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  • Italie, le 7 janvier 1978, trois militants nationalistes tombent sous les balles de terroristes et de la police.

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    Le 7 janvier 1978, trois militants nationalistes tombent sous les balles de terroristes et de la police.

    Les trois jeunes Italiens militaient au Front de la Jeunesse (FGD-Fronte della Gioventù). La première fusillade se déroula quand les militants sortaient alors d’une réunion du Mouvement social italien (MSI-Movimento sociale italiano). Ils furent mitraillés par cinq ou six extrémistes de gauche qui attaquèrent avec des armes automatiques.

    Franco Bigonzetti, un étudiant en médecine de 20 ans est tué. Francesco Ciavatta, 18 ans, est blessé ; il parvint à quitter les lieux, pendant que trois autres militants réussissent à revenir au local du MSI, dont Vincenzo Segneri, également blessé par balles.

    Les lâches criminels poursuivent Francesco et l’abattent, dans le dos. Il décèdera dans l’ambulance qui le conduit à l’hôpital. Une manifestation spontanée s’organise alors contre ce crime ignoble. Dans une atmosphère tendue, un journaliste de la RAI se livre à un acte tout aussi ignoble : il va éteindre sa cigarette dans le sang de l’une des victimes. Un mouvement de protestation gronde dans la foule ; la police intervient alors est le capitaine de police Edward Sivori abat Stephen Recchini. L’intention de tuer est certaine puisqu’il tire en pleine tête, entre les deux yeux du jeune militant de 19 ans, par ailleurs guitariste du groupe Janus.

    Stephano Recchioni décède après deux jours d’agonie.

    L’action criminelle des marxistes fera une quatrième victime : le père de Francesco Ciavatta se suicide quelques mois plus tard.
    Un cinquième militant nationaliste sera assassiné suite à cette affaire. Un an après le massacres, les organisations nationalistes italiennes veulent démontrer publiquement en souvenir de leurs camarades et pour protester contre l’inaction de la police et de la justice. La marche est interdite par les autorités. Une manifestation spontanée aura pourtant lieu et se déroulera sans le moindre incident.

    Alors qu’il rentre chez lui avec un camarade, Alberto Giaquinto est approché par une voiture de police banalisée. Des policiers finissent par en descendre est l’un d’eux tire une balle dans la nuque d’Alberto. Grièvement blessé, il tombe à terre ; les policiers s’enfuient, laissant leur victime mourir. Il demeure plus de 20 minutes dans la rue sans qu’aucun secours n’arrive. Transporté à l’hôpital, il y décède peu après.

    Alors qu’il meure, sa famille à ses côtés, le domicile de ses parents est vandalisé par des policiers qui veulent se couvrir et cherchent des preuves – mais agissent sans mandat. Ils prétendirent en effet qu’Alberto était armé, ce qui était faux.

    Albert Giaquinto avait 17 ans. La justice n’a jamais condamné les assassins. Plusieurs criminels rouges ont été identifiés : Mario Scrocca, Fulvio Turrini, Cesare Cavallari, Francesco de Martiis e Daniela Dolce. Sans aucun doute coupables, le premier s’est suicidé, le dernier s’est enfui. Les autres seront finalement acquittés.

    Les flics tueurs ont également été acquittés.

    Trente ans après, aucun des criminels n’a été condamné.

    Depuis nos camarades italiens commémorent la mort de leurs camarades sur les lieux du drame.

    1er JAVIER 2017 :

    LA LIBRAIRIE NATIONALISTE DE FLORENCE VICTIME D'UN ATTENTAT À L'EXPLOSIF.

    Le 1er janvier 2017, tôt dans la matinée, une bombe a explosé devant « Le Bargello », une librairie militante proche de Casapound, mouvement culturel et politique italien dissident. Un démineur de la police, qui était sur place après qu’un colis suspect ait été signalé, a été grièvement blessé dans l’explosion.

    L’équipe de déminage était intervenue à peine trente minutes après avoir bouclé la zone – via Leonardo da Vinci, dans le centre historique de Florence – suite à l’alerte concernant le colis suspect. En pleine intervention, la bombe a finalement explosé, blessant grièvement au visage et aux mains le démineur qui tentait de la désamorcer. Celui-ci pourrait perdre un œil, mais ses jours ne sont pas en danger.

    Il s’agit du troisième attentat visant la librairie « Le Bargello », en à peine un an. En février 2016 déjà, une bombe avait explosé au même endroit. Une enquête est en cours, et des perquisitions ont été réalisées dans un quartier anarchiste de la ville. Lire la suite cliquez là.

    Source GUD cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Journée de la Fierté Parisienne et Marche Sainte-Geneviève du 14 janvier 2017 : programme et lieux de rendez-vous !

