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  • Le porte-parole du président élu Donald Trump critique les sanctions d’Obama contre la Russie

    WASHINGTON, 1er janvier (Xinhua) — Sean Spicer, futur porte-parole de la Maison Blanche du président élu américain Donald Trump, a exprimé dimanche des doutes sur le bien-fondé de la sévérité de la réponse donnée par Barack Obama au piratage présumé de l’élection américaine par la Russie.

    « Je pense qu’une des questions qu’il faut se poser est la suivante : pourquoi une réponse d’une telle magnitude ? », a-t-il déclaré dans une interview accordée à l’Americain Broadcasting Company (ABC), en référence aux sanctions annoncées jeudi par M. Obama contre la Russie, suite au piratage présumé de l’élection présidentielle américaine.

    Neuf organisations et individus russes, dont deux services de renseignement, ont été sanctionnés pour leur ingérence présumée dans l’élection américaine, et 35 diplomates russes ont été expulsés des Etats-Unis.

    Donald Trump a cependant minimisé l’escalade de la tension entre Washington et Moscou suite à ces accusations de piratage informatique. « Il est temps pour notre pays de passer à de plus grandes choses, à de meilleures choses », a-t-il déclaré jeudi dans un communiqué, ajoutant qu’il rencontrerait les agences de renseignement américaines la semaine prochaine pour prendre connaissance de tous les éléments de la situation.

    Dimitri Peskov, porte-parole du président russe Vladimir Poutine, a quant à lui déclaré à la presse que la Russie regrettait ces nouvelles sanctions, des sanctions qui montrent que M. Obama est « imprévisible » et mène une « politique étrangère agressive ».

    french.xinhuanet.com

  • Politique et Eco N°116 : Méthodes pour une morale de l’économie bancaire et monétaire

  • Nouvelle Ecole N°66 : Charles Maurras

    nouvelle-ecole-66_charles-maurras-203x300.jpgCharles Maurras (1868-1952) fut pendant des décennies à la fois un écrivain, un poète, un théoricien, un chef d’école et l’animateur d’un mouvement politique dont l’influence s’est révélée remarquablement durable. C’est là un cas extrêmement rare. Les chefs politiques ont rarement été de véritables théoriciens, et les idéologues ont rarement eu la capacité (ou le désir) d’animer des mouvements politiques. S’y ajoute un magistère intellectuel qui, avec des fortunes diverses, et non sans avoir suscité bien des dissidences, s’exerce encore aujourd’hui sur bon nombre de ceux qui veulent « penser clair et marcher droit ». Maurras et l’Action française, enfin, sont indissociables, et c’est pourquoi le parcours individuel de l’auteur d’Anthinéa ne peut être séparé d’une aventure collective. Toutes ces caractéristiques justifient à elles seules l’intérêt qu’on doit lui porter. (…) À partir d’une vision assez idéalisée de l’Ancien Régime, Maurras, convaincu que la monarchie se démontre à la façon d’un théorème, tendait à tout ramener au problème des institutions. Ce faisant, il ne voyait pas que des institutions différentes peuvent aller de pair avec un état social identique, et qu’à l’inverse, d’une époque à l’autre, ou d’un pays à l’autre, des institutions identiques peuvent fonctionner de manière toute différente – surtout quand ce sont les mœurs qui déterminent les lois (et non l’inverse). Les paradoxes de la pensée de cet apologiste de la culture catholique qui fut de 1926 à 1939 condamné par le Vatican, de ce royaliste finalement désavoué par le prétendant au trône, ont été maintes fois relevés. (…) Il fait gloire à la France d’avoir constamment lutté contre l’Empire mais fait en même temps l’éloge de la romanité, dont le principe impérial était exactement le contraire de celui de l’État national. Il affirme hautement son souci de l’« universel », mais ne conçoit d’application de ses principes qu’au niveau hexagonal. Sa conception même du politique est pour le moins équivoque, ce dont témoignent les contresens dont n’a cessé de faire l’objet le fameux « politique d’abord ! » (…) Quoi que l’on pense de sa doctrine, on ne peut avoir que de l’admiration pour ce vieux lutteur qui a consacré toute son existence à ses idées, et qui a su les servir avec autant de courage, de passion et de désintéressement. Au-delà de ses erreurs et de ses jugements parfois si injustes, ce courage, ce désintéressement, cette exigeante passion, sa sincérité extrême, sa ténacité et la somme incroyable d’efforts qu’il a su déployer au cours de sa vie, commandent le respect. Il y a chez Maurras, ce Don Quichotte dont Léon Daudet fut le Sancho Pança, quelque chose de très proprement héroïque. Il n’y a pas beaucoup d’hommes publics dont on puisse en dire autant.

