’homosexuels victimes d’injustices cruelles (Ku Klux Klan, camps nazis). Les prêcheurs baptistes qui condamnent la sodomie seront présentés comme des fanatiques religieux pleins de haine. On fera parler aussi « des punks avides de torturer des pédés », et autres excités dangereux.

    Chez une personne encore douée d’un zeste de bon sens, la satisfaction émotionnelle qui accompagnait naguère la dénonciation justifiée du désordre intrinsèque de l’acte homosexuel se muera en terreur d’être assimilée à un grossier et révoltant personnage. « L’effet est obtenu sans référence aux faits, à la logique, à la moindre preuve » admettent candidement les auteurs. Ce qui compte, c’est de semer un « frisson de doute et de honte ». L’homophobe en puissance sera prêt à tout pour se distancer d’une réputation qui pourrait lui nuire.

    Enfin, ultime tactique : la conversion.(Les auteurs précisent que le mot « subversion », plus approprié mais susceptible d’inquiéter, a été écarté.) « Nous ne serons en sécurité, à long terme, que s’ils deviennent comme nous. »

    Attaque psychologique

    Les « émotions, l’esprit et la volonté de l’Américain moyen » doivent être transformés au moyen d’une « attaque psychologique planifiée sous forme de propagande ». Le « conditionnement associatif » ébauché lors du jamming est employé de nouveau, mais d’une façon encore plus ambitieuse.On choisira méticuleusement, dans les films et les programmes télévisés, des images d’homosexuels ressemblant le plus possible aux braves gens que l’on cherche à amadouer.Plus les « homos » auront l’air normaux – « pas spécialement beaux ni bien habillés » –, plus la campagne sera efficace.

    On élargira progressivement le champ pour inclure « d’adorables adolescents sportifs, de gentilles grands-mères, des policiers qui pourraient être votre oncle, ad infinitem ».On s’appuiera sur l’impact émotionnel extrêmement puissant de l’image.Si l’ « hétéro » voit de ses yeux un personnage qu’il trouve sympathique et qu’il découvre ensuite qu’il s’agit d’un « homo », il éprouvera brièvement un conflit émotionnel. Mais l’image, perçue en premier, ­aura le dessus. L’effet négatif de l’étiquette « homo » sera vite noyé par l’impression positive initiale de l’image.

    Et voilà ! Ces méthodes éprouvées, il n’y avait plus qu’à les appliquer. Il a suffi de rassembler des sommes colossales pour inonder les médias année après année. Le résultat est là : les « homos » sont acceptés. Et ceux qui voudraient les sauver, diabolisée."

    Michel Janva

  • Ignoble : les mondialistes jouent avec les cadavres d’enfants pour arriver à leurs fins


    Par Thibaut de Chassey :

    Utilisant cyniquement la photo d’un enfant syrien mort noyé alors que sa famille tentait de se rendre en Europe, les médias et leurs compères politiciens lancent une offensive de grande ampleur, fondée sur la tyrannie de l’émotion.

    Par le choc des photos, la tragédie que connaissent certains « migrants » est utilisée pour abolir la raison et – dans un émoi rendu plus puissant car collectif – pour culpabiliser les Européens afin de les amener à ouvrir totalement les frontières à des millions d’immigrés supplémentaires, pour le bonheur des mondialistes.

    Ces derniers peuvent compter sur la complicité perverse ou idiote du clergé moderne qui, globalement, confond comme d’habitude morale individuelle et morale politique (c’est-à-dire relative à la Société) et exige avec une inconscience consommée des mesures politiques qui entraîneraient rapidement le chaos chez les peuples européens et accélérerait leur disparition par changement de population.

    Il convient de rappeler les responsabilités dans la situation qui prévaut au Proche-Orient :

    La photo de cet enfant de Gaza tué par l'armée israélienne a-t-elle fait réagir BHL ? Non, bien sûr.

    La photo de cet enfant de Gaza tué par l’armée israélienne a-t-elle fait réagir BHL ? Non, bien sûr.

    – d’une part les États-Unis, l’État israélien et certains pays européens (au premier rang desquels le nôtre, hélas) se sont acharnés à déstabiliser l’Irak et la Syrie et à soutenir des groupes islamistes, le tout pour servir des intérêts qui n’étaient ni ceux des Français, ni ceux des populations locales. A ce titre, voir un Bernard-Henry Lévy invité dans les studios et sur les plateaux pour verser des larmes de crocodile et donner hypocritement des leçons (mauvaises) est insupportable.

    – d’autre part, ces mêmes États européens appliquent une politique d’immigration délirante qui crée un appel d’air pour de très nombreux étrangers convoitant notre pays et ce qui leur est promis, quitte à prendre de grands risques au lieu de se réfugier – pour ceux qui en ont vraiment besoin – dans des zones plus proches.

