- Page 37
-
-
Le Parti de la France réunissait son Bureau politique samedi à Paris
Communiqué du Parti de la France :
Le Bureau politique du Parti de la France réuni ce samedi 10 décembre sous la présidence de Carl Lang a officialisé la décision de présenter une centaine de candidats du PdF aux élections législatives de juin 2017. L’investiture des 65 premiers candidats a été validée à cette occasion.
La campagne législative du Parti de la France se fera au nom du peuple français sur les principes et valeurs de la droite nationale, populaire et sociale, de la droite de l’identité française, de la droite des traditions nationales et de nos valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, de la droite des libertés économiques de promotion du travail aux Français, de défense de nos entreprises et du patriotisme économique et social.
En réaffirmant les droits historiques et politiques du peuple français à rester lui-même et à disposer le lui-même, le Parti de la France engage sa campagne de résistance nationale et européenne à la colonisation migratoire et à l’islamisation.
Le Parti de la France appelle à la coopération, au rassemblement et à l’engagement pour ces élections législatives de toutes les forces nationales et patriotiques.
-
« Grandeur & Servitude » : le nouvel album de FTP arrive !
Les amateurs auront attendu 3 ans entre la sortie du deuxième (« Rupture de Ban ») et du troisième album du célèbre groupe de RIF parisien, qui arrive ces jours-ci.
« Grandeur & Servitude » est disponible en précommande dès maintenant sur Patriote Productions. En attendant de recevoir cet excellent opus, voici le clip d’un de leurs nouveaux titres, Le Citoyen. -
Jeudi prochain, 15 décembre (18 - 19 h), Xavier Eman invité de l'émission Synthèse sur Radio Libertés
Radio Libertés cliquez ici
-
Secession, avec Julien Rochedy (novembre 2016)
-
Des djihadistes "français" vont revenir ? C'est une Cour martiale recréée qui doit les recevoir...
Le procureur François Molins et Daniel Thomson, auteur d'un retentissant Les Revenants nous préviennent : il faut s'attendre à une reprise des attentats et carnages de masse, en France, à cause de la déliquescence de Daech : 2.000 "français de plastique" partis combattre en Syrie aux côtés de Daech vont en effet rentrer, disent-il, et il faudra allonger les peines de prison afin d'éviter qu'ils ne commettent des attentats.
Mais il ont tort.
Il ont même faux sur toute la ligne.
Nous sommes en guerre, oui ou non ?
• Si nous ne sommes pas en guerre, alors cessons de jouer la comédie de l'état d'urgence, renvoyons les soldats dans leurs casernes et leurs terrains d'entraînement pour qu'ils s'y exercent et se préparent, permettons aux policiers et gendarmes de souffler enfin et de prendre leurs jours de repos bien mérités etc... etc...
• Par contre, si nous sommes en guerre, alors agissons comme on le fait ordinairement en temps de guerre : recréons une Cour martiale pour juger les désertions, trahisons et autres actes contraires à l'action de l'armée française.
Par exemple, pour ces pseudo français, français uniquement "de plastique" mais "sans avoir le coeur ni l'esprit français", comme le disait le Père de Foucauld•. Ils ont fait un choix : ils ont trahi la France, leur pseudo pays, pour servir dans l'armée ennemie qui nous attaque et nous assassine, à Nice, à Magnanville, à Paris et ailleurs.
A leur retour, il ne faudra pas les emprisonner : ce devra être la Cour martiale, la condamnation, et fusillés ! On a fusillé des pauvres hères, en 14/18, parce qu'ils n'en pouvaient plus des conditions inhumaines des tranchées; on vient à peine de les réhabiliter, un siècle après, et on serait clément envers des traîtres pour de bon, complices conscients et lucides des lâches assassins, et qui se sont transformés, chez nous, en bêtes fauves ?
