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  • Partie I : L’ombre de l’aigle bicéphale germanique, une menace silencieuse

    L’adage « Rex est Imperator in regno suo », autrement dit, « le roi de France est empereur en son royaume » dénonce la volonté de consolider le positionnement du  roi de France durant l’époque de l’Europe médiévale, ainsi que dans son royaume. Cet adage est initialement attribué à Jean de Blanot, juriste du XIIIe siècle ayant œuvré à la justification et la réaffirmation du pouvoir du roi de France, et notamment de la souveraineté du royaume de France. Le siècle qui suit est le théâtre de nombreux événements majeurs dans l’histoire de l’Europe du moyen Age. En effet, nombreux sont les bouleversements politiques comme le déclin du Saint empire romain germanique ou la guerre de cent ans dont l’origine réside dans des querelles dynastiques entre la couronne de France et celle d’Angleterre. C’est donc un siècle rythmé par la guerre et les projets de reconquête, puisque la Reconquista de la péninsule ibérique entamée au XIIIe siècle se poursuit. C’est également le siècle de graves crises notamment de 1347 à 1350 où la peste et la famine frappent violemment les populations européennes, décimant entre un quart et un tiers de sa population. En outre, la notion même de souveraineté naît en 1215, à la suite de la bataille de Bouvines, lorsque le roi de France Philipe Auguste remporte la victoire face à la coalition menée par Jean sans terre et l’empereur Otton IV du Saint empire romain germanique. Cet événement dénote l’ambition de certains puissants monarques européens, cherchant à surpasser le pouvoir du roi de France dès le début du XIIIe siècle, qui s’accentue jusqu’au XIVe siècle et se trouve à l’origine de tensions entre les différentes grandes puissances, dont certaines sont en perte de vitesse et ainsi menacées de disparaitre. Ces tensions sont tout d’abord causées par un affaissement du pouvoir universaliste. Il est vrai, deux pouvoirs ont la prétention de tendre vers un modèle universaliste, à savoir d’une part le Saint empire romain germanique et d’autre part l’Eglise catholique romaine. Ces deux puissances aspirent à atteindre une supériorité incontestable face à certains puissants royaumes. Face à cette menace latente, certains royaumes se sentent menacés et cherchent à se protéger. Ainsi donc le royaume de France, qui veut se préserver des pouvoirs extérieurs et en particulier des deux pouvoirs universalistes. Il ne manque pas d’user de tous les moyens pour assurer sa protection. Cette lutte s’intensifie tout au long du siècle. Malgré la volonté de réformer l’Empire, les empereurs ne parviendront pas à réhabiliter leur suprématie d’antan. L’ultime tentative de réforme sera celle de Charles IV de Luxembourg et sa bulle d’or. Ultime échec. Durant le XIIIe siècle, le royaume de France subit de nombreuses mutations qui renforcent sa suprématie. Tout d’abord, le royaume parvient à s’étendre et à renforcer son autorité sur l’ensemble de son territoire. Ensuite, le roi réussit à affirmer son pouvoir. Cela permet à Philipe le bel d’asseoir sa politique royale au début du XIVe siècle et de signifier son hostilité au pouvoir papal, et donc d’accroitre le territoire du royaume afin de devenir la plus grande figure de l’Europe. Sous son règne, le royaume de France est à l’apogée de sa puissance à l’époque médiévale. Philippe le bel rencontre de grandes difficultés économiques et mène une politique d’expansion territoriale. Il est un roi insoumis à l’autorité de l’Eglise et cherche à lutter contre les pouvoirs qui coexistent tels que l’ordre des templiers. L’Empire est un rival de taille et ne peut pas être réellement vaincu militairement mais peut l’être idéologiquement. Le royaume de France cherche se préserver.

    Mais pour comprendre les contentieux doctrinaux qui demeurent entre ces deux géants il faut réaliser une brève autopsie des principes fondamentaux qui forment la dignité impériale. Ensuite, dans un second article il conviendra de traiter comment, par la suite, Philippe le bel va réaffirmer et argumenter  l’essence originelle du royaume de France face cet empire rival.

