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  • Les ONG ne s'en font pas : 3000 € pour monter dans l'Aquarius

    Dans un "coup de gueule", Renaud Girard, grand reporter au service étranger du Figaro, accuse lourdement les ONG et les réseaux de passeurs d'alimenter les trafics de migrants.

    Michel Janva

    http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/web.html

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  • Danemark : la gauche danoise tourne le dos à l’immigration, « l’ouverture des frontières entre en contradiction flagrante avec un État social fort »

    Au moment où l’Italie refuse à un bateau chargé de migrants d’accoster, l’immigration déchire l’Europe tout entière. Le Devoir est allé voir où en était ce débat au Danemark, un des tout premiers pays européens à s’interroger sur l’immigration massive. Deuxième texte d’une série de trois.

    (…) « Ce qui arrive aux socialistes français est pour nous un terrible avertissement », dit ce député de gauche, ancien ministre du Développement économique. « Partout, la social-démocratie est en crise, dit-il, en France, en Allemagne, en Italie, en Espagne et au Royaume-Uni… Partout où elle n’a pas su relever le défi de l’immigration ! »

    Aujourd’hui, Henrik Sass Larsen applaudit au geste de l’Italien Matteo Salvini, qui vient de refuser l’accueil à un navire chargé de migrants. Avec de nombreux sociaux-démocrates danois, il est à l’origine du virage à 180 degrés qu’a pris son parti sur la question de l’immigration après sa défaite en 2015 sous la direction de sa jeune présidente Mette Frederiksen. Cette diplômée en Études africaines n’a pas hésité à rompre avec ses alliés traditionnels sur cette question cruciale. Comme le dit le manifeste du parti, « comme sociaux-démocrates, nous croyons que nous devons aider les réfugiés, mais il nous faut aussi […] trouver l’équilibre entre l’aide aux gens dans le besoin et la nécessité d’assurer la cohérence du pays tout en préservant le haut niveau de mesures sociales qui caractérise notre société ». (…)

    Pour la gauche danoise, l’ouverture des frontières à l’immigration entre en contradiction flagrante avec la préservation d’un État social fort. « Quand je vois certains quartiers de Copenhague aujourd’hui où les communautés coexistent sans se mélanger et où la richesse côtoie la pauvreté la plus abjecte, je me dis que ça ressemble aux États-Unis, pas au Danemark. Une forte redistribution sociale exige une solidarité incompatible avec des sociétés parallèles. Ce n’est pas ça la social-démocratie ! »

    (…)

    LeDevoir.com

  • L’art de la diplomatie (Nicolas Machiavel)

    art-de-la-diplomatie-machiavel.jpgNicolas Machiavel (1469-1527), penseur italien de la Renaissance, est resté célèbre pour ses traités sur la guerre et la politique que sont L’Art de la guerre et Le Prince.

    Mais c’est L’art de la diplomatie que viennent d’éditer les éditions Perrin sur base d’une sélection de ses notes diplomatiques. Car on oublie trop souvent que Machiavel fut aussi un ambassadeur cultivé, auteur d’une abondante correspondance qu’il échangea, depuis le lieu de ses missions, avec les organismes dont il dépendait, surtout les Dieci di pace e libertà chargés d’élaborer la politique extérieure de la République de Florence.

    Conservée en de lourds et précieux volumes, cette correspondance rejoint une série de notes que Machiavel adressa aux organes exécutifs de la République florentine, en des moments cruciaux de son existence troublée, voire menacée. Les plus importantes de ces notes concernent deux Etats-nations, la France et l’Allemagne, puissances sans aucun rapport d’échelle avec la petite Florence, ville riche seulement de son rayonnement artistique, de son florissant commerce de la laine et du drap et de sa trépidante activité bancaire. La politique de la France et de l’Allemagne avait d’autant plus de quoi alarmer la République florentine qu’elles étaient à même, elles, d’entretenir des armées considérables. L’inquiétude justifiée de Florence l’amena donc à déléguer auprès des souverains de ces Etats des « légats » dont la mission était de représenter les intérêts des Florentins et de les y défendre pied à pied, mais également d’analyser aussi précisément que possible le fonctionnement global des institutions de ces pays, de dégager l’état d’esprit de leurs souverains et de discerner le degré de dangerosité qu’ils représentaient.

    Non destinées à être publiées, ces notes de Machiavel ne doivent pas s’entendre comme des œuvres littéraires, mais comme des documents reflétant, sans apprêts ni fioritures, le point de vue acéré d’un analyste chevronné sur les réalités de ces deux Etats. Elles permettent aussi d’expliquer et comprendre nombre de positions et postures politiques sur lesquelles s’étayent les développements du Prince et des Discours sur la première décade de Tite-Live, en les réinsérant dans la carrière d’un Machiavel surgi au cœur de la politique florentine en 1498, à l’issue de la tragique aventure savonarolienne.

