Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 25

  • Que cherchent les Américains en Syrie ?

    Voici une question à laquelle Antoine de Lacoste apporte des éléments de réponse pour le Salon Beige :

    La situation militaire en Syrie s'améliore de semaine en semaine.

    Autour de Damas, l'étau se desserre lentement mais sûrement. Plusieurs banlieues de l'est ont été libérées et les combattants islamistes évacués avec leurs armes légères et leurs familles.

    Beaucoup se sont demandés pourquoi le régime syrien laissait ainsi partir sains et saufs des adversaires résolus, prêts à combattre à nouveau dès que possible. La réponse est simple : tout d'abord c'est une volonté des Russes, désireux d'accélérer le processus de libération du territoire syrien et de ne pas s'embourber dans un conflit sans fin, ce que l'Amérique leur avait prédit.

    Ensuite, réduire des poches de résistances urbaines tenues par mille ou deux mille combattants aguerris peuvent être très coûteuses en hommes et l'armée syrienne n'en a guère les moyens.

    Enfin, il faut voir où ces combattants sont envoyés : dans la province d'Idlib, dernier territoire important tenu par la rébellion, au nord-ouest du pays. Or, dans cette province, des milliers de combattants islamistes sont éparpillés, avec des intérêts antagonistes, et donc des règlements de compte réguliers qui font le bonheur de tous...

    Il faut d'ailleurs souligner à ce propos que si l'évacuation de plusieurs banlieues de Damas a été possible, c'est aussi parce que plusieurs factions rebelles se sont joyeusement exterminées grâce notamment aux attaques répétées de Fatah el Cham (l'ex front al Nosra) contre ses concurrents légèrement moins islamistes qu'eux. L'armée syrienne a pu observer cela avec délectation.

    Par ailleurs, des succès ont également été enregistrés au nord de Damas, entre Homs et Hama où plusieurs positions islamistes ont été pilonnées avec succès et, là-aussi, des centaines de combattants islamistes ont dû se replier vers Idlib. Cela n'a pas été sans mal car Fatah el Cham cherche précisément à éviter de subir cette stratégie d'enfermement dans la province d'Idlib et a lancé de nombreuses contre-attaques avec des bulldozers blindés bourrés d'explosifs conduits par des kamikazes.

    Une fois de plus l'apport de l'aviation russe a été décisif.

    Mais le front actuel le plus important concerne bien sûr les avancées vers Raqqua, capitale de l'Etat islamique, située dans le centre du pays.

    La grande originalité de ce front, c'est que les forces spéciales américaines y sont très présentes et soutiennent activement les kurdes, officiellement chargés de libérer Raqqa.

    Raqqa n'est pas du tout située dans une zone de peuplement kurde mais qu'importe : il faut bien utiliser la chair à canon disponible, cela évitera le retour de cercueils de boys en Amérique et donc des ennuis avec l'opinion publique.

    Le problème c'est après : Raqqa tombera, c'est sûr, simple question de temps. Mais que feront les Américains après ? Vont-ils repartir pour finir de s'occuper de l'Etat islamique en Iraq et laisser les mains libres aux Russes en Syrie ? Ce serait logique mais la CIA, cet Etat dans l'Etat, ne l'entendra pas de cette oreille. De plus, avec Trump qui dit et fait n'importe quoi depuis qu'il est élu, tout est possible et surtout le pire.

    Il va donc falloir observer avec soin les évènements des prochaines semaines car les incertitudes sont immenses.

    Une seule chose est maintenant certaine mais elle est de taille : les islamistes ne prendront pas le pouvoir en Syrie. Les chrétiens syriens pourront donc progressivement reconstruire leurs maisons et leurs églises en remerciant les Russes et les Iraniens de les avoir sauvés d'un génocide programmé.

    Parallèlement ils se demanderont longtemps comment leur vieille amie, la France, a pu soutenir avec autant de zèle des bandes islamistes armées et financées par le Qatar et l'Arabie Saoudite.

                    C'est une honte collective qu'il faudra réparer.

    Antoine de Lacoste                                                                                                        

    Carole d'Hombelois

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

  • La double épine Ferrand-Sarnez, premier couac d'un quinquennat qui commence mal...

