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  • ALERTE-Affaire Ferrand: le parquet de Brest ouvre finalement une enquête préliminaire

    Le Télégramme annonce un revirement du parquet de Brest qui, face aux nombreux faits rapportés par la presse et les déclarations des acteurs du dossier, décide finalement d’ouvrir une enquête préliminaire.

    Les investigations sont confiées à la direction interrégionale de la police judiciaire de Rennes’

    http://www.bvoltaire.fr/actu/alerte-affaire-ferrand-le-parquet-de-brest-ouvre-finalement-une-enquete-preliminaire/

  • «Macron Leaks»: les secrets d'une levée de fonds hors norme

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    Pour financer sa campagne, Emmanuel Macron a réussi à mobiliser près de 13 millions d’euros de dons en un temps record. Loin de l’image cultivée par En Marche! d’une campagne aussi spontanée que populaire, un puissant réseau de banquiers d’affaires a discrètement ouvert ses carnets d’adresses au nouveau président. Révélations. 
    Mail du 13 février 2017 : « Comme vous l’observez, notre start-up continue de tracer son sillon ! Alors que nous allons entrer dans le “dur” dans les prochains jours, nous avons plus que jamais besoin de soutien. » La start-up en question n’est pas une entreprise comme les autres. Et l’homme derrière son clavier n’a rien d’un banal VRP. Christian Dargnat n’est autre que l’ancien directeur général de BNP-Paribas Asset Management, branche du groupe bancaire chargée de la gestion d’actifs. « Marcheur » de la première heure, il a tout lâché en avril 2016 pour organiser « à titre bénévole » le financement de la campagne de son ami Emmanuel Macron. Dargnat, c'est l'homme du coffre-fort. Pendant des mois, il a multiplié les rendez-vous discrets, les dîners confidentiels et les mails de relance pour les riches donateurs, en plein accord avec l'actuel locataire de l'Élysée. 
    Ce courriel du 13 février est adressé au collectionneur américano-allemand Olivier Berggruen, une figure incontournable du marché mondial de l’art. Dès le lendemain, le riche New-Yorkais répond favorablement à la demande de Dargnat en promettant « de contribuer à 4 000 euros au mouvement et 4 000 euros au candidat ». Un virement est effectué deux jours plus tard : 8 000 euros en un message, voilà qui témoigne d’une redoutable efficacité.
    À l’image de cet échange, l’exploitation des milliers de mails et documents issus des Macron Leaks (voir Boîte noire) – ainsi que d’autres documents récupérés au fil de la campagne par Mediapart – permet de comprendre comment la garde rapprochée d’Emmanuel Macron a explosé les compteurs de dons entre avril 2016 et avril 2017 pour permettre à l’ancien ministre de François Hollande d’accéder au pouvoir, un an à peine après la création de son propre mouvement. À l'extérieur, Dargnat et les membres de l'équipe Macron ont tout fait pour démentir l'image du candidat des affaires, préférant insister sur l'afflux de petits dons. En réalité, c'est bien une camarilla de banquiers d’affaires qui a pris en main cette levée de fonds hors norme, mobilisant tous azimuts ses réseaux et carnets d’adresses au service du combat de l'ovni politique Macron. 
    Cette stratégie s’est appuyée sur un raisonnement simple, résumé dans un court message de M. Dargnat en septembre 2016, alors que Macron vient juste de quitter le gouvernement : « Quand on sait que les dépenses de campagne présidentielle sont limitées à 22 millions d’euros et que nous pourrions contracter un prêt bancaire (à hauteur de 9 millions) remboursé si le candidat dépasse le seuil des 5 % aux élections, il nous reste donc à “trouver” 13 millions », expose l’ancien banquier. En clair, calcule-t-il, « si l’on arrondit à 10 millions le budget à trouver, il faut donc obtenir des dons de 1 333 personnes à 7500 € chacune [le plafond autorisé pour le financement d’une campagne – ndlr] ». 
    En réalité, c'est dès le printemps 2016 que les plus fidèles soutiens d’Emmanuel Macron se sont discrètement activés pour organiser de façon méthodique la mobilisation de riches contributeurs. Emmanuel Macron est encore à Bercy, mais il veut déjà tout faire pour se présenter à la présidentielle. Une véritable « task force » s’organise alors autour de Christian Dargnat, le président de l’association de financement d’En Marche! (AFCPEM). Dans cette petite équipe soudée, on trouve Emmanuel Miquel, capital-risqueur chez Ardia et trésorier de la même association, mais aussi deux de ses anciens camarades de HEC : Stanislas Guerini, directeur de l’expérience client chez Elis, délégué du mouvement à Paris et aujourd'hui candidat aux législatives dans la capitale ; et Cédric O, un jeune directeur d'usine du groupe Safran, ancien du cabinet de Moscovici à Bercy. Cédric O, garçon discret qui fuit les médias, a endossé le costume de mandataire financier de la campagne, dont il est un des couteaux suisses les plus efficaces. 
  • Les chiffres et les mots : le choix d’une politique

