Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 34

  • Quand Fillon fricote avec un imam anti-chrétien

    NOVOpress avec le Bulletin de réinformation de Radio Courtoisie)

    Mercredi dernier, Damien Rieu, qui travaille dans l’équipe de Marion Maréchal Le Pen, a relayé sur Twitter deux photos : l’une montrant François Fillon poser avec le recteur de la mosquée de Stains, Salih Farhoud. L’autre, montrant ce même recteur avec une arme dans les mains.
    Sur Twitter, certains défendent l’ex Premier ministre en assurant que la photo est, là encore, une intox. Selon un proche du candidat il s’agirait du photomontage.

    En réalité, cette photo n’est pas du tout truquée. Joint par BuzzFeed News « La rencontre a eu lieu, en 2014 à la mosquée de Drancy. C’est mon ami, l’imam Hassen Chalghoumi, qui m’avait invité avec François Fillon ».

    Rappelons aimablement que la mosquée de Stains fait l’objet d’une fermeture administrative depuis le 2 novembre dernier. Elle est soupçonnée d’accueillir des salafistes dont certains auraient cherché à monter une action terroriste en France.

     
  • Poutine disposé à rencontrer Trump

    Vladimir Poutine se dit prêt à rencontrer Donald Trump à tout moment mais précise aujourd'hui dans un entretien accordé à des médias japonais qu'il serait préférable que le président élu des Etats-Unis forme d'abord son administration.

    Le président russe et son futur homologue américain se sont déjà entretenus par téléphone depuis l'élection de Trump. Leurs équipes ont fait savoir qu'ils s'étaient engagés à dialoguer et à travailler à une "collaboration constructive".

    http://www.bvoltaire.fr/actu/poutine-dispose-a-rencontrer-trump

  • De 2002 à 2016, l'évolution du FN et de Marine Le Pen sur l'avortement

    Retracé par Eugénie Bastié dans Le Figaro. Extraits :

    "Dès 2002, la fille de Jean-Marie Le Pen prenait ses distances avec la ligne officielle du parti d'extrême droite qui prévoyait l'abrogation des lois pro-IVG. «L'avortement, mettant en cause un tiers, l'enfant à naître, ne peut être tenu pour légitime ; quant à la Nation, elle doit pourvoir à sa continuité dans le temps. Allant donc contre le Bien commun de notre pays, les lois sur l'IVG seront abrogées», précisait le programme de 2002 Pour un avenir Français. Marine Le Pen s'y disait déjà opposée [...]

    [2006] Dans son autobiographie À contre-flots , publiée en 2006Marine Le Pen précise sa position sur l'IVG. [...]

    En mars 2012, en pleine campagne pour l'élection présidentielle, Marine Le Pen avait estimé sur France 2 que les «avortements de confort» semblaient «se multiplier». [...] En 2012, le programme du Front national prévoyait d'ailleurs un volet sur ce thème: «Le libre choix pour les femmes doit pouvoir être aussi celui de ne pas avorter: une meilleure prévention et information sont indispensables, une responsabilisation des parents est nécessaire, la possibilité d'adoption prénatale doit être proposée, une amélioration des prestations familiales pour les familles nombreuses doit être instaurée». [...]

    [2016] Marine Le Pen estime désormais que ses électeurs «seront sévères si on tombe dans des bisbilles, sur des sujets en plus qui leur apparaissent, au regard de tout ce que je viens de dire, lunaires». Dans le projet officiel mis en ligne sur le site Internet du parti (qui n'est pas le programme définitif de 2017), il n'y a pour le moment rien sur le sujet."

    Au-delà du caractère sacré de la vie, il va être difficile de lutter contre le grand remplacement sans lutter contre l'avortement. Mais il est vrai que Marine Le Pen ne croit pas au grand remplacement.

    Michel Janva http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Reportage avec les forces spéciales irakiennes au coeur de la bataille de Mossoul

    C’est un document exceptionnel : les équipes de France 24 ont pu filmer un assaut donné par les forces spéciales irakiennes contre les jihadistes de l’organisation État islamique (EI) pour reprendre le quartier d’al-Tamim, dans l’est de Mossoul.

