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  • La vague migratoire - Orages d'acier - 04/10/2015

  • Valls, qui a inauguré la mosquée radicale de Cergy, doit démissionner

    En 2012, Manuel Valls inaugurait la mosquée de Cergy, mosquée qui publiait surson compte Facebook la photo suivante :

    12187685_910240642347218_4729310435170224857_nLe premier imâm de la Grande Mosquée de Cergy, "intronisé" par Valls, soutient les Frères Musulmans.

    En mai 2015, Marianne réalisait un dossier sur le sujet, sans citer toutefoisl'enquête très approfondie de Joachim Véliocas, qui met en lumière les complicités actives de nombre de politiques, de Sarkozy à Estrosi, en passant par Manuel Valls.

     

    Marie Bethanie

  • Islamoterrorisme : la France n’est plus épargnée

    Les Français sont abasourdis par l’ampleur de la tragédie. Face à cette nouvelle vague d’islamoterrorisme, les slogans formatés et officiels (« je suis Charlie », « l’union nationale », « halte à la barbarie ») vont certainement refleurir pour rassurer l’opinion publique et une probable marche blanche gigantesque sera organisée pour dire non à la haine. Mais allons-nous réellement comprendre ce qui se passe chez nous ?

    Depuis plusieurs années, notre politique est surveillée par les groupes islamistes et djihadistes. Souvenez-vous ; les journalistes français Christian Chesnot et Georges Malbrunot furent pris en otage en Irak dans le seul but premier de dénoncer la loi sur le voile et de demander au gouvernement français de la supprimer. Ce sont les mêmes qui exécutèrent sauvagement le journaliste italien Enzo Baldoni, marié et père de deux enfants, pour que l’Italie retire ses troupes d’Irak. La peur, la menace, le chantage leur assurent un large champ d’action. La vie humaine ne compte pas à leurs yeux.

    Les « Français » musulmans, qui s’engagent dans ce combat, sont capables de commettre les pires actes qu’il soit. Richard Robert, alias Abou Abderrahmane, originaire du Chambon-Feugerolles dans la Loire, participa activement aux attentats de Casablanca. Redouane El Hakim, provenant de Paris, trouva la mort dans un faubourg d’Irak en combattant les Américains.
    Au début 2005, trois autres français furent capturés à Faludja. Lors de la même année, deux Parisiens, Abdelhalim Badjdoudj et Idris Bazis, décédèrent en commettant des attaques suicides en Irak. Ces expériences malheureuses attirent autant de respect que de crainte chez les jeunes des cités. Ces exemples servent à édifier des légendes. Safé Bourada, ex-éducateur et ancien militant socialiste de la région parisienne ayant épousé la cause islamiste, confessa aux enquêteurs qui l’interpellèrent dans les Yvelines : « Le sens de l’islam est de s’appliquer à la terre entière. Nous désirons être acteurs de cette victoire, participer à cette œuvre d’islamisation de la planète. » Selon un éducateur en poste à Toulouse, certains jeunes comptabilisaient même « le nombre de morts américains jour après jour » et prennent pour modèle et référence les kamikazes.

    Il n’y a pas d’âge pour mourir au nom de l’islam.
    Un jeune Français d’origine malienne est allé se faire tuer, à 14 ans, aux côtés des terroristes qui ensanglantent l’Irak. De son côté, Zacarias Moussaoui, jugé aux États-Unis, dans le cadre des attentats du 11 septembre 2001, est devenu, par son entêtement à se revendiquer d’Al-Qaïda, un symbole à lui tout seul. Une cellule de recrutement, liée aux « filières irakiennes », avait déjà été démantelée en 2006 à Montpellier et démontre que ce fléau touche tous les milieux et toutes les classes sociales.
    Dans l’Hérault, ce sont des élèves ingénieurs, au-dessus de tout soupçon, provenant de milieux aisés parfaitement intégrer, à être candidats au djihad. Au contraire du communisme, l’islamisme transgresse les différences entre les classes sociales et rassemblent tous ces combattants sous l’étendard vert de l’islam. Dans un article paru dans le Géo du mois de janvier 2008, Lesly Joseph, jeune pasteur évangéliste, vivant et travaillant à Argenteuil, dans le 9-3, témoignait : « La France est la fille aînée de l’Église. Mais du point de vue évangélique, c’est un tiers-monde spirituel, une terre de mission » et il mesurait « chaque jour l’influence grandissante des fondamentalistes musulmans, au sein des quartiers. »