    Même en politique, où l’arithmétique est rarement en odeur de sainteté, les chiffres sont des indicateurs imparables pour avoir une idée précise de l’état d’esprit de nos concitoyens. Cela se vérifie, une fois de plus, quand on regarde de très près les résultats de la dernière élection présidentielle. Et c’est sans appel : si l’on additionne le nombre des abstentions (25 %), plus les votes blancs ou nuls (11 %), plus les votes en faveur de Marine Le Pen (34 %), on arrive à un total de…71 % ! Qui se compose d’opposants farouches à Macron, de ceux qui ne voulaient pas choisir et d’autres qui, sans convictions, quel que soit l’enjeu, le type d’élection ou les circonstances, ne se déplacent jamais. Motivés ou pas, leurs votes ou leurs abstentions mises bout à bout font une majorité ! Bien plus que les 66 % qui ont fait élire Macron… Sauf que, 71 % plus 66 %, ne font pas 100 %… Au-delà de cette logique arithmétique, les chiffres pourraient, tout autant que les mots, avoir un sens…

    Mais, notre démocratie veut qu’une élection se décompte uniquement sur le nombre de votants. Soit on participe, soit on passe à la trappe. C’est le jeu, et il a la cohérence d’inciter les citoyens électeurs à prendre parti ou à choisir, pour qu’ils ne se perdent pas dans des considérations présumées secondaires. On ne peut qu’abonder dans ce sens, mais en même temps, il faut bien reconnaître que quelques fois le choix peut sembler impossible. Sérieux dilemme ! Néanmoins, prendre en compte les bulletins blancs et nuls, comme certains le réclament, ne serait peut-être pas une si mauvaise idée. Et même, on pourrait peut-être admettre la nécessité de créer un bulletin spécial pour distinguer ceux qui votent avec leurs pieds et ceux qui veulent vraiment affirmer formellement ne pas vouloir, selon les cas, « choisir entre la peste et le choléra » ou entre « blanc bonnet et bonnet blanc« . Dans ce cas, l’abstention devrait rester sans effet sur une quelconque interprétation. À moins de rendre le vote obligatoire. Et la question ne se posera plus… Tout ceci mérite réflexion.

    La plupart du temps, les discours politiques brouillent souvent les chiffres, et les résultats sont toujours noyés dans des flots de paroles, soit pour occulter le vote des électeurs, soit pour glorifier une formation politique ou l’ego démesuré de tel ou telle. N’en doutons pas, ce sera encore vrai au moment des prochaines élections législatives. Qui, plus que jamais, seront regardées avec attention, pour voir quelle tournure va prendre la recomposition du paysage politique. Le nombre de députés, de voix et de suffrages de chacun sera scruté à la loupe. Bien que chaque circonscription exprime la volonté des électeurs, malheureusement, encore une fois, à cause du scrutin majoritaire à deux tours, la représentation nationale sera dénaturée. Sans la proportionnelle intégrale, il y aura toujours un fossé entre la représentation politique à l’Assemblée nationale et la réalité de la représentation populaire. La diversité des opinions y sera forcément mal représentée ou carrément absente.

    Malgré tout, et au-delà de l’analyse qui tend à prouver que, même en politique, les chiffres ont un sens, il sera intéressant de voir les nouvelles forces en présence au sein de l’Assemblée nationale. Qui va déterminer l’avenir de notre pays. Pour cinq ans !

