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  • Des milliers d’hommes réduits en esclavage par les islamistes

    6a00d83451619c69e201b8d2e7bfbd970c-800wi.jpgD'Antoine de Lacoste sur Boulevard Voltaire :

    "Depuis que l’armée syrienne a libéré la quasi-totalité du territoire de la Ghouta, cette vaste banlieue est de Damas, on en sait un peu plus sur les méthodes de « gouvernement » des différentes milices islamistes. La population se taisait par peur des représailles, l’ineffable OSDH (Observatoire syrien des droits de l’homme) n’était sans doute pas au courant, donc les médias non plus. Et pourtant…

    Des milliers d’hommes ont été, pendant des années, réduits en esclavage par les islamistes pour construire leur arme de guerre favorite : les tunnels. On sait que ces tunnels, qui peuvent s’étendre sur des dizaines de kilomètres, ont été largement utilisés par les islamistes depuis le début du conflit. Afin de parfaire leur technique, les dirigeants de Daech avaient même fait venir en Syrie des spécialistes reconnus : des militants du Hamas palestinien qui avaient bâti un réseau remarquable dans la bande de Gaza. Depuis, l’ensemble des groupes islamistes utilisaient cette méthode afin de se protéger des bombardements, de ravitailler des zones encerclées ou de monter des embuscades dans le dos de l’armée syrienne. Seulement, creuser des tunnels, c’est long et fatigant. Et puis les combattants ont mieux à faire. Alors, quoi de mieux que de rafler les hommes en état de creuser, tout en assurant la subsistance de leurs familles, étroitement surveillées comme il se doit ? La main-d’œuvre n’étant pas toujours suffisante, Jaych al-Islam, le groupe salafiste qui tenait Douma jusqu’à présent, s’est livré à de nombreux enlèvements en zone loyaliste. L’opération la plus spectaculaire a eu lieu en 2013 à Adra : des dizaines de fonctionnaires et de civils pris au hasard ont été enlevés, certains avec leurs familles. Les prises les plus intéressantes ont été incarcérées, les autres envoyées dans les tunnels. On les a appelés « les kidnappés d’Adra ». La plupart sont alaouites, la confession de la famille Assad. Rappelons que cette incursion à Adra s’est accompagnée de massacres épouvantables, mais cela n’a pas beaucoup intéressé l’OSDH.

    Plusieurs de ces esclaves ont disparu. Leurs familles n’ont aucune nouvelle et, depuis que la Ghouta est progressivement libérée, de nombreuses mères ou épouses font le guet. En effet, des dizaines de prisonniers ont déjà été libérés à la faveur des négociations menées par les Russes et chacun espère voir réapparaître les siens. D’autres prisonniers ont été vus récemment : afin d’empêcher les bombardements, les islamistes les mettaient dans des cages qu’ils disposaient au milieu de la chaussée… Les familles sont également sans nouvelles de plusieurs dizaines de femmes, et le pire est à craindre pour elles. Tous ces prisonniers, dont on ignore le nombre exact, ont été au cœur des négociations de ces derniers jours qui vont aboutir à la libération totale de l’est de la Ghouta."

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  • La « Naqba » de la droite courbe… mais la France bouge!

    delacroix-la-liberte-guidant-le-peuple-gros-plan.jpgCette fin de semaine a été marquée par des événements qui ne seront pas sans conséquences dans un futur proche. Les affrontements entre manifestants palestiniens et militaires israéliens à Gaza dans le cadre d’une « Marche du retour » encadrée par le Hamas  vendredi, ont fait 16 tués et des centaines de blessés par balles  dans les rangs palestiniens. Une marche qui s’est  tenue à l’occasion de la « Journée de la terre » qui maintient le souvenir  de la  grève générale  durement réprimée le 30 mars 1976,  déclenchée par des arabes  musulmans et chrétiens dans des communes  de Galilée et du Néguev ,  pour dénoncer  les  confiscations de leurs  terres par l’État israélien.  Un sujet brûlant, toujours actuel, à l’heure ou les arabes mais aussi des résolutions de l’ONU dénoncent la colonisation de peuplement, l’accaparement  foncier  du fait de l’afflux migratoire juif, notamment en Cisjordanie. Une tension qui devrait rester vive et même s’intensifier  jusqu’au 15 mai, date symbolique de la Naqba (« catastrophe ») pour les Palestiniens qui commémorent le départ, sous la menace ou volontaire, d’environ 700 000 arabes  de leurs villages, de leurs fermes, de leurs maisons,   suite à la création de l’Etat d’Israël.  A quelques  centaines de kilomètres de là, il y a cependant  quelques raisons de se réjouir puisque l’armée de la République arabe syrienne, appuyée par ses alliés russes et iraniens,  achève  de libérer la Ghouta orientale de  la présence des dernières milices combattantes  djihadistes.