    L’association Paris Fierté vous donne rendez-vous le 14 janvier 2017 pour sa traditionnelle Journée de la Fierté Parisienne, suivie d’une marche aux flambeaux en l’honneur de Sainte-Geneviève, patronne de Paris.
    Attentats, violences, consumérisme, pauvreté… Parce que nous refusons de laisser notre ville se dégrader, nous vous prions de bien vouloir noter le rendez-vous pour la marche Sainte-Geneviève 2017, placée cette année sous le thème : « Hier comme aujourd’hui, défendons Paris ! »128246947
    15 h : Journée de la Fierté Parisienne
    La Journée de la Fierté parisienne se tiendra dans un lieu privatisé pont des Arts(Paris VI, métro Pont-Neuf ou Louvre-Rivoli). Vous pourrez profiter d’un bistrot Guinguette à la parisienne dans une ambiance familiale. Un espace dédié sera prévu pour les enfants, qui seront encadrés par des professionnelles.

    18 h : Marche en l’honneur de Sainte-Geneviève
    La Marche en l’honneur de Sainte Geneviève débutera au pont de la Tournelle au niveau de la statue de Sainte-Geneviève (Paris V, métro Pont Marie, près de l’Ile Saint Louis). Cette marche aux flambeaux, festive et animée, se terminera par un spectacle surprise.

    A la journée ou à la marche, ne fut-ce qu’un moment, seuls, en couple ou en famille… le 14 janvier 2017, vous êtes pris !

    Parlez-en sur twitter :
    #JFP2017
    #DéfendonsParis

    Une question ? Une suggestion ? Vous souhaitez proposer votre aide ou faire un don ?
    C’est ici : parisfierte@gmail.com

  • Journal du mercredi 4 janvier 2017 - Politique / Election présidentielle : rentrées médiatiques

  • Le secrétaire général de l’Enseignement catholique s’en prend à Marine Le Pen

    Dans ses vœux à tous les chefs d’établissement, « et par eux à l’ensemble des communautés éducatives », Pascal Balmand, secrétaire général de l’Enseignement catholique, s’en prend, sans la nommer mais la référence est explicite, à Marine Le Pen. Après une première allusion à « la période électorale que nous vivons », qui « peut s’avérer propice à bien des surenchères, à bien des controverses non maîtrisées comme à bien des simplifications hâtives », Pascal Balmand écrit, et c’est même sa conclusion :

    « Face aux divers courants de balkanisation de notre société, et à l’heure où des voix s’élèvent pour réclamer que les portes de l’École se ferment aux enfants de parents étrangers en situation irrégulière, il en va de notre responsabilité partagée que de rappeler que l’éducation et l’instruction sont un droit pour chacun, et que notre École catholique constitue un service que l’Église propose à tous les parents qui le souhaitent, pour tous les enfants et tous les jeunes. »

    Faudrait-il bientôt mettre ses enfants dans le public pour les faire échapper à la propagande politique… du privé ?

  • Sombre prédiction : le problème de l’Europe va aller en s’aggravant

    Entretien avec Roland Lombardi, spécialiste européen de l’islamisme radical (*)

    L’analyse effrayante du chercheur norvégien Thomas Hegghammer a encore récemment été corroborée par l’attentat de Berlin. Vaincre l’Etat Islamique ne suffira absolument pas et c’est bien l’islam radical sur le plan idéologique qu’il faut combattre.
    Atlantico

    Atlantico : Le Washington Post revenait récemment sur l’argumentaire du chercheur norvégien Thomas Hegghammer qui estime que la situation en matière de terrorisme en Europe est vouée à empirer à l’avenir. Il se base notamment sur la situation de précarité d’une forte part des jeunes musulmans européens, mais aussi sur le retour de combattants du front syro-irakien, entre autres. Un tel constat vous semble-t-il pertinent ? Doit-on craindre une résurgence du terrorisme en Europe ?

    Roland Lombardi : Je pense, en effet, que la menace terroriste risque plutôt de s’intensifier. Daesh affaibli sur le terrain, les volontaires au djihad ont de plus en plus de mal à rejoindre les théâtres d’opération en Libye et surtout en Irak ou en Syrie. Sans parler de ceux qui en reviendront ! De fait, comme d’ailleurs le leur recommandent les responsables de Daesh eux-mêmes, ils seront plus tentés d’agir là où ils vivent, notamment en Europe, le ventre mou de l’Occident. On l’a bien vu avec les derniers attentats qui ont touché la France et dernièrement l’Allemagne.

    Certes, Daesh sera vaincu à plus ou moins long terme. Mais une fois l’EI disparu, un autre mouvement verra sûrement le jour et n’oublions pas qu’Al-Qaïda existe toujours… Ainsi, le problème n’est pas tant les problèmes socio-économiques (même s’ils ont leur importance), ni même le terrorisme (qui est en définitive un mode opératoire comme un autre) ou encore l’organisation (interchangeable) mais bien l’ « idéologie », à savoir le wahhabisme et le salafisme djihadiste, en un mot, l’islamisme conquérant et politique, qui survivra à Daesh et qui sera plus difficile à vaincre…

    On combat le terrorisme par la force et la détermination mais aussi par l’intelligence. Car, en effet, le seul moyen de lutter contre une idée est de lui opposer une autre idée. Le problème est de savoir si, pour l’heure, l’Occident –ou du moins nos dirigeants actuels– a quelque chose de grand, de solide et de sérieux à proposer comme « idée »…