    Au regard de l’histoire, l’Empire romain, bien évidemment, ne va pas s’éteindre avec sa chute en 476. Bien au contraire, l’idée d’empire va survivre à Rome et dans toute l’Europe médiévale comme en témoignent les deux grands empires que sont l’Empire carolingien, mais surtout le Saint empire romain germanique fondé en 962 par Otton Ier qui se présente comme l’hériter de cet Empire. Ainsi, la chute institutionnelle de Rome ne signifie pas un irrémédiable effacement du modèle universaliste de gouvernement. L’idée d’empire va au fond survivre, et être reprise dans deux institutions : chez les peuples germains et dans l’Église romaine.

    Il convient d’examiner en quoi le Saint empire est le digne héritier de l’Empire romain antique, avant de s’intéresser au caractère universaliste contesté, conservé par ce même Saint empire.

    Il semble pour cela tout indiqué d’analyser la nature de cet empire qui fait de l’ombre au royaume de Philippe le bel. Pour mieux comprendre pourquoi il fut l’un de ses principaux et éternels rivaux, il faut s’intéresser aux fondements sur lesquels il repose.  

    Tout d’abord, « l’imperium romanum » affirme la romanité du Saint empire. Le Saint empire romain germanique, dès sa fondation, se présente comme la continuité de l’Empire romain : les empereurs germaniques se considèrent comme les légitimes successeurs de l’empereur romain. Ce fut précisément le cas de son créateur, Otton Ier, qui se fit proclamer seul et véritable empereur des romains et se présenta lui-même comme le successeur de l’empire romain d’occident. Son caractère impérial se révèle dans son titre qui est « imperator romanorum francorum ». En outre, le droit romain, qui est redécouvert au XIe siècle et étudié dans les universités des royaumes d’Italie, devient le droit de l’empire. Pour toutes ces raisons, le Saint empire romain germanique se considère comme l’incontestable héritier de ce passé romain. Cependant il ne s’agit là que du caractère politique et laïque. L’héritage romain se retrouve également dans le rapport que le Saint empire entretient avec la Sainte religion. 

    Le caractère chrétien de l’Empire est manifeste et primordial. Il s’agit d’ailleurs de son second fondement, l’ « imperium christianum et sacrum ». En effet l’empereur est présenté comme le protecteur de la foi. Cette fonction semble donc être indissociable de la personne de l’empereur. Initialement, l’Empire romain était polythéiste, mais avec un enchaînement d’événements, il se christianise. Tout commence en 311 avec la conversion au christianisme de l’empereur Constantin Ier, avant celle de tout l’empire sous le règne de Théodose Ier en 380, puisque le christianisme devient alors la religion officielle de l’empire. La caractéristique chrétienne de l’empire ne meurt pas avec sa chute en 476. Elle subsiste avec Charlemagne, qui se pose en souverain héritier des empereurs romains, et également en souverain chrétien. Celui-ci n’est pas seulement le défenseur des intérêts temporels et politiques des peuples germains, il veut également se présenter en tant qu’ultime protecteur de la Chrétienté. Finalement, cette vision de l’empire est en accord avec la thèse des deux royaumes de saint Augustin qui affirme que l’Empire romain est le vaisseau du christ et qu’il assure la protection du monde chrétien. Cette renaissance de l’Empire romain chrétien trouve son aboutissement lors du couronnement de Charlemagne comme empereur le 25 décembre 800, car c’est le pape Léon III qui exige son couronnement de ses mains permettant la « renovatio imperii ». Il est vrai que c’est bien le pape qui détient « l’imperium » car il a le pouvoir de nommer ou destituer l’empereur, et c’est ainsi ce qui renforce la légitimité chrétienne de l’empereur et de l’empire. Après le règne de Charlemagne, cette fonction de garant de la foi fera partie des caractéristiques propres de l’empereur du saint Empire.