    C’est long !

    Claude PICARD

    http://www.medias-presse.info/les-chiffres-et-les-mots-le-choix-dune-politique/74741/

  • Lyon : INTERVENTION DE LA POLICE POUR COUPER L'ELECTRICITE AU BASTION SOCIAL

    Dernière nouvelle : Intervention de la police équipée de boucliers anti-émeute, gazeuses et de flashballs également accompagnée d'agents EDF pour couper l'électricité au Bastion social cliquez ici (ce qui est totalement illégal puisque les occupants ont un contrat légal).

    La police française, incapable de déloger les squatters immigrés et les dealers des quartiers, se montre, une fois de plus, beaucoup plus zélée lorsqu'il s'agit de s'en prendre à la résistance patriotique...

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  • Daniel Conversano : Nationalisme Blanc, idéologie et actions

  • Fillon : un Trafalgar sans gloire

    Existera-t-il encore des âmes candides pour défendre François l'Embrouille, au motif qu'il a affiché durant sa campagne une tonalité "catho" et droitière ? L'apparent dévot a réussi l'exploit de devenir un boulet, et de ne pas même figurer au second tour dans une élection qui, après cinq ans de chaos socialiste, était littéralement imperdable. Son obstination à se raccrocher coûte que coûte à une candidature plombée par une conduite personnelle hasardeuse, tel Bernique sur son rocher, aura eu un coût : dynamiter l'élection en la rendant confuse, puis empêcher l'alternance après le quinquennat consternant de l'homme au scooter. Fillon aura contribué au futur sacre d'un homme de gauche ami des banquiers, quant aux Républicains, incapables de le stopper, ils n'ont désormais plus que leurs yeux pour pleurer.

    Fillon présentait pourtant un programme économique dense, avec, des perspectives sérieuses de réduction des déficits. La France emploie 35 % de fonctionnaires de plus que la moyenne européenne, par exemple, et l'amaigrissement s'imposerait en première intention, d'autant que les gains de productivité liés à l'informatique n'ont jamais été pris en compte par l’État obèse. À ce titre, le candidat de la droite classique - mais son aide de camp Bruno Retailleau provient de chez Philippe de Villiers - aura séduit jusqu'à certains membres de la droite nationale, pour la première fois dans toute l'histoire de la Ve république : Henry de Lesquen avait par exemple appelé à voter Fillon ; l'appel du président de Radio Courtoisie aura connu un écho notable, tout comme le soutien déclaré des membres de « Sens Commun » (ex-Manif pour tous). On note toutefois qu'Alain Juppé fit aussitôt savoir qu'en cas de gouvernance avec des membres de ce mouvement honni, il rejoindrait l'opposition - indication supplémentaire de ses inclinaisons douteuses vers le centre gauche. Le retraité Bruno Mégret avait indiqué lui aussi voter pour Fillon, suivi peu après par le mouvement créé jadis par lui, le MNR, et précédé par le Président du mouvement libéral l'ALEPS, Patrick Simon. Ces ralliements s'expliquent : le programme brejnevien du gourou Philippot ne poussait pas au vote FN, pas plus que la campagne confuse de 2017 conçue par notre génie des Carpates, copie carbone de celle de 2012. La victoire à la Pyrrhus de dimanche n'y change rien, Marine Le Pen sera battue par Macron, au terme d'un parcours terne. Le choix à droite se réduisait donc à peau de chagrin, le marginal Dupont-Aignan n'ayant pas la moindre chance - il aura d'ailleurs contribué à l'échec de Fillon par sa présence. Pour peu qu'on admette les règles de poker menteur du suffrage universel, la priorité pour beaucoup d'électeurs étant d'éloigner le vote de gauche, le bulletin Fillon leur semblait par conséquent aller de soi.

    À qui la faute ?