    De plus, n’oublions pas que ceux qui sont en première ligne pour combattre le djihadisme sont les musulmans eux-mêmes et, surtout, les autorités religieuses sunnites. Aussi diverses et divisées qu’elles soient, ce sont elles qui devraient entreprendre une réelle « révolution religieuse » et un véritable « aggiornamento » dans l’islam, comme l’a appelé de ses vœux Al-Sissi, le président égyptien, dans son fameux discours de décembre 2014 à Al-Azhar… Mais ça c’est une autre histoire…

    Quels sont les principaux ressorts et mécanismes qui corroborent cette thèse ? De quelles armes disposons-nous pour intervenir dessus et lesquelles utilisons nous aujourd’hui ? L’état d’urgence est-il suffisant ?

    Malheureusement, l’Europe, géant économique, n’est cependant qu’un nain politique et géopolitique. Elle est pour l’instant démunie. Mais elle est moins démunie « matériellement » que moralement. Je m’explique : en dépit d’un manque de moyens certain, les polices européennes sont relativement efficaces. Les services de sécurité et de renseignement européens s’adapteront rapidement en prenant exemple sur leurs collègues espagnols, italiens et, surtout, français qui ont déjà acquis une certaine expérience dans la lutte contre le terrorisme en général et le terrorisme islamiste en particulier. Par ailleurs, la coopération à ce niveau va inévitablement se développer et monter en puissance. Toutefois, c’est au niveau politique que je suis beaucoup moins optimiste. Quid des inefficaces Accords de Schengen ? Quid de la politique catastrophique concernant l’accueil des migrants ? Quid des divergences de vues sur la Méditerranée et le Moyen-Orient ? Et, enfin, quid du courage de nos dirigeants ?

    Dans ce type de terrorisme, dont le but est clairement de faire éclater les sociétés européennes et déclencher des guerres civiles, il faut tout faire (notamment par des mesures d’exception que les Etats européens se refusent encore à prendre) pour que les citoyens, perdant patience, ne prennent un jour des dispositions dramatiques pour se défendre eux-mêmes. Comment réagiront-ils lorsqu’une école ou un petit village seront attaqués ? Certes, on ne cesse de le répéter, le risque zéro n’existe pas. Toutefois, le danger doit être réduit au minimum. Et c’est là que le bât blesse. On sent très bien que nos dirigeants hésitent et tergiversent. Chose étonnante pour des chefs d’Etat « en guerre » ! Finalement, le sentimentalisme (à géométrie variable), l’angélisme, les idéologies et le manque de courage (et « la diplomatie des contrats » notamment pour la France) sont les véritables plaies des politiques européennes face au terrorisme, à l’islamisme, à la crise des migrants ou face aux bouleversements proche-orientaux. Passons sur le moralisme inquisiteur, la mièvrerie, les mensonges et les manipulations de la plupart des médias européens concernant la crise des « réfugiés » (qui est surtout et d’abord, une grave crise géopolitique pour le continent) ou plus récemment, sur la libération d’Alep. Passons aussi sur certaines élites et intellectuels bien-pensants, parfois décrits comme « spécialistes » du monde arabo-musulman, ceux que Gilles Kepel appelle justement les « islamo-gauchistes », et qui, ne voyant pas plus loin que leurs idéologies faisandées, recherchent encore des excuses et des circonstances atténuantes aux terroristes ! Comble de l’ignominie, certaines de ces belles âmes osent même qualifier les jeunes Français, partis faire le djihad en Syrie ou en Irak, de « vétérans » !

    Comment se préparer à vivre avec le terrorisme en guise d’épée de Damoclès ? Quelles sont les sociétés sur lesquelles il pourrait être possible de prendre exemple ?

     En France, ces derniers temps, certains observateurs ont souvent évoqué l’Etat hébreu comme exemple. Mais « copier » Israël pour vivre avec le terrorisme, comme vous dites, est plus compliqué qu’on ne le pense.

    Vous savez, l’Etat hébreu, depuis sa création en 1948, doit faire face à la guerre. C’est une démocratie en guerre et avec un voisinage dangereux.

    Les Palestiniens et le monde arabe dans son ensemble ne reconnaissent pas son existence. Israël connaît le terrorisme depuis des décennies (prises d’otages, bombes, attaques kamikazes, voiture bélier ou attaque à l’arme blanche). C’est durant la seconde Intifada, dans les années 2000, que ce terrorisme a atteint son paroxysme. Aujourd’hui encore, les attentats sont fréquents (Intifada des couteaux de ces derniers mois).

    Mais si nous pouvons observer une résilience notable chez les Israéliens et si l’Etat hébreu réussit relativement à maîtriser ce phénomène, c’est aussi parce que la population est tout entière mobilisée. Depuis leur petite enfance, les Israéliens savent comment réagir en cas d’attaque ou devant une situation difficile. A leur majorité, la plupart des Israéliens accomplissent leur service militaire (3 ans pour les hommes, 2 ans pour les femmes). Ensuite, durant toute leur vie, ils deviennent réservistes pour des durées plus ou moins longues. Certains spécialistes occidentaux avancent même que les réservistes israéliens ont le même niveau militaire que, par exemple, les parachutistes français ! Quoi qu’il en soit, ils connaissent très bien les armes et savent s’en servir. Le permis de port d’arme est d’ailleurs très facilement délivré en Israël.

