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  • 57% des Français se disent opposés à l'accueil en France d'une part de migrants et de réfugiés

    Les Français ne sont pas disposés à voir leur pays être une terre d'accueil: 57% s'opposent à ce que la France accueille une part de migrants et de réfugiés, selon un sondage Elabe "L'Opinion en direct pour BFMTV" ce mercredi. 
    Ainsi, à la question "Vous savez que l’Union européenne fait face à un afflux de migrants et de réfugiés, notamment en provenance de Syrie. Selon vous, la France doit-elle accueillir une part de ces migrants et de ces réfugiés sur son territoire?", 57% des participants à cette enquête ont répondu "non" (31% "pas du tout", 26% "pas vraiment"), contre 43% de "oui" ("plutôt" à 29% et "tout à fait" à 14%). 
    Ephémère retournement de l'opinion après la mort d'Aylan 
    "Ces résultats s’avèrent comparables à ceux d’une précédente enquête Elabe / BFMTV réalisée les 1er et 2 septembre 2015 (44% de 'oui', 56% de 'non'), soit avant la publication de la photo du petit Aylan Kurdi (cet enfant syrien de 3 ans retrouvé noyé sur une plage turque il y a un peu plus d'un an, Ndlr) qui avait marqué les opinions publiques internationales et eu pour effet d’atténuer temporairement l’opposition des Français à l’accueil de migrants et de réfugiés (53% de 'oui', 47% de 'non' les 8 et 9 septembre 2015)", rappelle d'ailleurs Yves-Marie Cann, directeur des études politiques au sein de l'institut de sondages.
    Dans le détail, seule la tranche des 18-24 ans est à une courte majorité (51%) favorable à l’accueil de migrants et de réfugiés en France et c'est auprès des personnes âgées de 35 à 49 ans (63%) et dans les milieux populaires (62%) que l’opposition atteint ses plus hauts niveaux. D’un point de vue géographique, seuls les habitants de l’agglomération parisienne y sont majoritairement favorables (53%) alors que ceux des communes rurales y sont parmi les plus opposés (63%). 
    S'agissant de la répartition partisane, cette question fait également l’objet d’un clivage politique important entre la gauche et la droite: d’un côté 72% des sympathisants de gauche (dont 73% au PS) y sont favorables, de l’autre 64% des sympathisants de la droite et du centre (dont 68% chez LR). Sans surprise, 84% des sympathisants Front national y sont opposés. 
    76% des Français pour le démantèlement de la "Jungle" 
    Autre leçon de ce sondage, alors que le gouvernement prépare le démantèlement du campement de la "Jungle" à Calais, où s'entassent entre 7.000 et 10.000 migrants selon les chiffrages, 76% des répondants jugent justifié le démantèlement du plus grand bidonville de France. A l’inverse, 23% d’entre eux le estiment que le démantèlement n'est "pas vraiment" (15%) ou "pas du tout" (8%) justifié. 
    "Cette majorité favorable au démantèlement se vérifie toutes catégories de population confondues, avec toutefois quelques nuances", souligne Yves-Marie Cann. 
    "Les plus jeunes y sont ainsi nettement moins favorables que les plus âgés puisque 61% des 18-24 ans contre 86% des 65 ans et plus le trouvent justifié. Il fait en revanche l’objet d’un large consensus politique puisque 79% des sympathisants de gauche, 86% de ceux de la droite et du centre et 72% au FN le trouvent justifié." 
    57% sont opposés au plan de répartition du gouvernement 
    En revanche, 57% des Français s’opposent (21% "plutôt", 36% "tout à fait") au plan défendu par le gouvernement de répartition des migrants dans des Centres d'accueil et d'orientation (CAO) sur tout le territoire, contre 43% qui y sont favorables (31% "plutôt", 12% "tout à fait"). 
    "Seuls les 18-24 ans (57%), les cadres et les professions intellectuelles supérieures (55%) et les Franciliens (54%) y sont majoritairement favorables", décrypte encore le sondeur. 
    "Cette question suscite également un clivage politique important entre la gauche et la droite : d’un côté 75% des sympathisants de gauche (dont 79% au PS) y sont favorables, de l’autre 62% des sympathisants de la droite et du centre (dont 66% chez LR) et surtout 90% des sympathisants Front national y sont opposés." 
    Sondage réalisé par Internet les 20 et 21 septembre 2016 auprès d'un échantillon de 956 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

  • Enseignement : Jean-Paul Brighelli est-il « dangereux » ?