    3812320722.jpg

    « Que diable allait-il faire dans cette galère ? », se lamente Géronte, dans Les fourberies de Scapin. On peut rapprocher la situation de ce pauvre Géronte de celle du duo Macron-Philippe, empêtrés, enferrés avec lui, dans l'affaire Ferrand, leur protégé.

    Sauf que, dans le cas de cette protection politiquement incompréhensible, nul ne songe à gruger Macron-Philippe, ni de cinq-cents écus ni de quoi que ce soit : ce sont eux-mêmes, eux seuls, qui se sont d'abord fourrés dans ce guêpier, dont même les journalistes commencent à dire qu'il peut leur coûter cher aux prochaines élections, en terme de sièges; et ce sont, ensuite, toujours eux, tout seuls, qui se sont obstinément et absurdement cramponnés à un soutien insensé, soutien qui confine, les jours passant, à de l'autisme pur et simple. 

    Ce mercredi 31 mai, sur BFM, un commentateur estime à cinquante le nombre de sièges que pourrait perdre En Marche à cause de l'effet dévastateur de « l’affaire », et pense qu’En Marche pourrait perdre ses chances d'obtenir la majorité absolue, devant se contenter d'une majorité relative. Certes, tout cela, ce ne sont que des pronostics et des plans sur la comète : en somme, du verbiage et des propos d'antenne. Et nous sommes à plus d'une semaine des élections : tout ce qui se passe depuis janvier étant tellement « nouveau », et fou, tout peut arriver d'ici un peu plus de dix jours. Mais, justement : Macron et Philippe devraient s'en inquiéter, plutôt que de soutenir l'un des leurs comme ils le font, c'est-à-dire comme la corde soutient le pendu.

    D'ailleurs un sondage, publié ce même mercredi 31 mai, montre que 7O% des Français souhaitent la démission de Richard Ferrand. Même dans « sa » province de Bretagne. Il faut dire que ses propos - rappelant ceux d'un certain Emmanuel Macron, sur les employées « illettrées » de GAD - ont été d'une rare maladresse (ou d'un rare mépris, c'est selon) : « Je vous invite à aller faire un tour en Centre-Bretagne. Ce n’est pas simple de trouver un jeune, volontaire, pour travailler cinq mois, qui sait lire et écrire correctement, allez sur internet » (là, le ministre parlait de l'emploi de son fils). Les Bretons, qui votent tant à gauche, n'ont pas bonne presse, soit dit en passant, dans les allées du pouvoir, et leur « dévouement » électoral ne semble guère payé de retour ! 

    Mais il y a une autre épine que celle de ce pauvre Ferrand : c'est l'épine Sarnez... et Bayrou ! Mais oui, Bayrou.  Le sondage dont nous parlions à l'instant montrait également que 65% des Français souhaitent la démission de Marielle de Sarnez. Son « affaire » à elle, après tout, c'est son problème, mais qu'est-ce qu'il a pris à ce pauvre Bayrou de retweeter sur son compte officiel - es-qualité, donc, de Ministre de la Justice, de Garde des Sceaux, s'il vous plaît... - le tweet virulent de Marielle de Sarnez, en réponse aux accusations dont elle fait l'objet ? Que Marielle perde ses nerfs, bon, franchement, ce n'est pas l'info du siècle. Mais que le Garde des Sceaux, très haut personnage du Gouvernement, lui emboîte presque immédiatement le pas, relaye complaisamment ses propos sur le compte officiel du Ministère, avant - s'étant rendu compte de l'énormité de la chose - de retirer son tweet, mais trop tard, car le mal était fait : voilà qui laisse pantois ! On dirait un gamin pris les doigts dans le pot de confiture ! A la faute, Bayrou ajoute le ridicule...   

    Voilà où on en est, aujourd'hui, mercredi 31 mai, dans cette seule et même campagne électorale qui dure, de fait depuis près de dix mois maintenant.

    La seule chose que l'on puisse certainement affirmer, c'est que, finalement, ce n'est pas si bien parti que cela pour le quinquennat Macron, quoi qu'en ait pu en dire jusqu'à aujourd'hui, ici et là. 

