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  • Une plongée édifiante dans la France des écoles islamiques

    « Les écoles que vous allez découvrir n’ont rien à voir avec l’école publique. Elles sont hors contrat, parfois illégales, et même clandestines. On y enseigne à des enfants un islam souvent radical. » Ainsi début ce reportage de « L’Œil du 20 heures », rubrique d’enquête du 20 heures de France 2, diffusé hier sur la chaine publique.

    France 2 s’est par exemple rendu au Mirail, à Toulouse, où se trouve une école primaire qui accueille une cinquantaine d’élèves. Elle est dirigée par Abdelfattah Rahhaoui, qui affirme que l’enseignement y est « classique ». Vraiment ? Dans le couloir, la caméra découvre une « assistante » entièrement voilée, comme si elle se trouvait en Arabie saoudite ! Et elle n’est pas la seule…

    « Dans cette classe de CM1, à 9 ans, les fillettes elles aussi sont voilées. La religion prend beaucoup de place et les réponses semblent apprises par cœur. Nous interrogeons un élève : “Pourquoi vous êtes dans cette école ?“ “Parce c’est une école musulmane, et nous on est des musulmans et pour apprendre le Coran, le français, les maths et tout et tout et l’arabe aussi…“ Sur l’emploi du temps affiché en classe, huit heures et demie d’arabe, de Coran et d’éducation islamique par semaine, le matin et l’après-midi. »

    A Saint-Denis, même topo ou presque. Là, l’école est clandestine. Déclarée nulle part ! « Nous nous faisons passer pour des parents qui cherchent à inscrire leur enfant. Nous abordons une enseignante. Elle nous explique la répartition des cours : “Le matin c’est les ateliers. Et l’après midi c’est tout ce qui est langue, arabe, Coran, anglais.“ »

    « Quant aux parents, poursuit “L’Œil du 20 heures“, leurs motivations sont religieuses. Un parent nous dit :

    “Tu vois, ta fille elle rentre, elle récite une petite sourate, des invocations, elle parle un peu arabe, c’est d’la bombe. C’est bien le Père Noël ? Non, c’est pas bien. “ »

    A voir dans son intégralité.


    L’Oeil du 20h : 31/01/17

    http://fr.novopress.info/

  • A propos de la question identitaire : l’autre nom du déracinement, c’est la barbarie

    Auteur d’un essai percutant, Le multiculturalisme comme religion politique, Mathieu Bock-Côté est interrogé par Philippe Maxence dans le dernier numéro de L'Homme Nouveau. Extrait :

    6a00d83451619c69e201b8d259a403970c-200wi.jpg"Nous assistons actuellement à une mutation de l’espace public en France. La révolution 68 est contestée dans ses fondements mêmes et les gardiens de cette révolution sont saisis de frayeur. Ils hurlent, ils insultent, ils crachent : on l’a vu notamment entre le premier et le deuxième tour de la primaire de la droite, où la gauche médiatique n’avait pas de mots assez durs pour François Fillon. Ce qu’on lui reprochait, manifestement, c’était de ne pas représenter l’ethos soixante-huitard, de témoigner de la permanence d’une certaine France historique qu’on croyait pourtant vaincue.

    Mais restons dans le domaine des idées : la véritable nouveauté, c’est qu’il est possible aujourd’hui de contester les fondements de la révolution 68 et non pas uniquement ses dérives. On se délivre ainsi du dispositif idéologique progressiste – j’entends par là que le progressisme n’accepte généralement d’être critiqué qu’à partir de ses propres principes. Il est permis de lui reprocher d’aller trop loin ou d’aller trop vite, mais on ne saurait lui reprocher dans la mauvaise direction. Ceux qui veulent faire autrement sont diabolisés. La droite avait accepté l’interdiction au point de consentir à évoluer dans le périmètre de respectabilité tracé par le progressisme. C’est peut-être ce qui éclate en ce moment. On ne se contente plus de dénoncer les effets pervers et les conséquences désastreuses de Mai 68. On remonte directement aux causes : on le critique dans ses fondements anthropologiques. Quelle conception de l’homme s’est imposée dans la dynamique des radical sixties ? On commence à comprendre que l’homme ne court pas seulement derrière l’accroissement des biens matériels ou des prestations sociales. On redécouvre la figure de l’homme comme héritier et les vertus de la continuité historique. C’est ce qui se trouve derrière la fameuse question identitaire, qui fait resurgir, si vous me passez l’expression, l’impensé de la modernité : le monde ne saurait être intégralement contractualisé, rationalisé, judiciarisé. Mais ne nous enthousiasmons pas trop vite : le progressisme est fragilisé mais il demeure dominant.