    C'est Fukushima et Tchernobyl réunis dans le monde enseignant en général, et au prestigieux Lycée Thiers de Marseille, où il exerce, en particulier : Jean-Paul Brighelli, professeur de Lettres s'occupant des « prépas » du Lycée est allé... aux Estivales de Marine Le Pen !

    Il y a d'ailleurs été très apprécié, et a reçu une longue « ovation debout », ce qui a fait s'étrangler de rage et de consternation le journaliste de Mediapart présent... Il faut dire que ce confrère venait d'apprendre - comme nous tous, du reste - qu'on estime à 20% le nombre d'enseignants qui vont voter Le Pen. Un séisme dans cette corporation traditionnellement acquise à la gauche depuis 45.

    Brighelli est un « problème », pour une enseignante de Thiers ; un autre trouve« lourd de voir Thiers associé à ce personnage » (sic), et déclare carrément que, plus qu'un problème, il est « dangereux » car « sans nuances » : ces deux professeurs, eux, se jugent évidemment eux-mêmes très nuancés,  et sont évidemment bons républicains et bons démocrates; c'est-à-dire qu'ils sont farouchement attachés au droit de tous à... penser comme eux ; sinon, on est «un problème », on est « sans nuances », donc  « dangereux » ! Que voulez-vous, ils sont très nombreux - mais quand même, heureusement, pas tous... -  à être comme ça, les républicains et les démocrates. Et puis, c'est bien connu, pas de liberté pour les ennemis de la liberté, non ? 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • 23 septembre 1940 : l’agression britannique sur Dakar 23 septembre 2016 par admin4

    Un article de José Castano :

    « L’empire, sans la France ce n’est rien. La France sans l’empire, ce n’est rien » (Amiral Darlan – Novembre 1942

    L’âme de nos marins plane sur l’Océan, je l’ai vue ce matin, sous l’aile d’un goéland »(Freddie Breizirland)

                Après avoir été donné à la France par le traité de Paris, le 30 mai 1814, Dakar devint, en 1904, la capitale de l’Afrique Occidentale Française (AOF). Située à l’extrémité occidentale de l’Afrique, elle occupait, en 1940, une position stratégique considérable qui faisait bien des envieux. Au point de séparation de l’Atlantique Nord et Sud, en avancée face à l’Amérique Latine, sur le chemin entre l’Afrique du Sud et l’Europe, Dakar intéressait tout le monde et en premier lieu les Britanniques qui, sur le chemin traditionnel de l’Afrique australe et de l’Asie par le Cap, retrouvaient là l’un des enjeux de leurs rivalités coloniales avec la France et voulaient profiter de son écrasement.

    En septembre 1940, le Maréchal Pétain avait confié au général Weygand la délégation générale du gouvernement en Afrique et le commandement en chef des troupes. Ainsi se trouvait affirmée la volonté de défendre l’Afrique mais aussi de préparer les moyens de la revanche.
    Le 31 Août 1940, soit près de deux mois après la lâche agression commise par ces mêmes britanniques sur la flotte française au mouillage et désarmée, dans le port de Mers El-Kébir (Algérie) et près d’un mois après l’entretien Churchill – De Gaulle (6 août 1940) sur les modalités d’une éventuelle attaque contre les forces françaises stationnées au Sénégal et demeurées fidèles au Maréchal Pétain, la force navale M (M comme « Menace ») britannique où se trouvait de Gaulle quitta les ports britanniques pour Freetown en Sierra Leone qu’elle atteignit le 16 Septembre.

    Cette expédition reposait sur deux principes et deux ambitions :

    – Churchill espérait mettre la main sur l’or de la Banque de France et des banques nationales belges et polonaises, représentant plus de 1000 tonnes d’or… et sur le cuirassé Richelieu, redoutable par sa puissance de feu (bien que son armement ne fût pas terminé), fleuron de la flotte française.

    – De Gaulle désirait s’imposer comme le chef suprême de l’empire français en guerre… empire d’importance que le gouvernement de Vichy tenait, par ailleurs, à défendre ardemment.

