Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • LR/PCD/UDI : honneur aux traîtres

    L'alliance électorale conclu entre l'UDI et LR pour les législatives réserve au parti centriste 96 circonscriptions !

    Laurent de Boissieu liste ces candidats.

    Sur la 12e circonscription de Seine-Saint-Denis, on découvre donc que l'UDI Ludovic Toro sera bien opposé à Xavier Lemoine, du PCD, ce parti qui a soutenu François Fillon dans la tempête. En revanche, l'UDI n'a pas négocié de candidat sur la 10e circonscription des Yvelines, où est investi Jean-Frédéric Poisson.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • En finir avec l’escroquerie des centres de déradicalisation, par Fabrice Robert

    Fabrice-Robert-300x341.jpgLe constat est implacable, sans appel. Les deux sénatrices qui ont enquêté sur les politiques menées pour tenter de « déradicaliser » des individus tentés par le djihad dénoncent un manque de résultat flagrant. « Nous savons que nos programmes sont inutiles pour les djihadistes radicaux de conviction », explique Catherine Troendlé, sénatrice (LR) du Haut-Rhin. Passé un certain stade de la radicalisation islamiste, le chemin de retour semble impossible. Et les programmes mis en place auraient même plutôt l’effet inverse en renforçant, encore un peu plus, la foi de personnes en guerre contre les valeurs de la civilisation européenne. 

    D’ailleurs, comment des responsables politiques, coupables d’avoir favorisé l’islamisation de la France, pourraient-ils trouver les bonnes solutions alors qu’ils ont eux-mêmes permis, par leur silence complice, cette radicalisation ? 

    Certaines voix s’élèvent pour dénoncer également un vrai business dont tirent profit des associations en mal de subventions. Comme le révélait déjà, en novembre 2016, une enquête de France Inter, près de 80 structures ont investi ce secteur, sachant que le gouvernement a prévu de débloquer 100 millions d’euros sur trois ans. Dounia Bouzar, « Mme Déradicalisation », a bien profité de cette manne financière, elle qui parade désormais sur les plateaux de télévision avec Farid Benyettou, l’ex-mentor des frères Kouachi, un djihadiste « repenti » (sic) qui n’hésite pas, aujourd’hui, à exhiber un badge « Je suis Charlie ». Cabu et Charb doivent se retourner dans leur tombe en pensant aux disciples de l’ex-émir de la filière des Buttes-Chaumont venus les assassiner.

    Dans une tribune publiée le 28 février 2017 dans Libération, un certain Serge Hefez dénonce le rapport « partisan » des deux sénatrices tout en expliquant que de nombreux spécialistes sont mobilisés sur le terrain avec des résultats encourageants. Sauf que l’on apprend que ce psychiatre des hôpitaux est coauteur, avec Dounia Bouzar, du livre Je rêvais d’un autre monde. L’adolescence sous l’emprise de Daesh.

    Oui, la politique menée contre la radicalisation djihadiste est bien un véritable fiasco. Et ce n’est pas l’arrestation de Mustapha S., passé par le centre de déradicalisation de Pontourny pour finalement décider de partir faire le djihad en Syrie, qui est susceptible de nous faire changer d’avis. La méthode utilisée dans ce centre, qui vise notamment à promouvoir « des valeurs de citoyenneté, de respect d’autrui, de la règle de droit et des valeurs de la République et de la démocratie », n’aura visiblement pas résisté longtemps au réel.

    Les Identitaires ont dénoncé l’escroquerie de ces centres de déradicalisation. Le 11 février dernier, ils étaient aux côtés des habitants de Pontourny, qui réclament la fermeture d’un centre obligeant d’honnêtes citoyens à côtoyer des islamistes radicaux dans un village jusqu’alors sans histoires.

    Il s’agit de la réaction saine d’un peuple qui veut rester maître chez lui et qui refuse de voir s’installer à proximité de l’école de ses enfants des propagandistes de l’islam conquérant. Aveuglée par le mythe d’une société multiculturelle en déliquescence, notre classe politique n’a pas pris la mesure de cette menace mortelle pour notre pays. Les concessions acceptées par l’État ne peuvent que faire le lit de la charia.

    Il faut en finir avec l’angélisme. Il faut en finir avec la croyance que l’on peut transformer un serpent en un rossignol. Il faut fermer les centres de déradicalisation, à commencer par celui de Pontourny.

    Les djihadistes de retour de Syrie doivent être déchus de leur nationalité, condamnés et enfermés dans des prisons spécifiques. On ne « déradicalise » pas le cancer. On le soigne en éliminant les tumeurs.

