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Bavière : 42,7 % des viols et agressions sexuelles commis par des étrangers
(NOVOpress avec le blog de Lionel Baland) : En 2014, selon les chiffres officiels de la police, 32,9 % des viols et agressions sexuelles étaient commises par des étrangers. Un tiers ! Ce chiffre, déjà considérable, a encore augmenté. En 2015, suite à l’ouverture des frontières par la chancelière Angela Merkel, le pourcentage est monté à 42,7 % ! Un chiffre très officiel puisqu’il est issu des statistiques criminelles pour l’année 2015 de la police bavaroise.
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Livre Libre : G. Collard / Daniel Blanchard Pollett : Pour le retour du bon sens
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Caroline Galactéros : Daech, Erdogan, Poutine et « l'Occident », le dessous des cartes
Alors que la Turquie est la cible de Daech, Caroline Galactéros analyse ici pour Le Figaro [2.01] le rapprochement des présidents russe et turc, qui jouent, suivant son avis, tout en finesse et réalisme, un jeu à la fois habile et prudent. Deux qualités que l'Occident ignore, en effet. Peut-on espérer que, nonobstant le messianisme et la volonté de puissance universelle inhérents jusqu'à présent à la politique mondiale des Etats-Unis, l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche permettra d'établir avec Moscou un axe occidental destiné à combattre efficacement l'offensive islamiste ? Un axe où la France et l'Europe joueraient pleinement leur rôle ? Caroline Galactéros semble ici caresser cet espoir, dont on peut pourtant avoir quelques raisons de douter. La France, quoiqu'il en soit, ne comptera que si elle rétablit son Etat, retrouve une volonté politique et entame un processus de rétablissement des éléments de sa puissance. Bien des choses changent aujourd'hui, il est vrai. Mais nous sommes encore loin de réunir ces conditions. Lafautearouseau
L'État islamique a revendiqué l'attaque commise contre une discothèque d'Istanbul pendant la nuit du nouvel An. Sur fond de réconciliation avec la Russie, la Turquie est-elle devenue une cible prioritaire de l'État islamique ?
Prioritaire peut-être pas, mais il est certain que la convergence russo-turque et la prise en main du jeu politique syrien et du processus diplomatique par le trio russo-turco-iranien rebattent les cartes de façon inquiétante pour l'État islamique qui peut chercher à « punir » son ancien allié ou à lui faire infléchir sa nouvelle ligne. En effet, le rapprochement entre Moscou et Ankara surplombe et menace la marge de manœuvre politique et militaire et la capacité de nuisance, mais aussi le statut « à part » dans l'échelle de l'horreur (et donc dans la capacité d'attraction et recrutement) de l'État islamique. De facto, en remettant en cause leur collusion ancienne avec Ankara qui l'a longtemps avantagé par sa complaisance voire son soutien, ce rapprochement tactique le ravale au rang d'une organisation terroriste presque comme une autre, notamment comme Al-Qaïda, proche mais rival cousin...
Quelle peut être la réaction du président Erdogan ?
L'analyse de la situation et les priorités du pouvoir turc ont bougé. Il s'agit désormais pour le président Erdogan de s'asseoir à la table des vainqueurs (ce que ne lui garantissait pas - et certainement moins encore aujourd'hui - Washington) et de retirer les fruits concrets d'un axe militaro-diplomatique avec Moscou en matière d'influence et d'emprise politique et territoriale sur le théâtre syrien (mais aussi en Irak, selon l'évolution de la situation et dans le cadre d'un partage des rôles entre Washington et Moscou une fois le président Trump aux affaires). On ne peut exclure qu'Ankara n'ait pour ambition de rassembler progressivement sous sa tutelle les divers groupes islamistes sunnites prêts à une négociation avec Moscou et le régime Syrien, afin de s'assurer à travers eux une influence importante dans la Syrie future qui pourrait mêler une structure d'État unitaire et une décentralisation interne forte selon des lignes confessionnelles et territoriales.
L'accroissement du terrorisme djihadiste en Turquie peut-il changer la position d'Ankara vis-à-vis des Kurdes ?