    Concernant la lutte antiterroriste proprement dite, l’une des différences avec la France, c’est qu’Israël procède, elle, à des arrestations à la moindre menace et les détentions préventives peuvent durer plus de six mois et sont renouvelables si besoin…

    Les Israéliens utilisent, par ailleurs, leur excellence dans le domaine technologique aussi dans la lutte contre le terrorisme (Facial-recognition scanners, piratage informatique, écoute téléphonique, fichiers informatiques et logiciels ultra-sophistiqués…). Mais ils n’ont jamais délaissé pour autant l’incontournable renseignement humain.

    La lutte antiterroriste de l’Etat hébreu n’a jamais cessé d’évoluer. Elle repose notamment sur trois composantes policières (et non l’armée) qui sont en alerte permanente et dont les chefs, les officiers et les agents sont de parfaits arabisants. Le Shin Beth (ou le Shabak) est le service de sécurité intérieure. C’est un service de contre-espionnage qui mène des opérations antiterroristes. Il est aussi spécialisé dans le renseignement high-tech (écoutes, surveillance des réseaux sociaux…) mais aussi humain (infiltration, « retournement », manipulation…).

    Ensuite, il y a le Mishtara qui est une police civile chargée de la sûreté publique et du maintien de l’ordre. Puis, le Magav est une police militaire qui est chargée de surveiller les frontières et de lutter contre le terrorisme.

    Quant à l’armée, elle n’intervient que très sporadiquement dans la lutte antiterroriste au quotidien sur le territoire israélien. Toutefois, elle conduit régulièrement des opérations dans les territoires occupés.

    Enfin, une partie de la sécurité du pays (cinémas, plages, concerts, boîtes de nuit, centres commerciaux, aéroports, gares, quartiers ou résidences…) est sous-traitée par des sociétés privées dont les agents sont armés.

    La France (comme la plupart de ses voisins européens d’ailleurs), quant à elle, est une démocratie en paix. Elle a déjà connu, certes, des vagues d’attentats islamistes dans le passé (années 1970-1980, années 1990) mais les Français vivent en paix depuis des décennies. Il n’y a plus de service militaire depuis les années 1990. La société française est une société de consommation typique du monde occidental, à savoir matérialiste et très individualiste. J’oserai même dire une société « aseptisée ». D’où l’effroi et l’émotion après les tragédies de ces 18 derniers mois et, surtout, l’absence de réaction violente de la population. Aujourd’hui, avec 5 à 8 millions de musulmans en France dont la grande majorité souhaite vivre et travailler paisiblement, la société française reste toutefois très fracturée et le « vivre-ensemble » n’existe plus que dans les rêves de quelques idéologues.

    Autre exemple souvent cité, l’exemple russe. Là encore, nous sommes dans des univers différents.

    Il y a près de 10.000 mosquées en Russie et la plus grande d’Europe, inaugurée en 2015, se trouve d’ailleurs à Moscou. L’islam est implanté depuis près de 1300 ans dans certaines régions comme le Nord-Caucase, dans l’Oural et près de la Volga.

    Aujourd’hui, près de 15% de la population russe est musulmane, soit entre 20 et 22 millions (la plus importante des minorités) sur 150 millions d’habitants. C’est donc cette proximité très ancienne avec l’islam qui fait des Russes de fins connaisseurs de cette religion. L’Institut d’études orientales (IVA) de l’Académie des sciences de Moscou est justement, avec ses deux cents ans d’existence, l’un des meilleurs centres de recherches et de réflexions sur l’islam et l’Orient de la planète.

    Au XVIIIe siècle, c’est sous l’influence des réformes de la tsarine Catherine II que l’islam russe, essentiellement des Tatars (majoritaires), se réforma pour donner le djadidisme. Pour beaucoup, ce « modèle de Kazan (capitale du Tatarstan) » représente un exemple d’islam moderne, libéral et éclairé par une tradition érudite. Il n’en reste pas moins qu’aujourd’hui l’islam de Russie, sans pour autant avoir une autorité centrale, est toutefois relativement discipliné, hiérarchisé et organisé. Il existe notamment de nombreuses institutions représentatives comme l’une des plus importantes et des plus anciennes, l’Assemblée spirituelle des musulmans (DUM) de Russie, créée en 1788 et qui est une autorité administrative chargée de nommer les mollahs et de veiller au respect de la législation russe. Cette institution a évolué au fil des siècles et s’est démultipliée au niveau régional.

    Quoi qu’il en soit, même si elles restent toujours sous étroite surveillance de la part des autorités russes, les diverses organisations musulmanes et les autorités religieuses du pays demeurent dans l’ensemble relativement loyales et fidèles à la patrie.