    Partie de Freetown le 21 septembre, la force M se présenta devant Dakar le 23 à l’aube. A 6 heures, un message de De Gaulle était adressé à la garnison en lui demandant de se rendre… sans effet. Sa seule présence qu’il espérait suffisante, ne provoqua pas à son grand dam les ralliements escomptés… le traumatisme de Mers El-Kébir était trop vif. Le gouverneur général de l’A.O.F., Pierre Boisson, commandant la Place, résolument rangé derrière Pétain, refusa catégoriquement de se rallier, affirmant sa volonté de défendre Dakar « jusqu’au bout » La décision de De Gaulle ne se fit pas attendre : Il fallait débarquer ! Une première tentative de débarquement se solda par un fiasco suivie de deux autres qui subirent le même sort. Une tentative de persuasion politique échoua et Thierry d’Argenlieu, arrivé par mer pour parlementer avec un drapeau blanc, fut accueilli par un tir de mitrailleuse qui le blessa mais son embarcation parvint à s’échapper. Il en résultait que de l’avis de De Gaulle et de l’amiral Cunningham, le patron de la flotte anglaise, la résistance allait être farouche…

    En effet, face à l’armada britannique qui se préparait au combat, la France disposait, cette fois, de solides moyens navals ainsi qu’une sérieuse défense côtière. On en n’était plus aux conditions dramatiques de Mers El-Kebir où la flotte désarmée avait été littéralement assassinée ; cette fois, les marins français étaient prêts au combat et animés, de surcroît, d’un esprit de revanche parfaitement perceptible… et compréhensible. Avant la tragédie de Mers El-Kébir, la flotte française était la 4ème plus puissante flotte du monde ; elle était décidée à le prouver et cela d’autant plus qu’elle n’avait jamais été vaincue…

    Sur cette résistance, de Gaulle écrira dans ses mémoires : « Décidément, l’affaire était manquée ! Non seulement le débarquement n’était pas possible, mais encore il suffirait de quelques coups de canons, tirés par les croiseurs de Vichy, pour envoyer par le fond toute l’expédition française libre. Je décidai de regagner le large, ce qui se fit sans nouvel incident. »

    Ainsi se passa la première journée, celle du 23 septembre.

    Dans la nuit du 23 au 24 septembre, plusieurs télégrammes furent échangés entre l’amiral Cunningham et Churchill, décidé à poursuivre l’affaire jusqu’à son terme : « Que rien ne vous arrête ! » Dans cette même nuit, un ultimatum anglais fut adressé aux autorités françaises de Dakar leur enjoignant de livrer la place au général de Gaulle. Le texte était fort maladroit et accusait les forces de Dakar de vouloir livrer leurs moyens aux Allemands. Il ne pouvait que provoquer l’indignation des défenseurs et ne recevoir d’autres réponses que le refus. Le gouverneur général Boisson, se remémorant la mise en garde que Georges Clemenceau adressa, le 9 août 1926, au président américain Coolidge : « La France n’est pas à vendre, même à ses amis. Nous l’avons reçue indépendante, indépendante nous la laisserons », répondit avec fermeté : « La France m’a confié Dakar. Je défendrai Dakar jusqu’au bout ! ».

    Depuis la tragédie de Mers El-Kebir, Vichy avait décidé de défendre fermement cette position stratégique française et avait envoyé à cet effet, de Casablanca, des bombardiers, des chasseurs et des croiseurs. Il y avait là : Un cuirassé (Richelieu), deux croiseurs légers, quatre contre torpilleur, trois destroyers, six avisos, cinq croiseurs auxiliaires, trois cargos et trois sous-marins. Par ailleurs, la force de frappe aérienne n’était pas négligeable… et elle allait le prouver.
    Du côté anglais, la flotte était tout aussi impressionnante : Un porte avions (Ark Royal qui avait déjà opéré à Mers El-Kebir), deux cuirassés, trois croiseurs lourds, deux croiseurs légers, dix destroyers, deux dragueurs de mines et une dizaine de navires transports de troupes portant 4200 soldats –dont la fameuse 101ème brigade des Royal Marines… à laquelle s’ajoutait l’armée gaulliste composée de trois avisos, un patrouilleur, quatre cargos et 2700 soldats français.