    La guerre au Mali du soldat Hollande, suivie par notre politique calamiteuse au Proche Orient, confirme malheureusement ce constat d’échec du bien vivre-Ensemble. Aux côtés des islamistes, des « Français » combattent notre armée en Afrique, en Irak et en Syrie. Notre jeunesse ainsi que l’avenir de notre pays sont sacrifiés au nom de l’utopie multiculturelle, de notre bonne conscience, obéissant aveuglément à sa politique de l’autruche ; construite sur les cendres des valeurs occidentales.
    Selon les renseignements français, il y aurait près de 2000 djihadistes français. Combien seront-ils demain ? Nous sommes en droit de nous poser cette question puisque le nombre ne cesse d’augmenter. La France ne sera plus épargnée par ce problème, car nos politiques ont tout fait pour que l’islamisme le plus dur s’installe solidement chez nous. Alors que Manuel Valls n’avait pas d’autre souci que de faire battre le Front National aux prochaines élections régionales, les attentats tragiques de ce week-end à Paris sont là pour nous rappeler tous nos échecs et nos mensonges.

    Vincent Revel

    http://fr.novopress.info/194949/islamoterrorisme-la-france-nest-plus-epargnee/#more-194949

  • Retour à deux "blocs" après 2017 : quand Valls et Le Pen sont d'accord

    À l'approche des régionales, Manuel Valls n'exclut plus la thèse d'un rapprochement droite-gauche pour éviter une victoire de Marine Le Pen.

    Après un quinquennat marqué par le tripartisme, un retour à deux blocs ? Manuel Valls et Marine Le Pen partagent ce pronostic stratégique sur l'après-2017 : affrontement des "progressistes" contre les "réactionnaires" pour le premier, de l'"UMPS" contre les "patriotes" pour la seconde. "Avec un FN à ce niveau-là, il peut y avoir des recompositions", estime-t-on dans l'entourage du Premier ministre. "On ne dit pas que c'est ce qu'on souhaite. Mais qu'il faut s'y préparer ou au moins y réfléchir."

    À l'issue du scrutin de décembre, les régions pourraient se répartir entre PS, "Républicains"-UDI et, pour la première fois, FN, concrétisant une tripartition désormais largement reconnue dans l'espace politique en France. Mais ce tripartisme, "on verra combien de temps il durera", a récemment observé Manuel Valls. En 2017, le scrutin majoritaire à deux tours de la présidentielle et des législatives, les deux élections reines de la Ve République, sera un puissant facteur de rebipolarisation.

    "Le message est passé"

    Si Marine Le Pen parvient au second tour de la présidentielle, et y obtient en plus un score élevé, comme le prédisent les sondages, "il est clair qu'aux législatives les choses ne peuvent pas être comme avant", dit-on encore à Matignon. Face à cela, Manuel Valls n'exclut plus la thèse d'un rapprochement droite-gauche. Sa thèse sur les régionales est apparue concrètement cette semaine, en privé d'abord puis assumée publiquement : le Premier ministre n'exclut pas une fusion des listes du PS et des Républicains pour éviter une victoire de Marine Le Pen en Nord-Pas-de-Calais-Picardie.

    Tollé dans son camp. Mais "le message est passé dans les états-majors", juge un proche. Valls distille pourtant depuis plusieurs mois son idée, comme en octobre 2014, défendant "une maison commune des progressistes" - déjà facteur de remous au PS -, ou dans ses discours, avertissant de la montée du FN et décrivant deux blocs, "progressistes" ou "républicains" contre "réactionnaires". Cette "rebipolarisation" éventuelle de la vie politique française fait sans aucun doute le miel de Marine Le Pen. Le discours du FN depuis ses débuts consiste à se poser, avec plus ou moins d'intensité, en seul opposant aux avatars d'un "système" voué aux gémonies, de la "Bande des quatre" à l'"UMPS".

    "Pourquoi pas", répond François Bayrou

    "Merci", a donc simplement lâché le FN dans un communiqué alors que l'ensemble des têtes d'affiche frontistes se réjouissait sur Twitter. Valls, en adoptant sa thèse favorite, "clarifie le débat", juge le parti. Mais stratégiquement, outre Marine Le Pen, les principaux bénéficiaires d'un rapprochement entre centre gauche et centre droit pourraient être ceux qui se trouvent le plus au centre de l'échiquier politique, comme un certain Manuel Valls, qui pourrait ainsi dépasser un PS dont l'aile gauche risque de rechigner à en faire le chef de l'opposition. Avec ces propos, d'ailleurs, Valls écarte l'option stratégique d'une alliance générale à gauche.

