Marine Le Pen, présidente du Front national a répondu aux questions de RT France au sujet des frappes occidentales en Syrie qui ont eu lieu dans la nuit du 13 au 14 avril.
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Les Brigandes - Alexandre & les Brahmanes (live mars 2018)
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Vive l'Europe - Bruno Gollnisch, Daniel Conversano : une vie au service de la cause nationale
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Le niveau des écoliers français est catastrophique
FRANCE (NOVOpress avec le bulletin de réinformation de Radio Courtoisie) :
Une enquête du conseil d’évaluation du système scolaire (Cnesco) a rapporté une baisse du niveau de français des écoliers. Par exemple en CM2 pour une dictée de 5 lignes, un tiers des élèves faisait moins de 5 fautes et une minorité de copies étaient remplies de fautes dans les années 80. Aujourd’hui seuls 8% des élèves ne font pas de fautes. L’étude porte également sur la capacité des élèves à écrire rapidement en formant correctement les lettres, à rédiger un texte cohérent mais également à formuler une réponse orale à une question ouverte : partout les résultats sont préoccupants.En cause, selon l’organisme : l’impasse des enseignants sur la rédaction au profit d’exercices aux réponses plus courtes mais également la prolifération des écrans dans des classes d’âge toujours plus jeunes. Le journal Libération a de son côté pris parti en faveur de l’outil numérique en publiant une étude selon laquelle les jeunes qui passent leurs soirées à échanger des messages électroniques sont justement ceux qui réussissent le mieux en orthographe.
https://fr.novopress.info/210419/le-niveau-des-ecoliers-francais-est-catastrophique/
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Nouvelles sanctions contre la Russie: Maria Zakharova explique ce qui tracasse les USA
Si les États-Unis imposent de nouvelles sanctions contre la Russie, comme l’a annoncé l'ambassadrice américaine à l’Onu Nikki Haley ce dimanche, ça sera seulement à cause de la présence russe sur la scène internationale, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
« Si avant on nous disait que nous étions punis pour l'Ukraine, maintenant les déclarations ont sensiblement changé. Ils nous punissent, en principe, parce que nous sommes présents sur la scène internationale. C'est formulée comme ça : à cause du rôle que la Russie joue dans les affaires internationales. C'est tout », a indiqué Mme Zakharova.
Le 15 avril, l'ambassadrice américaine aux Nations unies Nikki Haley a déclaré, dans un entretien accordé à la chaîne CBS, que le secrétaire américain du Trésor Steven Mnuchin allait annoncer le 16 avril de nouvelles sanctions qui seraient imposées directement à l'encontre de toute entreprise russe « qui a travaillé à l'équipement de Bachar el-Assad et à l'utilisation d'armes chimiques ».
Cette déclaration de Nikki Haley intervient le lendemain des frappes effectuées par les États-Unis, le Royaume-Uni et la France dans la nuit du 13 au 14 avril contre la Syrie. Le bombardement a été mené sous couvert d'une opération visant à éliminer de prétendues armes chimiques de cet État suite à l'attaque chimique qui aurait été perpétrée le 7 avril à Douma, près de Damas, selon les pays occidentaux.La Russie a démenti les informations concernant une bombe au chlore qui aurait été larguée par les forces gouvernementales syriennes. Les militaires russes ont qualifié de fausses les photos de victimes de la prétendue attaque chimique à Douma, publiées par les Casques blancs sur les réseaux sociaux. Moscou estime que l'objectif de ces informations mensongères est de protéger les terroristes et de justifier d'éventuelles actions extérieures.
Une mission de l'OIAC est arrivée le 14 avril à Damas pour enquêter sur l'attaque chimique prétendue à Douma, c'est-à-dire après le bombardement des pays occidentaux.