    La responsabilité du Système politico-médiatique est écrasante et les Français ne doivent se sentir coupables que de tolérer un tel régime.

    Cette vague d’émotion savamment orchestrée est l’occasion de pointer du doigt les méthodes répugnantes et inhumaines de ces médias et des « bonnes consciences » qui s’y expriment (mais qui n’accueilleront jamais un immigré sous leur toit), et qui jouent avec les cadavres d’enfants.

    Pourquoi ne diffusent-ils pas d’ailleurs avec la même indignation les photos des milliers de Français parfois très jeunes, tués, violés, estropiés du fait de l’immigration ?

    Enfin, pourquoi ne pas rappeler le cas de l’Australie, qui est convoitée par de nombreux immigrés clandestins potentiels ?
    Ce pays immense ne connaît pas ces drames et ces polémiques : en effet tout le monde sait désormais dans cette région du monde que le gouvernement australien ne tolère – dans les discours et dans les faits – aucune entrée en force.
    Résultat : aucun mort en 2014 ni en 2015.

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    « Pas question, vous ne serez pas chez vous en Australie »

    http://www.contre-info.com/ignoble-les-mondialistes-jouent-avec-les-cadavres-denfants-pour-arriver-a-leurs-fins

  • Libérer l'histoire de l'idéologie

    Louis Dimier dénonce la déformation du passé français par la Révolution. Mais la rectification des faits ne constituait pour lui « qu'une partie de la besogne » ; « il fallait de plus restituer le vrai sens des faits dûment établis ».

    Louis Dimier a placé cette phrase en exergue de son livre Les Préjugés ennemis de l'histoire de France (1) : « L'histoire imparfaitement observée nous divise : c'est par l'histoire mieux connue que l'oeuvre de conciliation doit commencer. » (Fustel de Coulanges) On lit aussi : « À Charles Maurras en hommage amical des idées que lui doit ce livre. » Louis Dimier (1865-1943) fut professeur de lettres et soutint une thèse d'histoire de l'art. Suspendu de l'université pour avoir protesté contre l'expulsion des maristes de Valenciennes sous le gouvernement Combes, il rallia l'Action française dès 1903 et il participa à la création de l'Institut où il occupa la chaire Rivarol. Il se brouilla avec l'AF entre 1924 et 1925 pour des raisons complexes et raconta ses années d'engagement dans un livre amer, Vingt ans d'Action française. Son éloignement et ses rancoeurs ne font pas oublier ce qu'il fut pendant de longues années auprès de Maurras et les excellents livres qu'il publia. Après sa rupture, il s'occupa d'histoire de l'art où il excellait.

    L'esprit du livre

    Dans Les Préjugés ennemis de l'histoire de France, il dénonce la déformation du passé français par la Révolution : « Je ne pouvais souffrir que mon propre pays fût condamné dans son passé par des hommes dont la friponnerie est peu de chose, si on la compare à leur sottise. »

    Il va donc revenir sur un certain nombre de points : « J'ai nommé ces chapitres du nom de préjugés. Ce nom indique qu'il s'agit d'autre chose que des faits. La rectification des faits n'était qu'une partie de la besogne ; il fallait de plus restituer le vrai sens des faits dûment établis. Ce sens méconnu n'est pas un moindre mal que les événements controuvés ; il ne tend pas moins à faire détester le passé de notre pays ; il n'a pas fait un moindre objet des soins de la Révolution dans sa conspiration contre l'Histoire. »

    Dimier va chercher à redresser ce que l'idéologie révolutionnaire a déformé pour justifier la République. Et de citer un joli mot de Fustel de Coulanges qui recommande le respect des faits et de leur contexte en parlant de « la chasteté de l'Histoire ».

    Le plan de l'ouvrage

    Dimier commence par faire un sort au celtisme – les vilains Romains ont détruit une civilisation supérieure – et au germanisme – la Gaule médiévale entièrement formée par les Germains et germanisée – deux thèses contraires aux données de l'histoire, il en vient à l'oeuvre des Capétiens, la création de la France.

    Pour la monarchie capétienne, il redresse le préjugé démocratique qui fait mépriser la fonction royale, le préjugé économique qui pousse à mépriser l'oeuvre militaire des Capétiens, construisant peu à peu le pays, le préjugé féodal qui conduit au mépris de l'ordre royal au nom d'une fausse notion de liberté : certains ont voulu faire de Louis XIV, mieux, de François Ier, mieux encore, de Philippe le Bel, les fossoyeurs des libertés féodales qui déformèrent l'ancienne monarchie. Bainville s'amusait à leur dire avec sa froide ironie que les Capétiens avaient dévié dès Robert II !