    François Bayrou ne s'en plaint pas non plus. Si la fusion des listes n'est "pas réaliste", le maire de Pau a aussi glissé jeudi qu'à "toute personnalité qui est prête à faire bouger les choses" de ce point de vue, il sera "là pour dire pourquoi pas". D'autres au contraire flairent le piège politique, comme le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, qui pourfend le "choix réducteur entre d'un côté le système politique PS-Républicains et de l'autre le FN", qui l'obligerait à se rallier à l'un ou à l'autre. Chez Les Républicains, surtout, des candidats aux régionales aux ténors, à de rares exceptions près, on balaie tout rapprochement pour décembre.

    Quant à l'idée d'une présidentielle 2017 qui se résumerait au second tour à un affrontement entre un bloc centré sur le PS et un bloc autour de Marine Le Pen, c'est naturellement le parti de Nicolas Sarkozy qui aurait le plus à y perdre : "Un duel Hollande-Le Pen ? On explose", s'inquiète un ténor Républicain. "Une partie rejoindrait Le Pen. C'est un scénario catastrophe, il vaut mieux ne pas y penser !"
    source

    Afp via Le Point ::ien

    http://www.voxnr.com/cc/politique/EuuZuFpuZphUNOxPZS.shtml

  • Maurice Gendre : Ce que cache l’opération dite de la Droite « hors les murs »

    Source : Agence Info Libre
    La démission de Chauprade n’est qu’une étape supplémentaire dans le projet buissonien de Droite « hors les murs » qui se dessine depuis déjà plusieurs semaines.
    Le démarrage médiatique de cette opération remonte à la sortie du livre de Philippe de Villiers Le moment est venu de dire ce que j’ai vu voire à la sortie de l’ouvrage de Geoffroy Lejeune intitulé Une élection ordinaire
    .

    Et depuis des éléments épars, qu’il faut faire l’effort de recouper, vont tous dans cette direction.
    Robert Ménard s’en fait le héraut dès qu’on lui tend un micro sur l’air bien connu du : « fédérer toutes les bonnes volontés de la droite patriote et populaire ». Henri Guaino, lui, chante les louanges de Marion Maréchal-Le Pen, cette dernière rencontre Patrick Buisson, Nicolas Dupont-Aignan tempère certaines de ses critiques à l’égard de membres du FN susceptibles d’abandonner Marine Le Pen, Villiers félicite Dupont-Aignan pour son parcours et sa permanence doctrinale, Aymeric Chauprade quitte le FN et demande à Villiers de reconsidérer « son abandon définitif de la politique ».
    On peut faire le pari que dans les prochaines semaines des personnages comme Christian Vanneste, Dominique Jamet et des transfuges de la Droite populaire (l’aile droitière de l’UMP) viendront se joindre au cortège.
    Le relais médiatique tout désigné de cette opération Droite « hors les murs » sera évidemment Eric Zemmour.
    Et l’organe officiel du « parti » : Valeurs actuelles.
    On mettra aussi en avant certaines « prises de guerre » venant de la rive gauche du spectre politico-intellectuel, à commencer par Michel Onfray, qui a déjà été approché par plusieurs des personnes précitées.

    Leur programme

    Maintenant le programme probable de cette Droite « hors les murs » :
    – sur le plan économique et social : orientation clairement prolibérale (Guaino et Onfray ne parviendront pas à y faire barrage seuls s’ils s’embarquent dans l’aventure) et campagne ouvertement tournée vers les PME-PMI, les artisans et commerçants.
    – en matière de politique étrangère : compromis avec l’UE (soit on garde carrément l’euro comme monnaie unique, au mieux on demande un retour à la monnaie commune), inclination prorusse (en raison de l’influence de Chauprade, Villiers, et des membres de la « Droite pop »), mais malgré tout tempéré par une prise de distance toute relative avec l’OTAN. En effet, cette Droite « hors les murs » aura pour projet de se mettre tout le grand patronat dans la poche qu’il soit proaméricain (d’où paradoxalement un ton aux accents parfois néoconservateurs, parfaitement emblématique dans les discours de Chauprade depuis plus d’un an) ou russo-compatible. Selon le bon vieux principe : ne mettons pas tous nos œufs dans le même panier.
    – conservatisme assumé sur le plan des mœurs et les questions de société.
    – fermeté affichée en matière d’immigration, reprise en main de la Justice, lutte sans merci contre la délinquance et la criminalité et probablement réforme drastique du Code de la nationalité.