    L’art de la diplomatie, Nicolas Machiavel, éditions Perrin, 176 pages, 13 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

  • Italie : UNE NOUVELLE REVUE D'HISTOIRE EST NÉE

    1939169943.jpgPRÉSENTATION DE STORIA RIVISTA

    A l'origine de cette heureuse initiative, un groupe d'hommes et de femmes de convictions dont certains sont issus du MSI, le Mouvement social italien. Parmi eux, notre ami Massimo Magliaro que les lecteurs de Synthèse nationale connaissent bien. Nous lui avons posé quelques questions...

    Massimo bonjour, présentez-nous cette revue qui était en gestation depuis quelques temps et qui vient de sortir.

    Cette nouvelle revue voit le jour en Italie veut être une revue à la fois de divulgation et d’approfondissement. C'est un projet ambitieuse et unitaire.

    Son nom : Storia Revista (Histoire Revue) et sa publication bimestrielle. Elle compte un peu moins de deux cents pages.

    Le "chemin de fer" de chaque numéro sera le suivant : la première partie est un recueil d’articles sur des hommes, des idées des faits qui concernent la droite en Italie et dans le monde ; la deuxième est un dossier monothématique consacré à un évènement, une célébration, un contexte raconté et analysé d’un point de vue de droite.

    Pourquoi ambitieuse ?

    Parce que la droite italienne (NDLR : comme partout en Europe) doit avoir l’ambition de retrouver ses valeurs, ses idées et son histoires qui l’ont maintenue unie et vivante pendant si longtemps. La droite doit aujourd’hui demander à l’Histoire, avant tout à son Histoire, les réponses nécessaires pour retrouver le langage perdu de sa propre unité et les raisons profondes de la convivialité, langage et raisons qui lui ont permis d’affronter avec dignité le monde qui continuait à l’assiéger impitoyablement.

    Et tout ceci est fort ambitieux.

    Mais il s’agit également d’un projet unitaire. Dès lors que ce ne sera pas uniquement la voix d’une « petite partie » de notre famille. Ce sera  la voix de toutes les expériences idéales qui ont rempli la vie, les rêves, les projets de ce milieu, qui lui ont donné la force et qui lui ont permis de vivre son propre temps avec fierté et orgueil alors que tout lui était âprement hostile.

    Cette cohérence idéale, ce sens très fort d’appartenance enraciné dans ses gens constituent précisément aujourd’hui le patrimoine principal à récupérer et dans lequel puiser pour construire les routes de l’avenir.

    Pourquoi le nom Histoire Revue ?

    Revue signifie relue, étudiée de nouveau, analysée de nouveau, revisitée. Nous ne nous contentons pas des jugements codifiés, des stéréotypes moraux imposés par le «culturellement correct». L’Histoire, l’histoire avec un H majuscule, ne cesse jamais de parler, de fournir des éléments, des suggestions, du matériel varié. Elle ne cesse jamais d’être interprétée, comprise, jugée. C’est un livre qu’il faut ouvrir et rouvrir, toujours, qu’il ne faut jamais mettre de côté. C’est un terrain qu’il faut sans cesse labourer car il donne toujours ses fruits.

    L’Histoire n’est pas seulement le passé; elle est le présent et aussi l’avenir.

    Un présent qui n’a pas de passé n’aura jamais de futur, lit-on dans la présentation.

    L’horizon dans lequel s’inscrit la revue est vaste, il part naturellement de l’Italie mais il se dilate dans le monde, là où il y a une droite à raconter.

    Massimo, vous assurez la direction de la revue, mais qui sont les autres promoteurs de cette aventure éditorialiste ?

    Histoire Revue s'est dotée d’un Comité directeur composé, outre moi-même, d’Alessandro Amorese, Adalbelto Baldoni, Mario Bozzi Sentieri, Roberto Rosseti et Marco Valle.

    Nombreux sont les collaborateurs, surtout des jeunes. Même des étrangers.

    C’est la jeune et aguerrie maison d’édition Eclettica Edizioni, de Massa, en Touscanie, déjà connue en Italie pour avoir fait publier des textes très intéressants et qui ont remporté un grand succès, qui en a assuré la publication. Il s’agit entre autres de la maison d’édition qui d’ici la fin de l’année publiera en exclusivité l’édition italienne des « Mémoires » de Jean Marie Le Pen.

    Le premier numéro, qui sera présenté dans quelques jours à Rome et puis au fur et à mesure dans le reste de l’Italie, s’ouvre précisément sur la publication en exclusivité (NDLR : rédigée par le directeur, Magliaro) du chapitre des « Mémoires » de Le Pen consacré à la naissance du Front national (auquel sa fille, Marine, vient de changer le nom) et continue avec le premier fascicule d’une histoire ultra-documentée du Msi écrite par Baldoni, un texte inédit d’Amorese sur la monnaie clandestine frappée dans l’après-guerre par le Msi d’Apuania, le portrait du premier «federale» du Msi de Cagliari, Marigo, rédigé par Giuseppe Serra, le récit, signé par Bozzi Santieri, du rôle joué à droite par le quotidien milanais du soir La Notte, un essai de Nazzareno Mollicone sur la politique démographique du Fascisme, une analyse de la droite hongroise d’hier et d’aujourd’hui conduite par Marco Valle, et un inédit sur le jeune Johnny Halliday lorsqu'il était militant de la droite radicale française.