    Certes, la Russie a été naturellement confrontée aux influences turques et déstabilisée dans ses périphéries par des mouvements djihadistes (Caucase, Asie centrale). C’est pourquoi la Fédération a développé une politique souveraine envers « son islam » et c’est une raison pour laquelle, depuis le début des années 1990, les imams étrangers ont été expulsés et tout financement comme toute influence extérieure, notamment venant des pays du Golfe, sont interdits. D’ailleurs, le wahhabisme, le salafisme ainsi que les Frères musulmans sont proscrits en Russie !

    Dans le Caucase, notamment, le Kremlin a repris le contrôle des imams caucasiens et déverse des millions de roubles tout en s’appuyant, comme justement en Tchétchénie avec le très controversé Ramzan Kadyrov, sur des potentats locaux et féroces qui font régner la paix et l’ordre jusqu’au fond des mosquées…

    Bien sûr, le pays n’est pas pour autant épargné par le même phénomène de radicalisation qui touche les musulmans ou les convertis des pays occidentaux. Par exemple, plus de 2.400 Russes et près de 4.000 ressortissants des anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale auraient rejoint les rangs des djihadistes en Syrie. Notons, au passage, qu’officiellement les autorités moscovites ont interdit ces départs. Mais dans les faits, elles ne les ont pas vraiment empêchés. Peut-être même qu’elles les ont parfois facilités afin d’éloigner le danger du territoire national tout en espérant « fixer » à l’extérieur ces « traîtres » pour pouvoir les « traiter » avec plus d’efficacité ultérieurement… comme c’est le cas aujourd’hui en Syrie.

    Actuellement, en Russie, les imams, les muftis, les théologiens, les savants et toutes les instances religieuses, comme l’Université islamique de Moscou, sont mobilisés au plus haut niveau pour endiguer l’extrémisme religieux et faire redécouvrir l’islam traditionnel. Parallèlement, le pouvoir et les autorités religieuses travaillent main dans la main pour faire concilier islam et patriotisme. En 2015, le Conseil des muftis de Russie a notamment lancé « la doctrine sociale des musulmans russes », un document à caractère patriotique mais précisant la place et le rôle des musulmans dans la vie de la Russie du point de vue des sources du droit musulman comme de la législation russe.

    Par ailleurs, le Conseil des muftis de Russie, le Conseil spirituel des musulmans et le Conseil tchétchène des fatwas ont condamné Daesh comme « ennemi de la religion » et déclaré que ses membres doivent être « traités, non en tant que musulmans, mais en tant que criminels ».

    Quant au puissant FSB (ex-KGB), le service de sécurité intérieure russe (comme le SVR, le service extérieur de l’espionnage russe), il s’active depuis des années à combattre impitoyablement le terrorisme. Car la Russie est, comme la France, une des principales cibles de ce fléau. Cette menace du terrorisme islamiste a toujours été présente sur le sol russe et le Kremlin a pris la mesure du problème il y a déjà bien longtemps. Si le FSB est connu pour son expertise dans la lutte antiterroriste, notamment grâce à son renseignement humain, ses infiltrations voire parfois ses intrigues, ses ruses et ses manipulations (vieilles, mais non moins efficaces, méthodes du feu KGB), les autorités russes sont très bien conscientes que le risque zéro n’existe pas dans ce domaine. Néanmoins, la Russie semble mieux armée que les faibles démocraties occidentales contre ce genre d’attaques. Tout d’abord, parce qu’en temps normal, déjà, les responsables russes sont peu adeptes des Droits de l’homme et de l’Etat de droit. Alors en situation de « guerre », on peut aisément penser qu’ils ne s’encombrent nullement de ce genre de considérations…

    En Russie, les autorités ont moins de scrupules et il n’y a pas d’hésitations ni de tergiversations sur cette question. Du côté de Moscou, les mesures d’exception, parfois très expéditives, et la manière « cosaque » sont préférées aux bougies, aux discours de compassion ou encore aux « numéros verts », et autres « centres de déradicalisation » ou bracelets électroniques… Sur les bords de la Moskova, on écarte donc tout angélisme ou idéologie pour privilégier le fameux « principe de précaution » qui permet d’interner préventivement tout suspect.

    En conclusion, la guerre contre l’islamisme sera longue, difficile et douloureuse. La France, la Russie et Israël sont donc des pays très différents. Français, Russes et Israéliens, nous l’avons vu, n’ont pas les mêmes logiciels mentaux. C’est pour cela que tout n’est, bien sûr, pas transposable mais, si des idées sont bonnes, il est normal que la France s’en inspire.

    Cependant, elle peut tout aussi bien avoir ses propres solutions ou adapter les recettes israéliennes ou russes à la spécificité française.