    Une épine dans le pied pour Sarkozy et Marine Le Pen

    La question est : contre qui sera tournée cette tentative de reconfiguration de la Droite ?
    En premier lieu : Nicolas Sarkozy. À l’exception notable de Guaino, les figures de proue de cette Droite « hors les murs » sont tous des opposants affichés de longue date, des amoureux déçus ou des ex-amis désormais en guerre ouverte avec l’ancien locataire de l’Élysée.
    En second lieu : Marine Le Pen. Là aussi, on remarque d’anciens soutiens indéfectibles désormais fâchés à mort avec la présidente du FN, des ennemis de toujours et d’autres doutant de sa loyauté ou de sa capacité à gouverner.
    Cette Droite « hors les murs » reproche notamment au Front National un programme économique jugé trop « étatiste » ou trop « nostalgique » des Trente Glorieuses. Cette Droite « hors les murs » fustige aussi des choix qualifiés de « démagogiques » (en matière de retraite notamment) et « irréalistes » dans la lutte contre la mondialisation néo-libérale.
    Par simple déduction, en sachant à qui cette Droite « hors les murs » risque de coûter très cher (si cette opération ne reste pas lettre morte, ce qui est encore tout à fait possible), on devine aisément à qui elle profitera.
    En clair, si la Droite « hors les murs » n’avait pas surgi dans l’esprit de Patrick Buisson, Cambadélis lui aurait soufflé tendrement à l’oreille.

    Maurice Gendre http://fr.novopress.info/

  • Djihadiste aujourd'hui....

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  • Quels moyens la France a-t-elle pour la guerre sur son territoire ?

    Cette question est en filigrane dans tout ce qui nous préoccupe depuis les attentats de vendredi soir. Nombre de commentaires demandent la protection de l'armée, le gouvernement augmente la présence militaire dans la capitale de 1000 soldats supplémentaires, en renfort de Sentinelle et Vigipirate. Mais l'armée - peau de chagrin  est déjà au-delà de ses capacités, elle ne peut fournir plus. Un décryptage intéressant pose la question suivante : serons-nous obligés, pour faire face au danger djihadiste, de faire appel à des sociétés civiles de protection, le devoir régalien de sécurité des Français sera-t-il abandonné à la société civile, faute d'avoir préservé suffisamment l'outil de défense ?

    [...] "Entre les soldats déployés pour ces missions [Barkhane au Sahel, Chammal en Irak et Syrie, et Sangaris en RCA, plus Sentinelle et Vigipirate en France - NDMB], ceux qui s'y préparent et ceux qui en rentrent, ce sont 60 000 soldats français qui contribuent déjà à la lutte contre le terrorisme.[...]

    Comment mobiliser davantage de forces militaires dans le cadre de cette «guerre» à laquelle le Président a fait référence ? Comme le dit le ministre de l'Intérieur : «Toutes nos forces de sécurité sont mobilisées.»

    Et Bernard Cazeneuve de préciser que 230 gendarmes ont été déployés en renfort et que « deux sections du GIGN sont pré-positionnées ».

    Quant aux armées, elles « ont dégagé 1 000 militaires supplémentaires, essentiellement en Ile-de-France, qui patrouilleront dans Paris dans les prochains jours » en renfort de l'opération Sentinelle. Les renforts s'ajoutent « aux 30 000 policiers, gendarmes et militaires engagés depuis plusieurs mois à la protection de 5 000 lieux sensibles sur l'ensemble du territoire, dans le cadre du planVigipirate », a rappelé Bernard Cazeneuve.

    Actuellement, policiers, gendarmes et militaires ne peuvent guère être déployés de façon plus intensive. Mais l'usure, déjà à l'oeuvre, et la tension permanente obligent à renoncer aux formations, remises à niveau et périodes de repos. Les forces de l'ordre pourraient, certes, aussi, rappeler des réservistes mais leur déploiement reste limité à une poignée de semaines.