Dans son livre fort utile, Daniel Thomson dit - ce que tout le monde savait déjà - que Daech ne peut plus "recevoir" de combattants (en fait, d'assassins...) et que le message délivré maintenant est : restez chez vous, pour frapper chez vous. Sauf que, "chez vous", c'est ici, et c'est "chez nous", c'est la France. Et on traiterait avec des égards ces misérables traîtres et assassins, faux combattants mais vrais traîtres et vrais salauds, soldats du meurtre, du crime, de l'abjection ? Comme on le fait avec ce Salah Abdeslam qui devrait être ad patres depuis plusieurs mois déjà ?
Non, on doit agir, en temps de guerre, comme il convient d'agir en temps de guerre, et envoyer des signaux forts, qui s'appellent, en l'occurrence, pelotons d'exécution...
• Dans sa lettre à René Bazin : Père de Foucauld
-
Les mécomptes de Touraine sur la Sécu
On sait déjà que Marisol Touraine ne sait pas élever sa progéniture, avec un fils fort connu de la gendarmerie qui, quand il « n’emprunte » pas la carte bleue et la voiture de maman, se livre à des fréquentations prolongées avec les substances psychotropes, de celles qui se fument et vous font voir des visions psychédéliques telles des dromadaires fuchsia jouant de l’accordéon, des grenouilles avec des cravates ou des chevrettes enseignant l’anglais…
On sait aussi que dame Touraine fut une lamentable ministre de la Santé. Comme le déclarait de docteur Benzaqui dans Le Figaro du 13 novembre 2015 : « Anti-ministre de la Santé par excellence, Mme Touraine a fait du conflit permanent sa marque de fabrique. En près de 4 ans, elle a réussit à rompre un à un les liens qui unissaient les acteurs du système de santé…au détriment des patients ». Et de montrer combien sa politique sectaire animée par le dogmatisme économique, montant « le privé » contre « le public », a dégradé et l’un, et l’autre.
On apprend maintenant que notre andouillette de Touraine ne sait pas compter, ou plutôt, se tire elle-même une balle dans le pied en échafaudant une démonstration… en oubliant au passage les trois quarts des éléments. Ainsi, elle prétend que le programme de Fillon provoquera un surcoût de 3200 euros par famille pour se soigner. Un chiffre obtenu en prenant le montant total de l’objectif national des dépenses de santé (Ondam), soit 190 milliards d’euros, en soustrayant la part des affections longue durée soit 100 milliards d’euros, et en divisant par 28 millions de foyers. Elle va jusqu’à prétendre que « Les familles doivent savoir que le cycle des angines et gastros hivernales, que les vaccinations, le traitement des caries, les consultations régulières chez l’ophtalmologue ou, pour les femmes, le gynécologue devront être payés de leur poche».
Désolée Madame la ministre, mais c’est DEJA le cas chez beaucoup de familles, même pauvres… Chez les XIEP par exemple, où l’on ne roule pas sur l’or ni même sur la ferraille, les dépenses de santés grèvent le budget de manière drastique. La gastro ? Elle est soignée par le bon vieux coca-cola, qui a au moins cette qualité. La Sécu ne rembourse pas l’ostéopathe, bien plus efficace que les anti-inflammatoires. La grippe ? On la soigne à l’oscillococcinum (pas remboursé bien sur) au lieu du vaccin. Les douleurs ? Le bon vieil arnica, pas remboursé quand il est en gel. Une jeune Xiep s’étant fait une entorse, elle fut soignée à l’argile verte et à l’arnica, remise sur pied moins d’une semaine… par des produits non remboursés. Pour tout ce qui est virus, le phytostantard Echinacée-Cyprès, pour les allergies le cassis-plantin, pour l’acné, bardane-pensée sauvage-fumeterre. La vénérable ancêtre de la tribu Xiep a laissé tomber le médicament générique pour la tension, certes remboursé, mais nocif pour sa santé, et pris un produit d’embryon-thérapie, Gemo tension, très efficace et bien sur payant… Quant à l’auteur de ses lignes, il a guéri sa tension récurrente grâce à un complément, le Cardiel… oui, vous avez deviné… non remboursé.
-
Comprendre le terrorisme et relever le défi, par Philippe Conrad
« Comprendre le terrorisme et relever le défi », tel est le titre de l’éditorial du hors série n° 13 de la Nouvelle Revue d’Histoire, consacré au terrorisme. C’est ce texte, signé par Philippe Conrad, que nous publions ci-dessous.