     Au sommaire du n°66 de Nouvelle Ecole :

    • Un portrait de Charles Maurras (Olivier Dard)
    • Le jeune Maurras, félibre et fédéraliste (Rémi Soulié)
    • Maurras et l’abbé Penon (Axel Tisserand)
    • Heidegger et Maurras à Athènes (Baptiste Rappin)
    • La République, la bourgeoisie et la question ouvrière (Charles Maurras)
    • Kiel et Tanger ou la géopolitique maurrassienne (Martin Motte)
    • Entretien avec Gérard Leclerc
    • Maurras et le romantisme (Alain de Benoist)
    • Charles Maurras et le positivisme d’Auguste Comte (Francis Moury)
    • Maurras en Amérique latine (Michel Lhomme)
    • Antigone (Charles Maurras)
    • Pierre Boutang ex cathedra (Francis Moury)
    • Bibliographie maurrassienne : 2004-2016 (Alain de Benoist)

    Et aussi :

    • Le slavophilisme, une utopie conservatrice russe (Vassily Leskov)
    • Siva et Dionysos (Jean Haudry)
    • Dépendance des États et globalisation (Teodoro Klitsche de la Grange)

    25 euros TTC.

    http://www.voxnr.com/7447/nouvelle-ecole-n66-charles-maurras

  • Journal du mardi 3 janvier 2017 - Société / Oummaloc : un site de location communautaire

  • Les vœux, les mensonges et les illusions

    La très forte hausse du nombre de voitures brûlées, en France, dans la nuit de la Saint-Sylvestre, nous donne la mesure du peu de sérieux de nos gouvernants actuels et de la qualité des vœux qu'ils formulent. Le nombre des mises à feu est passé de 602 à 650. Ces attentats ont donc augmenté de 8 % par rapport à la précédente nuit du Nouvel An. Le nombre total de véhicules brûlés, qui n'est pas fourni officiellement, serait de 954. Lorsque le ministre de l'Intérieur fraîchement nommé Bruno Le Roux parle de phénomène contenu, il se moque donc du monde…

    Comme on se moque de nous en se gargarisant de la diminution statistique du chômage, sur la base de chiffres manipulés en contradiction avec les réalités…

    Comme Mme Marisol Touraine nous ment effrontément en présentant comme assainis les comptes de la sécurité sociale monopoliste. Celle-ci est endettée à hauteur de 224 milliards début 2015, chiffre passé à 233 milliards d'euros mi 2016. (1)⇓

    Si l'on s'en tient à la loi de financement de la sécurité sociale du 23 décembre 2016, loi publiant comme toujours une comptabilité prévisionnelle flatteuse entre ses prévisions de recettes et ses objectifs de dépenses, la branche maladie du seul régime général apparaît encore en déficit pour 2017 à hauteur de 4,1 milliards (2)⇓.

    N'oublions pas pourtant que le déremboursement n'a jamais cessé et que les recettes sont abondées par le mécanisme pervers de la CSG, en hausse constante depuis son invention par le funeste Rocard. Sur cette cotisation hybride ont été "basculées" depuis le plan Juppé les cotisations personnelles en Maladie des assurés sociaux. C'est ce mécanisme pervers que le candidat Macron propose de parachever aux applaudissements des perroquets du système.

    Le seul vœu raisonnable serait donc d'arrêter tout cela en commençant par cesser de vendre des illusions aux Français.

    Commençons en effet par cesser de leur mentir sur leur prétendu "modèle social" qui se traduit par des millions de chômeurs et des milliards de déficits et de dettes. C'est ce "modèle" illusoire qui a largement affaibli ce pays et qui a produit un recul qui confine désormais au déclassement.

    Affaiblie économiquement, la France se trouve de plus en plus désarmée face à un monde de plus en plus dangereux.

    L'année 2017 dans le monde s'annonce dure et elle s'ouvre comme un épisode riche de séquences imprévues.

    Qu'elle ait commencé par l'attentat terroriste d'Istanbul et ses 39 morts ne nous change guère de ce qui s'est progressivement installé comme une habitude.