    La deuxième partie de la revue est entièrement consacrée aux années ‘68. Le dossier a pour titre «Le singe de ’68. Cinquante ans après l’Italie paye encore le compte».

    On y trouve des essais et des articles de Baldoni, Gennaccari, Amorese, Rossetti, Volante, Barbetti et Magliaro. Le dossier est enrichi de témoignages de certains des protagonistes de ces faits (entre les quels Jack Marchal), une anthologie de philosophes, d’historiens, d’économistes, de sociologues, d’essayistes, (Spirito, D’Eramo, Rasi, Ginsborg, Bedeschi, Vulpitta, Gnerre, Cipriani, Veneziani, De Mattei, Corrêa de Oliveira, Del Noce, De Turris, Bardèche, Duprat, Evola) et enfin une table ronde avec la participation de Pietro Cerullo, Gennaro Malgieri, Bozzi Sentieri et Adriano Scianca.

    Chaque numéro deStoria.Revue coûtera 13 euros. L’abonnement annuel par contre 60 euros.

    Le dossier du deuxième numéro, dont la sortie est imminente, sera consacré à Giorgio Almirante et à Pino Romualdi à l’occasion du trentenaire de leur mort.

    Rappelons que nous devons à Massimo Magliaro la rédaction d'un Cahier d'Histoire du nationalisme (n°11) consacré à l'histoire du Mouvement social italien cliquez ici. Ce Cahier de 220 pages est sorti en février 2017 à l'occasion du 70e anniversaire du MSI fêter, à Paris à l'initiative des Amis de Synthèse nationale cliquez ici.

  • QUAND MAMOUDOU LE HÉROS SE MOQUE DE NOUS !

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    Une information est passée inaperçue, aussi m’empressé-je de vous la livrer brut de pomme, comme le veut l’expression populaire. Brut de sa brutalité, tellement elle paraît énorme !

    Le retour de notre héros national – enfin, celui de la grande presse et de tous ceux qui acclament l’épopée de l’Aquarius. Celui d’un rescapé de la Méditerranée qui a englouti tant de ses semblables.

    Je veux parler de Mamoudou Gassama, le migrant araignée.

    Samedi, après un voyage sans histoire dans le ciel méditerranéen de quelques heures, il est arrivé à Bamako – qu’il avait pourtant fui, aurait-il pu dire au Président Macron, car son pays était en guerre et qu’il y risquait sa vie tous les jours dans son petit village de Yanguiné .

    Brandie par une dizaine de groupies, entourées d’une petite centaine de jeunes, une immense toile fêtait le retour de « notre héros Mamoudou Gassama » sur l’aéroport Modibo-Keïta-Senou. La journaliste de TV5 Monde y allait, elle aussi, de ses éloges, y voyant une foule immense attendant son paladin qui n’avait pu, faute de papiers, dit-elle, revenir dans son pays depuis 2013.

    C’est donc avec de tout récents papiers français que le héros est revenu au pays. Un billet payé par qui, d’ailleurs ? Fier comme on peut l’imaginer, star d’un pays en guerre, jeune homme qui a refusé de porter l’uniforme pour défendre son pays contre les djihadistes qui tuent tous les jours ses compatriotes. Et dont, d’ailleurs, on se demande s’il ne revêtira jamais l’uniforme des sapeurs-pompiers de Paris à qui il avait rendu une visite de courtoisie sur invitation du Président Macron, et dont il avait pourtant appliqué à la lettre la devise « courage et dévouement ».

    N’y a-t-il pas indécence à avoir regagné sa terre natale aussi vite, et en star du pays ? Indécence par rapport aux 22 soldats français tombés au Mali qui sont morts pour que des Mamoudou puissent vivre, libres, dans leur pays ? Indécence par rapport au président de la République française qui doit regretter – on l’espère – à cette heure d’avoir aussi vite reçu ce migrant si empressé à regagner son pays et qui, en somme, s’est bien moqué de lui et de la France ?

    Comme tous ces Maliens venus accueillir leur héros d’un jour et pour lesquels la France envoie ses soldats affronter le terrorisme islamiste. Ne feraient-ils pas mieux d’ovationner nos soldats plutôt que de faire la fête à ce jeune migrant devenu immigré répondant, debout dans une voiture découverte, à leurs acclamations ?

    Sur le site de PressAfrik.com, un certain Moussa commente son arrivée ou son retour au pays avec ces mots crus et cruels : « C’est un connard, il rentre chez lui et apparemment il est en sécurité alors qu’il est venu demander l’asile en France donc à cause de lui on va dire que les autres aussi peuvent rentrer chez eux sans problème pour leur sécurité ! Un pauvre con africain, sans intelligence ! »

    Combien étaient réellement en danger chez eux parmi ceux qui sont sur l’Aquarius ?

    http://www.bvoltaire.fr/mamoudou-heros-se-moque-de/