Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Barbara Mazières"Je ne suis pas encartée aux LR mais, le 20 novembre, je voterai quand même"

    Ainsi s'exprime Barbara Mazières dans Présent :

    "Beaucoup d’électeurs de droite ne se sentent pas concernés par la primaire « de la droite et du centre ». Ils considèrent qu’il s’agit de la cuisine interne des LR (ex-UMP). En réalité, l’élection est plus ouverte que cela : elle concerne potentiellement tous les électeurs ou presque. Rappelons que, selon certaines estimations (rapportées par Libération) jusqu’à 10 % des électeurs de François Hollande pourraient participer à cette primaire « de droite », pour y soutenir Alain Juppé. Tout simplement parce qu’ils anticipent que le vainqueur aura de fortes chances de gagner la présidentielle et, à défaut de candidat socialiste, ils veulent pouvoir influer sur le choix du futur président.

    Il semble donc tout aussi logique que les électeurs de droite, non LR, participent à cette primaire pour y porter leurs convictions le plus haut possible : nous nous engageons dans une élection à six tours, deux pour la primaire, deux pour la présidentielle, et deux pour les législatives. Il faut faire de ces échéances autant d’occasions de dire ce que nous pensons.

    Jean-Frédéric Poisson est à présent le seul candidat pro-vie de cette primaire, le seul candidat favorable à l’abrogation pure et simple de la loi Taubira, le seul cohérent avec son engagement catholique. Il est aussi le seul candidat à connaître l’entreprise de l’intérieur : il a un parcours professionnel en entreprise et a d’ailleurs dirigé une PME. Il est aussi le plus proche de la « droite hors les murs » en termes de politique étrangère : « eurosceptique » depuis au moins 25 ans, il soutient les chrétiens d’Orient et récuse la politique absurde des Etats-Unis dans cette région martyre ; et il est favorable à une sortie de l’OTAN.

    Enfin, le vote de conviction sera, dans cette primaire, surreprésenté, et peut créer la surprise. Les « experts » s’attendent en effet à ce que cette primaire réunisse moins de trois millions d’électeurs. 10 % des suffrages, c’est 300 000 électeurs. Si Poisson réunit un chiffre de cet ordre sur son nom, ce sera un coup de tonnerre, car cela signifiera que la droite pro-vie va peser demain, quel que soit le vainqueur des présidentielles. Plus le pourcentage des « gros » candidats sera faible, plus ils seront soumis à la pression de la droite de conviction.

    Face à ces arguments, soutenir que cette élection ne nous concerne pas du tout serait une erreur. Je ne suis pas encartée aux LR mais, le 20 novembre, je voterai quand même."

    Michel Janva

  • Pour le JDD, il ne faut pas traiter Marine Le Pen comme les autres !

    Marine Le Pen risque d’être perçue comme sympathique, c’est intolérable !

    En plus d’être sympathique, drôle, vive, un tantinet grivoise et – ce qui ne gâche rien – agréable à regarder, Karine Le Marchand a du cran. D’avoir estimé nécessaire et indispensable d’inviter Marine Le Pen dans sa nouvelle collection de portraits de femmes et d’hommes présidentiables. Ce qui n’est pas du goût de tout le monde. En particulier de celui du JDD, auquel elle a accordé un entretien.

    Il commençait plutôt bien, cet entretien, avec des questions d’usage. Pourquoi a-t-elle invité, dans « Une ambition intime », exclusivement des politiques pour ne pas parler politique ? Ont-ils accepté facilement de se prêter au jeu ? Et Juppé, qui « n’est pas du genre à se confier », s’est-il livré ? Ensuite, l’air de rien, le journal s’enquiert de savoir quelle personnalité elle aurait préféré.

    Lire la suite

  • Election départementale à Orange : la Ligue du Sud a su mobiliser

    Les chiffres montrent que La Ligue du Sud est le parti qui perd le moins de voix par rapport à 2015 :

    6a00d83451619c69e201b7c89ade7f970b-800wi.jpg

    Bernard Antony s'en réjouit :

    "Yann Bompard avait précédemment remporté son élection de conseiller général d’Orange avec quelques voix d’avance sur le candidat du FN. Ce dernier ayant obtenu l’annulation en raison de cet écart trop faible, une nouvelle élection a eu lieu hier.

    Dès le 1° tour, Yann Bompard dispose d’une avance considérable. Avec plus de 41 % des voix, il devance cette fois très largement le candidat de Marion Maréchal (25 %). C’est évidemment dû au mérite de Yann qui s’est rapidement affirmé comme un élu efficace. Comme ses parents : Marie-Claude, maire de Bollène, et Jacques, député et maire d’Orange.

    Il est vrai aussi que Marion Maréchal qui n’est peut-être pas tout à fait la nouvelle « Jeanne d’Arc » que certains s’efforcent de voir en elle, ne s’entoure pas toujours très bien. Ainsi a-t-elle engagé comme « nègre » le sieur Jacques de Guillebon qui, ne sachant rien de la législation antiraciste, avait attaqué l’AGRIF comme si on y considérait le catholicisme comme une race (sic !). Cet infatué ne savait même pas que la loi Pleven de 1972 dite antiraciste considère les délits perpétrés « en raison de l’appartenance à une race, à une nation, à une religion ».

    On ne fut pas surpris de le retrouver parmi les néo-cathos qui, pour être dans le vent des cultureux, dénigrèrent les opposants courageux aux spectacles ignobles de dérision anti-chrétienne, contre lesquels s’éleva l’AGRIF. Avec tout le pays réel du catholicisme de conviction.