Semant l’inquiétude et suscitant une condamnation générale, le « terrorisme » s’est progressivement installé au premier rang des préoccupations des Français. Mais, demeure le sentiment diffus qu’il n’a pas été analysé pour ce qu’il est, que les dirigeants des pays occidentaux n’ont pas évalué correctement la nature du défi qui leur est lancé. La définition du phénomène demeure incomplète, au point que les grilles d’interprétation utilisées pour en rendre compte apparaissent dangereusement obsolètes, le mot « terrorisme » désignant souvent des réalités bien différentes.
Si l’on se réfère à l’étymologie, le latin terrere signifie « terrifier » ou « effrayer », mais le mot peut recouvrir des acceptions très larges. Il apparaît dès 1794 pour rendre compte de la politique de « Terreur » mise en œuvre à partir de l’automne 1793 par le Comité de salut public pour sauver la République menacée. Cette terreur organisée par l’État n’a guère à voir avec les violences aveugles exercées par des minorités se jugeant opprimées. Dans un autre registre, le tyrannicide légitimé par les clercs, notamment dans le contexte des guerres religieuses de l’époque moderne correspond à un contexte bien particulier. L’assassin d’Henri III ou les conspirateurs qui tentent de faire sauter le Parlement anglais appartiennent à un autre monde de croyances et de représentations.
La machine infernale de la rue Saint-Nicaise, qui doit tuer le Premier Consul Napoléon Bonaparte s’inscrit davantage dans notre vision contemporaine du terrorisme, tout comme l’attentat qui coûte la vie – à Marseille, en octobre 1934 – au roi Alexandre de Yougoslavie. Il s’agit là, en faisant disparaître un chef d’État, de créer les conditions d’un chaos dont on attend qu’il permette de changer la situation politique mais l’attentat, réussi ou non, n’est qu’un épisode d’une lutte pour le pouvoir, il ne signifie pas une volonté de bouleversement radical de l’ordre établi et de la société dans son ensemble.
L’émergence du sentiment national va bientôt fournir, à partir du XIXe siècle, une légitimité nouvelle aux actions violentes de peuples luttant pour leur émancipation, des Irlandais rebelles aux Macédoniens privés d’État lors des recompositions territoriales balkaniques, des combattants de l’Irgoun sioniste aux fellaghas algériens. Selon le point de vue adopté à propos de ces différents conflits, le « terroriste » peut se transformer en « résistant », sans qu’il soit possible de départager sans appel les différents acteurs, le cas de l’interminable conflit israélo-palestinien demeurant exemplaire à cet égard.
Le terrorisme révolutionnaire visant à abattre l’ordre politique et social existant est d’une autre nature. Les nihilistes russes champions de la « table rase », les militants de la Fraction armée rouge allemande d’Andreas Baader hostiles à « l’impérialisme », ceux des Brigades rouges déterminés à établir un « pouvoir ouvrier » aux contours des plus flous se reconnaissent dans leur volonté commune du recours à la violence sachant que celle-ci, selon la formule de Raymond Aron, va obtenir « des effets psychologiques hors de proportion avec ses résultats physiques. » Elle doit intimider et faire peur, afin de créer les conditions d’un chaos dont on espère qu’il mobilisera « les masses » en vue du triomphe de la Révolution, porteuse des éternels « lendemains qui chantent ». Il faut toutefois constater que, le plus souvent, les capacités de résilience des sociétés ont permis de venir à bout des minorités violentes.
Le terrorisme auquel nous sommes confrontés aujourd’hui est d’une nature différente. Il ne vise pas le triomphe d’une idéologie révolutionnaire telle que celles que nous avons connues depuis deux siècles, il ne revendique aucun territoire particulier. Il vise en revanche l’établissement d’un Dar al-Islam appelé à se confondre avec l’ensemble du monde. La bataille engagée dans un monde musulman, fort d’un milliard trois cents millions d’âmes apparaît, de ce point de vue, décisive car la victoire des islamistes, aujourd’hui encore minoritaires, signifierait la fatalité d’un « choc des civilisations » porteur de terribles conséquences.