    D’abord, en aval, je pense qu’il aurait fallu, profitant de l’effroi et de l’émotion générale qui ont suivi les attentats de janvier et novembre 2015, « frapper vite et fort » et imposer des mesures d’exception comme De Gaulle l’avait fait contre l’OAS dans les années 1960. Ainsi, nous aurions pu fermer nos frontières, expulser les étrangers dangereux, fermer la centaine de mosquées salafistes (toujours ouvertes) et, comme en Russie, interdire ce mouvement comme celui des Frères musulmans (interdit aussi en Arabie saoudite) sur le territoire. Avec des mesures d’exception, les 15.000 Fiches S et tous les djihadistes français qui reviennent et reviendront du Moyen-Orient pourraient être neutralisés d’une manière ou d’une autre et une bonne fois pour toutes. Ensuite, il faudra réaffirmer l’autorité de l’Etat et en finir avec le laxisme pénal et la victimisation des délinquants, par exemple en alourdissant les peines, en rabaissant la majorité pénale à 15 ans et en coupant toute aide sociale (effet très dissuasif) aux familles des candidats du djihad et des apprentis terroristes. L’état d’urgence et l’autorisation donnée aux policiers de porter leurs armes en dehors du service ont été de bonnes choses. Pour le coup, nous pourrions ici nous inspirer de l’exemple israélien en revoyant la législation française sur la légitime défense et les armes, notamment pour nos sociétés de sécurité privées, tout en développant notre réserve citoyenne et, pourquoi pas, restaurer un service national qui renforcera par la même occasion notre cohésion nationale.

    En amont, peut-être faudra-t-il, aussi et surtout, une sorte de nouveau concordat avec la création d’un véritable islam de France patriote, sans influences extérieures et dont l’organisation pourrait alors s’inspirer de l’islam de Russie… Par ailleurs, il sera nécessaire d’entreprendre une véritable révolution dans la formation professionnelle et l’éducation nationale, dans le fond (arrêt des repentances et de l’autoflagellation historiques si néfastes pour toute cohésion nationale) comme dans la forme, afin de redonner un roman national aux futurs citoyens français.

    Enfin, à l’international, il faut abandonner notre « Irréalpolitik », revoir nos relations et nos dépendances commerciales avec les monarchies du Golfe et se rapprocher de la Russie. Ainsi, comme elle, nous définirons et adopterons expressément une politique ambitieuse, claire et cohérente en Méditerranée (notre frontière la plus importante) et au Moyen-Orient, basée non plus sur nos seuls profits commerciaux mais sur la défense de nos intérêts vitaux, une lutte impitoyable contre l’islam radical et politique (dans notre intérêt et celui des musulmans) et sur une concrète « ingérence de la coopération ou du co-développement ». Ceci, afin de répondre rapidement et sérieusement, et avant qu’il ne soit vraiment trop tard, aux immenses défis que sont la démographie explosive du Sud et, bien sûr, le terrorisme que nous venons d’évoquer.

    Mais pour cela, il nous faut de vrais hommes d’Etat et non des petits gestionnaires à courte vue…

    Roland Lombardi 25/12/2016

    Source : Atlantico.fr

    (*) Roland Lombardi est consultant indépendant et analyste chez JFC-Conseil. Il est par ailleurs docteur en histoire, sa thèse étant Les relations franco-israéliennes durant la guerre du Liban (1975-1990), et chercheur associé à l’Institut de recherches et d’études sur le monde arabe et musulman (IREMAM) d’Aix-Marseille Université.

    Voir également : « Bombardements russes sur les alliés américains en Syrie, incident militaire entre l’Arabie saoudite et l’Iran, retrait des Palestiniens des accords d’Oslo : le Moyen-Orient est-il au bord de la déflagration menant à la 3ème guerre mondiale ? »

    http://www.polemia.com/sombre-prediction-le-probleme-de-leurope-va-aller-en-saggravant/

  • Mum, Dad & Kids : Faites bouger l'Europe !

  • Des viols commis par des "migrants" dans plusieurs villes d'Autriche lors du réveillon

    Une information relayée par l'Observatoire de l'islamisation :

    "Les services de sécurité autrichiens ont été sollicités pour des viols commis lors de la nuit du premier janvier 2017, comme ce fut le cas en 2016 (alors que les médias étaient focalisés sur l’Allemagne). 

    Le très sérieux quotidien Der Standard rapporte  dans son édition du 2 janvier, plusieurs cas. A Salzbourg, une allemande de 31 ans a été attaquée sexuellement par un « migrant » afghan de 18 ans, tout comme à Innsbruck (Tyrol) où 11 femmes ont signalé s’être fait agressées par des « Nord-Africains » sur la place du marché, pourtant très fréquentée. A Graz (Styrie) une femme s’est faite violée par un migrant non identifié, entre 26 et 30 ans rapporte la victime. 

    La police avait anticipé (!) en distribuant 6000 « alarmes anti-harcèlement » que les femmes peuvent actionner lors de situations de danger. ( Résumé d’un article original de Breitbart)

    Relire nos précédents articles sur les viols autorisés en islam, notamment par Mahomet concernant les femmes captives issues du butin de guerre."