https://fr.sputniknews.com/international/201804151035961928-sanctions-russie-zakharova/
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Sectes ? par Xavier EMAN
« Secte », le mot qui dénigre, qui stigmatise, qui terrorise et qui criminalise… Qu’est-ce qu’une secte ? On ne sait trop car aucune définition juridique n’en est donnée en France à cause du sacro-saint principe de laïcité… De ce fait, c’est un terme-valise utilisé aujourd’hui de façon exponentielle pour qualifier tout groupe humain qui – à tort ou à raison, pour le meilleur ou pour le pire… – refuse les normes de l’époque, ses règles et ses conditionnements, toute structure qui vise à s’affranchir des injonctions de la société, à mettre en pratique des modes d’existence alternatifs, divergents…
L’école à la maison ? Soupçons de sectarisme…
Manque d’enthousiasme face aux 98 vaccins imposés aux nourrissons avant deux mois ? Obscurantisme sectaire…
Écologisme radicale ? Soupçons de dérive sectaire…
Communautarisme religieux ? Flagrante dérive sectaire…
Médecines naturelles ? Suicide sectaire…
Retour à la terre ? Soupçons d’enfermement sectaire…
Anti-consumérisme et anti-productivisme ? Délire sectaire…
La « secte » est devenue le concept magique permettant de transformer tout dissident en cinglé extrémiste, pathétique paumé à entonnoir sur la tête, dangereux à la fois pour lui-même et pour son entourage… C’est aussi l’épouvantail facile et idéal pour une société qui, quotidiennement, structurellement, volontairement, empoisonne, acculture, aliène et lobotomise sa population mais qui pousse l’indécence jusqu’à présenter toute tentative d’évasion de cette matrice comme l’expression d’une terrible pathologie mentale.
L’individu lambda, sous Prozac, qui regarde tous les soirs Cyril Hanouna et consulte un psy, qui joue au Loto et se fait poliment marcher dessus dans le métro et agresser dans la rue, n’est pas membre d’une « secte », c’est un individu libre et égal, un bon citoyen et un électeur précieux.
Par contre, celui qui décide d’exploiter un bout de terrain agricole sans le bourrer de saloperies chimiques, qui casse sa télévision, refuse les médocs en séries et les poulets en batterie, préfère l’autonomie au salariat et envoie chier les règlements ineptes pondus par des technocrates bruxellois, lui est un dangereux psychopathe qu’il convient d’éradiquer au plus vite… Pour peu qu’il possède un vieux fusil pour défendre sa maison et sa famille et l’on sombre alors dans le terrorisme potentiel ! Péril national, menace code rouge triple priorité…
Faites confiance à l’État et méfiez-vous des sectes !
Xavier Eman
• D’abord mis en ligne sur A moy que chault !, le 14 mars 2018.
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Pas de nouvel impôt mais une nouvelle journée non payée
Admirez la contradiction d'Emmanuel Macron, interrogé hier par Jean-Jacques Bourdin et Edwy Plenel :
« Il n'y aura pas de création d'un nouvel impôt, ni local ni national. Il n'y aura pas d'augmentation» de la fiscalité d'ici 2022. Il faut recomposer dans le cadre d'un dialogue la fiscalité locale pour la répartir entre les communes les départements et les régions. Mais il n'y aura aucune augmentation. »
Interrogé ensuite sur le financement de la dépendance, il a qualifié l'instauration d'une deuxième journée de solidarité de «piste intéressante».
Une journée de travail supplémentaire sans augmentation de salaire, c'est comme un nouvel impôt...
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Journal du chaos
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Maurras en son mystère
Cet article comme les précédents en lien ci-dessous sont préparatoires à notre colloque Charles Maurras, l'homme de la politique, qui se tiendra à Marseille samedi 21 avril [voir plus loin]. LFAR
Serait-il possible un jour de comprendre Maurras à sa vraie lumière ? Cette lumière dont il a dit, dès 1894, qu’il lui avait confié ses mystères, à vrai dire, son mystère.
Comment le comprendre ? S’intéresser à l’homme et à son œuvre seulement en passant ne suffit pas. Aujourd’hui, d’ailleurs, il en est fort peu qui peuvent prétendre en avoir une connaissance certaine. Qui, en vérité ?
Une démonstration claire
Et pourtant, l’œuvre est là, considérable, de même que parle, au-delà de la mort, la vie de l’homme, d’une intégrité exemplaire, totalement donnée et « sans retour », comme il le dira lui-même, au combat d’intelligence politique qu’il a mené plus de cinquante ans durant pour son pays, pour la seule France.