    Tour d'horizon historique

    Après avoir renvoyé dos à dos les détracteurs du Moyen Âge qui voient dans la Renaissance la libération des « ténèbres » et les thuriféraires d'un paradis médiéval qui n'a jamais existé (tous idéologues hostiles à « l'oeuvre de conciliation »), Dimier fait la revue critique des revendications des partis qui cherchèrent à déchirer le tissu français et sont présentées comme des victimes de la monarchie, Albigeois, protestants, jansénistes. Il achève son tour d'horizon en étudiant la notion d'absolutisme et constate que « la tyrannie de Louis XIV n'a gêné que des gens qui n'ont pas vécu sous son règne ».

    Le livre se termine sur un discours prononcé en 1905 pour le 75e anniversaire de la naissance de Fustel de Coulanges, le grand historien qui, le premier, dans l'Histoire des institutions politiques de l'Ancienne France, nous a libérés des préjugés ennemis de notre passé, qui empoisonnent notre présent et obèrent notre avenir.

    Gérard Bodin L’ACTION FRANÇAISE 2000 du 15 octobre au 4 novembre 2009

     

    1) - Nouvelle Librairie Nationale, 1907 ; nouvelle édition revue et corrigée, même éditeur, 1917.

  • C’était un 3 septembre… 1792 : massacre maçonnique de la princesse de Lamballe

    [Un texte tiré de la revue L’Héritage, via T. de Chassey]

    Parlant des Francs-Maçons et de leurs forfaits, dans son admirable encyclique Humanum Genus, le Pape Léon XIII a écrit ces lignes : « Il n’est pas rare que la peine du dernier supplice soit infligée à ceux d’entre eux qui sont convaincus, soit d’avoir livré la discipline secrète de la Société, soit d’avoir résisté aux ordres des chefs ; et cela se pratique avec une telle dextérité que, la plupart du temps, l’exécuteur de ces sentences de mort échappe à la justice établie pour veiller sur les crimes et pour en tirer vengeance. »

    Rien n’est plus vrai, en effet.

    La Franc-Maçonnerie profite de toutes les circonstances pour frapper ceux dont elle a décidé la mort.

    Quand ses victimes sont des personnages en vue, elle prend, d’ordinaire, ses mesures pour que l’assassinat soit mis sur le compte des passions politiques ; ainsi elle opéra surtout pendant la Révolution. Par exemple, il est certain que plusieurs meurtres essentiellement maçonniques furent commis à Paris, à la faveur des horribles massacres de septembre.

    Citons le cas de la princesse de Lamballe.

    Cette infortunée princesse, qui fut – personne ne l’ignore – l’amie dévouée de la reine Marie-Antoinette, avait eu la faiblesse, en 1777, de se laisser affilier à la Franc-Maçonnerie, dont elle ne soupçonnait pas les tendances.
    Le but de la secte était, à cette époque, d’accaparer quelques personnes de la Cour, surtout celles admises dans l’intimité des souverains. La princesse aimait les fêtes ; on la prit par son faible.

    Elle fut initiée par la Loge La Candeur, de Paris.

    En 1781, elle fut élue Grande Maîtresse de la Mère Loge Ecossaise d’Adoption, c’est-à-dire qu’elle fut mise à la tête des Loges de Dames. Le jour de son installation, la « Sérénissime Sœur de Lamballe », le maillet en main, put entendre le Frère Robineau lui chanter, au nom du rite, des couplets fort galants :
    « Amour, ne cherche plus ta mère/Aux champs de Gnide ou de Paphos/Vénus abandonne Cythère/Pour présider à nos travaux. Etc… »

    D’un esprit très léger, elle ne comprit pas ce qui se tramait dans les Loges et n’ouvrit les yeux que lorsque la Révolution eut éclaté.
    Mais alors elle fit son devoir sans aucune défaillance. Elle s’efforça de réparer le mal dont elle avait été la complice inconsciente. En novembre 1791, elle prit l’initiative de la surveillance qu’il était nécessaire d’exercer sur tous les foyers de conspiration. La secte jura de lui faire payer de sa vie son loyal retour au bien.

    Au 10 août 1792, la princesse de Lamballe suivit, avec le plus grand courage, la famille royale à l’Assemblée, puis au Temple. Dans la nuit du 19 au 20 août, elle fut transférée à la Force.

    Son sacrifice était héroïque ; elle savait, la malheureuse, quel sort l’attendait. On en a la preuve.