    Cette redécouverte est-elle une marque du conservatisme ?

    Oui. Je note avec bonheur un renouveau conservateur de la pensée politique française. En son centre, une conviction : l’homme doit résister à la tentation de l’ingratitude et au fantasme de la table rase, sans quoi il se décivilisera. L’autre nom du déracinement, c’est la barbarie. L’homme qui ne doit rien à ses pères et qui n’entend pas transmettre le monde à ceux qui suivront ne conserve pas le monde mais le consume. Le conservatisme est indissociable, aujourd’hui, du retour de la question nationale. Nous constatons enfin les limites d’un certain universalisme qui croit délivrer l’homme en le désincarnant. Et on ne peut pas définir un pays en faisant seulement référence à des valeurs universelles – ou comme on dit en France, aux valeurs républicaines. Par définition, les valeurs universelles ne sauraient caractériser l’identité spécifique d’une communauté politique. Il faut plutôt redécouvrir le particularisme qui fonde chacune d’entre elles. Le retour en force des thèmes de l’identité, du besoin d’enracinement, de la vision de l’homme comme héritier, du besoin d’autorité, témoigne d’une redécouverte de cette conception conservatrice du lien social. Et c’est tant mieux. Une philosophie politique repose toujours sur une anthropologie : nous retrouvons aujourd’hui certains besoins fondamentaux de l’âme humaine et nous cherchons à les traduire et les inscrire dans la cité. [Pour lire la suite, commander le numéro]"

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Piero San Giorgio - Interview d'Alain Escada a propos du ré-enracinement

  • L’Humanisme c’est la guerre (I/VI )

    I / VI – L’Humanisme, c’est la guerre ! – Comprendre l’Humanisme.

    Frédéric Villaret, chercheur indépendant, essayiste

    C’est l’Humanisme qui engendre les conflits meurtriers de ces derniers temps. Pas la nation…

    L’Humanisme en question

    Difficile de ne pas s’afficher humaniste aujourd’hui. Dire qu’il y a trop d’humains sur terre ou, pire, que nous serions trop nombreux en Europe ou en France garantit une condamnation sociale sans recours possible. La saillie de Nicolas Sarkozy sur la crise démographique que nous connaissons fut très mal accueillie par la bien-pensance et même ignorée des médias mainstream. Le buzz fit flop. Et pourtant, bien avant lui d’autres s’en étaient inquiétés. On citera Thomas Malthus (1766-1834) il y a deux siècles, et plus près de nous, Jacques-Yves Cousteau (1910-1997) ou René Dumont (1904-2001). Mais l’omerta est de rigueur sur ce thème, la bien-pensance imposant cette anarchie démographique au nom de l’humanisme. Entre un Africain de plus et un éléphant en voie de disparition de moins, la réponse s’impose : tant pis pour l’éléphant. Aussi, la posture écologiste est-elle envisagée comme un anti-humanisme, donc condamnable moralement. Et l’humaniste paraphrasant Jean Bodin (1530-1596) assène le coup définitif par : « Il n’y a de richesse que d’hommes ». Or aujourd’hui c’est la Nature qui est considérée comme une richesse. Ceci pour une raison simple. Elle se réduit comme peau de chagrin face à l’explosion d’une anthroposphère qui ne pourrait exister sans elle. Dès l’origine, les fondateurs du mouvement écologiste avaient pointé les démographies débridées comme source du mal.

    Dans cet esprit, c’est cet humanisme qui engendre les conflits meurtriers de ces derniers temps. La raison en est que l’humanisme en tant que composante de la Modernité transgresse tous les déterminismes naturels. Doit-on alors remplacer l’expression « Le nationalisme, c’est la guerre » par « L’humanisme, c’est la guerre ! » ?

    Le nationalisme, voilà l’ennemi

    La doxa d’aujourd’hui condamne le nationalisme au motif que celui-ci serait la cause des grands conflits depuis les guerres napoléoniennes jusqu’à la deuxième guerre mondiale. Le peuple fut alors convié à ces ordalies jusqu’alors réservées à l’aristocratie terrienne instrumentalisant des déclassés sociaux dans leurs jeux.

    Mais le recours à des armes issues de la civilisation techno-industrielle oblige à mobiliser d’énormes ressources humaines pour passer à travers les balles. Sous cet angle, la guerre n’a rien à voir avec une forme politique donnée. Il y eut des conflits entre humains à toutes les époques et en tous lieux. La féodalité, le royalisme, la démocratie, l’impérialisme, les tyrannies de toute sorte et toutes les autres formes politiques adoptées ne sont ni meilleures ni pires, les unes par rapport aux autres, sur le plan écosystémique. Dans cet article, l’humanisme est sur la sellette.