    N'en prenons qu'un exemple : cette fameuse « loi de moralisation de la vie publique », dont on nous a rebattu les oreilles, et qui devait être comme une nouvelle naissance pour la classe politique, l'apparition d'une vie publique virginale et autres inepties du même tonneau. Eh ! bien, elle est reportée, et on sait déjà qu'elle sera « bidon », se limitant, pour l'essentiel à deux ou trois banalités : casier judiciaire vierge, pas plus de trois mandats successifs, interdiction d'employer un membre de sa famille : franchement, vraiment pas de quoi fouetter un chat, ou d'élire un ex-banquier de chez Rothschild comme président d'une république idéologique à bout de souffle... 

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Ferrand-Sarnez : les taches de l'immaculée présidence Macron - Journal du mercredi 31 mai 2017

  • Marine Le Pen appelle à souscrire à un « emprunt patriotique » à 3 %

    Emprunt-patriotique-600x295.jpg

    Emprunt patriotique : tel est le nom de l’appel au peuple militant que lance Marine Le Pen pour, dit-elle, financer les campagnes des candidats FN aux élections législatives. Dans une vidéo mise en ligne ce matin, Marine Le Pen s’en prend au « système », qui ne permettrait au FN d’avoir les moyens financiers de ses ambitions électorales et déclare notamment :

    « Votre épargne est une armée qui dort. En la mobilisant au service des candidats du Front national et du Rassemblement Bleu Marine, ce sont vos idées que vous mènerez à la victoire. […] En prêtant au Front national, vous obtiendrez 3 % d’intérêts, une rémunération exceptionnelle pour un placement sans risques. »

    Un site dédié, empruntpatriotique.fr est en ligne, dont le nom avait été réservé dès le 22 mars 2017 par une société connue pour être un prestataire habituel du Front national.

    A noter que si le Front national emprunte au taux « exceptionnel » de 3 %, les candidats FN aux législatives se voient eux proposer la possibilité de financer leur campagne en souscrivant un prêt au taux de 5 %.

  • L’Europe des peuples face à l’Union européenne

    829798136.jpg

    2786715063.jpgFranck Buleux avait écrit un livre fort intéressant l'an passé sur la logique réunification de la Normandie. Il récidive ces derniers jours avec un nouvel ouvrage consacré à l'Europe des peuples. Notre confrère et ami EuroLibertés l'a interrogé. Cela donne :

    Vous publiez un essai sur l’Europe par opportunisme, du fait de l’actualité porteuse ?

    L’Europe fait effectivement couler beaucoup d’encre, mais surtout du point de vue des obligations faites aux États et aux citoyens par les normes impératives issues de l’Union européenne. Il est plus question de directives que de peuples dans le discours ambiant, même si un « réveil » se fait perceptible, ici ou là.

    Un réveil ?

    Oui, un réveil des peuples : l’Europe est constituée de nations-États, nous ne remettons pas cela en cause, mais aussi de patries charnelles fortement identifiées à l’intérieur des structures étatiques constituées. En effet, une nation ne pourrait-elle pas être constituée de plusieurs peuples ? Eh bien, au sein des États, des peuples se réveillent, de la Catalogne à la Lombardie, de l’Écosse à la Corse, chaque patrie charnelle revendique sa propre identité, parfois issue du fond des âges, spécifique. Cette identité peut être fondée sur une langue, une histoire, des traditions ancestrales communes…

    Vous évoquez dans votre titre les peuples contre l’Europe. Est-ce toujours le cas ?

    C’est effectivement un raccourci médiatique. Un peuple peut d’abord vouloir s’émanciper de la nation-État dont il est issu et, a contrario, souhaiter s’intégrer au sein d’une volonté européenne, et donc d’une structure de type fédérale. Chaque courant identitaire a ses propres options. Enfin, il faut distinguer l’Europe, véritable Finistère du bloc eurasiatique et l’Union européenne, structure humaine et, par nature, éphémère.

    On peut donc être régionaliste et européen ?

    Oui, vouloir, comme une grande partie de la population de l’Écosse, se défaire du Royaume-Uni pour mieux réintégrer l’Union européenne est un exemple emblématique de ce type de choix. Par contre, il est clair que ce type de régionalisme, de populisme identitaire, n’est pas persona non grata au sein de l’Europe actuelle. Par contre, un régionalisme antieuropéen est le plus souvent diabolisé par les institutions. Mais, au-delà des institutions, on peut être régionaliste et européen, sur le modèle d’une Europe aux cent drapeaux. La notion de nation est parfois très récente, en tout cas plus récente qu’un territoire enraciné.