    Un motif d’espoir et de réjouissance pour le courageux peuple syrien qui contraste avec le sentiment des blancs en Afrique du sud d’être  de plus en plus indésirables dans leur propre pays qui sombre toujours davantage dans le chaos.  Malaise qui ne peut que croître après  à la décision prise le 27 février par une majorité de députés du  parlement sud-africain, pour des raisons   bassement idéologiques affirme Bernard Lugan, d’enclencher un  processus de nationalisation-expropriation sans compensation des 35.000 fermiers blancs. Afrikaners qui ne seront pas le seuls à ne pas pleurer la mort hier de l’ex épouse du président  Nelson Mandela (dont il divorça trois ans avant le fin de son mandat), Winnie Mandela, décédée à l’âge de 81 ans dans un hôpital de Johannesburg.  Femme de sinistre mémoire, Winnie « la rouge »  était  crainte et détestée   pour son racisme délirant, ses prévarications multiples, son  goût pour la torture dans son fief de Soweto. Notamment le terrible « supplice du collier », un pneu enflammé passé autour du corps de ses adversaires.

    Toutes choses qui ne poussent cependant pas les Français victimes aujourd’hui   notamment de la grève des cheminots, des pilotes, des   éboueurs, des électriciens,  à relativiser, à  minorer leur  colère  dont  les émissions de radio donnant la parole aux auditeurs témoignent ce matin.

    Une exaspération déjà palpable dans la bouche de l’ex LR et sarkozyste Gérald Darmanin, ci-devant le ministre de l’Action et des Comptes publics. Invité avant-hier du Grand Jury RTL,   il  s’est ainsi ému non pas tant des grèves que des bruits faisant état d’un possible ralliement du LR  Thierry Mariani au FN,  dans le cadre des élections européennes de 2019. Ralliement qui aurait sa logique au regard de son évolution personnelle, des positions qui sont les siennes  identiques à celles de l’opposition nationale dans de nombreux domaines, notamment dans  sa perception des dangers migratoires, du  dossier syrien ou de nos relations avec la Russie

    Il fallait tout le culot de M. Darmanin pour déclarer ainsi dimanche:  « J’ai personnellement de l’amitié pour Thierry Mariani, que je connais bien. Et on n’est pas dans Minority Report, ce film où les gens sont condamnés avant d’avoir fait quelque chose. » « Je lui dis simplement, comme dans la chanson de Renaud : Déconne pas Thierry. C’est un grand républicain. Je crois que l’opposition des Républicains doit être digne. Elle l’est pour la plupart de ses membres et en aucun cas Thierry Mariani, qui est un gaulliste, je crois, ne correspond à la volonté, aux envies, aux discours et à l’histoire de la famille Le Pen. »

    Ce qui est en tout  cas  certain c’est que les parcours  d’un Gérald Darmanin, d’un Bruno Lemaire, d’un Edouard Philippe, d’un Alain Juppé ne correspondent pas à la volonté, aux envies, aux discours et à l’histoire d’un  peuple de  droite attaché à notre souveraineté et à notre identité nationales mais déjà cocufié par Chirac et Sarkozy.

    Il est en tout cas certain que  beaucoup de cadres de LR rejettent toujours les nationaux  avec horreur. Secrétaire général délégué de LR, Geoffroy Didier a ainsi  tenu à s’excuser de  sa maladresse. Rendez-vous compte,  il avait  déclaré dans un moment d’égarement  sur CNews  vendredi dernier:  «Si le FN dit quelque chose qui est convenable, nous n’hésiterons pas à dire la même chose.» Contacté par Le Figaro M. Didier s’est empressé de « (démentir)  toute ambiguïté », affirmant «avoir été pris de court par la question du journaliste de CNews ». Il a donc tenu à rappeler  que  la position  de LR  restait celle qu’il avait  exprimé sur RMC le 12 mars,  critiquant alors Thierry Mariani qui avait osé évoquer une possibilité d’alliance FN-LR : « Nous n’avons pas le même ADN que le Front National. Le Front National est sur une tradition d’exclusion et de repli nationaliste, avec un programme économique et social socialiste. Nous sommes tout le contraire, nous sommes de tradition gaulliste » (sic).  « Nous n’avons absolument pas envie de nous allier avec les boutiquiers du FN » (sic).