    Marie Bethanie

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Oui nous sommes chez nous

    JEANNE-1-300x263.jpgDu petit monde syndical à celui de la haute finance, le Front National dérange, est l’objet d’une hostilité plus ou moins clairement manifestée. Comme feu François Chérèque, son prédécesseur, Laurent Berger, le nouveau secrétaire général de la CFDT, expliquait hier sur Europe 1 sa vision de la neutralité politique en cette période électorale : «On va être extrêmement exigeants sur les propositions des candidats (…). Mais on ne va pas s’engager pour un parti. On va intervenir dans cette campagne, dire ce qui est acceptable ou pas, on va faire des propositions». Bien sûr, «la CFDT est profondément en lutte contre le Front National et ses idées nauséabondes» et fera barrage à Marine Le Pen au second tour de la présidentielle en cas de besoin. Mais rassurez-vous braves gens,  «ce ne sera pas un chèque en blanc pour l’autre candidat» (sic). Invitée le même jour de BFMTV, Marine s’inquiétait pour sa part plus sérieusement de l’attitude du secteur bancaire, notant qu’elle était «combattue par les banques» françaises, qui «refusent de prêter à (sa) campagne présidentielle» alors même que le FN est assuré de faire un score lui permettant le remboursement par l’État de ses frais de campagne à la présidentielle et aux législatives dans les limites bien évidemment du plafond autorisé. «J’ai sollicité des banques européennes, anglaises, américaines, russes bien sûr, etc. La première qui me dit oui, j’accepterai !».

    Le microcosme des artistes subventionnés se mobilisent aussi rituellement pour faire barrage au FN et certains frontistes se sont indignés (Florian Philippot, Steeve Briois,  Gilles Pennelle, le député RBM Gilbert Collard…) du dernier film annoncé du réalisateur belge Lucas Belvaux, Chez nous. Il  décrit la manipulation dans une ville du nord nommé Hénart, d’une jeune infirmière à domicile aimée de tous, par les dirigeants  nantis de l’ouest parisien d’un parti d’extrême droite populiste nommé le « Bloc patriotique ». Toute ressemblance…

    Le site d‘E&R a bien résumé ce qui ressort des quelques minutes de visionnage de cette bande-annonce: «des clichés usés jusqu’à la moelle sur le Front National. Un parti nationaliste mené par des bourgeois, qui manipulent leurs électeurs et petits candidats, veulent à tout prix accéder au pouvoir, ne supportent pas les Français d’origine étrangère et sont dirigés par une blonde au regard méchant : on frise le niveau d’un éditorial de Laurent Joffrin. Le film sera-t-il du même acabit ? Probablement, si on en croit Belvaux, qui a voulu, selon ses propres mots, décrire une  parole qui se libère, disséminant une odeur abjecte qui dérange de moins en moins . Quelle créativité, chez ces gens de la  culture ».

    Ni très créatif, ni très courageux en effet, et Ivan Rioufol rappelait avec raison lundi sur RTL que le courage était plutôt  du côté d’un film comme L’Apôtre (2015) réalisée par Cheyenne Caron, qui décrivait la conversion au catholicisme  d’Akim, un  jeune  musulman vivant en banlieue parisienne,  se rendant ainsi coupable du crime d’apostasie et rejeté avec plus ou moins de violence par ses proches. Ce film pourtant  tout  en nuance et même emprunt d’un  humanisme veillant à ne heurter personne,  avait été conspué comme stigmatisant les musulmans  par de nombreux relais communautaires. Il avait été peu ou pas distribué, quasi censuré, des projections  avait été annulées à Nantes et Neuilly, la DGSI craignant notamment  des risques d’attentats, au lendemain   de l’attaque de Charlie Hebdo et des  manifestations pour la liberté d’expression… à géométrie variable.  

    Avec Chez nous, M. Belvaux se défend cependant maladroitement ces dernières heures de tout parti-pris anti FN et met en avant son précédent opus lorgnant du côté de la politique, Les Prédateurs (2007), évoquant l’affaire Elf-Loïk Le Floc’-Prigent-Alfred Sirven, le contrôle de la caisse noire de la société, les détournements de fonds engraissant les partis politiques, Alfred Sirven étant montré dans ce film en train de préparer des valises de billets étiquetés PS, RPR UDF…

    Le cinéaste s’est dit lundi dans l’émission Bourdin-Direct sur RMC/BFMTV « surpris » de la « brutalité » de la réaction de Florian notamment, alors que le vice-président du FN « n’a vu que la bande-annonce »… même si celle-ci est suffisante pour percevoir qu’il s’agit là d’un film caricatural à charge. Avec une belle dose d’hypocrisie, le cinéaste assure que « C’est une polémique à peu de prix qui évite le débat sur le fond du film . Ce n’est pas tant un film anti-FN qu’un film sur le discours populiste et sur comment les gens s’engagent en politique. Ce sont les électeurs qui m’intéressent, pas les partis politiques. »

    Catherine Jacob qui endosse dans ce film de manière très transparente le rôle de Marine Le Pen a tenu peu ou prou le même langage lundi sur le plateau du Grand journal de canal +. «Ils (le FN, NDLR) ont perdu une occasion de se taire puisqu’ils n’ont pas vu le film : il est en fin de mixage». «Le sujet du film, je le précise très clairement, ce n’est pas du tout un biopic contre Marine Le Pen», «le sujet, c’est comment manipuler une très jeune femme qui est une infirmière que tout le monde aime, qui est sur le terrain, et qui se fait manipuler pour être propulsée tête de listes aux municipales alors qu’elle n’y connaît rien». Catherine aussi apparemment…

    En mars dernier dans le quotidien militant anti FN La Voix du Nord, Lucas Belvaux se défendait déjà avec la même maladresse de s’attaquer à l’opposition nationale. «Nous ne citons pas du tout le FN. Il s’agit d’un parti populiste que nous appelons le Bloc. C’est un parti fictionnel déjà présent dans le livre Le Bloc, du romancier Jérôme Leroy (…). J’ai écrit le scénario avec lui, même s’il ne s’agit pas d’une adaptation. Je récupère une série de thématiques.»