Que voulait-il ? Persuader les Français du caractère néfaste des institutions dont ils étaient censés s’être dotés en libres citoyens pour, paraît-il, l’édification des peuples et l’admiration éternelle des siècles, à la suite d’une mirifique révolution qui aurait changé tous les paradigmes politiques. Voilà ce qu’il a contesté de manière continue et invariable. Il a poursuivi sans se lasser sa démonstration qu’il réitérait chaque jour dans une actualité aussi rigoureuse que parfaitement didactique et qui venait renforcer son appareil de preuves par autant d’évènements nouveaux. Son argumentaire était simple, direct, quoiqu’abondamment fourni de vues tant philosophiques et littéraires que politiques, historiques et sociales.
L’établissement d’une République au nom de la Liberté, de l’Égalité et de la Fraternité, d’ailleurs toujours à reconstruire dans son idéal supposé parce que constamment déconstruite en raison de son inadaptation aux faits et aux nécessités du moment, relève, selon sa claire logique, d’un marché de dupes. Le pouvoir suprême, autrefois réservé et garanti par une institution permanente, historique, nationale et naturelle – ce qui n’empêchait pas les faiblesses et les désordres, mais ne les rendait pas inéluctables – est devenu, depuis, un lieu de conflits perpétuels aussi bien d’ambitions que d’idéologies dont les méfaits se répercutent à tous les autres niveaux de pouvoir et polluent la représentation du corps social. Il ne s’agit plus, partout, et à tous les degrés, que d’un pouvoir à prendre, à garder et, enfin pour tout dire, constamment à conquérir et reconquérir. Ce qui était et est encore présenté aujourd’hui comme une œuvre de libération n’a jamais été concrètement, au-delà des recompositions imaginatives en récits lyriques, qu’une lutte malsaine et souvent sordide pour le pouvoir. Toujours au détriment du peuple, malgré le discours officiel. Depuis la Constituante, les Français sont entrés dans cette lutte continuelle et institutionnalisée des partis dont ils n’échappent que par le césarisme ou par ce qui en tient lieu, la constitution d’un amas d’institutions bureaucratiques qui encadrent le citoyen de sa naissance à sa mort. Les libertés réelles, naturelles, familiales, régionales, professionnelles, éducatives, sociales ont toutes été confisquées au profit d’un État ou d’un para-État omnipotent et, en vérité, impotent. Cependant que ce même État qui s’occupe de former et de façonner l’électeur, remplit mal les hautes fonctions dont il devrait avoir en priorité la charge : la justice, l’ordre intérieur et la sécurité, la défense, la diplomatie.
Plus qu’une raison, une sagesse
Voilà ce que Maurras montre et démontre depuis son Enquête sur la monarchieen 1900, à l’orée du XXe siècle, jusqu’aux années 1950. Qui pourrait nier que cette dialectique reste vraie et plus que jamais d’une puissante actualité ? Le problème politique français est posé dans ses justes termes. Il convient de noter que Maurras se bat, d’abord, pour la liberté ; il préférait dire les libertés, lui le martégal, le provençal qui aurait tant voulu donner tout son essor au mouvement mistralien. L’autorité dans son esprit est la garantie effective des libertés ; elle n’a de sens que par rapport au bien commun ; l’État est le premier serviteur de la société. Bref, c’est exactement le contraire du mauvais portrait que ses adversaires – de toutes catégories – ont dressé de lui. Son nationalisme qui lui est tant reproché, ne se justifie que par le défaut de l’État qui ne remplit plus son devoir national.
Avant guerre, il annonce la guerre qui vient, et dénonce l’impéritie d’un État républicain sans constance, livré à la démagogie, qui ne prépare pas la France à l’épreuve du feu. Après guerre, il dénonce le mauvais traité et voit se profiler une nouvelle guerre plus catastrophique encore… Des articles par milliers, des livres par centaines qui souvent reprennent les articles, le tout d’une pertinence toujours exacte et précise au point qu’elle exaspérait ses adversaires ; et dans le même temps, un combat intellectuel d’une étonnante vivacité contre les idées fausses qui détournent les esprits de l’appréhension des simples vérités politiques dont la France a un criant besoin ; car tel est son but, libérer les intelligences du carcan des idées toutes faites qui servent d’armature au régime. De L’Avenir de l’Intelligence au Dilemme de Marc Sangnier, du Voyage d’Athènes aux Amants de Venise, jusqu’aux mémoriaux de l’entre-deux guerres et de l’après-guerre, Au signe de Flore, Pour un jeune Français, c’est toujours dans ce même registre d’une limpide clarté et d’une haute tenue qu’il tente d’établir une sorte de doctrine de salut, face au triomphe « du Pire et des pires ».