    Rappelons en préambule les faits qui sont reprochés à notre Picsou ; ils semblent graves et motivés, contrairement à ce qu'on peut lire ici ou là. Fillon a salarié son épouse Pénélope comme attachée parlementaire à plusieurs reprises. Ensuite, le suppléant de Fillon, un dénommé Marc Joulaud, a pris aimablement le relais, pour un montant proche de six mille euros par mois ! Depuis des années, au cours de multiples interviews, Pénélope a répété à l'envi qu'elle se tenait à l'écart de la vie politique et ne travaillait pas. Avec logique, le parquet financier ouvre une enquête préliminaire pour détournement de fonds publics, abus de biens sociaux et recel, en janvier dernier. Il mettra en examen le couple infernal dans les semaines suivantes. Dans un premier temps, Fillon applaudit à tout rompre l'initiative censée le blanchir, et fait porter par le fils Lévy (son avocat) des "pièces" censées balayer les soupçons. Quinze jours plus tard, le même Levy, et son client Fillon, accusent ladite instance de forfaiture. Etrange ! En réalité, le clan de l’ex-Premier ministre s'avère incapable de produire la moindre trace tangible de travail, hormis des contrats d'embauche griffonnés ne signifiant rien en soi. Si Fillon avait produit des preuves (courriels, correspondance, actes de présence, etc.), les juges - fussent-ils des enragés de gauche - auraient classé sans suite rapidement, au risque d'encourir des recours fâcheux. L'affaire se complique avec l'emploi de deux des enfants du couple, encore étudiants. L'Harpagon sarthois avance que Marie l'a aidé à préparer un livre et que Charles a, lui, travaillé à la campagne de Sarkozy en 2007 Admettons, on observe que les deux n'ont pas été encore mis en examen contrairement à Pénélope et François. Mais il y a d'autres griefs : de mai 2012 à décembre 2013, Pénélope est salariée pour un montant global de cent mille euros environ par la Revue des Deux Mondes, comme « conseillère littéraire ». En 20 mois, elle n'aura rédigé que deux brèves notes de lecture, sous pseudonyme ! Et n'évoquons même pas la société de conseils créée par le même Fillon, dont les clients sont des amis et obligés... C'est un volet de l'affaire pouvant déboucher sur le chef de trafic d'influence, et qui risque de faire grand bruit dans les mois à venir. Reste enfin le cas, mineur, des costumes de luxe offerts par un "ami", le sulfureux avocat de la Françafrique anciennement des réseaux Pasqua - Robert Bourgi ; cet achat extravagant assombrit l'image un prétendu ascétisme du Brummel sarthois. Alors pourquoi cette défaite cuisante ? Il y a plusieurs raisons.

    1/ Fillon n'a cessé de brandir comme sceptre son score écrasant aux primaires, lui donnant toute la légitimité nécessaire. Certes, on concède que cette victoire fut sans appel, mais elle relève d'un sophisme il ne fait aucun doute que les électeurs de droite, s'ils avaient connu les accusations sévères entravant de facto son envol, l'auraient placé loin derrière Juppé et Sarkozy.

    2/ Les ânes qui ont conçu le mécanisme des primaires à droite ont oublié de prévoir une procédure d'empeachment ! Résultat : lorsque le roi Midas Fillon s'est transformé en Gribouille sous leurs yeux, les caciques des LR n'ont disposé d'aucun moyen légal pour le destituer, ni pour recouvrer les importants fonds versés en vue de la campagne ! S'il était évident, dès les premières révélations des Canard Enchaîné et autres Médiapart, que Fillon ne pourrait plus mener une campagne normale, nul chez ses amis n'a jamais pu le convaincre de partir  sans doute parce que c'eût été pour cet orgueilleux la reconnaissance implicite de ses péchés. Aucun dispositif légal n'a été en mesure, au fond, d'empêcher la catastrophe du 23 avril, et les passagers du Titanic LR/ UDI ont assisté à l’arrivée de l'iceberg dans un mélange résigné d'impuissance et de mélancolie, beaucoup ne faisant même plus campagne. Le battu Sarkozy, notamment, a brillé par son absence. Le candidat officiel LR/UDI, isolé, harcelé par les journalistes, dans l'incapacité d'aller vers les Français sans recevoir lazzis, enfarinades, ou concert de casseroles, aurait dû se démettre dès janvier l'honneur d'un homme c'est de se sacrifier pour une cause plus grande que lui-même, il n'a pas souscrit à cette loi d'airain, malgré sa promesse de renoncer en cas de mise en examen.