    La bataille de Mossoul ne fait que commencer.

    http://www.contre-info.com/

  • Nous ne leur faisons pas confiance…

    Christine Lagarde, actuelle directrice du FMI, ancienne ministre de l’Économie, comparaissait hier devant la Cour de justice de la République, pour «négligences» dans l’abracadabrantesque dossier Tapie, affirmant devant les juges qu’elle «n’excluait pas» d’avoir été «abusée». Tromperie, c’est aussi un mot qui revient souvent au fur et à mesure que les Français découvrent le programme de François Fillon, ou plus exactement les versions successives qu’il en donne. Hier toujours, dans une tribune publiée dans Le Figaro, le champion de la droite eurolibérale expliquait qu’on l’avait mal compris. Il s’est défendu de vouloir «privatiser l’assurance maladie», promettant que s’il était élu, «l’assurance maladie continuera (it) à couvrir les soins comme aujourd’hui». Difficile de donner tort au candidat à la primaire socialiste Arnaud Montebourg, qui a vu dans cette tribune un «rétropédalage qui n’est pas sincère et clair». «C’est (M. Fillon) lui-même (qui) employait (dans son programme) les mots de privatisation et désétatisation, s’est souvenu M.  Montebourg sur BFMTV.

    Les insincérités successives de François Fillon, qui sont la marque de son parcours politique, nous aurons l’occasion d’y revenir, brouillent aussi son discours sur les questions internationales,  le Proche-Orient, la Syrie, la Russie. Quel crédit lui apporter? Certes, il parait difficile (?) de faire pire que la diplomatie de l’ère  Sarkozy-Hollande, des Alain Juppé, Laurent Fabius et Jean-Marc Ayrault qui ont rabaissé, démonétisé la voix de la France.

    Un  nouvel exemple en a été donné hier avec cet entretien accordé par M. Ayrault au quotidien libanaisL’Orient-Le jour. Il y a dénoncé avec virulence, toute honte bue, “une forme de mensonge permanent” de Moscou; “la volonté de sauver le régime de Bachar el-Assad et de faire tomber (libérer, NDLR) Alep, mais à quel prix? À quel prix humanitaire?” Une question qui n’effleure pas M Ayrault   quand le gouvernement dont il fait partie arme depuis des années maintenant des miliciens qui ont contribué à plonger la Syrie dans le chaos. Il accuse même “les Russes qui prétendent (sic) lutter contre le terrorisme” d’être responsables de la reprise (?) de Palmyre (de violents combats font toujours rage) par les milices de l’État islamique (EI) dont ils avaient été chassés il y a quelques mois. Un discours proprement affligeant.

    Reste que comme l’a rapporté  notamment SOS Chrétiens d’orient, de scènes de liesse ont  éclaté dans Alep dans les quartiers libérés du joug des rebelles islamistes ou dits “modérés”; la reconquête de cette cité acte le contrôle par le gouvernement légal de la République arabe syrienne des cinq principales villes du pays que sont outre Damas et Alep, Hama, Homs et Lattaquié.

    Alors François Fillon qui, peu après Bruno Gollnisch, a lui aussi réaffirmé dimanche son  “soutien avec les Coptes d’Égypte victimes de l’intégrisme” (d’un attentat islamiste), est lui auréolé d’une volonté de rapprochement avec M. Poutine. Une Russie qui poursuit la politique menée par les tsars, qui ne fut pas abandonnée lors de la période soviétique et qui fut aussi une constante multiséculaire de la diplomatie française, en se posant en protectrice traditionnelle des chrétiens d’orient.   Ce qui est plutôt payant  en France quand on sait à quel point Vladimir Poutine a la cote auprès de l’électorat droitier, conservateur, patriote, souverainiste et nationaliste dans notre pays. Pour ne rien dire de la persistance, même chez les sympathisants de gauche d’un tropisme anti-atlantiste assez prononcé.

    Le site du magazine Challenges citait cette anecdote dans un article consacré le 7 décembre à la politique étrangère de M. Fillon. Jean de Boishue, ex-Secrétaire d’État de Jacques Chirac rappelait que “lors d’une visite de Vladimir Poutine à Matignon en 2011, François Fillon lui demande sur le perron (…) : Vladimir, est-ce qu’on peut se parler franchement? Poutine lui répond Est-ce que nos conseillers nous le permettront?  Puis François Fillon lui dit : Comment peux-tu soutenir ce salaud de Bachar devenu le bourreau du peuple syrien?  Et Poutine de lui répondre Et toi, François, peux-tu me dire qui sont ces gens en face de Bachar? Non, tu ne le sais pas.