Philippe Conrad
-
Fondation Polémia : 2e Forum de la dissidence. Compte rendu. Troisième partie
2e table ronde
Animée par Karim Ouchikh
La dissidence face à l’islamisme
Et
3e table ronde
Animée par Romain Lecap
La répartition des clandestins en France
Deuxième table ronde
La 2e table ronde a été dirigée par Karim Ouchikh (SIEL). Elle réunissait Alain Wagner (Union de défense des citoyens et contribuables), Maurice Vidal (Riposte laïque), Alain de Peretti (Vigilance Halal).
Pour Karim Ouchikh, la dissidence exprime une volonté de résister à l’oppression du politiquement correct. Il observe que la question de la place de l’islam dans notre pays relève d’un considérable tabou. L’islam constitue un réel problème pour la société française. Dans sa théologie, l’islam paraît incompatible avec la République. Face à ce défi, beaucoup de partis politiques montrent une grande frilosité. S’il faut reconnaître à quelques personnalités une perspicacité dans l’approche de la question, en revanche elles ne proposent aucune solution. Il ne peut y avoir aucun accommodement confessionnel avec l’islam : il est inconciliable avec notre civilisation et notre modèle politique et juridique.
Dans la situation présente, l’islam tend à jalonner notre société de marqueurs identitaires : le vêtement exotique, le halal, les mosquées. A l’encontre de cette emprise progressive, le modèle français de civilisation doit être défini sans détours : soit il s’agit d’un modèle de société républicaine fait de principes abstraits et, en définitive, insipides ; soit ce modèle trouve son fondement dans la civilisation chrétienne. C’est bien dans ce second sens que réside l’identité française. Alors les musulmans qui souhaitent demeurer sur le territoire doivent admettre cette identité et se plier aux règles qu’elle implique. S’ils s’y refusent, en ce cas, ils doivent faire le choix de terres en accord avec les préceptes qui guident leur existence.
Alain Wagner a pour approche de parler des faits. En premier lieu il s’appuie sur un document publié par l’ISESCO (Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture), intitulé Stratégie de l’action islamique culturelle à l’extérieur du monde islamique. Cette stratégie a été arrêtée à la neuvième session de l’Organisation de la conférence islamique réunie à Doha en 2000. Dénommée aujourd’hui Organisation de la coopération islamique, elle associe 57 pays. Elle a notamment pour but de consolider les relations dans les domaines du commerce, de l’éducation et de la culture. Pour l’Europe, il s’agit de conjurer toute intégration des musulmans au mode de vie des sociétés d’accueil. Des communautés islamiques doivent s’implanter dont le fonctionnement répondrait aux règles de la charia. Parallèlement, l’objectif est de conquérir des postes dans les domaines politique, économique et de la communication médiatique. Pour s’assurer de cette authenticité islamique et sa perpétuation, il est essentiel de faire obstacle à toute acquisition par les enfants des valeurs de nos sociétés occidentales. Cette visée passe par le développement de centres culturels islamiques guidés dans leur action par la charia, avec la construction de mosquées, l’implantation de centres culturels proprement dits et l’ouverture d’écoles islamiques. L’apprentissage de l’arabe, langue de l’islam, fait, bien sûr, partie des lignes éducatives. Il faut observer que parmi les ministres deux sont binationaux et le ministre de l’Education nationale a décidé de développer l’enseignement de la langue arabe.
Concernant l’édification de mosquées, il faut souligner qu’elle est favorisée par le gouvernement et que leur financement repose sur de l’argent public à hauteur de 30% des montants.
Parmi les actions à entreprendre, il est nécessaire d’engager des procédures pour l’annulation des permis de construire de ces mosquées. Un exemple emblématique est le projet de Grande Mosquée de Bordeaux pour lequel Alain Juppé a donné son accord en 2008. A ce propos, il faut remarquer les liens entretenus par le maire de Bordeaux avec l’imam Tarek Oubrou qui fut proche de l’UOIF.