    Les régionalismes européens ne sont donc pas homogènes ?

    Ni même unis, loin de là ! Dans mon essai, vous lirez qu’il existe des régionalismes proches des Verts, donc de l’ultra-gauche, mais aussi des communistes, de la droite souverainiste, libérale ou identitaire. En matière idéologique, il n’y a pas d’unicité. Il y a une volonté émancipatrice issue d’un fondement, parfois l’identité étatique sera perçue comme une manifestation colonialiste, d’où l’évolution, dès les années 1960, de certains régionalistes vers la gauche idéologique.

    Peut-on parler de populisme ?

    Absolument, le populisme est une réaction populaire à un certain ordre, issu d’une élite. Ici, il s’agit d’une réaction contre un État jacobin ou considéré comme tel (Tous les États européens ne sont pas aussi jacobins que le nôtre…). Ce populisme s’appuie sur l’histoire des peuples, sur la mémoire européenne : en ce sens, il se veut pérenne.

    Cette forme de populisme identitaire est-elle purement historique, voire ethnique ?

    Non, justement, le populisme fiscal a largement investi les programmes politiques des régionalismes, même les plus enracinés. On constate que, le plus souvent, les régions les plus riches sont les plus revendicatrices en matière d’autonomie, de délégations de pouvoirs issues de l’État central. Le Pays basque, la Catalogne, l’Écosse, la Lombardie et la Flandre sont des territoires qui se plaignent de payer pour les autres territoires, plus pauvres. L’Italie du Nord contre le Mezzogiorno ! Il y a, aussi, une forme de « régional-égoïsme ». Mais à l’heure de l’homo economicus, comment pourrait-on leur en vouloir ? Il y a bien longtemps que le régionalisme identitaire basque est devenu un régionalisme européo-compatible. La fonction économique a dépassé, dans le contexte basque, la fonction biologique… Je fais référence à cette tradition indo-européenne qui fait de la population basque, un peuple issu d’une langue homogène.

    Quel est le rôle de l’Union européenne dans cette poussée des régionalismes ?

    L’Union européenne prend en compte les régions, notamment via un système de dotations financières. Elle a compris que certaines régions étaient plus fidèles à l’Union que les États dont ces régions sont issues… Parfois, le mouvement régionaliste rejette les deux structures, l’État et l’Union… L’Union européenne est une structure mutante, c’est-à-dire qu’elle n’a aucune figure préalable, elle peut-être un assemblage d’États comme une fédération supranationale ; en réalité, elle se situe entre les deux, mais elle pourrait favoriser les régions, pour pouvoir survivre. L’Union européenne est ce que les États en font, et surtout les majorités politiques issues de ces mêmes États… Elle ne théorise rien.

    Et la France ? Est-elle concernée ?

    Plus faiblement que la plupart de ses voisins.

    La France jacobine est menacée par l’autonomisme corse sur le Continent. Nous l’avons vu lors des élections régionales de 2005 : la victoire de l’union des autonomistes et des indépendantistes a choqué le pouvoir central. Vous lirez dans mon essai les liens entre les autonomistes et les institutions européennes. En métropole, les régionalistes obtiennent de bons scores en Alsace et en Bretagne (entre 5 et 8 %), des terres aux identités reconnues et maintenues. Au-delà, les territoires d’Outre-Mer sont plus sensibles aux sirènes indépendantistes, ce qui est logique compte tenu de leur éloignement géographique.

    L’Europe a perdu le Groenland…

    Oui, cela peut paraître anecdotique, mais je l’ai souligné dans mon essai car, outre le point de vue dimensionnel, cette terre est un véritable « pont » entre l’Europe et le Nouveau monde. La découverte de ce territoire par un homme du Nord est le début de la découverte du continent américain. La « perte » du Groenland est donc, symboliquement, dommageable car il isole l’Europe alors que notre territoire fut le véritable catalyseur du monde. Le Groenland fait toujours partie de la Couronne danoise, c’est une consolation.

    Et demain ?