    Toute la journée du 24 se passa en échanges de coups d’artillerie de marine entre les deux flottes qui firent de nombreuses victimes parmi les marins des deux camps et la population civile qui subit également ce pilonnage. Des obus anglais de gros calibre (380m/m) tombèrent sur la ville, touchant, entre autres, l’hôpital et la caserne du 6° RAC, faisant 27 morts et 45 blessés. En soirée, la situation n’avait guère évolué…

    Le lendemain, 25 septembre, la ténacité britannique continua. Les navires de la force M voulurent de nouveau s’approcher afin de poursuivre leur œuvre de destruction, mais, comme précédemment, ils durent se frotter aux bâtiments français (Vichystes, diront les gaullistes !) qui leur infligèrent de sérieux dégâts et cela d’autant plus que l’aviation française était maîtresse du ciel.

    C’en était trop ! De Gaulle écrira : « L’amiral Cunningham décida d’arrêter les frais. Je ne pouvais que m’en accommoder. Nous mîmes le cap sur Freetown. »

    L’armée française sortait vainqueur de la bataille en dépit de ses 203 morts et 393 blessés. Les 1927 morts de Mers-El-Kébir étaient en partie vengés.

    Cette opération constitua un tournant idéologique pour les gouvernements, bien plus qu’un affrontement important du point de vue des forces en présence, du nombre des victimes ou des pièces militaires détruites ou endommagées. L’aventure anglo-gaulliste se solda ainsi par un cuisant échec et eut des conséquences considérables.

    – D’un côté, le régime de Vichy sortait renforcé de l’épreuve et la cohésion des troupes de la marine –toujours invaincue- autour de la personne du Maréchal Pétain, revigorée.

    – De l’autre, le crédit du général de Gaulle dégringolait en chute libre. L’homme se retrouvait isolé. Soudainement mis à l’écart, il fut politiquement menacé par l’amiral Muselier accusé à tort d’avoir été à l’origine des fuites qui empêchèrent le débarquement. Il ne s’en cacha pas dans ses mémoires : « A Londres, une tempête de colères, à Washington, un ouragan de sarcasmes, se déchaînèrent contre moi. Pour la presse américaine et beaucoup de journaux anglais, il fut aussitôt entendu que l’échec de la tentative était imputable à de Gaulle. » … « C’est lui, répétaient les échos, qui avait inventé cette absurde aventure, trompé les Britanniques par des renseignements fantaisistes sur la situation à Dakar, exigé par donquichottisme, que la place fût attaquée alors que les renforts envoyés par Darlan rendaient tout succès impossible… »

         De son côté, Churchill, lui aussi, sortait de l’aventure en fâcheuse posture. Il dut subir les sarcasmes de la Chambre des Communes et fut à deux doigts d’être démissionné. S’il lui avait été facile de détruire, à Mers El-Kebir, une flotte désarmée (et pourtant alliée) causant la mort de 1927 marins, manifestement, avec Dakar ce fut tout autre et son désir de s’emparer de l’excellente et cohérente flotte française ou de la détruire se solda par un échec retentissant.

    José CASTANO

    N.B : – Concernant la tragédie de Mers El-Kebir, certains ont cru bon de justifier l’agression britannique par le fait que nos bâtiments seraient, inéluctablement, tombés entre les mains des Allemands. Je rappelle ce que j’écrivais à ce propos sur cette agression :

    « L’armistice franco-allemand du 25 juin 1940 consacre l’échec de nos armées sur terre ; notre flotte, une des plus puissantes -qui n’avait pas été vaincue- est libre. Ni l’amiral Darlan, ni le général Weygand n’ont l’intention « …de livrer à l’ennemi une unité quelconque de notre flotte de guerre » et de Gaulle le dira, le 16 juin à Churchill en ces termes  « La flotte ne sera jamais livrée, d’ailleurs, c’est le fief de Darlan ; un féodal ne livre pas son fief. Pétain lui-même n’y consentirait pas ».