    En effet, c’est après la fuite de Varennes (juin 1791) que la princesse avait eu les preuves du rôle joué par la secte. Chargée d’une mission en Angleterre, elle avait constaté, avec douleur, l’influence que les Loges exerçaient sur Pitt, le conseiller du roi Georges ; celui-ci avait refusé son intervention, Pitt avait été jusqu’à dire que Louis XVI n’avait que ce qu’il méritait. Après un court séjour en Angleterre, la princesse était passée à Aix-la-Chapelle ; c’est à ce moment qu’elle avait brisé les liens maçonniques. Elle avait rompu avec la secte, et, circonstance significative, fait aussitôt son testament ; ce document, qui a été publié, est daté du 15 octobre 1791. Puis, elle était rentrée en France, pour lier son sort à celui de la famille royale.

    Le 3 septembre 1792, à la Force, elle comparut devant le tribunal de sang, présidé par le franc-maçon Hébert. Sa vaillante attitude a été immortalisée par Peltier et Bertrand de Molleville. Conduite dans la rue du Roi-de-Sicile, elle fut égorgée par les massacreurs. Un de ces misérables voulut lui enlever son bonnet avec la pointe d’un sabre et la blessa au front ; un autre la renversa d’un coup de bûche ; elle fut achevée à coups de sabre et de pique. Son corps fut mutilé, telle était la rage de ces scélérats ; on lui arracha le cœur ; on coupa sa tête, qui fut promenée, au bout d’une pique, jusque sous les fenêtres du Temple.

    Plus tard, en 1796, ses assassins furent jugés. L’un des principaux, Nicolas Le Grand, franc-maçon, fut condamné à vingt ans de fers ; un autre, nommé Charlat, également franc-maçon, s’était engagé pour aller combattre les Vendéens, mais il fut tué par ses camarades, à qui il faisait horreur à raison de sa participation au crime.

    Hiram 

    http://www.contre-info.com/cetait-un-3-septembre-1792-massacre-maconnique-de-la-princesse-de-lamballe#more-29341

  • Migrants : les collabobos

    On croyait que la misère était moins pénible au soleil, mais pour Aznavour c’est quand même en France qu’elle doit s’installer. S’il reste un ou deux cageots de tomates après la manif des paysans, j’irais bien les lui balancer sur la scène de son prochain concert au Palais des Sports.

    L’artiste vient de lancer un appel en faveur de l’accueil des migrants, appelant à les « intégrer dans la société française », à leur trouver « un endroit où les loger, du travail et une vie normale ». Il a exhorté « les gens » à offrir une « future existence » en France à tous ces clandestins.
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    C’est sûr qu’il a des leçons à donner lui qui, riche à millions, s’est installé en Suisse pour ne pas payer d’impôts en France. Généreux avec l’argent des autres. Le pauvre contribuable, lui, peut payer l’AME, la CMU, la scolarisation, les allocations temporaires d’attente (ATA) de 340 euros par mois et l’allocation mensuelle de subsistance (AMS) de 718 euros par mois… Le tout multiplié par des milliers de demandeurs d’asile par semaine. Les temps ont changé depuis Ma Bohême et le profil des migrants aussi.

    Au printemps dernier, lors de la promotion de son dernier album, Aznavour proposait (aussi réaliste que ses chansons) de recréer des villages français grâce à l’immigration. Sauf qu’ils n’auront plus rien de Français justement, ce seront des cités ethniques pour lesquelles on a déjà donné, à grands coups de milliards et ça n’a jamais fonctionné. Avec 6 millions de chômeurs, un pays surendetté, de plus en plus d’enfants, de retraités et de salariés vivant en dessous du seuil de pauvreté, des campagnes qui se vident faute de travail, une agriculture en soins palliatifs, ajoutons des immigrés clandestins en masse et ruinons-nous davantage.

    Dans le sillage d’Aznavour, d’autres « personnalités du monde de la culture » se sont indignées des conditions d’accueil des migrants. Dans un appel publié en juillet sur le site de Télérama, ils sont 222 en tout, parmi lesquels Juliette Binoche, Omar Sy, Emmanuelle Bercot (palmée à Cannes), Valéria Bruni-Tedeschi (sœur de Carla), Jean-Louis Trintignant, Cédric Klapisch, Abderrahamane Sissako, les rappeurs d’IAM, Bruno Podalydès, Charlotte de Turckheim ou encore Arnaud Desplechin à interpeller le maire de Paris, Anne Hidalgo et à réclamer notamment la création d’une « Maison des Migrants » (dont un internaute demandait à juste titre si elle serait en pain d’épices). On en est là en effet dans le degré d’abêtissement et de sens des réalités…

    Au bal des bobos, la plupart sont des exilés fiscaux qui ne vivent pas en France comme Omar Sy qui curieusement a abandonné Trappes pour vivre avec sa famille à Los Angeles. Combien comptent-ils en recueillir à titre personnel ?

    Caroline Parmentier

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