    Enfin, le dernier fondement est exclusif à l’Empire et se nomme « l’imperium mundi ». C’est-à-dire le caractère universel de l’empire. En effet, se prétendant héritier de Rome, l’empereur se présente comme le monarque incontesté régnant sur un ensemble de royaumes. Ainsi les rois sont des vassaux de l’empereur car ils sont soumis à son autorité. De plus, le terme « empire » renvoie à une monarchie qui a comme projet de s’étendre car il ne connaît pas de limites géographiques. Cela peut se justifier par le fait que l’empereur est le « chef temporel du peuple chrétien ». Les empereurs du Saint empire,  se disent les continuateurs de l'Empire romain et carolingien et entendent exercer, même de façon théorique, leur autorité sur tous les territoires chrétiens de l'Europe occidentale. L'empereur doit apparaître comme le premier des princes occidentaux. En prenant exemple sur l'Empire carolingien, les empereurs ottoniens veulent se relier à l'Empire romain. Cette logique sera véhiculée tout au long de l’existence du Saint empire romain germanique. Cette vision universaliste de l’Empire sera un point contesté par le roi de France, qui a la volonté de renforcer l'institution royale et d'assurer sa suprématie sur toute autre puissance. C’est bien pour cela que Philippe le bel souhaite réaffirmer son statut de roi de France en rejetant tout pouvoir extérieur contraignant pour son règne.

    Les premiers à lutter contre la conception universaliste du Saint empire sont les spécialistes du droit canonique qui œuvrent pour la réforme grégorienne. Ils cherchent avant tout à affirmer les prétentions du Pape par rapport à celles de l’Empereur germanique. Les canonistes veulent affaiblir l’Empereur germanique et affirment pour cela qu’en Europe chrétienne, les rois ont les mêmes droits que l’Empereur germanique. Parmi ces puissants rois qui profitent des thèses canonistes, il y a le roi de France. Les juristes qui sont au service du roi de France, reprennent les travaux des canonistes et les adaptent au bénéfice de leur suzerain. Ils profitent de la réforme grégorienne pour justifier que le roi de France ne doit pas être soumis à l’emprise impériale. Ces mêmes juristes français utilisent, pour étayer leurs idées, le droit commun redécouvert au XIIe siècle et enseigné dans les universités. Dans le droit romain, ils retrouvent une notion, celle de « princeps ». C’est ainsi que s’appelaient les empereurs romains à la période classique sous le principat. Dans le droit romain, les juristes du XIIIe siècle au service du roi de France trouvent ainsi une formule leur permettant de constituer un argument non négligeable « quod principi placuit legis habet vigorem » soit « ce qui plait au prince a force de loi ». Cet adage est tiré de la pensée du jurisconsulte romain Ulpien. Il fonde la domination du roi dans son royaume, contre l’empereur germanique. L’idée se dégage que le roi de France est empereur en son royaume. Une légitimité issue des anciens écrits romains. Finalement le roi de France officialise son Indépendance grâce à deux ordonnances royales de 1304 et 1314 qui disposent que le roi de France ne peut se soumettre par des liens vassaliques à aucun autre suzerain.

    Après cette énonciation des trois grands fondements qui façonnent la nature propre du Saint empire, il est constable que l’ultime fondement, celui de l’universalisme pose un problème. Finalement, les deux premiers principes ne sont pas gênants pour l’exercice du pouvoir royal de Philippe le bel. Mais l’ultime principe heurte sa politique et les règles propre au royaume de France. Il existe, définitivement, un concours doctrinal. D’ailleurs c’est ce concours qui sera la source de bien des mots entre les deux géants. Le royaume de France n’est pas dépourvu d’arguments pour légitimer son indépendance et affirmer sa puissance face à l’aigle noir bicéphale, notamment grâce au passé du royaume franc qui lui donne une certaine légitimité.  Il conviendra donc de s’intéresser aux origines du royaume de France afin de comprendre le statut si particulier qu’il possède. Cela sera explicité dans une seconde partie.

    Michel du Hamel de Gélis

    http://www.vexilla-galliae.fr/civilisation/histoire/2589-partie-i-l-ombre-de-l-aigle-bicephale-germanique-une-menace-silencieuse

  • DAMIEN RIEU : « NOUS SOMMES TRÈS LOURDEMENT CONDAMNÉS, MAIS NOUS IRONS JUSQU’AU BOUT SI NOUS SOMMES SOUTENUS PAR LA COMMUNAUTÉ DES PATRIOTES ! »

    13b6a4bda01e07123ad05d5a97520150.jpgPour avoir occupé pacifiquement le chantier de la grande mosquée de Poitiers, Damien Rieu et quatre autres militants de Génération identitaire ont été condamnés en première instance à un an de prison avec sursis, une forte amende et la déchéance de leurs droits civiques pour cinq ans.

    Une « cagnotte » a été ouverte sur le site Leetchi.com pour aider les condamnés à s’acquitter de leurs frais d’avocat. Cet appel aux dons vient d’être bloqué par le site.