Les Kurdes restent la cible politique interne première du pouvoir turc. Il devient d'ailleurs de plus en plus probable qu'ils fassent ultimement les frais de la gestion croissante du conflit par les grandes puissances régionales ou globales. Aucune n'a véritablement intérêt à céder à leurs revendications nationales et les Kurdes demeurent handicapés par leurs propres rivalités internes. Ils sont donc utilisés par les uns et les autres comme force d'appoint ou d'avant-garde au gré des nécessités militaires d'affrontements localisés. De leur point de vue, ils ont tout intérêt à conserver ou développer leur capacité de nuisance ou d'interférence résiduelle dans le jeu régional comme sur le sol turc, et plus encore à faire en sorte que Moscou n'en arrive pas à vouloir ou devoir les sacrifier totalement à son rapprochement tactique avec Ankara. Ce qui n'est pas exclu.
Cette stratégie russophile de la Turquie vous paraît-elle habile et crédible ?
Il ne s'agit pas de russophilie - ni de russophobie d'ailleurs -, mais d'une évaluation qu'il faut bien reconnaître « créative » et habile, par le président Erdogan, des intérêts politiques nationaux turcs et des siens plus personnels sans doute. La Turquie a simplement fini par devoir admettre qu'elle pèserait plus, y compris vis-à-vis de Washington, dans une alliance avec la Russie - qui s'est imposée comme principal décideur du futur syrien - que contre elle. Face à ce réalisme froid, nous restons malheureusement intellectuellement sidérés et sans rebond. Nous avons manifestement le plus grand mal à comprendre l'ampleur du bouleversement stratégique en cours. Un bouleversement mondial dont le Moyen-Orient n'est que l'un des théâtres d'expression.
D'où pourrait venir cette erreur occidentale de jugement ?
Les lignes bougent et bousculent sans ménagement nos schémas de pensée confortables. On incrimine la faiblesse américaine pour expliquer la prise d'ascendant russe ; certains analystes vont même désormais jusqu'à dire que l'Amérique ne se serait pas vraiment impliquée dans le conflit syrien (sic !) alors qu'elle s'est bel et bien engagée dans la déstabilisation de l'État syrien via des groupes rebelles et selon son nouveau mantra du « commandement de l’arrière » (leadership from behind). Simplement, cette entreprise de régime change violent, à laquelle des puissances européennes ont activement participé, a clairement échoué. Dont acte ? Même pas ! Car le plus grave de mon point de vue n'est pas là. Ce qui me semble très dommageable et dangereux, c'est qu'alors que l'on proclame chaque jour après chaque attentat notre volonté de combattre la terreur islamiste qui cible avec constance nos propres sociétés, l'on refuse obstinément de saisir l'opportunité stratégique que constituerait un front commun occidentalo-russe dans cette lutte.
Quel serait l'intérêt d'un tel rapprochement avec Moscou ?
Encore une fois, il ne s'agit ni d'entrer en fusion amoureuse avec Moscou ni de mésestimer les calculs et arrière-pensées russes (nous avons les nôtres), mais de faire un pari hors normes et à très fort rapport pour chacune des parties : celui du sens d'une convergence de fond vigilante mais authentique, inédite mais salutaire entre les deux piliers de l'Occident. Cela demande évidemment un peu d'envergure, d'audace et d'ambition. Alors, devant l'effort requis par une telle métamorphose, nos élites déphasées préfèrent l'enlisement dans un combat d'arrière-garde. Alors que nous sommes entrés, qu'on le veuille ou non, dans une phase d'innovation géopolitique majeure - certes à l'initiative de Moscou - qui balaie l'ordre ancien, une grande partie de l'establishment américain autour de l'Administration sortante s'y accroche désespérément.
Vous pensez à l'affaire des hackers russes qui auraient influencé l'élection de Donald Trump...
C'en est effectivement la manifestation pathétique. Cette guéguerre américano-américaine, dont le nouveau président américain est en fait la cible première et Vladimir Poutine l'instrument, démontre tristement combien le sort du Moyen-Orient et de ses populations sacrifiées est secondaire pour un appareil dirigeant américain (OTAN incluse) qui voit vaciller ses intérêts et ses rentes de situation et ne s'y résout pas. Alors, on s'arc-boute, ici comme là-bas, autour de nos vieux totems grimaçants, on s'accroche aux vieilles lignes de fracture, on préfère une bonne vieille Guerre froide ranimée à un axe occidental Moscou-Washington novateur qui serait pourtant un moteur fabuleux pour une renaissance de notre civilisation empêtrée dans ses contradictions et son cynisme mis à nu. Washington, où l'équipe sortante fait tout pour enfermer le nouveau président américain dans un piège qui l'empêcherait de mener à bien son projet de reset avec Moscou. Il s'agit de l'acculer à l'inaction stratégique et de lui faire craindre, s'il persiste, d'être accusé par une opinion publique brainwashée méthodiquement, de trahir rien moins que les intérêts nationaux en voulant dialoguer enfin intelligemment avec la Russie. On nage en plein délire, et il ne serait pas étonnant que l'on entende bientôt parler de possible « intelligence avec l’ennemi » pour discréditer plus encore le nouveau président et mettre à mal ses projets.