    Le voilà aujourd’hui dans le registre de ceux qui, parmi les ouvriers de la onzième heure, croient nécessaire de cracher sur ceux de la première. Ignorant que Bernard Antony n’est plus au Front National depuis douze ans, il a cru bon de dénigrer injurieusement les « aînés » de Marion symbolisés pour lui  (pas pour elle, du moins espérons-le) par « Bruno Gollnisch et Bernard Antony » (sic).

    À l’évidence, il ne sait pas non plus que ceux qui sont dans le conformisme jeuniste du mépris pour « les vieux cons » sont toujours assurément perçus par le peuple comme des « jeunes cons ». Que pense de cela son cousin Hervé de Lépinau, ancien vice-président de la Ligue du Sud, suppléant de Marion et qui fut l’avocat de l’AGRIF à Avignon dans l’affaire Piss Christ ?"

    Michel Janva

  • Louveciennes deviendra Calais !

    À Louveciennes, l’installation d’un camp de migrants projetée en secret par le préfet – le maire et les habitants ont été alertés par des fuites dans la presse – suscite inquiétude et colère.

    Jeudi soir, c’est dans une salle archi-comble que le maire de cette ville bourgeoise et familiale non loin de Versailles a tenu une réunion publique. Le préfet n’a pas souhaité s’y rendre.

    http://www.bvoltaire.fr/reportage/louveciennes-deviendra-calais,285922

  • Quand "Le Monde" relate la Journée de Synthèse nationale, ça donne : Jean-Marie Le Pen navigue dans les eaux radicales de « Synthèse nationale »

    Le Monde Droite extrême cliquez ici

    Le Front national ne veut plus de lui ? Qu’à cela ne tienne. Jean-Marie Le Pen a décidé de grimper sur toutes les tribunes où il est encore invité à s’exprimer. Y compris les plus radicales.

    Le député européen était l’invité d’honneur, dimanche 2 octobre, de la revue identitaire Synthèse nationale, qui fêtait ses dix ans, à Rungis (Val-de-Marne). Dirigée par Roland Hélie, un ancien du FN, période années 1980, cette revue – dans laquelle le pro-nazi belge Léon Degrelle, ancien de la division SS Wallonie, est traité avec égards – se veut un pont entre les différentes chapelles de l’extrême droite radicale.

    Un panel radical

    De fait, le panel était large. Entre l’ancien chef skinhead Serge Ayoub, le patron du Parti de la France Carl Lang, celui des néopaïens de Terre et peuple Pierre Vial, le responsable de l’association islamophobe Riposte laïque Pierre Cassen, ou encore le chef de file des identitaires de la Ligue du Midi Richard Roudier, c’était ambiance « auberge espagnole » dans les couloirs de l’espace Jean-Monnet, notait en s’amusant un participant. La légèreté en moins.

    Sur les stands, les convives – Roland Hélie revendiquait la présence de 700 personnes – avaient le choix pour faire leurs emplettes : portraits du maréchal Pétain, bagues arborant une croix de fer ou une croix celtique, livres aux titres évocateurs (Ces Français qui ont choisi Hitler, Adolf Hitler, chef d’Etat et chef de guerre)… Mais aussi CD des Brigandes, le girls band adepte du salut nazi, qui s’est produit en fin de journée, après les différentes tables-rondes.

    Carl Lang fait huer Marine Le Pen

    Un peu plus tôt, Jean-Marie Le Pen avait suscité une franche curiosité à son arrivée dans les lieux. Alors qu’il répondait aux questions de la presse « amie », un homme s’est posté à quelques mètres de lui pour effectuer un salut nazi, avant de repartir tout sourire, comme si de rien n’était.

    L’ancien président du FN s’est retrouvé sur scène aux côtés, entre autres, de son vieux compère Roger Holeindre, cofondateur du parti d’extrême droite en 1972, de Carl Lang, ou encore du chef de file du Vlaams Belang belge Filip Dewinter.

    Carl Lang est parvenu à faire huer sans trop de difficulté Marine Le Pen (« Il y a eu la volonté d’offrir sous une forme d’holocauste la tête de Jean-Marie Le Pen à des forces de l’anti-France »). Filip Dewinter, lui, s’est attiré des applaudissements en dénonçant « la troisième invasion musulmane de l’Europe » et en défendant la nécessité de « rejeter l’islam de l’autre côté de la Méditerranée » et de préserver la « civilisation européenne et blanche ». Le Vlaams Belang est allié du FN au niveau européen.

    Jean-Marie Le Pen cite Brasillach

    Enfin, Jean-Marie Le Pen a pris à son tour la parole. Le temps pour lui de citer l’écrivain collaborationniste Robert Brasillach, de pointer le péril de « l’explosion démographique » et de s’interroger pour savoir si « nos temps » ne sont pas « ceux de la fin du monde ». « Le principal problème, parce qu’il est mortel, c’est l’immigration massive. C’est elle qu’il faut bloquer, avant même d’organiser la rémigration. C’est cela, ou ce sera la disparation de notre peuple », a lancé le patriarche de 88 ans, faisant se lever la salle.

    L’ancien candidat à la présidentielle était accompagné de son avocat Me Frédéric Joachim, qui va plaider, mercredi 5 octobre, devant le tribunal de grande instance de Nanterre pour la réintégration de Jean-Marie Le Pen au sein du FN. Même s’il parvenait à ses fins, ses pérégrinations radicales le rendent a priori peu compatible avec la stratégie de normalisation du parti dirigé par sa fille. Cette dernière lancerait, à n’en pas douter, une nouvelle procédure d’exclusion contre son père.

    Olivier Faye

    http://synthesenationale.hautetfort.com/