    Et pourtant, même dans cette apparente et macabre routine mondiale, la novation réside dans le pays où se sont produits ces nouveaux assauts, la Turquie étant devenue en 2016 la cible d'attentats qui jusqu'ici l'épargnaient. Ceux-ci s'inscrivent dans une série dont on pourrait dater le commencement en 1998 à Dar es-Salam, puis bien sûr en 2001 à New York, et l'envol autour de la deuxième guerre d'Irak en 2003, etc. Signatures : al Qaïda au départ, et maintenant sa rivale l'organisation État islamique que nous avons pris l'habitude, blâmable selon certains, de nommer de son acronyme arabe Daech. (3)⇓

    Rappelons de toutes façons que les racines du phénomène islamo-terroriste sont fort anciennes. On pourrait remonter à la création de la branche armée des frères musulmans en Égypte en 1945. Ainsi, la France a-t-elle subi des vagues de terrorisme proche-oriental bien avant New York. L'Irak était en guerre, avec à peu près tous ses voisins depuis 1973, quand GW Bush décida en 2003 d'intervenir pour y "terminer le job" de la coalition mondiale dirigée par son père. En Afghanistan l'intervention soviétique entre 1979 et 1989 n'a pas eu le succès qu'en escomptaient les stratèges géniaux du Kremlin. En Yougoslavie, l'occident n'a pas voulu voir la stratégie islamiste. On verra donc ce que donnera l'aventure syrienne lorsque le "grand frère russe" de Bachar al Assad devra intervenir massivement au sol, sans l'appui d'une infanterie turque qui risque de lui faire défaut comme elle a fait défaut à la coalition anglo-américaine en Irak, au dernier moment, en mars 2003. Rappelons au besoin que les intérêts, les alliances et objectifs russes et turcs sont contradictoires à 99 %, hormis leur hostilité à l'égard de Barack Obama dont le mandat se termine le 20 janvier.

    Oui tout est imprévisible en ce début d'année 2017, sauf une certitude : les pays ruinés, gouvernés par des mollusques pratiquant le mensonge, le gaspillage et la démagogie, seront en grand danger.

    Le seul vœu vrai, sincère et réaliste, en dehors des bonheurs familiaux et des joies spirituelles que je souhaite bien sûr à tous mes lecteurs et amis en ce début d'année, c'est pour notre pays qu'il sorte de la boue dans laquelle il s'est enfoncé.

    JG Malliarakis

    Apostilles

    1. chiffres officiels de l'INSEE.
    2. cf. Légifrance.
    3. L'objection contre l'usage de cette dénomination, pour recevable, relève peut-être d'une préciosité superfétatoire. Le fait est que personne ne songe à appeler al-Qaïda "la base", alors pourquoi pas "Daech" ?..

    http://www.insolent.fr/2017/01/les-voeux-les-mensonges-et-les-illusions.html

  • De la grande diversion à la grande évasion

    La sanglante litanie des attentats islamistes se poursuit en ce début d’année. Samedi un massacre aurait été cependant évité avec l’arrestation par la police allemande à Sarrebruck d’un Syrien qui serait  en lien avec l’Etat islamique (EI) et qui aurait projeté  de foncer avec une fausse voiture de police dans la foule dans d’une ville allemande, française, belge ou néerlandaise. Un terrorisme dont sont prioritairement victimes les musulmans, les fous d’Allah ne parvenant pas (encore?) à frapper les Européens avec la même intensité et régularité qu’au Proche-Orient. Hier, concomitamment à la présence de François Hollande sur le sol irakien, une énième attaque suicide à la voiture piégée à Bagdad a fait au moins 32 morts et 61 blessés. La veille, l’EI revendiquait  l’attaque commise le jour même par un homme armé  dans une discothèque d’Istanbul fréquentée principalement par des Turcs et des touristes musulmans, qui a causé la mort de 39 personnes. L’homme est activement recherché et  s’inspirant de l’actualité récente, un internaute (complotiste?)  s’étonnait dans un  commentaire laissé sur le site oumma.com «qu’on ne retrouve les pièces d’identité, après des attentats meurtriers, qu’aux Etats Unis, en France et en Allemagne, jamais en Irak, en Syrie, en Arabie, en Turquie, ou par exemple, en Afghanistan. Curieux, quand même.»