Comment jugez-vous la réaction de Vladimir Poutine et Donald Trump à ce « délire » ?
Donald Trump ne s'y est pas trompé, et Vladimir Poutine non plus, qui a refusé de céder à l'escalade des représailles diplomatiques via l'expulsion d'espions américains en miroir aux « représailles » américaines. Le président russe est trop habile et préfère avoir le triomphe modeste quand Barack Obama et Hillary Clinton se fourvoient dans une défaite infantile et bruyante. Le président-élu mesure sans doute parfaitement le champ de mines que le président sortant est en train de poser à Washington, et plus concrètement en Syrie, avec la possible reprise des livraisons de Manpads (missiles portatifs) aux groupes rebelles qui ne sont pas encore rentrés dans le rang, claire menace pour les avions et hélicoptères russes. Il s'agit de faire capoter le cessez-le-feu et le processus diplomatique que Moscou, Téhéran et Ankara tentent de faire tenir dans la perspective de la prochaine Conférence d'Astana qui doit dessiner les contours d'un accord politique viable.
Bref, « l’ancien monde » a la vie dure. Le cadavre bouge encore. La question est donc : est-on capable d'exploiter la fenêtre d'opportunité extraordinaire qui nous est donnée de « faire du neuf », du conséquent, de l'efficace et plus encore, de restaurer la crédibilité occidentale si abîmée depuis 15 ans par le cynisme structurel de nos interventions soi-disant « morales » ? Va-t-on enfin partir du réel et des opportunités qu'il ouvre pour mener une lutte existentielle contre une menace qui ne faiblira pas tant que l'on ne fera pas front commun contre elle ? Ou bien préfèrera-t-on persister à s'aveugler en maugréant contre ce monde qui ne nous obéit plus au doigt et à l'œil, à se réfugier dans un manichéisme dépassé qui fait le jeu de l'adversaire, à s'enkyster dans des schémas de pensée rétrogrades qui ne fonctionnent plus et nous rendent vulnérables ? Pour la France et pour l'Europe, ce dilemme est crucial.
« Il ne s'agit ni d'entrer en fusion amoureuse avec Moscou ni de mésestimer les calculs et arrière-pensées russes. »
Docteur en Science politique et colonel au sein de la réserve opérationnelle des Armées, Caroline Galactéros dirige le cabinet d'intelligence stratégique « Planeting ». Auteur du blog Bouger Les Lignes, elle a publié Manières du monde. Manières de guerre (Nuvis, 2013) et Guerre, Technologie et société (Nuvis, 2014).
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Le Havre : Jean-Yves Métayer-Robbes sera le candidat de la droite nationale aux législatives de juin prochain
Un communiqué de Jean-Yves Métayer-Robbes :
Je suis heureux de vous annoncer ma candidature aux élections législatives de Juin 2017, au Havre, soutenu par mon ami Carl LANG, le Parti de la France dont il est le Président et les Comités Défense Républicaine dont je suis le Président-Fondateur.
Le Havre va enfin pouvoir choisir librement entre le député sortant laïcardo-mondialiste E.Philippe, ex-porte-parole "d'Alain Juppé le grand perdant" et la vraie droite nationale que j'aurai l'honneur de représenter, dans l'espoir de devenir le futur député de la Porte Océane. Tous vos soutiens sont les bienvenus. Ensemble, nous allons défendre l'identité française. Oui, nous allons tout faire pour stopper l'islamisme et ceux qui l'encouragent tous les jours. Nous serons la droite de conviction, la droite des valeurs européennes et chrétiennes de civilisation, la droite de défense de nos entreprises et du patriotisme économique et social.
Vous allez enfin pouvoir vous faire entendre à l' Assemblée Nationale. Vous pouvez compter sur moi et sur ma détermination.
Le site de Jean-Yves Métayer-Robbes cliquez ici
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Samedi 21 janvier : Jean-Marie Le Pen tiendra un grand meeting à Palavas Les Flots dans l'Hérault
Jean-Marie Le Pen tiendra le 21 Janvier 2017 à 18H00 un meeting national et dîner politique à Palavas-les-Flots dans l'Hérault.