    Damien Rieu s’en explique au micro de Boulevard Voltaire.

    Damien Rieu, vous avez été condamné avec quatre autres militants de Génération identitaire à un an de prison avec sursis, une forte amende et une déchéance de vos droits publics d’une durée de cinq ans. Quel est votre sentiment vis-à-vis de cette condamnation ?

    Je crois que c’est une victoire pour les islamistes. C’est une mosquée radicale, un imam radical avec des fréquentations sulfureuses qui fait la promotion de prédicateurs très dangereux dans son institut. C’est aussi une défaite pour les victimes de l’islamisme et pour ceux qui se battent contre le terrorisme qui a fait tant de morts dans notre pays.

    Pour payer l’amende à laquelle vous avez été condamné, vous aviez ouvert une cagnotte sur Leetchi. Celle-ci a été fermée pour des raisons assez vagues.
    Savez-vous pourquoi ?

    Il est interdit, en France, de faire des cagnottes pour payer des amendes. En revanche, c’est autorisé pour payer les frais d’avocat. C’est pourquoi nous avions organisé une collecte exclusivement pour les frais d’avocat. Cette cagnotte marchait très bien. Beaucoup de gens sont en colère à propos de cette décision de justice et ont voulu nous aider. Nous avons récolté plusieurs milliers d’euros en quelques heures.
    Des militants d’extrême gauche l’ont vue sur Internet. Ils ont donc mis la pression sur Leetchi en prétextant que la collecte était illégale, car ayant vocation à payer des amendes. Nous avons pourtant toujours communiqué que la vocation de cette collecte était de payer la procédure d’appel.
    Leetchi a cédé sous la pression de nos adversaires et a prétexté avoir besoin de renseignements complémentaires sur la destination des fonds. Ce matin, ils ont changé de discours. Ils ferment la cagnotte et remboursent les dons, soi-disant parce qu’ils ne savent pas d’où viennent les fonds…
    On voit bien que ce changement de raison est d’abord politique. Ils essayent de trouver des raisons pour s’en sortir, mais il est clair qu’il s’agit d’une censure politique.

    Considérez-vous qu’il y a une partie politique dans votre jugement ?

    On voit très clairement qu’avec une méthode d’action équivalente, voire bien plus grave, puisque Notre-Dame de Paris est consacrée depuis bien longtemps – ce qui n’est pas le cas du chantier de la mosquée que nous avons occupé -, les Femen ont été relaxées.
    Nous n’y avons fait aucune dégradation et le lieu de culte n’était pas consacré, et pourtant nous sommes très lourdement condamnés.
    Je ne vois pas comment les citoyens qui observent ce jugement ne peuvent pas voir le cruel deux poids deux mesures dans les verdicts.

    Allez-vous faire appel du verdict ?

    Nous avons pris la peine maximale. Donc, nous allons faire appel, puis nous irons en Cassation et à la Cour européenne des droits de l’homme s’il le faut. Nous pourrons le faire si nous sommes soutenus pour les frais juridiques par toute la communauté des patriotes et militants anti-islamistes.
    Si nous sommes soutenus, nous irons jusqu’au bout et nous ferons les démarches utiles et nécessaires pour être blanchis.

     Collaborateur FN
  • « L’islamisation de la France est parfaitement programmée par le monde musulman »

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    François Billot de Lochner, haut fonctionnaire président de la Fondation de Service politique, vient de publier, aux éditions Pierre Guillaume De Roux, une Chronique de l’islamisation ordinaire de la France dans laquelle il dresse un constat sans appel. Il a été interrogé par Breizh Info. Voici cet entretien. Polémia

    Breizh Info : Pouvez vous vous présenter à nos lecteurs ?

    François de Lochner : En tant que président de la Fondation de service politique, je dénonce sans relâche le déclin continu de la France, qui risque de s’achever par sa disparition si nous n’y prenons garde. A cet égard, la dizaine de livres que j’ai écrits depuis 15 ans pointe tous les affaissements politiques, économiques, sociaux, moraux, religieux ou culturels de notre pays, mettant en exergue les forces de déconstruction à la manœuvre, analyse les gigantesques problèmes auxquels nous somment confrontés et tente d’apporter des solutions à un déclin qui n’est pas irrémédiable.