    Fabrice Robert, directeur national à l’action des Identitaires

    Texte publié initialement par Boulevard Voltaire

    http://fr.novopress.info/

  • A l'origine des allocations familiales

    Jean-Marc Proust rappelle qu'avant le monopole de la sécurité sociale, il y a eu des chrétiens qui ont oeuvré pour une politique familiale :

    "Dans la mémoire collective, notre histoire sociale se résume à quelques symboles: les congés payés en 1936, la sécurité sociale en 1945. C’est négliger ce qui les précède comme si la loi se faisait en un jour. L’histoire a retenu la généralisation, ignorant la genèse. De même que nombre d’ouvriers bénéficiaient de congés payés avant 1936, les assurances sociales n’ont pas été inventées en 1945, lorsqu’elles ont devenues universelles et obligatoires. Il faut remonter une trentaine d’années plus tôt pour qu’Émile Romanet «invente» les allocations familiales. [...] Fervent catholique, il s’intéresse de près au sort des ouvriers. L’aide sociale est alors erratique et tient souvent davantage de la charité que des droits. Les syndicats se focalisent sur les salaires et la famille est plus une menace qu’un enjeu. Aussi, est-ce à la fois par le secteur public (ainsi du supplément journalier de 5 centimes par enfants accordé aux salariés du ministère de la Marine en 1860) et par le courant chrétien-social que surgit un «mouvement d’aide à la famille.»

    Car, tout au long du XIXe siècle, le courant chrétien-social porte des idées novatrices: ainsi de Charles de Montalembert, qui demande l’interdiction du travail des enfants, de Frédéric Ozanam ou d’Armand de Melun, révoltés par l’étendue de la misère ouvrière, ou encore d’Albert de Mun, qui fonde des cercles ouvriers, sans oublier Frédéric Le Play qui publie La réforme sociale en France en 1864. Avec l’encyclique Rerum novarum  (1891) qui pose la question de la justice dans le salaire, plusieurs industriels vont mettre ces idées en application.

    Peu après, Léon Harmel, industriel champenois, entend créer une «usine chrétienne», où les ouvriers gèrent des caisses de secours ou de crédit, des cercles d’études ou des associations religieuses… Il crée un «supplément familial au salaire».

    « Cette institution, bien qu’entièrement alimentée par la caisse patronale, est gérée complètement par une commission ouvrière, qui se réunit chaque semaine, prend connaissance des salaires insuffisants et les complète en nature, au gré des familles. »

    Dans le département de l’Isère, où travaille Romanet, les premiers réseaux de protection sociale se sont constitués au XIXe siècle: on y trouve plusieurs sociétés de charité, bienfaisance ou de prévoyance, des caisses de retraites des ouvriers… Entre logement et famille, chez les patrons chrétiens, la fibre sociale est intimement liée à la foi. Ils n’hésitent pas à assumer ce qui nous apparaît aujourd’hui comme du paternalisme. [...]

    Avec la confiance de Joya père, puis fils, Émile Romanet s’emploie régulièrement à améliorer le sort des ouvriers, faisant grincer quelques dents dans le patronat… En 1906, il crée un conseil d’usine, préfiguration des comités d’entreprise, et met en œuvres diverses mesures: retraite supplémentaire, salle de lecture, jardins ouvriers, bureau de placement… Pour qu’il devienne le «père» des allocations familiales, il faut juste un déclic. Qui survient le 6 octobre 1916, en pleine bataille de Verdun, lorsque le gouvernement invite les Français à souscrire un emprunt de guerre. Romanet relaie l'information auprès des ouvriers. Ceux-ci lui disent qu’ils n’ont pas les moyens d’y participer, «avec leurs charges de famille.» Et l’invitent à faire une «petite enquête» pour voir «ce qui se passe dans les familles ouvrières». [...]

    Peu après, Romanet convainc le Syndicat patronal. En novembre les «bonifications familiales» sont généralisées dans l’Isère, en Savoie et Haute-Savoie –avec quelques mesquineries ici ou là. [...]

    Au même moment, et sans se connaître, Émile Romanet et Émile Marcesche ont alors l’intuition des caisses de compensation, alimentées par des cotisations des employeurs en proportion des heures travaillées et des salaires versés. Cette mutualisation des charges donne l’élan nécessaire à la généralisation des allocations familiales. En avril 1918, le Syndicat patronal des constructeurs mécaniciens et fondeurs de l’Isère, Savoie et Haute-Savoie donne l’exemple. Après-guerre, plusieurs branches industrielles s’en emparent: Syndicat national des constructeurs mécaniciens et fondeurs, Union des industries métallurgiques et minières, Bâtiments et travaux publics… En parallèle, sous «l’influence des cercles catholiques et des syndicalistes chrétiens (la CTFC)», les caisses de compensation interprofessionnelles se développent: 81 en 1922 , 160 en 1925, 230 en 1930, pour 1,8 millions de salariés bénéficiaires. Seul le petit commerce y reste hostile.