Renseignements et hébergements :
comitejeanne34@gmail.com
@comitejeanne - 06 74 88 96 10
Vous avez également la possibilité de vous inscrire en ligne cliquez ici
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Le parti de la haine et du rejet de l’autre
C’est sa ville de Chicago, troisième des Etats-Unis par la taille, ravagée par la crise et la criminalité, qui a été choisie par Barack Obama, pour y prononcer la semaine prochaine son discours d’adieu. Celui des illusions perdues peut-être pour un président sous le mandat duquel 43 millions d’Américains tombés dans la pauvreté ne survivent que grâce à l’aide alimentaire, dans un pays toujours aussi violent. Tout un symbole, quatre adolescent noirs vivant à Chicago ont été inculpés hier de crime raciste envers un jeune blanc handicapé qu’ils ont kidnappé, séquestré pendant près de deux jours et soumis à des sévices corporels. Ils ont diffusé leurs tortures en direct sur Facebook, assorties de remarques anti Trump et anti blancs. On arrête pas le progrès. De nombreux commentateurs ont avancé que les agresseurs étaient en lien avec la très subversif et nocif mouvement «Black Lives Matter» qui attise les tensions raciales, officine financée par le très défavorablement connu milliardaire mondialiste George Soros.
En France, les médias nous resservent ces dernières heures l’affaire des assistants parlementaires du FN qui serait un boulet pour la campagne de Marine, alors qu’elle n’est qu’une énième déclinaison de la persécution dont sont victimes les nationaux de la part de l’institution bruxelloise et de ses relais politiques en France. Toutes choses parfaitement comprises et analysées par la journaliste Elisabeth Lévy qui était hier soir à l’antenne de l’émission On refait le monde sur RTL.
Gros médias qui, débordés par les réseaux sociaux et internet, sont désormais obligés d’évoquer, même a minima, le cas Christophe Bejach, directeur général des actions européennes de la société d’investissement Monument Capital Group Holdings LLC. Ce monsieur, de nationalité française et vivant à Londres, a été condamné en décembre dans la capitale britannique à 100.000 euros d’amende, 20 jours de travaux d’intérêt général et 100 jours de traitement médical pour pédopornographie. Piégée par une policière, il a été soupçonné de vouloir mettre sur pied une séance de photos érotiques avec trois fillettes âgées de 8, 10 et 12 ans. Les policiers ont trouvé à son domicile des photos de viols de fillettes; il a par ailleurs avoué son attirance pour les petites filles « de deux fois cinq ans ».
M. Bejach fut aussi un membre fondateur d’un cercle de réflexion archétypale du PS du XXIème siècle, de la gauche progressiste, à savoir Terra Nova, et conseiller technique au ministère des finances de Bercy sous la direction d’Arnaud Montebourg jusqu’en 2014. Certes, nous croyons bien volontiers M. Montebourg et son entourage quand ils affirment que ce pédophile n’avait pas de contacts privés avec le candidat à la primaire socialiste. Certes, ce malade a mené une existence de techno plus en retrait par exemple que ce soutien de François Bayrou, l’eurodéputé Modem Robert Rochefort, vice-président du parti centriste, condamné en août dernier pour exhibition sexuelle a proximité d’enfants dans un magasin de bricolage. Mais imagine-t-on qu’un ex-collaborateur, un soutien même éloigné de la candidate du FN, n’aurait pas été épinglé plus bruyamment par les médias dans les mêmes circonstances?
Du bruit, Vincent Peillon, nous l’avons vu, en fait à tort et à travers, et ses soutiens aussi, à l’image du député PS de Haute-Garonne Kader Arif, fédéraliste européen, Secrétaire d’Etat aux anciens combattants jusqu’en 2014, avant de démissionner suite à l’ enquête préliminaire du parquet financier au sujet de la société d’un de ses frères.
Invité de la webémission du HuffPost, M. Arif, comme M. Peillon dénonçant le « fascisme rampant » du FN, a repris de vieux éléments de langage. Après tout, comme le disait déjà Staline, «si vous parlez avec un homme de droite, traitez-le de fasciste, pendant le temps qu’il mettra à se disculper, il n’argumentera pas…». Une vieille ficelle qui sert aussi désormais à cacher le vide abyssal des propositions des candidats antinationaux, à dissimuler leurs lieux communs programmatiques, leurs vieilles recettes éculées, leur absence d’imagination.