    Au-delà même  de ses propos bêtement caricaturaux, il ya évidemment de  fortes raisons de douter d’une possibilité d’alliance au sommet  des appareils FN-LR, mais celle-ci peut se nouer plus sûrement à la base, dans les urnes, au  niveau local, communal. Avec des élus qui ne sont pas tenus, qui n’ont pas peur des piaillements des apparatchiks républicains  et qui veulent être  libres d’agir en fonction des demandes et des  intérêts de leurs concitoyens. C’est là la grande frousse d’une large partie des dirigeants de LR… mais aussi de la macronie qui ne règne que grâce à l’émiettement de l’opposition à l’euromondialisme et à  l’immigration de peuplement.

    Oui les choses bougent, encore timidement, mais le paysage politique en pleine recomposition peut accoucher d’heureuses évolutions et pratiques affirme Bruno Gollnisch.  Rue 89   indique ainsi  qu’a été lancé mardi  en Gironde « un  collectif revendiquant une soixantaine d’adhérents », « fondé en vue des municipales à l’initiative de Jean-Jacques Édard, maire de Cavignac (divers droite), membre des Républicains de 2007 à 2017, et Edwige Diaz, secrétaire départementale du Front National en Gironde (…). D’autres membres revendiquent leur appartenance à des partis de droite – Les Républicains, Debout la France, Modem. »  « A en croire le conseiller départemental frontiste Grégoire de Fournas, cité par Sud Ouestune alliance avec plusieurs maires et conseillers municipaux LR serait (également) en passe de se concrétiser dans le Médoc. »

    « Pour Jacques Breillat, maire de Castillon-la-Bataille, président du groupe LR au conseil départemental ,  c’est contraire à la position du parti. Aucune alliance n’est possible avec le Front National. Ceux qui parmi nous feraient ce choix s’exposeraient à des sanctions. Secrétaire départemental de LR et adjoint d’Alain Juppé à la mairie de Bordeaux, Nicolas Florian indique (…) qu’il va saisir les instances nationales du parti pour exclure  les militants qui auraient encore leur carte à LR et choisiraient une alliance avec le FN. Pour ma part, j’estime que c’est une erreur politique et une faute morale de s’allier avec l’extrême droite. »

    Le question est bien de savoir si les dirigeants de LR sont encore en mesure de  donner des leçons de maintien  à leurs adhérents  qui ouvrent les yeux. Sont-ils encore crédibles  pour énoncer  à nos compatriotes  ce qu’est une erreur politique et une faute morale?  Au vu de de la Naqba qu’a été pour notre pays les agissements de cette droite couchée, molle, sans colonne vertébrale, inféodée à l’idéologie postnationale, la réponse va de soi.

    https://gollnisch.com/2018/04/03/la-naqba-de-la-droite-courbe-mais-la-france-bouge/

  • Zakhar Prilepine : "Les progressistes seront choqués, me traiteront de barbare, de sauvage."

  • Retour à Maurras : « Ce pays-ci n'est pas un terrain vague ... »

    L’hospitalité

    3513117260.jpgIl s'agit de savoir si nous sommes chez nous en France ou si nous n'y sommes plus ; si notre sol nous appartient ou si nous allons perdre avec lui notre fer, notre houille et notre pain ; si, avec les champs et la mer, les canaux et les fleuves, nous allons aliéner les habitations de nos pères, depuis le monument où se glorifie la Cité jusqu'aux humbles maisons de nos particuliers. Devant un cas de cette taille, il est ridicule de demander si la France renoncera aux traditions hospitalières d'un grand peuple civilisé. Avant d'hospitaliser, il faut être. Avant de rendre hommage aux supériorités littéraires ou scientifiques étrangères, il faut avoir gardé la qualité de nation française. Or il est parfaitement clair que nous n'existerons bientôt plus si nous continuons d'aller de ce train. (…)

    Ce pays-ci n'est pas un terrain vague. Nous ne sommes pas des bohémiens nés par hasard au bord d'un chemin. Notre sol est approprié depuis vingt siècles par les races dont le sang coule dans nos veines. La génération qui se sacrifiera pour le préserver des barbares et de la barbarie aura vécu une bonne vie.