    La suite est plus connue. En 1928 et 1930, sous Poincaré, la loi sur les assurances socialescouvre la maladie, la vieillesse et l'invalidité, puis, en 1932, le dispositif des allocations familiales est généralisé par la loi Landry. Toutes ces mesures seront unifiées en octobre 1945 dans le cadre global et obligatoire de la Sécurité sociale. L'État a pris le relais des initiatives patronales."

    L'Etat a surtout confisqué les caisses d'allocations familiales et monopolisé ce système qu'il contrôle désormais et qu'il peut mettre... sous condition de ressource.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • Un mini-sommet européen de l’impuissance ? Hollande en croisade contre Le Pen

    Imprévoyants, légers : ils ont tout raté et espèrent que nous les sauvions de la déroute. Disons-leur le mot de Cambronne !

    Interrogé par six grands quotidiens européens avant le mini-sommet de Versailles du 6 mars, François Hollande déclarait que l’Europe pourrait « se relancer par la défense ». Il est un peu tard pour y penser. Ce qui aurait pu, naguère, passer pour une bonne idée ne l’est plus totalement pour une raison assez évidente : l’Union européenne post-Maastricht a échoué. Depuis quelques années, les crises s’enchaînent sans interruption : contestation de la monnaie unique, Brexit, Grèce, problème des « migrants » et vague d’attentats islamistes.

    Toutefois, pour les dirigeants européens – à commencer par François Hollande et sa grande amie Angela Merkel -, il n’existe plus qu’un seul problème : la montée des formations dites « populistes ». En Allemagne, Angela Merkel reste toujours plus ou moins tranquille. Certes, l’AfD de la charmante Frauke Petry ne cesse de progresser, comme en témoigne la dernière élection régionale du Land de Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, mais la marche supérieure semble encore un peu trop haute. Chez nous – pour reprendre le titre du film de Lucas Belvaux -, l’histoire est un peu différente.

    En effet, Marine Le Pen caracole en tête des sondages du premier tour de la prochaine élection présidentielle. Plus important encore : les sondages thématiques montrent une adhésion aux grandes propositions de la candidate frontiste, notamment sur les questions relatives à l’immigration. À la faveur de la baisse de François Fillon, Marine Le Pen pourrait encore grandir un peu plus. Signe des temps : Philippe de Villiers a récemment loué les qualités de la candidate, estimant qu’elle possédait les qualités morales requises pour conduire l’État. Bref, le bateau Le Pen a le vent en poupe !

    Une situation qui inquiète le Président.

    Pour répondre à ce qu’il pense être une menace, il a entrepris de rencontrer quelques experts de la chose Front national. Chaque sortie est, désormais, l’occasion d’attaquer, parfois durement, la campagne de Marine Le Pen. En déplacement à Vitry-le-François, dans la Marne (un département qui a vu le FN en tête aux deux tours des dernières élections régionales), François Hollande a notamment affirmé que son « ultime devoir » était de tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue par le projet de Marine Le Pen, fustigeant « les forces obscures qui voudraient nous abaisser » et ces « démagogues qui font croire qu’il faudrait renoncer, protéger, s’enfermer alors que la France a toujours été un pays ouvert »

    Passons sur les arguments d’autorité du futur ex-résident de la République. Non, la France n’a pas « toujours » été « ouverte » au sens où il l’entend. C’est une fausseté. Pendant deux mois, le Président normal fera campagne contre un seul parti, ménageant le suspense sur sa préférence. Oh, on peut se douter du fait que le programme d’Emmanuel Macron, calqué sur la politique gouvernementale, est de nature à séduire François Hollande… Comment en sommes-nous, d’ailleurs, arrivés là ? Le Président le plus impopulaire de l’Histoire est en mesure de se maintenir grâce à un hologramme. Surréaliste. Que François Hollande continue sa croisade contre Marine Le Pen. Il est si mal-aimé de la population qu’il pourrait presque l’aider !

    Quant à la construction européenne, il est étonnant que François Hollande ne découvre que maintenant qu’il faille profondément la réformer, en créant des niveaux différents d’intégration… Une critique opportune qui masque difficilement une impuissance politique et stratégique. Longtemps, les dirigeants européens ont cru que le parapluie de l’OTAN suffirait, négligeant leurs armées nationales et la coopération intra-européenne. Imprévoyants, légers : ils ont tout raté et espèrent que nous les sauvions de la déroute. Disons-leur le mot de Cambronne !

    http://www.bvoltaire.fr/gabrielrobin/mini-sommet-europeen-de-limpuissance-hollande-croisade-contre-pen,318013