    Telerama rappelait également ce  que le film de M. Belvaux doit à Jérôme Leroy qui écrivit, il faut le dire, un article très lucide en juillet 2009 sur le résultat de l’élection municipale d’Hénin-Beaumont, «auteur du livre Le Bloc, qui, selon David Frenkel (producteur engagé, NDLR) , connaît très bien la thématique de l’implantation du Front National dans le Nord.  Il s’est également beaucoup documenté sur Internet et a regardé des documentaires comme Danse avec le FN, de Paul Moreira, qui évoque toutes les composantes de l’électorat frontiste. Ce que l’on veut montrer, c’est que le FN aujourd’hui essaie de se refaire une image mais que son idéologie n’est pas très éloignée de “l’ère Jean-Marie” » (sic).

    En 2002 justement,  trois jours avant la qualification de Jean-Marie Le Pen au second tour de la présidentielle, fut diffusé dans les salles obscures un méchant et hideux navet, Féroce de Gilles de Maistre. Un film destiné aux jeunes,  pour lutter contre les idées de l’extrême droite selon les propres mots du réalisateur. L’histoire racontait le destin d’un jeune beur de banlieue (le pauvre Sami Naceri) rêvant de liquider le président de la Ligue patriotique, un néo-fasciste violent, tortionnaire en Algérie, et qui après près avoir séduit sa fille, se retrouvera à son tour manipulé, endoctriné, puis assassiné… Gilles de Maistre, courageux mais pas téméraire, assura alors,  comme M.  Belvaux dément aujourd’hui  faire un film contre le FN, que le personnage principal de son film n’était pas Jean Marie Le Pen, ou plus exactement  son absurde caricature d’extrême gauche

    En 2012 nous avons pour le coup échappé au projet du comique Elie Sémoun qui confiait l’année précédente à Cyril Hanouna son souhait de tourner un film sur le FN : «ce serait drôle que moi, petit juif, j’interprète un mec du Front National… Ça va être un sujet très fort. » Un sujet très  fort qui n’a pas vu le jour et peu importe après tout car ce n’est pas un film de plus ou de moins contre le FN – certes financé en large partie avec nos impôts ce qui est très irritant ! –  qui sera décisif dans cette élection. Mais cela  contribue constate Bruno Gollnisch,  au bruit de fond contre le FN, à un degré moindre d’ailleurs que les messages plus ou moins subliminaux diffusés en permanence dans les émissions de variétés, les séries télévisées, les différents programmes du service public…

    Un certain Donald Trump avait également contre lui la quasi totalité de l’industrie hollywoodienne, les pipoles plus ou moins décérébrés, la plupart des intellos  new-yorkais, 95% des gros médias, cela ne l’a pas empêché de gagner en s’adressant directement au peuple, en menant une campagne en rupture avec les codes établis, en promettant aux Américains de leur rendre leur fierté et de rester maîtres chez eux. Alors oui nous entendons aussi en France rester les artisans de notre propre destin, oui nous sommes chez nous ! et avec Marine nous entendons bien le rester.

    https://gollnisch.com/2017/01/04/oui-sommes-chez/

  • Conflits: Comprendre le monde tel qu’il est…

    Conflits_11.jpgPlus que jamais, l’histoire, la géographie et la géopolitique sont indispensables pour appréhender l’actualité. Elles nous préservent des lunettes roses et des bons sentiments, des réactions à chaud et des jugements à l’emporte-pièce qui envahissent l’espace médiatique et politique.

    « Conflits » est la revue qui s’intéresse aux conflits qui émaillent notre monde et aux rapports de force qui les sous-tendent.

    Avec une seule ambition : comprendre le monde tel qu’il est, et non comme nous voudrions qu’il soit.
    2017 s’annonce comme une année particulièrement incertaine : Arrivée au pouvoir de Trump – Élections à risques en Europe – Affrontement Arabie/Iran – Conflits dans les mers de Chine – Troubles dans le Sahel, au Maghreb, au Venezuela, en Turquie, en Ukraine… – Nouveaux flux migratoires – Inquiétudes sur les taux d’intérêt…

    Nous ne prétendons pas vous annoncer ce qui va se passer, mais vous aider à prendre conscience de ce qui peut se passer. »

    Pascal Gauchon
    Directeur de la revue

    http://www.altermedia.info/france-belgique/uncategorized/conflits-comprendre-le-monde-tel-quil-est_175459.html#more-175459