    3/ « Ils sont beaucoup qui ont flatté le peuple sans l'aimer. » (William Shakespeare). Depuis trente-cinq ans la France vit en empruntant, sans jamais engager les réformes qui s'imposeraient. Les candidats élus à la présidentielle ont tous un point commun ces cyniques promettent la semaine des quatre jeudis et assurent par avance qu'il n'y aura aucun réforme douloureuse, notamment sur le sujet du sacro-saint « service public », divinité qu'il est impossible de critiquer, fût-ce à mots couverts. Environ cinq millions de Français travaillent directement ou indirectement pour l'Etat, et deux millions vivent d'allocations diverses, d'où le vote pour l'assistanat à crédit via les multiples candidats proto-marxistes. Le programme de Fillon sur la Sécurité Sociale ou l'alignement des régimes de retraites manquait pour le moins de la démagogie habituelle - celle qui assure la victoire dans la Sainte Urne.

    4/ La défense de l'intéressé, changeante, floue, a dérivé jusqu'à une mauvaise foi manifeste. Au final, ses contre-arguments se sont réduits à deux concepts : le sombre complot venant de l’Élysée, et la non-faute. L'antienne « Mes amis, on veut nous faire taire ! », tout comme l'évocation d'un « cabinet noir », tendaient à suggérer une cabbale ourdie contre la droite par les spahis hollandais. Philippe Ploncard d'Assac, autre soutien inattendu et tardif de Fillon, et souvent prompt à diagnostiquer des complots, a également soutenu cette thèse. Acceptons-là pour telle : et alors ? L'accusé eût-il produit des preuves du travail effectif de son épouse qu'il était débarrassé dans l'instant des charges pesant sur lui et réduisait à néant les fameuses "intrigues" visant à sa perte. C'est précisément parce qu'il a été incapable de démonter les accusations de ses contempteurs que Fillon a chuté : cabinet noir ou pas, des preuves irréfutables du travail de Pénélope stoppaient dans l'œuf les poursuites. Quant à sa complainte abondamment conjuguée et répétée en meetings « on me reproche d'avoir fait travailler ma femme et mes enfants », elle relève du mensonge et de l'argutie il est légal d'employer des proches au Parlement. C'est la nature fictive du travail de Pénélope Fillon qui a retenu l'attention des juges, d'autant que la n'a cessé de clamer se tenir loin de la politique, depuis toujours. On peut travailler avec ses proches - le charcutier comme le boulanger en sont coutumiers -, il est en revanche abusif de se faire rémunérer par le contribuable (éternel généreux) pour un travail inexistant.

    On concédera que la plupart des hommes politiques français ont mis la main dans le pot de confiture depuis des décennies, la Gueuse étant prodigue tous azimuts citons pour mémoire le cas d'Anne Hidalgo, actuelle maire de Paris, mensualisée des années durant comme inspectrice du travail à temps plein, première adjointe en charge de l'urbanisme à la mairie, et conseillère régionale socialiste ! Il est techniquement impossible de cumuler les trois fonctions (à noter dame Anne était par surcroît secrétaire nationale du PS chargée de la culture). Plusieurs demandes écrites au sujet d'éventuelles traces de ce travail ont été menées par l'opposition, en vain : il a pourtant coûté à l’État plus de 600 000 euros sur dix ans et permis à notre stakhanoviste en herbe de recevoir désormais près de 8 000 euros par mois en cumulé, à l'âge peu canonique de 52 ans, et ce jusqu'à son décès !

    Malgré ces prébendes à répétition, gauche et droite confondues, l'électeur cocu reconduit aimablement ceux qui le plument. Le principe du suffrage universel reste donc peu convaincant... Ce concours de téléréalité n'a, reconnaissons-le, aucun caractère de sérieux le fin lettré pèse d'un même poids que le fainéant inculte, le père de famille autant que le drogué vagabond ; quant à l'homme dont les ancêtres ont combattu à Valmy, il est mis à pied d'égalité avec le bédouin naturalisé de fraîche date.