    Breizh Info : Il y a eu de nombreux ouvrages, ces dix dernières années, traitant de « l’islamisation de la France ». Qu’est ce que le vôtre souhaite apporter de plus ?

    François de Lochner : Mon livre ne ressemble pas aux ouvrages que vous évoquez. En effet, il a pour objectif de dévoiler la pensée des leaders musulmans français, européens ou mondiaux, en partant de ce qu’ils disent sur l’islamisation du monde. Depuis plus d’un demi-siècle, tout ce qu’ils disent ou écrivent va dans le même sens : la France deviendra islamique dans un court délai.

    En même temps, ces leaders indiquent aux musulmans du monde entier la meilleure façon d’opérer pour qu’il en soit ainsi. Je démontre donc que l’islamisation de la France est parfaitement programmée par le monde musulman, qui s’appuie sur la lâcheté et la compromission des élites politico-médiatiques, ainsi que sur la soumission pour le moins surprenante du peuple français.

    Breizh Info : Nous avons publié une étude du très sérieux Pew Research Center concernant la progression de l’islam en France et en Europe. Vous la jugez sous-évaluée. Pourquoi ? Sur quoi vous basez-vous pour faire une telle affirmation ?

    François de Lochner : Je vous renvoie à de multiples études, infiniment plus sérieuses que celle que vous signalez. Il suffit de projeter quelques chiffres pour savoir que nous serons un pays majoritairement musulman dans une trentaine d’années. Parmi les chiffres qu’il faut avoir en tête, en voici quelques-uns : la population immigrée sur plusieurs générations est comprise entre 15 et 20 millions de personnes ; le taux de fécondité des femmes blanches est de 1,6, contre le double environ pour les populations immigrées ; nous accueillons chaque année 400.000 personnes environ, dont l’immense majorité est musulmane.

    La projection de ces quelques chiffres, qui peuvent être affinés par d’autres chiffres qui vont dans le même sens, aboutissent à un résultat non contestable : la France sera majoritairement musulmane dans une trentaine d’années. L’étude que vous citez est donc complètement erronée. Pour mémoire, je vous rappelle qu’il y a quelques mois, Alain Juppé affirmait à la télévision que l’immigration concernait moins de 100 000 personnes… A ce niveau de mensonge, les bras nous en tombent.

    Breizh Info : Dans votre livre, vous citez des exemples de pays, notamment musulmans, qui ont pris des mesures pour endiguer l’islamisation de leur société. Pouvez-vous revenir dessus ?

    François de Lochner : Certains pays musulmans, en effet, ont compris que l’islam politico-religieux pouvait aboutir à détruire les valeurs traditionnelles de leur société. Ainsi, le Tadjikistan, musulman dans sa quasi-totalité et dirigé par un musulman, a pris des mesures coercitives pour contrer l’islamisation de la société. Par exemple, le port du voile ou la barbe islamique ne sont pas les bienvenus.

    Il n’est pas inutile, en complément de cet exemple, de citer les positions de certains musulmans ayant des postes de responsabilité en Occident. A cet égard, le maire de Rotterdam, musulman convaincu, refuse catégoriquement l’islamisation de sa ville et agit en conséquence : si les musulmans ne veulent pas respecter les valeurs fondamentales des Pays-Bas, qu’ils s’en aillent… À l’inverse, le maire de Londres, musulman très proche de l’organisation terroriste des Frères musulmans, organise en sous-main l’islamisation de la Grande-Bretagne.

    Breizh Info : Alain Wagner a récemment livré une interview dans laquelle il confirme la thèse d’Eurabia, qui accable l’Union européenne qui aurait « vendu » l’Europe aux organisations islamiques et au monde musulman. Accréditez-vous cette thèse ?

    François de Lochner : Comme je le disais tout à l’heure, la compromission et la lâcheté des « élites » politico-médiatiques, de l’Union européenne en général et de la France en particulier, correspondent objectivement à une sorte de « vente » de l’Occident au monde musulman. La soumission est partout et rend le combat particulièrement difficile.

    Breizh Info : Finalement, votre constat est très long, mais votre « Que faire ? » est assez court. N’avez-vous donc pas un message d’espoir à faire passer ?