    Les Anglais, de leur côté, désirent que notre flotte, riche en unités lourdes et légères, se rende dans leurs ports. Elle aurait pu le faire, le 16 juin 1940, mais personne ne lui en donne l’ordre et la Marine reçoit l’assurance, « qu’en aucun cas, la flotte ne sera livrée intacte », mais qu’elle se repliera probablement en Afrique ou sera coulée précise l’Amiral Darlan. Hitler ne demande pas livraison de notre flotte (le projet d’armistice ne le prévoyant d’ailleurs pas), pas plus que de nos colonies, sachant qu’il n’est pas dans nos intentions d’accepter de telles exigences. »

    Cet épisode sur Dakar confirme la justesse de mes propos car si la France métropolitaine était vaincue, l’Empire ne considérait nullement l’être. Si laFrance métropolitaine avait capitulé, l’Empire s’y était refusé et la marine française (ce qu’il en restait), comme elle s’y était engagée, avait rejoint les ports africains composant l’Empire afin de poursuivre le combat.

    – Les alliés ayant débarqué le 8 Novembre 1942 en Afrique du Nord (opération « Torch »), les autorités Vichystes d’AOF, convaincues par l’amiral Darlan, signèrent le 7 décembre 1942, un accord avec les alliés, qui remit l’empire colonial français dans la guerre en formant « l’Armée d’Afrique » dans laquelle firent merveille les « tirailleurs sénégalais ». Lors de la constitution du Comité Français de la Libération nationale (CFLN), le gouverneur général Boisson démissionnera et sera remplacé le 1er juillet 1943 par le gaulliste Pierre Cournarie.

    – Le Richelieu appareilla pour les Etat-Unis où son armement fut modernisé. Il participa au côté des Alliés à la guerre contre l’Allemagne puis, dans le Pacifique, à celle contre les Japonais. Il fut présent à la capitulation japonaise en rade de Singapour.

    Le 1er Octobre 1945, il fut de retour à Toulon après 52 mois passés loin de la Métropole. Il participa à la guerre d’Indochine puis fut mis en réserve en août 1959, désarmé en 1967 et démoli en 1968.

    « Nous avions reçu un empire ; nous laissons un hexagone » (Colonel Charles Lacheroy)

    http://www.contre-info.com/23-septembre-1940-lagression-britannique-sur-dakar#more-29506

  • Marine Le Pen gaullienne ? Rien d’étonnant !

    La situation que nous vivons, alliée à la mutation imposée par Mme Le Pen à son parti, lui donne une cohérence et une force sans pareilles.

    Marine Le Pen a placé sa campagne, dimanche, à Fréjus, sous le signe du général de Gaulle. Pourquoi n’en aurait-elle pas le droit ? Après tout, c’est de Gaulle lui-même, en prophète, qui disait :« Tout Français a été, est ou sera gaulliste. » Prophétie vérifiée par l’exploitation très large des références gaulliennes jusque chez ses adversaires politiques, notamment de gauche, que ce soit la pratique monarchique du pouvoir d’un François Mitterrand ou, plus anecdotique et cocasse, le site Internet de M. Hollande,notreidéedelafrance.fr. Si M. Hollande ose, pourquoi pas elle ?

    Mais il se pourrait que Mme Le Pen soit finalement bien plus légitime pour revendiquer l’héritage du général de Gaulle que beaucoup d’autres, et au-delà des postures et des récupérations.

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  • Riposte laïque lance une campagne sur le thème "PAS UN EURO POUR L'ISLAM"

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    Pierre Cassen nous en parlera le 2 octobre à Rungis (94)

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  • L'avis des premiers lecteurs sur le nouveau roman de Laurent Obertone : Guerilla

    Un roman dont l'histoire est très proche du réel :

    6a00d83451619c69e201bb0939671c970d-800wi.jpgDans une France proche et obscure, une descente de police dans une cité sensible tourne au drame : un policier pris dans un guet-apens perd son sang-froid et tire aveuglément. La cité s’embrase et tout le pays vacille. De villes en villes, le feu se propage et la République explose. Forces de l’ordre, voyous, terroristes, responsables, journalistes, citoyens, tous sont submergés par le raz-de-marée du chaos. Rapidement, réseaux électriques et hydrauliques tombés, faute d’approvisionnements, d’ordre, de moyens de communication, de transports et de secours, la déferlante gagne la campagne, la société vole en éclats et les villes sont la proie de violences, de pillages et de gigantesques incendies. Des terroristes, dépassés par les troubles, déclenchent des actions de grande ampleur depuis les terres, la mer et le ciel. Privés de tout, livrés à eux-mêmes, les citoyens s’apprêtent à faire face au carnage.