    Si la naïveté de la remarque de M.  Fillon rapportée ici est confondante, a fortiori dans la bouche d’un Premier ministre, nous pouvons douter aussi de sa capacité à résister au lobby progressiste, euromondialiste. Sur France Inter le 9 décembre Thomas Legrand relevait que le vainqueur de la primaire de la droite “s’apprête à designer Bruno Le Maire pour s’occuper des questions internationales en son nom lequel, comme Alain Juppé (est) très critique de l’action de Vladimir Poutine et donc pas raccord avec la position de F.Fillon (…). Au moment des cérémonies commémoratives du débarquement, en 2014, Bruno Le Maire député de Normandie, avait dit avec fracas Vladimir Poutine n’est pas le bienvenu en France. Va-t-il mettre de l’eau dans son vin pour espérer décrocher le Quai d’Orsay si la droite gagne en 2017? Ou est-ce François Fillon qui va se rapprocher de la ligne plus classique du parti, et, en réalité de la diplomatie française? À LR, on parie plutôt sur cette  seconde option”.

    La ligne classique qu’évoque M. Legrand n’est classique que depuis peu… si ce n’est en rien. Elle est en fait une rupture avec la traditionnelle politique étrangère, indépendante, de la France au profit d’une soumission accrue aux intérêts du Nouvel ordre mondial, matérialisé par notre réintégration sein du commandement intégré de l’OTAN par Sarkozy.

    Ce déclassement de la France fait certes la joie de certains. Sur le site communautaire oumma.com, le journaliste nationaliste arabe René Naba, très hostile au FN, mais qui campe sur des positions de bon sens sur le conflit syrien, semble se satisfaire (?) aujourd’hui de l’état pitoyable de notre diplomatie. Dans son article (La bataille d’Alep, un échec au plan de partition de la Syrie) il affirme  “sur fond d’éradication populaire des principaux responsables français de la guerre de Syrie (Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Hollande, Laurent Fabius, Manuel Valls), la défaite d’Alep, au-delà la défaite de Syrie, se range parmi les défaites majeures qui ont jalonné l’histoire militaire et diplomatique française depuis deux siècles. Très exactement depuis Waterloo, en 1815, en passant par Fachoda, l’expédition du Mexique, Sedan (1870), la capitulation devant l’Allemagne nazie au terme de 39 jours de combat, en juin 1940, enfin Diên Biên Phu, 1954, l’expédition de Suez (1956) et l’Algérie (1962). Un tel palmarès explique la relégation diplomatique dont la France est l’objet, que l’historien Marcel Gauchet a diagnostiqué dans un verdict sans appel : En juin 1940, la France a brutalement cessé d’être une grande puissance.”

    Cet effacement de la France sur la scène internationale, devenue une puissance moyenne, mais dont la voix restait audible et singulière dans le concert des nations,   faut-il le redire, au Front National nous ne nous y résignons pas. Et si le duopole LR-PS n’est pas comptable des défaites passées, il est pleinement responsable des errances actuelles.

    http://gollnisch.com/2016/12/13/ne-faisons-confiance/

  • Edmund Burke : Retour d’un prophète contre-révolutionnaire

    Le visiteur de passage à Dublin ne manque jamais de pousser la porte de « Trinity Collège ». Si l'on s'y émerveille devant le Livre de Kells, la plupart des touristes oublient de saluer un autre monument irlandais : Edmund Burke, dont une belle statue de bronze garde l'entrée de l'université. Son maître ouvrage, Réflexions sur la Révolution en France (publié en 1790), fut un véritable best-seller, réédité onze fois en un an et écoulé à 30 000 exemplaires du vivant de l'auteur. Dans cette œuvre majeure, Burke, politique et homme de lettres, explique à un correspondant français son horreur des idées nouvelles. Pour lui, aucune analogie n'est possible entre la « Glorieuse » révolution anglaise de 1688 et les événements parisiens de 1789. Le livre est une bombe : Burke porte haut la torche de la contre-révolution, alertant ses compatriotes tentés par les sirènes parisiennes.

    Les Belles Lettres ont eu la bonne idée d'en rééditer cet automne la version française, accompagnée de six autres textes contre-révolutionnaires du même auteur. Une belle préface de P. Raynaud, originellement écrite pour le bicentenaire de la Révolution, fournit les clefs de lecture de ce fort volume (près de 800 pages !).

    Un Irlandais en croisade

    Edmund Burke est né à Dublin en 1729. Si, comme son père, il est protestant, sa mère et ses sœurs sont demeurées fidèles à Rome ; lui-même n'hésitera pas à batailler pour les droits des catholiques irlandais. Si Burke n'oublie jamais le sort de son île natale, c'est bien en Angleterre qu'il fait ses armes. Dans les lettres d'abord, puis en politique au sein du parti Whig - traditionnellement libéral. Burke s'oppose à la Compagnie des Indes et soutient les Insurgeants des colonies américaines. Mais Te combat de sa vie sera l'opposition aux idées révolutionnaires ; combat qui le verra croiser le fer avec certains de ses anciens amis. Disons-le tout net : les Réflexions sont avant tout un ouvrage de prévention contre-révolutionnaire.