Maurice Vidal (Riposte laïque) est un professeur de philosophie qui a été confronté dans son enseignement à l’attitude d’élèves musulmans.
Outre l’apprentissage des différentes matières nécessaires à la formation des élèves, l’Education nationale a pour rôle de leur enseigner les valeurs associées à la nation. Aujourd’hui ces élèves face auxquels s’est trouvé Maurice Vidal se moquent de ces valeurs et ils le disent à leurs maîtres. Le délitement de l’institution est tel qu’un élève qui menace de frapper son professeur n’encourt aucune sanction. Faire part de la situation qui prévaut dans les établissements est considéré comme faire le jeu du Front national.
La carrière de Maurice Vidal est ainsi émaillée d’incidents :
- le dessin d’une main avec un doigt coupé affiché sur la porte de la classe ;
- une agression avec un extincteur par deux élèves d’origine maghrébine ; quelque temps plus tard un autre élève signale au professeur que ses agresseurs sont venus de la mosquée de Lunel où l’imam a jugé que ses cours n’étaient pas conformes au Coran ;
- lors d’un cours de philosophie dans lequel Maurice Vidal évoque les grandes notions de la condition humaine et les religions, il est interrompu par un élève qui affirme que la seule religion c’est le Coran;
- professant sur la philosophie du soupçon en citant Nietzsche, Marx et Freud, il est, là aussi, pris à partie pour s’être référé à des auteurs pour lesquels Dieu n’existe pas ;
- de même, son enseignement a été perturbé lors d’un cours sur la vérité par un lycéen qui a déclaré de manière péremptoire que la vérité c’est le Coran;
- un dernier exemple concerne le choix du livre que les élèves auraient à présenter à l’oral du baccalauréat ; le professeur avait retenu l’Existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre ; cette sélection a été rejetée par des élèves musulmans.
Ces diverses péripéties illustrent ce que représente le Coran : une parole et une récitation. Il s’agit de l’apprendre par cœur et de le réciter à la lettre. L’islam apparaît comme une soumission face à laquelle il n’y a pas de compromis possible.
Maurice Vidal conclut en proclamant qu’il faut avoir le courage d’être debout.
Alain de Peretti (président de Vigilance Halal), praticien vétérinaire exerçant dans le secteur libéral, a débuté son intervention par ce constat : dis-moi ce que tu manges, je te dirai qui tu es. Il souligne que prendre ensemble un repas est la première activité de sociabilité de l’homme.
L’abattage halal est licite du point de vue de la charia. Mais cette méthode d’exécution de l’animal lui cause une souffrance ; elle comporte un risque sanitaire ; elle constitue une pompe à finances. Elle permet de maintenir le musulman dans un état d’apartheid volontaire. Le halal est le Cheval de Troie de l’islamisation et il permet de montrer un aspect de l’islam.
Il faut observer que dans nos sociétés les animaux ont toujours été assommés avant d’être saignés.
Par rapport au phénomène du halal, qui est une voie d’emprise de l’islamisme, quelles formes doit prendre la dissidence ?
La dissidence implique un engagement personnel. Le dissident soviétique ne disposait que du papier. Pour nous, les moyens sont plus larges. En créant un mouvement Les vigilants et en observant ce qui se passe autour de soi, il est possible, par exemple, d’intervenir auprès de la cantine scolaire des enfants dans le cas d’une entorse aux principes qui fondent notre vie commune. La démarche, si elle n’aboutit pas, peut être poursuivie auprès du département, de la mairie et du fournisseur.
Nous sommes aussi des consommateurs et nous pouvons être amenés comme tels à réagir face à l’arrivée du halal. Ainsi, il était inscrit sur une boîte de somnifères vendue par un laboratoire connu que l’enveloppe du produit était fabriquée au moyen de gélatine de bœuf halal. Aux interrogations qui furent adressées au laboratoire celui-ci a répondu qu’il ne pouvait pas prendre en compte les opinions de tous les clients. Une campagne a alors été engagée avec des photos de la boîte incriminée et l’envoi de courriels destinés à saturer la messagerie de l’entreprise. Il s’agit d’exercer une pression constante permise notamment par le développement des réseaux sociaux : Facebook, Twitter…
Il existe d’autres formes de recours :
- pour le moment, les procédures judiciaires n’ont donné aucun résultat et une action en carence est entreprise devant la juridiction européenne ;
- une association a adressé des propositions au ministère de l’Agriculture qui a jugé les mesures préconisées comme acceptables mais inapplicables ;
- une pression exercée auprès des bouchers.