    Les événements décrits dans Guerilla reposent sur le récent travail d’écoute, de détection et les prévisions du renseignement français. Après deux ans d’immersion au contact d’agents des services spéciaux et des plus grands spécialistes de la terreur et des catastrophes, l’auteur du chef-d’oeuvre Utøya(l’affaire Breivik) et de l’enquête phénomène La France Orange Mécanique livre un roman météore ultra-réaliste et nous plonge dans le récit paroxystique de la guerre civile.

    À la veille de la sortie de Guerilla, le nouveau roman de Laurent Obertone est d’ores et déjà en 3e position des meilleures ventes Amazon.  


    Guerilla (Obertone) : l'avis des premiers lecteurs par Editions_Ring

    Michel Janva

  • « La Corse se veut une terre chrétienne »

    Nous avons joint Maître Trémolet de Villers à Rosario, près de Corte, au cœur de la Corse à laquelle il est fidèle tous les ans pour les vacances, car il nous a semblé que pour évoquer les derniers événements qui ont agité l'Ile, c'était à un Corse qu'il fallait s'adresser.

    Entretien avec Jacques Trémolet de Villers

    Maître, que s'est-il passé exactement à Sisco, sur cette petite plage corse ?

    Je n'ai pas d'autres informations que ce qui se dit et ce que j'ai entendu sur les places, dans les rues ou dans les bars. On parie d'une provocation tout à fait surprenante. Ici, vous savez, la population maghrébine est nombreuse, mais si l’on met de côté l'incident de Noël dernier à Ajaccio [où un camion de pompier, le jour de Noël, est tombé dans un piège tendu par quelques jeunes du Quartier de l'Empereur. Une salle de prière musulmane avait été saccagée en représailles], cette population demeure assez respectueuse. Là nous avons vu quelque chose à un degré plus important : il y a d'abord eu des femmes qui se sont baignées en burkini et quelques touristes qui les ont prises en photo. Ils se sont fait agresser par la famille maghrébine. Enfin, très vite, les touristes et les locaux se sont retrouvés contre les Maghrébins, deux franco-marocains originaires de l'Ile et deux du Continent, dont il faut dire qu'ils étaient, les uns et les autres, sous l'emprise de la cocaïne, comme s'ils avaient eu besoin de cela pour se préparer à combattre. Leur message ? « Venez à Lupino (un quartier de Bastia) et vous verrez que là vous n'êtes pas chez vous. Nous sommes chez nous ». Comme dans l'affaire du Quartier de l'Empereur à Ajaccio, la population est allée à Lupino. Les Corses sont rentrés dans tous les immeubles sans violence, sur le thème : « Nous sommes chez nous ».

    Comment peut-on expliquer ce débordement soudain ?

    La population est à cran. On constate qu'immédiatement après l'affaire de Sisco, non seulement à Sisco mais à Cagnano et à Ghisonaccia, les mairies ont réagi très fortement. À Cagnano par exemple, un arrêté a été voté en urgence interdisant « toute tenue contraire aux bonnes mœurs et à la laïcité » (sic) et, je cite, « restreignant provisoirement la libre manifestation des convictions religieuses des usagers du service public balnéaire, afin d'assurer le bon fonctionnement de celui-ci ». Par ailleurs, le FLNC avait prévenu : « Nous frapperons les premiers ». De l'autre côté, il semble bien qu'on a voulu rappeler aux Corses qu'il n'y avait pas de terre exclue de la conquête arabe. Le Procureur de Bastia Nicolas Bessone a été formel : « À l'évidence, à l'origine des incidents se trouvent des membres de la famille maghrébine qui ont voulu, dans une logique de caïdat, s'approprier la plage et la privatiser ». Cette façon de faire concerne surtout les jeunes. Elle est tout à fait nouvelle dans l’Ile.

    Quelle est l'atmosphère dans l’île ?