    En revanche, selon ces mêmes lieux et époques, ces guerres sont plus ou moins violentes. Encore faut-il évaluer la nature de cet impact. Ainsi pendant la seconde guerre mondiale, les Américains eurent des pertes modérées par rapport aux Allemands ou aux Russes. Quelques centaines de milliers d’un côté; des millions de l’autre. Mais ces pertes étaient-elles comparables ? Les Américains perdirent environ 400.000 à 500.000 hommes jeunes en bonne santé, alors que Russes et Allemands sortirent de la guerre débarrassés de valétudinaires. Ainsi pendant le siège de Leningrad, près de 1 million de victimes civiles furent à déplorer. Mais l’essentiel était des gens fragiles; enfants souffreteux, indigents, malades, vieillards. La population en bonne santé survécut. Aussi, malgré des pertes importantes, Russie et Allemagne marquèrent l’après-guerre d’une vigueur démographique et économique remarquable. Au contraire d’une France, par exemple, dont l’atonie de l’entre-deux-guerres est attribuée aux pertes dans sa population masculine dans la force de l’âge en 14-18. Pour mémoire, 2,4 millions de pertes définitives, c’est-à-dire inaptes à se battre, donc à travailler; 1,4 millions de morts et 1 million d’invalides. D’un point de vue écologique, les morts ne se valent pas.

    Or, ce n’est pas le nationalisme qui a tué ces gens. Dans les deux derniers conflits mondiaux, des autocraties, des empires, des monarchies et des républiques luttaient contre des autocraties, des empires, des monarchies et des républiques. En revanche, ce sont des gaz, des bombes et des munitions de toutes sortes issus de la Modernité, mais à l’efficacité inconnue jusqu’alors, qui tuaient et handicapaient. Pour mémoire, la balle d’un fusil napoléonien était mortelle à quelques centaines de mètres alors qu’un fusil contemporain l’est à des milliers. On ne parlera pas de la bombe atomique ou des bombes au phosphore rasant Dresde. Il est incontestable que la civilisation techno-industrielle a permis une efficacité guerrière sans antécédent dans l’histoire. Mais ceci est-il la cause ou simplement la conséquence de postures l’ayant engendrée ? Humanisme et techno-industrie, deux composantes majeures de la Modernité, sont-ils à l’origine de ces mega-conflits ?

    Frédéric Villaret, 27/01/2017

    http://www.polemia.com/lhumanisme-cest-la-guerre-i/

  • Une presse condamnée à la vérification

    Quand on pense que des géostratèges pondent des thèses de six cents pages sur l'équilibre impossible du monde et que le blogue du Piéton les ignorent pour écouter Fanny Ardant, on se dit que l'espace-temps s'est considérablement compacté. C'était donc sur Arte-28 minutes - émission intéressante d'Elisabeth Quin quand M. Askolovitch n'y vient pas promener sa judéité affligée - que fut invitée la cinéaste Fanny Ardant pour son film Le Divan de Staline. On ne connaissait pas son coup de revers à la raquette en fonte mais ces messieurs du penser-bien ont empli leur musette, jeu, set et match, en moins de temps qu'il n'en fallut pour envoyer les balles. Que du bonheur et c'est ici (cliquer sur l'image):