    (…) La jeune France d'aujourd'hui est en réaction complète et profonde contre ce double mal. Elle rentre chez elle. Ses pénates intellectuels, ses pénates matériels seront reconquis. Il faut que l'ouvrier français, le savant, l'écrivain français soient privilégiés en France. Il faut que les importations intellectuelles et morales soient mises à leur rang et à leur mérite, non au-dessus de leur mérite et de leur rang. L'étiquette étrangère recommande un produit à la confiance publique : c'est à la défiance du pays que doit correspondre au contraire la vue de tout pavillon non français. Qu'une bonne marque étrangère triomphe par la suite de cette défiance, nous y consentons volontiers, n'ayant aucun intérêt à nous diminuer par l'ignorance ou le refus des avantages de dehors, mais l'intérêt primordial est de développer nos produits en soutenant nos producteurs. Le temps de la badauderie à la gauloise est fini. Nous redevenons des Français conscients d'une histoire incomparable, d'un territoire sans rival, d'un génie littéraire et scientifique dont les merveilles se confondent avec celles du genre humain.  

    Charles Maurras 

    L’Action française, 6 juillet 1912

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/

  • Bordeaux, mardi 3 avril : contre la répression judiciaire, tous devant l'Ecole Nationale de Magistrature !

    Bordeaux3avril2018.jpg

    Communiqué de Riposte laïque et de Résistance républicaine :

    Alors que de plus de plus d'internautes, de patriotes, d'hommes politiques, d'écrivains, de cinéastes, se retrouvent devant les tribunaux, et parfois menacés de prison, ce gouvernement vient d'annoncer, par la voix du Premier ministre Edouard Philippe, la mise en place d'une nouvelle loi, encore plus répressive que la précédente, qui faisait pourtant partie des plus sévères du monde.

    Le prétexte annoncé est de lutter contre le racisme. Celui du Coran, de Merah, des imams officiant dans des mosquées sous haute surveillance ( ou pas ) ? Vous n'y êtes pas. Il n'en est même pas question. Il s'agit de respecter à la lettre l'esprit du politiquement correct, des associations dites antiracistes et de ce régime. Quiconque osera s'attaquer à l'invasion migratoire sera accusé de racisme. Quiconque osera protester contre l'islamisation de notre pays, et dira la vérité sur la réalité de l'islam, se verra accusé d'inciter à la hain.

    L'objectif de ce gouvernement est clair : faire pression sur les hébergeurs pour qu'ils éliminent d'eux-mêmes tous les textes qui seront signalés par de véritables cafards du net, recrutés par la Dilcrah, et payés avec l'argent de nos impôts. Les juges, dont certains se sont illustrés dans le scandale "Murs des cons" auront toute latitude de faire supprimer un article dans les 48 heures, voire de fermer un site.

    Cerise sur le gâteau, 400 personnes vont être recrutées pour aller dans les écoles (qui n'ont sans doute pas d'autres priorités) et laver le cerveau de nos enfants, pour leur apprendre ce qu'est la bonne presse, et les éloigner de la réinfosphère.

    C'est donc à une véritable déclaration de guerre contre la liberté d'expression et contre l'information alternative permise par Internet que nous sommes confrontés. Nous voilà plus près des modèles totalitaires que de la tradition française !

    Nous appelons tous ceux qui, dans ce pays, sont attachés aux libertés publiques, qui faisaient hier que la France était enviée dans le monde entier, à se mobiliser pour mettre en échec ce mauvais coup.

    Nous organiserons, pour lancer ce mouvement de protestation, un rassemblement symbolique, le mardi 3 avril, devant l'Ecole Nationale de Magistrature de Bordeaux, à partir de 18 heures. Une dizaine d'intervenants, dont des avocats, militants associatifs, politiques, intellectuels et animateurs de site, prendront la parole.

    Nous appelons les habitants de Bordeaux et de la région à venir nombreux, et encourageons, partout où cela est possible, les amoureux de la parole libre à multiplier ce genre d'initiative.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • L’Union européenne félicite Twitter pour sa politique de censure

    europe_twitter_censure-600x340.jpg

    Jusqu’en novembre 2017 Twitter attribuait aux « bons » comptes (ceux des journalistes officiels et des politiques mainstream) un petit rond bleu avec un V majuscule au milieu, V comme Vérifié. Si la plupart des anciens comptes avec un V ont été maintenus, un certain nombre se sont vus supprimer leur V, principalement dans les rangs de la droite conservatrice américaine. Miracle de Noël, le compte Twitter de Julien Assange a mystérieusement disparu puis s’est retrouvé rétabli la nuit de Noël 2017.
    L’UE satisfaite

    L’Union européenne a félicité les entreprises américaines pour leur loyauté dans leur programme de « lutte contre les contenus haineux ». Traduction : tout compte sur un réseau social s’exprimant d’un ton un peu vif contre l’Union européenne et sa politique pourra – pardon devra – être supprimé.