    Il faut souligner que le 15 août, fête traditionnelle de la Corse, fête de Marie reine de la Corse, les processions ont été très nombreuses, avec, je parle ici pour mon village, Vivario, une ferveur que l'on avait un peu oublié. Nous avons eu, après le sinistre 14 juillet à Nice, la procession de notre saint patron, Saint Pierre aux liens, le 1er août. Le chant « À toi la gloire, à toi la victoire » était chanté avec force, comme pour montrer une décision particulière, la certitude d'une légitimité. Dans les cafés, on entend constamment des expressions martiales comme « s'ils veulent la guerre, ils l'auront ». Comme dans toutes les îles je crois, on observe en Corse un curieux mélange de tolérance et de méfiance envers les étrangers. Il y a une tradition d'hospitalité, mais en même temps, l'étranger est rejeté s'il est odieux. H y a un sentiment nouveau qui pointe. Les Anciens qui vivent là sans heurts depuis longtemps sont désarçonnés. Dans mon village, à Vivario, il y a une seule famille musulmane : naguère, elle descendait pour acclamer la Procession ; ils étaient comme beaucoup d'immigrés qui surtout ne voulaient pas d'histoire. Cette population-là est déconcertée par ce qui se passe. On redécouvre le caractère inassimilable d'un certain islam. Et face à cela, il y a une réaffirmation de l'identité chrétienne de la terre de Corse, par des moyens populaires : les processions, les confréries, les chants, c'est énorme ! Pour le 15 août, Corse Matin titrait : Marie reine de Corse.

    Et le Continent dans tout ça ?

    Jean-Luc de Carbuccia, évoquant cette intensité insulaire, explique que la Corse est le miroir grossissant du Continent. C'est vrai que la Corse est très déchristianisée, comme le Continent : la pratique religieuse n'est pas beaucoup plus élevée que sur le Continent. Mais il y a aussi un jeune clergé enthousiaste, comme sur le Continent. Je pense au curé de Corte expliquant le 15 août que « avant la force des armes, il y a la force de la foi ». Il n'a pas dit « contre la force des armes ». Les Corses sont très déterminés. Ils ressentent une appartenance de leur Ile, qui se veut « terre chrétienne ». C'est dans cette perspective où l'on chante le « Chez nous soyez reine » comme le « Dio vi salvi regina » que Jean-Guy Talamoni, président de l'assemblée de Corse, a estimé « juste et compréhensible la réaction du peuple corse ».

    Propos recueillis par Alain Hasso monde&vie 1er septembre 2016

  • Emeutes à Charlotte : le prisme racialiste des médias français

    Pour ceux qui ont entendu parlé des émeutes dans la ville de Charlotte aux Etats-Unis, opposant une partie de la population aux forces de police, vous aurez sans doute retenu la chose suivante : un noir a été abattu par des policiers alors qu’il ne faisait rien, d’où le déclenchement des émeutes. Cette version est fausse, non pas que ce qui y est dit soit matériellement faux, mais ce qui n’est pas dit change tout.

    Certes l’homme abattu est noir. Mais le policier qui l’a abattu est noir aussi, et le chef de la police locale est noir, ce qui change largement la perspective de l’information. Car bien évidemment, avec une telle précision, on comprend aisément que la couleur du policier comme de la victime n’ont aucun intérêt à être relevé si ce n’est pour désinformer et en faire un acte raciste ce qui n’est pas le cas. Imaginez que le policier fut blanc et l’homme abattu noir, l’évidence raciste sans contestation possible sous peine de révisionnisme aurait été proclamé. Quant à un homme blanc abattu par un policier noir, personne n’en n’aurait parlé.

    Les médias qui font une telle présentation des faits sont racistes et malhonnêtes : peu importe la couleur de l’un ou de l’autre. Il y a un homme qui a été abattu par un policier dans un contexte où les policiers semble avoir la gachette de plus en plus facile dans des Etats où ils ont un quasi droit de tuer. Il s’agit donc d’une problématique sociale et non raciste, n’en déplaise aux médias racistes et maçonniques du système. 

    http://www.medias-presse.info/emeutes-a-charlotte-le-prisme-racialiste-des-medias-francais/61426

  • Mercredi 28 septembre : Jean-Marie Le Pen sera en Seine-et-Marne

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    Et le dimanche 2 octobre, à Rungis (94) :

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