    Ce qui est tout sauf curieux, car hélas tristement habituel, et le FN s’en est officiellement indigné, c’est la capacité des ministres de l’intérieur qui se succèdent place Beauvau depuis trente ans à minorer les chiffres de la délinquance, à en dissimuler l’ampleur, la progression continue. On l’a vu et ce serait risible si la situation n’était pas aussi grave avec le remplaçant du très décrié Bernard Cazeneuve par Bruno Le Roux. Évoquant les traditionnels incendies de véhicules commis par  des jeunes pour fêter la  Saint-Sylvestre, M. Le Roux a jugé qu’il s’agissait d’un «phénomène contenu par rapport à 2016», «avec 650 mises à feu directes, là où elles étaient 602 l’an passé», jugement tout de même sujet à caution puisqu’il s’agit d’une progression de 8%… Quant au nombre total  de voitures brûlées par la propagation des incendies directs de véhicules, il s’élève à  945, chiffre matérialisant une progression record de 17,5% par rapport à l’année dernière!

    Tout aussi récurrent, et il faudrait faire le décompte des vœux télévisés présidentiels depuis 1984 ou il en est question, François Hollande a rituellement mis en garde  les Français le 31 décembre contre l’Opposition nationale, populaire et sociale. Encore et toujours la technique bien éculée de la grande diversion, le stratagème bien éventé de la peur du Loup FN. Sans s’embarrasser de finesse, le plus impopulaire président de la Vème république a tenu un discours  rabâché déjà en son temps  par un Jacques Chirac promettant lui aussi dans la foulée de réduire le chômage et la fracture sociale. Utilisant la phraséologie caricaturale du moindre sous-fifre du Grand Orient, M. Hollande a tenu à rappeler que «La France, elle est ouverte au monde, elle est fraternelle, elle est européenne» ( et «déjà un peu arabe» avait précisé en son temps François Mitterrand). «Comment imaginer notre pays recroquevillé derrière des murs, réduit à son seul marché intérieur, revenant à sa monnaie nationale et en plus, en plus, discriminant ses enfants selon leurs origines» a-t-il ajouté, avant de crier avec un comique pathétique  certainement involontaire :  «Mais ce ne serait plus la France !».

    Comment ne pas voir pourtant, que ce sont  ceux qui, de François Fillon à l’extrême gauche, reprochent au FN d’être infidèle à  l’esprit de la France, de trahir  la République, qui s’échinent pourtant à faire disparaître une  République Française libre, une, indivisible et enracinée? Nous l’avions dit sur ce même blogue,  Bruno Gollnisch constate, comme l’avait fait dans une tribune peu avant sa disparation l’historien Dominique Venner, que ce sont justement les partis dits de gouvernement qui  ont privé notre pays des trois attributs de la souveraineté Française. A savoir «la capacité de faire la guerre et de conclure la paix», dont nous sommes privés du fait de notre inféodation à l’Otan et aux Etats-Unis; la capacité de «battre monnaie» que nous avons abandonné à la technocratie mondialiste bruxelloise.  Et bien sûr « la maîtrise du territoire et de la population» qui a été bafouée au nom de la sacro-sainte mondialisation, du métissage laïque et obligatoire, de l’idéologie libérale  du laisser faire-laisser passer, du vivre-ensemble, d’un transfrontièrisme hors-sol .

    Enfin,  à l’heure ou cette Europe Bruxelloise tellement contraire au génie européen nous est décrite comme notre horizon indépassable, notons que le journal britannique The Guardian vient de rendre public des de « câbles » secrets de la diplomatie allemande, qui lui ont été transmis par le groupe de radio NDR. On y apprend  que Jean-Claude Juncker, toujours président de la Commission européenne, aurait contrecarré de manière souterraine, lorsqu’il était à la fois Premier ministre et  ministre des Finances  du Grand-duché du Luxembourg, des initiatives prises par une commission secrète l’UE  baptisée «Code de conduite» crée en 1998, mais en fait noyautée de l’intérieur, pour s’attaquer à l’évasion fiscale des multinationales.

    Dés novembre 2014, Bruno Gollnisch avait réagi à ce scandale de l’évasion fiscale, M. Juncker ayant été  alors contraint à démissionner de ses fonctions ministérielles, à la suite d’un  autre scandale , celui des services secrets luxembourgeois,  remplacé par  M. Xavier Bettel suite à des élections anticipées.  Le député frontiste avait fait entendre à cette occasion dans l’hémicycle  la voix du bons sens. S’adressant à M.  Juncker il avait  rappelé plus largement que « nous (les pays de l’UE, NDLR)  n’avons pas besoin d’harmoniser – en réalité d’unifier – les législations fiscales. Il suffit d’une règle très simple qu’il faut mettre en œuvre, aux termes de laquelle les sociétés multinationales seront imposées dans chaque État membre en raison du chiffre d’affaires ou des bénéfices qu’elles y réalisent.»