« Je suis inquiet» a affirmé ce député PS. «Les mots ont du sens. Le FN est un parti d’extrême droite (…). Oui, je pense que ce parti-là, accompagné par la fachosphère, est un parti fasciste sur un certain nombre du sujet », se disant « très inquiet des porosités qui s’opèrent entre une partie de la droite et du FN ». « Je veux pas dramatiser les choses, mais je me méfie des lâchetés individuelles et collectives dont on est tous capables. Quand je regarde ce qu’ont été les années 30. Une république affaiblie, une crise économique, la montée progressive du nazisme, qui a pris le pouvoir par les urnes… L’Europe tournait la tête. Je ne fais pas de parallèle, mais il faut que l’histoire ne se répète pas ».
Les mantras stupides et grossiers de M Arif, constate Bruno Gollnisch, ont été rabâchés jusqu’à la nausée ces dernières décennies par ce Système qui assiste effrayé à ce retour du réel en politique qu’il a tenté de dissimuler aux Français. Ils prennent aussi une résonance particulière alors qu’ont été commémorés cette semaine les deux ans du massacre commis par les frères Kouachi dans les locaux de Charlie-Hebdo.
Une des victimes de cette tuerie fut l’économiste eurosceptique Bernard Maris qui était une des plumes de Charlie. Un homme intelligent qui dans son livre « Et si on aimait la France » avait eu le courage intellectuel de dénoncer (sur le tard) avec lucidité les errements idéologiques de la gauche, le drame de l’immigration sans frein, le masochisme anti-français, la bobo-attitude… Il reprenait aussi à son compte les analyses des Fractures françaises de Christophe Guilluy sur la France des relégués, des oubliés, des petits blancs, des classes moyennes et populaires abandonnés par une gauche sous influence Terra Nova.
Quelques mois avant cette tuerie, en mai 2014, M. Maris écrivait cependant dans Charlie-hebdo : «Dans le village où j’habite, peuplé de quelque 650 habitants, 38% d’entre eux ont voté pour le FN. Les 62 autres % ne comprennent pas. Pourquoi choisir le parti de la haine, du rejet des autres, de la peur, du repli sur soi? (…). Comment faire confiance à un parti qui a promis de faire la chasse aux journalistes, de les attaquer à mort, de leur marcher dessus?».
Le parti de la haine et du rejet de l’autre existe bien, mais assurément il se trouve du côté des adversaires de ceux qui entendent défendre les valeurs de notre incomparable civilisation helléno-chrétienne, préserver, fortifier, assurer un avenir français à notre nation et à notre peuple. Cette évidence-là ne cesse d’être démontrée par les événements.
https://gollnisch.com/2017/01/06/parti-de-haine-rejet-de-lautre/
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Mercredi 17 janvier : conférence de Civitas sur l'avortement à Paris
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Pour Alain de Benoist, le « moment populiste » remplace le clivage droite/gauche
Le Moment populiste – Droite/Gauche c’est fini ! : tel est le titre du fort essai que publie le 26 janvier Alain de Benoist, le directeur de la revue Krisis, aux éditions Pierre-Guillaume de Roux, qui en diffusent cette présentation :
« L’extraordinaire défiance de couches de population toujours plus larges envers les “partis de gouvernement“ et la classe politique en général, au profit de mouvements d’un type nouveau, qu’on appelle “populistes“, est sans nul doute le fait le plus marquant des transformations du paysage politique intervenues depuis au moins deux décennies.
Le phénomène tend même à s’accélérer, comme l’a montré l’élection de Donald Trump, survenant quelques mois après le Brexit britannique. Partout se confirme l’ampleur du fossé séparant le peuple de la Nouvelle Classe dominante. Partout émergent de nouveaux clivages qui rendent obsolète le vieux clivage droite-gauche.
Mais que faut-il exactement entendre par populisme ? S’agit-il d’un simple symptôme d’une crise générale de la représentation ? D’une idéologie ? D’un style ? Ou bien le populisme traduit-il une demande fondamentalement démocratique face à des élites accusées de ne plus faire de politique et de vouloir gouverner sans le peuple ? C’est à ces questions que répond ce livre, qui part de l’actualité la plus immédiate pour situer les enjeux politiques, sociologiques et philosophiques du débat.