    Je pense que l’Europe devrait se refonder sur les peuples qui la composent. Chaque ère de notre sous-continent a ses propres qualités : le Nord est porté, naturellement, vers la Mer, le Sud vers les relations méditerranéennes, l’Est a un rôle essentiel à réaliser avec notre partenaire russe.

    Et surtout, ne confondons pas l’Europe et l’Union européenne. L’une est éternelle, comme la vitalité de ses peuples.

    L’Europe des peuples face à l’Union européenne de Franck Buleux, préfacé par Georges Feltin-Tracol, éditions L’Æncre, collection « À Nouveau Siècle, Nouveaux Enjeux », dirigée par Philippe Randa, 226 pages, 25 euros.

    Le commander cliquez ici

    http://synthesenationale.hautetfort.com/archive/2017/06/01/l-europe-des-peuples-face-a-l-union-europeenne-5949729.html

  • Un ancien « avorteur », devenu pro-vie : "La mentalité de l’avortement va s’effondrer si nous continuons de persévérer"

    Lu dans Famille chrétienne :

    "La fédération One of Us a remis, samedi 27 mai, son trophée des « Héros de la vie » au docteur John T. Bruchalski, en conclusion de son second forum européen organisé à Budapest (Hongrie). Médecin généticien américain, cet ancien « avorteur » favorable aux recherches sur l’embryon et au concept de pré-embryon est désormais à la tête du centre médical Tepeyac, l’une des plus importantes cliniques de gynécologie et de maternité provie aux États-Unis. Ce centre, John Bruchalski l’a fondé en 1994, à Fairfax (Virginie), au terme d’une conversion spirituelle et scientifique commencée en 1989.

    C’est cette année-là que le jeune médecin, diplômé deux ans plus tôt de l’université de l’Alabama, rencontra pour la première fois le professeur Jérôme Lejeune, venu témoigner au procès de Maryville (Tennessee) où un couple en instance de divorce s’opposait sur le devenir de leurs embryons congelés en vue d’une fécondation in vitro. « J’étais de l’autre côté à l’époque, avec mon professeur, le « père » de la FIV aux États-Unis, qui expliquait que l’embryon n’était pas égal à une personne mais tout au plus à un morceau d’appendice ou de tissu humain », a raconté le lauréat de One of Us, devant un parterre de représentants de mouvements provie venus de toute l’Europe et du ministre de la famille hongrois, Katalin Novak. « Jérôme Lejeune est venu, avec tout son génie, démontrer au juge comment tout le matériel génétique d’une personne était présent dans cette première cellule qu’est l’embryon ». John Bruchalski en est littéralement bouleversé. « Il l’a expliqué si clairement et si distinctement que le médecin que j’étais a reconsidéré sa position sur l’instant où commence une vie humaine et le moment où elle doit être respectée ».

    Le médecin américain n’arrête pas son activité pour autant, mais se pose de plus en plus de questions sur l’avortement. « Parfois j’avortais des enfants, parfois je les sauvais ». C’est une conversion mystique qui viendra achever sa conversion scientifique. Durant l’été 1994, John Bruchalski se rend au Mexique pour voir la Vierge de Guadalupe, puis en Serbie à Medjugorje. « J’ai reçu un appel du ciel me demandant de ne plus faire d’avortement », a-t-il confié samedi soir, en présence de son épouse. Grâce à son centre Tepeyac, qui accueille chaque année plus de 20 000 patients, John Bruchalski a permis de sauver plusieurs milliers d’enfants « qui ne seraient jamais nés sinon », a salué Thierry de la Villejégu, vice-président de la fédération One of us et directeur de la fondation Jérôme Lejeune.

    Une belle réussite que le médecin américain appelle de ses vœux en Europe. « N’abandonnez jamais ! », a-t-il déclaré à Famille Chrétienne. « Nous allons gagner la bataille, celle du triomphe du Sacré-Cœur, du cœur du Christ, celle du triomphe du bien sur le mal. La mentalité de l’avortement va s’effondrer si nous continuons de persévérer. Soyez patients et surtout aimez tous ceux qui vous entourent »."

    par Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2017/05/un-ancien-avorteur-devenu-pro-vie-la-mentalit%C3%A9-de-lavortement-va-seffondrer-si-nous-continuons-de-pe.html