    Et Bruno Gollnisch d’ajouter, et ses propos prennent aujourd’hui un relief particulier à l’heure ou des députés patriotes du FN sont persécutés judiciairement par les instances européistes, que «l’enquête prévue devait être diligentée par (les) services (de Jean-Claude Juncker) et qu’il approuvait)  la nécessité d’une enquête indépendante. Je ne vous jette pas la première pierre, comme le Christ n’a pas voulu le faire à la femme adultère, car ceux qui sont coupables ici devraient partir les premiers. Ce sont ceux-là même qui ont voté la libre circulation des capitaux, sans aucun contrôle, au profit des multinationales.» Mais qui parlera de ces sujets brûlants là au cours de cette présidentielle, si ce n’est le Front National et sa candidate ?

    https://gollnisch.com/2017/01/03/de-grande-diversion-a-grande-evasion/

  • Pourquoi manifester pour la vie le 22 janvier ?

    Extrait d'une tribune de Cécile Edel dans le dernier numéro de La Nef :

    6a00d83451619c69e201bb0965f59e970d-800wi-1.jpg"[...] La Marche pour la Vie, dans ce contexte, veut donc être en premier lieu un acte de résistance, au sens où ceux qui manifestent « refusent d’accepter, de subir les contraintes jugées insupportables, qui sont exercées par une autorité (en l’occurrence ici l’État !) contre une personne, contre les libertés individuelles ou collectives ».

    Mais la Marche pour la Vie est aussi un acte de témoignage et d’espérance, car manifester chaque année depuis 11 ans avec une ténacité sans faille, c’est croire et avoir la conviction profonde que cet acte, bien plus qu’être utile, est nécessairement fécond parce qu’il vient d’un profond désir d’accomplir son devoir en témoignant de la valeur de toute vie humaine. Cette marche permet de redire que l’avortement reste un acte d’une extrême gravité et que même 40 ans après sa légalisation, de nombreux citoyens continuent de s’y opposer fermement !Combien de jeunes enfants venus à la marche il y a de cela plusieurs années, accompagnés de leurs parents, sont aujourd’hui très clairement engagés dans des associations et œuvrent au quotidien pour cette cause ! Notre devoir est aussi de transmettre la flamme afin que l’avortement ne soit jamais totalement banalisé.

    Marcher pour la Vie est enfin une manière d’interpeller les médias, les politiques, le grand public sur ce drame et oser exiger de notre gouvernement, non seulement le développement d’une véritable politique familiale encourageant la maternité et l’aide aux femmes enceintes en difficulté, mais également la reconnaissance de l’IVG comme un problème de santé publique nécessitant un véritable programme de prévention.

    Cette 11e Marche pour la Vie revêt forcément cette année un aspect très particulier à quelques mois de l’élection présidentielle et nous devons lancer un message fort à nos politiques afin qu’ils comprennent que l’avortement reste une tragédie qui nous concerne tous et touche chacun personnellement ! « L’IVG : nous sommes tous concernés ! » Pouvons-nous en effet rester silencieux devant 220 000 enfants qui disparaissent chaque année, devant des femmes, des hommes, des familles entières qui souffrent ? Car il s’agit bien de cela : un drame aux conséquences réelles mais visiblement inavouables pour notre gouvernement ! Un tel drame ne peut être relégué au rang de choix personnel, de liberté de la femme. Il nous concerne tous. La proposition de loi sur l’extension du délit d’entrave présuppose et laisse encore une fois penser à tort que le discernement de la femme pour le choix ou non d’avorter se fait seul et que ce choix ne concerne qu’elle. Faire porter l’entière responsabilité d’un tel acte sur autrui est un peu facile, vous ne croyez pas ? De notre côté, nous souhaitons au contraire que ce slogan « IVG, tous concernés ! », axe mobilisateur principal de cette marche du 22 janvier, résonne comme un appel à prendre nos responsabilités et à nous engager !"

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/01/pourquoi-manifester-pour-la-vie-le-22-janvier-.html

  • Des liens avérés entre associations caritatives et terrorisme islamique

    chard-1.jpg

    Ainsi que le révélait le Telegraph dimanche, le nombre de signalements à la police par l’autorité de surveillance des organisations caritatives au Royaume-Uni (Charity Commission) de possibles liens entre des ONG et le terrorisme est passé de 234 à 630 entre 2013 et 2016. Quatre nouvelles enquêtes ont été ouvertes entre 2015 et 2016 pour utilisation d’organisations caritatives pour des projets […]

    Olivier Bault

    https://present.fr/2017/01/03/liens-averes-entre-associations-caritatives-terrorisme-islamique/