3e table ronde
Animée par Romain Lecap
La répartition des clandestins en France
Romain Lecap était entouré par Nicolas Faure (porte-parole du LIEN), Thibault Audra (« Pas de migrants en Ile-de-France »), Aurélien Verhassel (Collectif « Les Hauts de France sans migrants »).
L’association dont Nicolas Faure est le porte-parole (LiEn) a été créée à l’annonce de la dispersion dans toute la France des immigrés clandestins jusque-là au camp de Calais. Elle met à la disposition un modèle de procédures pour l’engagement de toute action mais aussi des formules de pétition ou de tract.
Le site de l’association (www.libertes-entraide.fr) présente six argumentaires pour contrer l’accueil de migrants en Ile-de-France. En effet, pour offrir toute leur portée aux arguments énoncés, il est nécessaire d’être factuel : alors, dans la dialectique qui s’engage, les éléments avancés étant fondés et précis, la victoire est certaine.
Thibault Audra, responsable du collectif « Pas de migrants en Ile-de-France », s’est investi contre l’arrivée à Louveciennes-Rocquencourt des migrants venus de Calais. Les populations des communes concernées sont plutôt aisées et leurs préoccupations sont d’abord orientées vers leurs carrières professionnelles qu’ils privilégient par rapport aux questions politiques. L’action a commencé par l’ouverture d’une page Facebook. Il était indiqué notamment les coordonnées de la mairie de Rocquencourt et celles de l’Institut national de recherche en informatique et en automatique qui se propose d’accueillir des migrants dans ses locaux.
Aurélien Verhassel, reponsable du collectif « Les Hauts de France sans migrants », observe qu’il n’a pas rencontré de personnes disposées à accueillir à leur domicile des migrants. A l’échelon communal, certaines villes ont réussi à s’opposer à l’accueil de ces immigrés clandestins. A l’inverse, d’autres, du fait de l’attitude de leurs élus, n’ont pas pu y faire obstacle. Ainsi à Croisilles (Pas-de-Calais), malgré des manifestations de la population auxquelles le Collectif avait notamment appelé, le conseil municipal a voté à une large majorité en faveur de l’implantation d’un Centre d’accueil et d’orientation (CAO). Ces immigrés, en majorité soudanais, étaient pour certains d’entre eux les membres de la troupe théâtrale du camp de Calais. Ils ont reçu la visite de Manuel Valls, tout rassemblement d’opposition étant interdit. Quant à ceux qui applaudirent leur arrivée, ils appartenaient à des associations de défense des immigrés extérieures à la ville.
Face à l’action autoritaire et impérative de l’Etat, les intervenants ont souligné que la riposte devait être globale. Lorsqu’une commune s’oppose à une implantation, le gouvernement se tourne vers une autre. Il joue sur la parcellisation des réactions et sur des réponses favorables quoique minoritaires pour parvenir à son objectif de dissémination des immigrés clandestins sur l’ensemble du territoire. Il est relayé localement par les manifestations d’associations de défense de ces clandestins dont les membres sont extérieurs aux communes concernées. Le relais est aussi national par le discours et les images diffusés par les médias qui présentent les migrants sous le jour le plus favorable de malheureuses victimes fuyant les persécutions sans jamais s’interroger sur les motifs réels et les conséquences.
http://www.polemia.com/fondation-polemia-2e-forum-de-la-dissidence-compte-rendu-troisieme-partie/
Lien permanent Catégories : actualité, divers, France et politique française, tradition 0 commentaire -
Message de Jean-Marie Le Pen à la table ronde de Terre et Peuple.