    François de Lochner : Le message d’espoir est dans mon livre, et notamment dans le « Que faire », qui me semble suffisamment long. En effet, ce « Que faire » n’a aucunement l’intention d’être exhaustif, mais donne quelques coups de projecteur sur l’action que chacun d’entre nous peut mener pour ne pas se retrouver un jour en République française islamique. Je préfère quelques actions ciblées et menées, à une litanie d’actions exhaustives mais restant lettres mortes. Mon livre a pour objectif d’éveiller les consciences, de chacun d’entre nous comme de celles des « élites politico-médiatiques ».

    François de Lochner 07/12/2017

    Propos recueillis par Yann Vallerie

    Source : Breizh Info

    François Billot de Lochner, Chronique de L’islamisation ordinaire de la France, éditions Pierre Guillaume de Roux, 27 octobre 2017, 300 pages

    https://www.polemia.com/lislamisation-de-la-france-est-parfaitement-programmee-par-le-monde-musulman/

  • PAS DE BANQUE POUR LE FRONT NATIONAL ? ON NE PEUT PLUS LOGIQUE

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    Il est symptomatique de voir les banques s’acharner sur le FN. D’abord, elles se mettent d’accord pour lui refuser tout emprunt nécessaire au financement de sa campagne. Maintenant, elles décident, presque simultanément, de fermer son compte purement et simplement ainsi que celui de sa dirigeante. Le gouvernement ainsi que la Banque de France (qui ne représente plus que les intérêts de l’Union européenne) donnent généreusement leur bénédiction à ce lynchage financier. Haro sur le baudet !

    Quelle mouche les a piquées ? Serait-ce dû aux prises de position de Marine Le Pen et son équipe, Gilbert Collard en tête, qui ont souvent eu des mots un peu crus à l’égard de nos banques ? Un crime de lèse-majesté qui semble coûter cher. Qui d’autre a eu le courage de dénoncer le scandale bien étouffé de cette oligarchie financière qui tient les manettes ?

    La Banque de France ne joue plus, depuis longtemps, le rôle de banque de la nation.
    Aujourd’hui, le pays n’emprunte pas à sa banque nationale à un taux d’intérêt 0 mais s’endette jusqu’au cou et même au-delà auprès de toutes ces fameuses institutions privées qui gèrent le monde : Goldman Sachs, Rothschild mais aussi la Société générale, etc.

    La dette publique colossale ne fait pas que des laissés-pour-compte… Rothschild ? Vous avez dit Rothschild ? Qui, donc, aurait intérêt à protéger les intérêts de Rothschild dans notre pays ? Attendez, ne me dites pas que le président de la République lui-même aurait flirté avec ce monde de filous… Quand même ! Ceci explique peut-être cela.

    Par ailleurs, rappelez vous le tollé créé à l’occasion de l’abandon de l’euro proposé par le sulfureux FN. Tout, mais pas ça ! L’ensemble des médias, comme une seule voix, est monté au créneau. Les Français seraient contre. Mais puisqu’on vous le dit ! Il suffit de le marteler pour finir par y croire. Une version, mais très lourde alors, de la méthode Coué. On a dû appeler les plus éminents spécialistes à la rescousse. Même le sempiternel Francois Lenglet qui, fort d’une formation pourtant littéraire, passe évidemment pour l’économiste compétent de service, a donné du sien. Le brave homme a dû oublier son propre ouvrage qui remet en cause la zone euro…

    Il s’agissait de créer la psychose sur un sujet somme toute complexe dont les grands perdants auraient été… les banques, vous l’avez deviné.

    Si la France recouvre sa monnaie et le pouvoir de la créer, nos amis de la finance internationale perdraient quelques-uns des milliards qui leur remplissent les poches.
    D’autres ont essayé, diraient Chevallier et Laspalès, mais même les Américains sont pieds et mains liés à Goldman Sachs et consœurs. La Fed ne représente que celles-ci comme chez nous.

    Les intérêts sont trop importants, sans jeu de mots. Il suffit donc d’écarter les trublions comme le FN sans trop de mal.

    Reste à voir si les banques étrangères suivront le pas dans cet ostracisme. J’imagine que l’AfD allemande et la FPÖ, par exemple, doivent avoir un compte quelque part ?

    Un premier pas vers l’Europe des nations ?

    http://bvoltaire.com/de-banque-front-national-on-ne-plus-logique/