Plus qu’une sagesse, un mystère
Parcourir cette œuvre en vérité, en comprendre le sens et la portée ne peut que susciter une profonde admiration. Et le mystère, dira-t-on ? Il réside dans le secret de cet homme qui est venu comme pour remplir une mission dans laquelle il s’est volontairement limité et comme enfermé, et qui laisse naturellement et surnaturellement un sentiment d’incomplétude et d’espérance déçue. De telle sorte que beaucoup l’en ont critiqué et certains se sont évertués à y ajouter leur synthèse ou leur correction. Ne fallait-il pas sortir de l’échec répété ? Puisque malgré le prestige de l’homme et le rayonnement de l’œuvre, une sorte de fatalité les a condamnés à ne pas réussir. À jamais ? C’est une grave question à laquelle l’homme a répondu, mais à sa manière. Étonnante, mystérieuse !
C’est qu’un autre Maurras – autre et pourtant le même – apparaît et apparaîtra de plus en plus au fur et à mesure qu’il sera étudié et compris. En effet, à côté de son registre clair, Maurras a tenu, par ailleurs et simultanément, en registre caché, à proprement parler crypté, une « fabuleuse » partition – car il s’agit de fables – où le mystère de sa vie et de son œuvre se trouve recelé. Le commencement en fut écrit dès 1892 ; il dira dès 1889 – pour le centenaire de la révolution française – ; alors, il s’ingénie à écrire et publier des contes allégoriques, rassemblés en un premier livre Le Chemin de Paradis, dont la forme symbolique d’allure païenne répondait au christianisme dévoyé au nom duquel une certaine cléricature et tout un courant pseudo-spirituel prétendaient, à l’époque, animer la démocratie en invoquant l’esprit des évangiles, à la suite de ce qu’on appelle le ralliement à la République, ordonné par Léon XIII ; et dans ces contes dits païens, ces mythes, ces fabliaux, Maurras révéla en quelque sorte à l’avance le sort d’une telle politique et les conséquences désastreuses qu’elle entraînera pour la France et pour l’Église. Mais qui pouvait comprendre ? Il s’arrangeait même pour qu’on ne le comprît pas. Il y mit tout son art.
Cependant, c’était bien la France catholique qu’il voulait convaincre ; c’est elle, la belle Dame de ses contes et de ses poèmes, celle qui a tout pour comprendre et qui ne comprend pas, à cause de ses mauvais conseillers qui prennent des allures doucereuses pour la leurrer et aussi parce qu’elle est mal mariée par l’État et par l’Église à un goujat qui la pille et qui la trompe, comme il est écrit dans Le Mont de Saturne.
Alors quoi ? Il ne serait donc plus possible d’aller à Reims « en nom Dieu », au motif que ce serait interdit ? Eh bien, dira Maurras, qu’on y aille en nom « nature » et en nom « histoire » ! Autrement dit, s’il est interdit de faire le Roi en invoquant le Sacré-Cœur, faisons-le en invoquant Comte, Renan, Taine… Pourquoi pas ? Tel est le sens de ce petit conte de La Bonne Mort, publié en 1893 et republié, comme par hasard, en 1926…
Les poèmes de Maurras, cryptés de la même façon, expriment, eux aussi, ce lancinant débat qu’il est obligé de mener avec la France bien-aimée, ses morts et ses vivants, cette France qui est faite pour réaliser le mystère de « l’intellection dans l’amour » et qui, à cause des sophismes funestes et fumeux que des perfides ont jeté sur sa vision du monde et d’elle-même, se refuse à la lumière qui lui ouvrirait le salut, le vrai Chemin de Paradis.
« Je crois à la bonté des ombres éternelles.
Là, les silencieux persuadent un jour
Et, cendres du flambeau de tant d’heures fidèles,
Dans le lit du regret font couronner l’amour. »
Trop tard ?