    Ce que l'État est réduit à faire

    Le ministre a donc raison : toutes nos forces sont mobilisées. L'aveu ira droit au coeur de ceux qui réclament des hausses de budget pour l'Intérieur et la Défense et déplorent les réformes successives qui ont pénalisé nos forces armées et réduit leurs capacités.

    Une rallonge budgétaire, après les événements de janvier, avait permis de réduire les coupes claires dans les effectifs de la Défense et de financer des achats urgents d'équipements. La tension budgétaire actuelle va-t-elle entraver tout nouvel effort de l'État ?

    Indéniablement, la Nation est acculée à des choix qui portent sur le domaine régalien. Elle va devoir décider, en fonction d'une enveloppe budgétaire contrainte et d'une dette déjà abyssale, où le gouvernement fera porter ses efforts. Choisir de renforcer la police, les services de renseignements et les armées signifie d'imposer des sacrifices aux autres services de l'État (santé, éducation, sports, cultures etc.).

    Si ce choix est jugé inacceptable par la Nation ou la représentation nationale, il faudra se résoudre à admettre que le poids financier de la sécurité publique doit être encore plus partagé entre l'État, les collectivités locales et les entreprises. À l'État de continuer à assurer la sécurité sur la voie publique. Au secteur privé de mettre en oeuvre des dispositifs de sécurisation de ses sites, de ses personnels et de ses clients. Si ce choix était entériné, l'État ne pourra qu'accepter d'armer de nombreux agents de sécurité.

    Actuellement, le recours à ces personnels armés reste exceptionnel. Il est autorisé pour le transfert de fonds. Or, en matière d'autorisation de port d'armes, le feu semble être récemment passé au vert. On sait que des équipes embarquées armées veillent, désormais, sur des navires marchands français. On sait, aussi, que les personnels et les locaux de Charlie Hebdo sont actuellement protégés par des personnels armés d'une société de sécurité privée. On connaît, enfin, des entreprises spécialisées qui, récemment, ont commencé à effectuer des missions armées sur le territoire national.

    Nul doute que ce choix d'un recours accru aux capacités du secteur privé, à défaut d'être rapidement débattu dans les sphères politiques, sera discuté et commenté à Milipol, le salon de la sécurité intérieure des États qui ouvre mardi à Paris."

    Marie Bethanie

  • Plus que jamais, la réaction c’est la vie

    La réprobation, l’émotion,  la condamnation ont  été générales.  129 morts, des centaines  de blessés, les abords du stade de France à Saint-Denis mais surtout Paris, ont  été ensanglantés vendredi par huit actions  coordonnées  notamment contre des bars, une salle de concert, le Bataclan.   La pire attaque   terroriste subie sur le sol français depuis la seconde guerre mondiale, la première menée par des « kamikazes », des assaillants munis de gilets d’explosifs et se faisant sauter. La France est en deuil, elle pleure ses victimes,  l’état d’urgence est déclaré. L’Etat français  a répliqué ces dernières heures par une série de perquisitions et d’arrestations sur notre territoire et par des frappes aériennes  importantes sur la ville de Raqqa dans le nord de la Syrie, « capitale » de l’Etat islamique (EI) .  L’opération  menée à Paris a en effet été  revendiquée par l’EI, télécommandée probablement depuis la portion du territoire syrien aux mains des milices de l’EI. Elle a été   préparée au niveau logistique et opérationnel  par des immigrés mahométans  fanatisés,  Français et  Belges de papiers, du quartier dit « populaire » (en langage  socialo-journalistique)  de Molenbeek  dans la banlieue de Bruxelles.  Une France et une Belgique qui ont le triste privilège d’être les premiers pays européens  exportateurs de djihadistes vers la Syrie et l’Irak.

    Camille-Marie Galic le rappelait dans son éditorial publié sur le site polemia,  « Sur le territoire national même a été passé le cap des 10.000  individus, pour la quasi-totalité allogènes et jeunes, signalés pour leur  radicalisation  et dont le nombre a triplé en trois ans. » Quant aux cibles visés par les fous d’allah vendredi elles ne relèvent pas du hasard : « (elles)  avaient évidemment été déterminées en raison de leur clientèle, très majoritairement européenne. Mais c’est aussi son mode de vie décadent  et contraire aux enseignements du Coran que visaient les fanatiques (…). Au Bataclan, se produisait le groupe californien Eagles of Death Metal dont un plumitif admiratif nous disait avant le drame que  les spectacles sont empreints de lascivité dans un esprit très sexe, drogues et rock and roll . Ils venaient d’entonner leur tube  Kiss the Devil  (Embrasse Satan) quand l’enfer s’est déchaîné (…).»