A quelques mois d’une élection présidentielle où le thème du populisme ne va pas manquer d’être discuté avec vigueur, Alain de Benoist publie un véritable manuel de la question. »
Alain de Benoist, Le Moment populiste, Pierre-Guillaume de Roux, 352 p., 23,90 € (en librairie le 26 janvier).
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La monnaie remplacée ? Le cas grec.
La Grèce connaît un long calvaire depuis sept ans, et il ne semble pas que celui-ci puisse s'achever prochainement : l'Union européenne, dominée par une Allemagne puissante et revancharde, poursuit sa politique qui tient à la fois de Gribouille et du Père Fouettard, et elle paraît n'avoir tirée aucune leçon de l'histoire. Le réveil pourrait bien être terrible et finir de mettre à mal une construction européenne aujourd'hui contestée par les peuples mais aussi aveugle aux véritables enjeux géopolitiques et sociaux du siècle qui vient. Comme si le vote du Brexit n'avait pas suffi et au moment même où un institut économique allemand très influent évoque (en le souhaitant) une mise à l'écart de l'Italie par son expulsion de la zone euro, les institutions européennes ne veulent pas desserrer l'étreinte sur la Grèce et font montre d'une grande indifférence aux souffrances d'une population grecque qui se sent abandonnée par tous, y compris par son gouvernement et ses partis politiques.
Face à une situation de plus en plus absurde et révoltante, les Grecs s'organisent économiquement de façon parfois surprenante, parfois à leur corps défendant : ainsi, sur cette terre d'Europe qui a vu à la fois la naissance du mot Europe et celle de la monnaie, sans oublier celles de la politique et de la philosophie, la disette monétaire remet en cause l'existence même de... la monnaie, ou, du moins, son monopole. Le Figaro économie du lundi 2 janvier 2017 nous explique ainsi que « le manque de liquidités amène de plus en plus d'entreprises à payer une partie des salaires en bons d'achat » : « (…) Plus de 200.000 employés du secteur privé voient, entre 20 à 25 % de leur salaire rétribué en « tickets de rationnement ». Nombre de multinationales le pratiquent déjà depuis plus d'un an, d'autres les proposent uniquement aux nouveaux salariés. » Ces coupons, qui se développent de façon exponentielle dans le secteur privé, mais aussi, de façon plus discrète, dans le secteur public, remettent en cause le principe même de la monnaie et rappellent en les renouvelant les anciennes pratiques de troc, c'est-à-dire d'échanges non-monétaires. De nombreux économistes et professionnels locaux s'en inquiètent parce que ces coupons « poussent vers (des) solutions moins légales » et qui échappent, évidemment, aux taxations de plus en plus lourdes qui touchent tous les secteurs d'activités économiques : « la politique fiscale imposée à la Grèce par ses créanciers n'apporte ni résultats ni investissements dans le pays. Les jeunes peinent à trouver un emploi, le chômage des 24-40 ans atteint les 35 % et ceux qui ont un travail préfèrent être payés au noir, pour ne pas avoir de coupons à la fin du mois ! ». Ainsi, voilà les résultats de la politique de l'Union européenne, et cela ne plaide pas pour elle...
Néanmoins, peut-on penser « au-delà de l'argent », au regard de cette politique des coupons aujourd'hui promue par des multinationales qui, elles, ne manquent généralement pas de liquidités financières et, cyniquement, utilisent en fait ce moyen des tickets de rationnement pour rester « compétitifs » dans le cadre d'une mondialisation de plus en plus agressive et de moins en moins sociale (si cela était encore possible...) ? Et si cette pratique s'émancipait des seules préoccupations économiques et financières (et, aussi et surtout, des multinationales qui la promeuvent pour leur seul profit), et devenait une politique pensée et développée par le gouvernement grec avant que de trouver de nouveaux débouchés en d'autres pays et, pourquoi pas, en France ? L'échange de services et de biens sans l'intermédiaire de l'argent a toujours existé, et aujourd'hui encore, dans des sociétés traditionnelles comme dans notre propre société, en particulier dans le monde rural ou dans celui des quartiers. Bien sûr, cela ne plaît guère aux États qui cherchent à contrôler tous les échanges, y compris les plus petits, pour en tirer quelques ressources fiscales. Pourtant, n'est-ce pas aussi, appliqué à l'échelle locale (quartier, commune, par exemple), un moyen de limiter l'endettement public comme privé et de retrouver, concrètement, la voie d'une certaine solidarité « sans compter » ? La question mérite, au moins, d'être posée...