    Reste la question... Que va devenir l'étrangleur de Sablé-sur-Sarthe, fossoyeur de son camp ? Ses ennuis judiciaires iront à leur terme, la fonction présidentielle lui échappant. Vu les faits et leur gravité, le procès retentissant guette. Son avenir politique paraît sombre comme souvent dans ce domaine, les amis d'hier deviendront les ennemis de demain. Les courtisans les plus zélés se transformeront en implacables procureurs, et l'homme finira seul, errant dans les couloirs venteux de son château sarthois, avec les feuilles de paie de Pénélope pour tout viatique.

    Jean BEAUMONT. Rivarol 27 avril 2017

  • Pendant les élections, la conquête musulmane s’intensifie

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    Le titre du dernier édito nous a valu trois jours de suspension sur facebook. Donc, forcément, une pénalisation sur les réseaux sociaux, et donc sur nos taux de visites. Nous avions osé : « Plus il y aura de migrants, plus il y aura de meurtres, de viols et d’attentats ». Cela paraît pourtant évident, non ? Espérons que cette fois, avec ce titre, nous allons passer entre les gouttes.

    Il reste quinze jours avant le premier tour des élections législatives. De nombreux commentateurs estiment que le parti créé par Emmanuel Macron devrait confirmer la victoire de son candidat aux présidentielles. Les pronostics vont bon train sur le nombre de députés que parviendront à obtenir les socialistes, les Républicains, le FN et les Insoumis.

    Par contre, nul n’évoque la pression musulmane qui s’exerce, quotidiennement, sur cette élection, dans un contexte où 92 % de disciples d’Allah ont voté pour le nouveau président, au deuxième tour, quand, au premier tour, 37 % avaient voté Mélenchon, 24 % Macron et 17 % Hamon. Nous allons donc pallier cette carence.

    Elle s’exerce d’abord par le nombre de candidats qui sont présentés ouvertement par des partis de l’étranger. Ainsi, le Parti Egalité Justice, soutenu par Erdogan, a trouvé 51 candidats à ces législatives.

    http://ripostelaique.com/le-pej-a-la-solde-de-erdogan-na-pas-sa-place-en-france-et-doit-etre-dissous.html

    http://resistancerepublicaine.eu/2017/04/19/enfin-ils-se-devoilent-un-parti-turc-islamiste-presente-51-candidats-a-nos-legislatives/

    Faut-il rappeler que lors des ces meetings en France, le dictateur turc avait encouragé ses nombreux compatriotes à utiliser les droits démocratiques français, à se servir de toutes les possibilités offertes par la double nationalité, à ne surtout pas s’intégrer, et à utiliser les élections démocratiques françaises pour mieux imposer les codes de l’islam à la société française. Dans cet esprit, il avait recommandé aux femmes de faire cinq enfants.

    Il y a également le nombre de candidates voilées, comme Hanan Zahouani, Hulva Salin, Sandra Fourastier et quelques autres…

    http://ripostelaique.com/non-hanan-zahouani-vous-ne-ferez-pas-entrer-le-voile-a-lassemblee.html

    http://ripostelaique.com/mantes-hulya-salin-candidate-voilee-au-service-derdogan-ne-passera-pas.html

    Même si, parfois, la pudique voilée est surprise en tenue fort indécente, fort incompatible avec les règles fixées par Allah…

    http://ripostelaique.com/le-magnifique-decollete-de-hanan-zahouani-candidate-voilee-a-la-deputation.html

    Et puis il y a celles qui ne se présentent pas voilées, mais qui mettront le voile à la première occasion, comme Latifa Chay, candidate Macron…

    http://ripostelaique.com/latifa-chay-candidate-de-en-marche-photographiee-voilee-dans-une-mosquee-uoif.html

    Macron fait encore plus fort, puisqu’une islamiste, Fella Meslem, battue aux élections algériennes, est recyclée candidate de En Marche en France…

    http://ripostelaique.com/les-algeriens-nont-pas-voulu-de-fella-macron-la-propose-aux-francais.html

    Et puis il y a l’Union Démocrates des Musulmans de France (UDMF) qui, après avoir fait croire qu’ils postulaient à la présidentielle, nous lance ses candidats aux législatives, parmi lesquelles la convertie de service, une nommé Sandra Fourastier, âgée de 21 ans. Et, pourquoi se gêner, ces braves gens ajoutent un croissant musulman dans le drapeau français. La prochaine étape, on remplace le bleu par le vert ?