    Concentré de tous les échecs,  des lâchetés, des démissions, de l’aveuglement  du  système, le cas d’une des assaillants du Bataclan, âgé de trente ans, Omar Ismaïl Mostefaï,  est tristement emblématique. Originaire de  Courcouronnes dans  l’Essonne, ce voyou faisait l’objet d’une fiche Spour radicalisation depuis cinq ans. Il  avait été condamné 8 fois par la justice entre 2004 et 2010…sans jamais être allé en prison. Il était aussi un habitué de la mosquée de Lucé, près de Chartres (Eure-et-Loir). A l’époque notre ami Philippe Loiseau,  député européen FN et tête de liste FN  dans la région Centre-Val de Loire,  alors  conseiller municipal dans cette ville, avait fait  campagne  contre la construction de ce centre culturel mahométan, ce qui lui avait valu de recueillir des insultes de la   gauche et de la droite…

    « Polémos a engendré le monde, Polémos règne sur le monde »  constatait Héraclite il y  vingt-six siècles ;  les Français se sont cruellement souvenus vendredi que la paix n’est jamais qu’une période transitoire dans l’Histoire  et que nous sommes en guerre contre le terrorisme. Et ce,  au moins depuis les  meurtres commis par  Mohammed Merah en 2012,  comme le notait  samedi le criminologue Xavier Raufer sur l’antenne de TV Libertés,  qui pointait la responsabilité  de la classe politique   dans les attaques terroristes qui traduisent un  défaut de contrôle du territoire,  de nos frontières.

    Dans ce contexte,  le président Hollande exhorte  en  en toute logique à l’unité nationale, Manuel Valls dénonce les attaques « contre la République » – le Premier ministre  a plus de mal à prononcer le mot France que le mot République…- Nicolas Sarkozy  galope  derrière le FN pou réclamer plus de fermeté. C’est pourtant ce même Sarkozy, champion toute catégorie de l’immigration de peuplement sous son quinquennat,  qui avait supprimé la fameuse «double peine»  permettant d’expulser les voyous dans leur pays d’origine.

    Marine Le Pen a expliqué  pour sa part  les mesures d’urgence qu’il s’agirait de mettre en place :une politique internationale cohérente de lutte contre le terrorisme, c’est-à-dire un soutien aux pays engagés en première ligne contre ce fléau islamiste,  et de facto,  une prise de distance avec les bailleurs de fonds saoudiens et qataris notamment du djihadisme. Il est tout aussi impératif dit elle,  de  retrouver définitivement la maîtrise de nos  frontières ; d’expulser sans délai  tous les individus  qui sont fichées en France comme ayant des liens avec le terrorisme ; de renforcer considérablement les moyens pour protéger la France et les Français,  les moyens et les effectifs de notre police, gendarmerie, de notre armée,  de nos services de renseignement.

    Le ministre grec de la protection publique, Nikos Toskas, expliquait samedi  que  le passeport syrien retrouvé par près du corps d’un des djihadistes auteurs  des attaques de Paris appartenait à un « migrant » enregistré lors de son arrivée sur une île grecque en octobre. Cela certes ne prouve pas formellement   que ce passeport était bien celui  de l’assaillant mais cela confirme plus globalement les craintes exprimées par le  général Vincent  Desportes. Ce dernier  expliquait samedi sur le site Atlantico  que «la  vague de violences ne s’arrêtera pas  car elle est liée à la crise des migrants ». 