    Le fond de son argumentaire est l'ancillarité de la presse qu'elle traite de "laquais", avec leur goût de l'alarme ad hitlerum et leurs champions bien propres sous les cheveux. Elle plaide pour des contre-pouvoirs à l'hégémonie. Sans le dire mais elle le sait, elle défend la multipolarité de la puissance. On ne peut qu'applaudir puisque l'impérium non contré n'a bénéficié aux hommes qu'un fois sur terre, une seule, à l'époque de l'Empire romain qui mit en musique la supériorité grecque sur Mare Nostrum. Tout le reste de l'histoire est un long hurlement de terreur dans des guerres de conquête ! Puis la bombe atomique vint ! L'espèce humaine théorisa enfin la menace de la foudre jupitérienne qu'elle inventa pendant les RTT de Vulcain. Chacun désormais se regarde, laissant ci et là quelques attardés s'entretuer, et les boutiques ouvrent chaque matin à 8h30, dimanche compris bientôt !
    Cette menace de désintégration du noyau, comme disent les assureurs de la trouille, n'a pas prévenu le grand désordre des esprits libérés qui renaissent quand la gangue officielle commence à se fendiller. Ainsi a-t-on des révélations parmi les vedettes à plateaux qui sans sortir leurs tripes, parlent d'eux-mêmes et non plus selon le programme. Inimaginable, il y a seulement un an. L'effet Trump ? Citons Yves Calvi qui accuse réception en direct de l'enfumage des agences dans l'affaire d'Alep, Bruno Roger-Petit qui distingue le Maréchal auquel François Mitterrand prêta serment de la Collaboration à laquelle il ne participa pas, de Pascal Praud qui sur iTélé laisse percer le bon sens tout court à contre-courant, de Sonia Mabrouk qui se lâche en beauté... Et toutes les chèvres retraitées de la vieille presse parisienne, les Levaï, Elkabbash, Okhrent, Sinclair, Labro et autres fabricants de "valeurs" de nous prévenir que "la parole se libère". Ah bon !
    A peine la puissance stratégique se redistribue-t-elle entre les continents que le consensus du quatrième pouvoir monolithique se brise. C'est là que ça devient intéressant. Ne cherchons pas qui lance les dés, il n'y a pas beaucoup d'acteurs libres de leurs décisions sur la planète. Zéro même si on inventoriait les contraintes internationales. Mais on distingue des intérêts affirmés et non convergents entre les Etats-Unis d'Amérique, la Chine et la Russie. Le reste joue en division II, III et Nationale. La presse va devoir tout de suite se spécialiser dans l'étude approfondie des trois grands précités pour ne pas se louper devant les réseaux sociaux, et ne plus se satisfaire de petites phrases ou d'informations bidonnées par les communicants ayant leur rond de serviette chez le marquis. Vu le niveau général des stagiaires, il va y avoir des morts dans le journalisme.
    Tout ceci pour dire que l'apparition du dictateur Poutine et de l'imprécateur Trump au balcon du monde change du tout au tout les méthodes d'information depuis qu'est déclarée la guerre hybride. Hybride ou triple comme on veut : la guerre ouverte ; la cyberguerre ; la guerre de désinformation. Le prêt-à-penser est cuit ! On est entré dans l'ère de l'infusion, du goutte à goutte. Il faut maintenant que ces messieurs de l'intelligence quotidienne décortiquent l'information servie par les canaux de communication pour en extraire une vérité. De puissants moyens numériques l'altèrent ou la fabriquent, et ne survivront dans la presse de demain que les analystes. Fini les atlas géopolitiques, les instituts de pensée formatés, les sondeurs payés au pourcentage ! Comme on le disait au cabinet de Versailles dans les salons de Vergennes :La plus grande erreur dans le maniement des affaires extérieures est de partir inflexiblement de certaines idées fixes qui ont fait leur temps. A chaque époque appartiennent ses difficultés, les caractères, les incidents qui lui sont propres. Tout vient de changer. Réactivité donc ! Instantanéité du doute, gros doute ! Bienvenue aux Anonymous, aux hackers, au mecs qui en ont entre les oreilles, aux geeks acharnés. Les autres feront Le Jeu des Mille Francs à l'Alcazar de Rodez. Terminé les miquets brevetés de l'école de journalisme, on peut fermer ces structures de propagande qui ressemblent de plus en plus à ce que fut l'Ecole des Cadres du parti communiste ! Tout se fait au garage maintenant, comme le rock ! Les madrasas gauchistes vont se vider. Et qu'en est-il des madrasas royalistes ?
    Pour répondre présent dans le domaine de l'information criblée, le mouvement royaliste peut balayer devant sa porte avant que d'autres ne le fassent à ses dépens (Acrimed, Mediapart, Le Canard Enchaîné...) et s'entraîner tout de suite à purger ce qu'il diffuse. Voulez-vous des exemples ? Cherchez et vous trouverez. Tout se vérifie, tout se sait.
  • Journal du mercredi 1 février 2017 - Immigration / Les clandestins se réinstallent à Calais

  • Politique magazine, numéro de février : « Le nouveau monde »

    2195241988.jpgDécouvrez le numéro de février !

    DOSSIER : Le réveil des nations

    Printemps des peuples, retour des nations, permanence des états. La prise de pouvoir de Donald Trump et le choix d’un Brexit « dur » par Theresa May annoncent une nouvelle donne mondiale. En France, un souffle d’espoir, porté par le retour du peuple, est-il en train de se lever ? 

    Et aussi dans ce numéro…  54 pages d’actualité et de culture !

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