“Une guerre d’agression ne peut qu’être fondée que sur des mensonges (Irak, Syrie, ndlr), l’objectif principal des gouvernements est de provoquer la désinformation pour obtenir ce consensus qui autrement n’existerait pas dans l’opinion publique”, affirme Michel Collon à Il Manifesto. Cette interview porte sur le livre “Je suis ou je ne suis pas Charlie?” traduit en italien avec le titre “Effetto boomerang (éditeur Zambon)”.
Que pensez-vous de la liberté d’information en Europe et en France aujourd’hui, on a eu des changements après l’attaque de Charlie Hebdo en 2015?
Pour ce que je connais bien, à savoir la France et la Belgique, je pense que les attentats de janvier (Charlie) et novembre (Bataclan) ont malheureusement été récupérés et manipulés par les élites. Il aurait fallu lancer un grand débat pour comprendre les causes profondes. Analyser la responsabilité des Etats-Unis, de la France et de leurs alliés dans l’explosion de ce terrorisme, par exemple avec le livre Jihad made in USA de mon jeune collègue d’Investig’Action Grégoire Lalieu ou avec mon Je suis ou je ne suis pas Charlie ? d’avril 2015. Au lieu de cela, les élites ont préféré cacher leurs responsabilités en intimidant la population, en la désinformant pour qu’elle soutienne la guerre en Libye et en Syrie, en interdisant les débats à la télé (des émissions critiques ont été purement et simplement supprimées), en sommant les musulmans de « désavouer » les attentats comme si c’étaient eux les responsables, et pas Washington et Paris.






Du 7 au 10 juin, à Turin, sous le titre de groupe Bilderberg, divers cartels de prédateurs se sont réunis.
Le gouvernement espagnol a fait le choix d’ accueillir les 630 immigrés clandestins embarqués vers l’Europe à bord de l’Aquarius... mais pas de les garder? Il a fait savoir lundi, au lendemain de leur arrivée dans le port de Valence, que la moitié d’entre eux souhaite demander l’asile en France. Des membres de l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) vont se rendre en Espagne pour étudier les doléances de ces clandestins. C’est également lundi que Donald Trump a choisi d’appuyer là ou ça fait mal, en faisant de nouveau la leçon à Angela Merkel : « Le peuple allemand, a-t-il écrit sur les réseaux sociaux, est en train de se retourner contre ses dirigeants alors que l’immigration secoue la coalition déjà fragile de Berlin. La criminalité en Allemagne est en forte hausse. Grosse erreur dans toute l’Europe que de laisser entrer des millions de personnes qui ont si fortement et violemment changé leur culture ! » Difficile de lui donner tort sur ce point, c’est bien la chancelière allemande qui a dramatiquement créé un appel d’air en ouvrant follement les vannes de la submersion migratoire, message reçu fort et clair par des millions de candidats au départ vers l‘eldorado européen