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  • Julien Langard (ex-FN) : "La droite nationale, identitaire et sociale n’échappera pas à un devoir d’inventaire"

    6a00d83451619c69e201b8d28814b8970c-320wi.jpgJulien Langard est professeur d'histoire-géo dans un lycée à Carpentras (Vaucluse), membre du comité central du FN, proche collaborateur de Marion Maréchal Le Pen et membre du collectif Racine. Il vient de décider de quitter le FN et s'en explique longuement. Même si l'on comprend bien que le départ de Marion Maréchal-Le Pen n'est pas étranger à sa décision qui reste néanmoins anecdotique, les raisons qu'il évoque sans langue de bois sont intéressantes :

    "Depuis le 7 mai dernier et le débat catastrophique de l’entre-deux tours des présidentielles, n’importe quel Français sincère et lucide sait que Marine le Pen ne sera jamais présidente de la République, ni dans cinq, ni dans dix, ni dans quinze ans… Malgré les espoirs soulevés par son élection à la tête de notre mouvement en 2011, elle s’est échouée dans un véritable Trafalgar télévisuel face au candidat le plus à sa portée, à savoir le dauphin de François Hollande, président le plus impopulaire de toute la Vème République !Comment réagir devant ce constat cruel mais réaliste ? Incapable d’incarner demain celle qui pourra rassembler la droite, Marine le Pen nous conduit aujourd’hui dans une impasse. Le FN, même sous un nouveau nom, est condamné à devenir le PCF des années 70. Assis sur une grande base populaire mais incapable de la dépasser, il s’enfermera dans le rôle stérile d’éternel opposant. 

    Personnellement je me refuse à entretenir un faux espoir de Victoire auprès des militants et des électeurs qui nous font confiance. Par fidélité à un parti ou à son chef, les Patriotes français sont-ils condamnés à s’engager dans une voie que l’on sait sans issue ? Je crois pour ma part que l’opposition perpétuelle n’est pas une vocation politique. Les partis ne sont ni plus ni moins que des outils au service des valeurs que nous croyons bonnes pour notre pays. L’éviction de son président d’honneur et le départ de Marion Maréchal le Pen, véritable espérance pour l’avenir, laisse un vide que la structure actuelle ne peut combler.

    En interne le poids des contradictions est devenu insurmontable. On ne peut prôner les valeurs d’enracinement et fonctionner selon un centralisme parisien exacerbé, on ne peut prôner la méritocratie et accepter les investitures de complaisance ou les parachutages de candidats qui disparaissent aussi vite qu’ils sont apparus. Dans notre département, qui se souvient encore de Philippe Lottiaux, pourtant tête de liste FN lors des dernières élections sénatoriales ?  Enfin, on ne peut prétendre réaliser l’union des Patriotes tout en menant une guerre fratricide contre nos alliés naturels, par exemple la Ligue du sud. Parachuter une candidate improbable face au député Jacques Bompard qui a consacré sa vie à défendre les valeurs de la droite nationale est une véritable insulte à tous ceux qui connaissent la valeur réelle de l’engagement et du service au profit d’une municipalité. Cette faute politique est majeure. Elle discrédite les partis et révèle au grand jour les intentions réelles de leur auteur : servir leurs intérêts plutôt que les valeurs qu’ils prétendent défendre.

    Fort de ce constat et dans le sillage du départ de Marion Maréchal Le Pen, j’ai donc décidé de mettre fin à toutes mes responsabilités au sein du Front National. Dans le vaste mouvement de recomposition politique amorcé par la dernière élection présidentielle, la droite nationale, identitaire et sociale n’échappera pas à un devoir d’inventaire. Les victoires du futur seront au prix d’une union véritable, affranchie de l’ombre des partis et des chefs discrédités."

    Philippe Carhon

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html