    Une dénonciation prémonitoire

    Si ce dense ouvrage fourmille d'anecdotes, fil rouge est clair : définir l'essence de la Révolution, son plan, son projet, pour mieux combattre le phénomène. Ce plan, c'est la régénération, la tabula rasa, que Burke nomme également carte blanche (en français dans le texte original). L'auteur ne vise pas les seuls députés, mais aussi les philosophes et surtout Rousseau, « l'instituteur de la régénération ». Partisan de la sociabilité naturelle, Burke ne peut adhérer aux théories du contrat social. Si pour lui, la société est une association, c'est « non seulement entre les vivants, mais entre les vivants et les morts et tous ceux qui vont naître ». Alors qu'en 1790 la Révolution séduit outre-Manche, Burke, lui, en voit clairement la nature terroriste.

    Cette régénération passe aussi par la Déclaration des droits de l'homme, ces droits abstraits que Burke oppose sans cesse aux « droits des Anglais », libertés concrètes issues de l'histoire. Les Français ont « découvert » des droits métaphysiques ; il ne peut se résoudre à un tel « manuel ou digeste d'anarchie ». Mais au-delà des Droits de l'homme, c'est toute la logique révolutionnaire que combat Burke : toute-puissance de l'Assemblée, prééminence écrasante de la ville de Paris, création ex nihilo d'une Constitution, disparition des anciennes provinces. Plein d'humour, il ironise sur la création toute géométrique des départements : « On ne connaîtra plus, nous dit-on, ni Gascons ni Picards, ni Bretons ni Normands, mais seulement des Français [...] mais il est beaucoup plus vraisemblable que votre pays sera habité non par des Français mais par des hommes sans patrie. [...] Personne ne se fera jamais gloire d'être originaire du carré 71. »

    La table rase n'épargne pas la religion. Quelques mois après la promulgation de la Constitution civile du clergé, Burke discerne dans l'agenda révolutionnaire la volonté de « déconsidérer l'Eglise pour détruire le christianisme ». Il écrit ces lignes plus de deux ans avant que la Terreur ne soit officiellement à l'ordre du jour... Il y a du prophétisme chez Burke.

    Hommage à l'Ancienne France

    L'Irlandais, fin observateur, distingue le sens caché des événements. Ainsi de la journée du 6 octobre 1789, qui voit une foule haineuse attaquer les appartements versaillais de la reine. « J'aurais cru que dix mille épées bondiraient hors de leurs fourreaux pour la venger ne fut-ce que d'un regard qui aurait pu l'insulter. Mais l'âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé ; et la gloire de l'Europe est éteinte à jamais. » Voilà, de la part d'un étranger, un bel hommage posthume à l'Ancienne France. Contre le nouveau régime, Burke préconise une guerre sans merci. « La guerre des partisans de l'antique ordre civil, moral et politique de l'Europe contre une secte d'athées fanatiques et ambitieux qui en ont juré la ruine », écrit-il en 1796. Il faut contenir la contagion, car « c'est contre une doctrine armée que nous luttons. Cette doctrine par sa nature a, dans tous les pays, une faction qui lui est dévouée par opinion, par intérêt, par enthousiasme ».

    Un ouvrage fondateur

    Les Réflexions sont immédiatement au cœur des débats politiques anglais. Elles dépassent largement les frontières de l’Île, en formant non seulement une aile originale de la contre-révolution européenne mais aussi en constituant le socle du conservatisme anglo-saxon. Les maîtres mots de la pensée burkienne ? Tradition, histoire, prescription, coutume, ordre, prudence. Aux Etats-Unis, la figure d'Edmund Burke est révérée par certains libéraux classiques (Hayek) mais surtout par les paléoconservateurs et les traditionalistes depuis que Russel Kirk, dans les années 50, a dépoussiéré cette pensée authentiquement conservatrice, coutumière et antitotalitaire. Une pensée étonnamment d'actualité, 220 ans après la mort de Burke.

    Tugdual Fréhel Présent du 3 décembre 2016

    Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution en France, Les Belles Lettres, 798 p.

  • Journal du mardi 13 décembre 2016 - International / Alep libérée, Palmyre perdue !