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CONTRE L’OLIGARCHIE, LA PLOUTOCRATIE : LEVONS-NOUS POUR FONDER UNE VRAIE DÉMOCRATIE
La France a-t-elle déjà connu une vraie démocratie ? En apparence, mais pas en réalité. Si on compare nos régimes politiques successifs, dès l’origine en 1789, avec ceux de la Hollande, les nations scandinaves, le Canada, le Royaume-Uni et, a fortiori, la Suisse, qui oserait le prétendre ? Tous les Français le savent, le disent et en tirent les conséquences : ils ne vont plus voter, ils n’achètent plus la presse, ne regardent plus les informations à la télé, ils ne sont plus syndiqués, n’ont même plus recours à la Justice…
Beaucoup de jeunes quittent la France, qui ne leur laisse pas de place, et émigrent sans espoir de retour. Et il y a le matraquage à l’école, dans les médias, sur ce que l’on ne doit pas dire sur les femmes, les choix sexuels, la nation, l’immigration, la religion, l’islam, la différence hommes/femmes, l’Europe… La menace, c’est le lynchage médiatique, la réprobation sociale, la condamnation pénale. La mise au placard professionnel. Et ce système de régression est verrouillé. Impossible de le changer car le système des partis veille. Croyait-on que la IVe République en était l’exemple ? Mais qu’est devenue la Ve République, sitôt passé de Gaulle ? Un duopole où surnagent des politiciens de métier, des communicants ; le tout dans la soumission aux banques, à Bruxelles. Un théâtre d’ombres. Un seul parti à deux faces. Et cette ambiguïté a fini par s’incarner en 2017.
Les racines de cette idéologie cachée ? Une société européenne aristocratique chez Coudenhove-Kalergi en 1923 (Pan-Europa), puis 1945 : ses idées seront reprises par Monnet et Schuman. Sur le plan juridique, le droit de l’Union européenne prime sur les nations, y compris leurs Constitutions. CJUE, CEDH, Cour de cassation, Conseil d’État veillent au respect de l’ordre juridique et institutionnel. Un carcan non républicain. Les traités contiennent des références inutiles et donc malencontreuses (dans un texte juridique) à l’OMC et à l’OTAN, ce qui est une façon de ployer (pour toujours) la supranationalité européenne à d’autres supranationalités en matière de défense et d’économie. Sur le plan philosophique, l’idée est le déconstructivisme : rien n’est cohérent, tout est relatif ; les élèves de Heidegger (un nazi) ont tenu le haut du pavé : Sartre, Derrida, Bourdieu, Foucault… Les soixante-huitards qui prétendaient qu’il est interdit d’interdire quand ça les arrangeait entendent tout de même interdire les « fachos » : soit quiconque n’est pas de leur bande… Ils se sont taillé, par copinage, et non par talent, des fiefs, des sinécures, dans la politique, les médias, le CNRS.
Et pourtant, depuis Athènes, Aristote, Périclès, Rousseau, 1789, 1945, nous savons bien que les pays libres fonctionnent mieux, sont plus prospères, et que leurs citoyens sont plus dignes… Emmanuel Macron veut modifier la Constitution ? Craignons le pire : des demi-mesures, un acte manqué qui augmenteront encore l’anomie française. Un peu de proportionnelle, alors que les Allemands sont à 50 % ? Surtout pas trop, nous disent des chroniqueurs méprisants du « peuple » : ne revenons pas au systèmes des partis. Alors que nous y sommes depuis 45 ans. Et le référendum ? Là aussi, « danger » : régime « plébiscitaire », risque démagogique, « populisme ». Fi ! Tous les hérauts du système en place, qui en vivent, ne veulent pas courir le risque de perdre leurs prébendes, leurs réseaux et, pire, de rendre son pouvoir au vulgum pecus.
Il n’existe qu’un seul moyen de créer, enfin, en France, une vraie démocratie : le référendum d’initiative démocratique. Or, depuis la réforme constitutionnelle de 2008, pas une seule fois ce mécanisme n’a été mis en œuvre. Et il ne le sera jamais tant que ses conditions sont aussi mesquines. Est-il de plus grande perversion que de créer des institutions démocratiques inapplicables ? Or, la phrase qui précède est une arme puissante. Qui osera défendre ce système et s’opposer à ce qu’il fasse sens ? Il suffira de modifier légèrement l’article 11 alinéa 3 de la Constitution et le cercle vertueux s’enclenchera : le peuple reprendra sa liberté, et donc sa dignité.
http://www.bvoltaire.fr/contre-loligarchie-ploutocratie-levons-fonder-vraie-democratie/
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