    Dans un communiqué de la Commission européenne du 20 janvier 2018, le Vice Président de la Commission européenne pour le marché numérique, Andrus Ansip (photo), s’est félicité des progrès :

    « Les résultats d’aujourd’hui montrent clairement que les plateformes en ligne prennent au sérieux leur engagement d’examiner les notifications et de supprimer dans la journée les discours haineux illégaux »

    Mais veut aller plus loin

    Mais « d’autres défis demeurent malgré tout, notamment l’absence de retour systématique d’informations aux utilisateurs ». La rééducation des utilisateurs est considérée comme insuffisante car un tiers d’entre eux ne sont pas avertis. « Le retour d’informations aux utilisateurs fait toujours défaut pour près d’un tiers des signalements en moyenne, les taux de réaction variant d’une entreprise des technologies de l’information à l’autre ». Fort heureusement « 70% des messages haineux dénoncés sont supprimés …grâce aux signalements par les ONG et instances publiques participant à l’évaluation ». Big Brother et Big Other ont de beaux jours devant eux.

    Article paru sur le site Ojim

    https://fr.novopress.info/

  • Que prévoient les Turcs en Syrie ?

    Analyse d'Antoine de Lacoste :

    En un mois l’armée turque est donc parvenue à ses fins et a pris l’enclave kurde d’Afrine. Ses pertes ont été minimes (moins d’une cinquantaine de morts), mais il est vrai qu’elle a utilisé les hommes de l’ASL (Armée syrienne libre) comme fantassins de première ligne. Ces ex-djihadistes reconvertis en supplétifs turcs ont eu en revanche plusieurs centaines de morts.

    Les Kurdes ont résisté un certain temps puis ont été écrasés par les bombardements turcs. Dans cette guerre, la maîtrise de l’air est, plus que jamais, décisive.

    Les combattants kurdes ont ensuite choisi de ne pas défendre Afrine. On peut supposer qu’ils ont voulu s’épargner des pertes excessives pour un combat perdu d’avance.

    Les deux mille combattants kurdes partis de la rive gauche de l’Euphrate (sans l’accord de leur parrain américain) n’ont pu participer à cette bataille: ils ont été bloqués par l’armée syrienne, probablement sur ordre de Moscou.

    Beaucoup se sont lamentés sur l’abandon des Kurdes par les occidentaux. Ils ont en effet été lâchés par leur allié américain, mais il n’y a là rien de surprenant. Depuis 1975 et la chute de Phnom Penh et de Saïgon, la politique interventionniste américaine est un vaste cimetière d’alliés ou de supplétifs sacrifiés sur l’autel de la géopolitique.

    Il faut aussi souligner que les Kurdes ont été avant tout victimes de leur intransigeance. En effet, pour éviter l’entrée de l’armée turque dans Afrine, les Russes ont proposé un marché aux Kurdes : ils abandonnaient l’autonomie d’Afrine et laissait entrer l’armée syrienne. Ils auraient pu ainsi rester et éviter l’immense exode des habitants, très majoritairement kurdes. Ils ont refusé et les Russes, qui ne doivent rien aux Kurdes, ont laissé les mains libres à Erdogan.

    Les Kurdes ont toujours été de piètres politiques et cela explique bien des choses.

    Que va faire Erdogan maintenant ? Il a, dans l’immédiat, deux sujets prioritaires à régler.

    Tout d’abord Afrine. La ville est quasiment vidée de ses habitants et occupée, très brutalement, par les djihadistes de l’ASL. La Turquie ayant des millions de réfugiés syriens sur son sol, la tentation est grande d’en installer à Afrine. Ce serait ni plus ni moins qu’une opération de nettoyage ethnique, mais les Turcs réfléchissent sérieusement à cette éventualité.

    Ensuite le reste du territoire autonome kurde qui court, plus à l’est, tout le long de la frontière turque. Il commence par la ville de Manbij qu’Erdogan a juré de prendre. Le problème c’est que plusieurs dizaines de soldats américains y stationnent… On voit mal l’armée turque se lancer dans une telle opération !

    Pour Erdogan, le problème kurde reste donc entier, et pour la Syrie c’est une occasion perdue de reconquérir en douceur un territoire qui lui appartient.

    Quant aux Américains, leur stratégie est toujours aussi floue, tandis que les Russes, méthodiquement, poursuivent la reconquête progressive des dernières poches islamistes.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html