    Deux jours avant les attentats,  un entretien  du général Desportes avec Hervé Brusini  a été  mis enligne sur le site de France TV info à l ’occasion de la sortie de son dernier livre,  «La Dernière Bataille de France». Il y  décrit   l’usure d’une armée française à  la limite de la rupture. « Les menaces s’accroissent et en particulier depuis deux ans. On peut dire qu’autour de nous le monde a pris feu (…). Et nos armées sont sur-déployées par rapport à leurs capacités. Que ce soit sur mer, à terre ou dans le ciel, toutes nos armées sont en train de s’user. Je dirais même que la corde est sur le point de casser. »

    « Les deux dernières lois de programmation militaire ont porté des coups terribles aux armées. Celle de 2008-2013, votée sous la présidence Sarkozy, a enlevé 25% des capacités opérationnelles françaises. Celle de 2014-2019, votée sous la présidence Hollande, a fait de même. Ces deux lois ont prévu une réduction de 80 000 postes dans nos effectifs entre 2008 et 2019, ce qui est le plus grand plan social subi par les administrations (…).Il faut savoir ce qu’on veut (…), les gens aujourd’hui au pouvoir parlent de guerre. De fait, il existe une menace sur notre sécurité. Il faut donc logiquement conforter notre outil de défense et consentir ailleurs des économies. La défense ne doit pas payer comme les autres. La défense, c’est le pilier de l’Etat à travers sa mission de sécurité. (…) ».

    « Le problème fondamental de notre défense est que ce n’est plus une question citoyenne. Le pouvoir politique peut, quelle que soit sa couleur, faire des coupes sombres dans le budget des armées sans perdre une seule voix aux élections » explique encore le général Desportes. Gageons que la situation a peut être également évolué sur ce point.

    Comme ne cesse de le répéter Bruno Gollnisch, le FN n’oublie pas les enseignements de l’Histoire, et  les faits hélas nous ont tragiquement donné raison, qui veut la paix prépare la guerre. un Etat ne peut déléguer à d’autres la responsabilité de la protection de son peuple et son territoire. Les moyens donnés pour notre sécurité sont les gages de la préservation de nos libertés, de notre identité, de notre, prospérité, de notre souveraineté. Il est proprement affolant que ceux qui ont, qui avaient la  charge les destinées de la France aient pu un jour, si ce n’est  l’oublier, du moins ne pas prendre la mesure du péril.

    http://gollnisch.com/2015/11/16/plus-que-jamais-la-reaction-cest-la-vie/

  • Pour Assad, la politique française a contribué à "l'expansion du terrorisme"

    La politique française au Moyen-Orient a contribué à "l'expansion du terrorisme" a affirmé samedi le président syrien Bachar al-Assad, en réaction aux attentats revendiqués par le groupe Etat islamique (EI) qui ont fait au moins 128 morts à Paris.

    "Les politiques erronées adoptées par les pays occidentaux, notamment la France dans la région ont contribué à l'expansion du terrorisme", a dit M. Assad cité par l'agence officielle syrienne Sana.

    Selon l'agence, le président Assad a fait cette déclaration en recevant une délégation française dirigée par le député Thierry Mariani (Les Républicains, opposition).

    "Les attaques terroristes qui ont visé la capitale française ne peuvent pas être dissociées de ce qui s'est produit dernièrement à Beyrouth ni de ce qui se passe depuis cinq ans en Syrie" a dit M. Assad en référence à l'attentat de l'EI commis jeudi dans un fief du Hezbollah dans la capitale libanaise et qui a fait 44 morts.

    "La France a connu hier ce que nous vivons en Syrie depuis cinq ans", a-t-il répété.

    "On avait averti sur ce qui allait se passer en Europe il y a trois ans, on avait dit "Ne prenez pas ce qui se passe en Syrie à la légère". Malheureusement, les responsables européens n'ont pas écouté", a-t-il dit par ailleurs sur Europe 1.

    "Faire seulement des déclarations contre le terrorisme ne sert à rien, il faut le combattre", a-t-il ajouté.

    Au sujet d'une possible collaboration avec la France dans la lutte antiterroriste, le président syrien a estimé que le gouvernement français n'était "pas sérieux".

    "Nous sommes prêts à combattre le terrorisme avec ceux qui le veulent vraiment et jusqu'ici le gouvernement français n'est pas sérieux", a-t-il dit.

    Et pour M. Assad, "on ne peut pas faire de la coopération des services secrets sans faire de la coopération politique".

    Dans un communiqué sur internet, le groupe EI a revendiqué samedi les attentats de Paris et affirmé que la France restera une de ses principales cibles.

    "Que la France et ceux qui suivent sa voie sachent qu'ils resteront à la tête des cibles de l'Etat islamique", a ajouté l'organisation extrémiste sunnite.
    source : Afp via Yahoo :: llien

    http://www.voxnr.com/cc/etranger/EuuZVpAFkpRTitJBhB.shtml