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  • Guerre et médiamensonges, “ainsi nos gouvernements ont manipulé les attentats”

    Republicans guards stand beside a wreath of flowers placed by Paris' mayor and the French president at the foot of the Statue of Marianne during a remembrance rally attended by the President of France at Place de la Republique (Republic square) on January 10, 2016 to mark a year since 1.6 million people thronged the French capital in a show of unity after attacks on the Charlie Hebdo newspaper and a Jewish supermarket. Just as it was last year, the vast Place de la Republique will be the focus of the gathering as people reiterate their support for freedom of expression and remember the other victims of what would become a year of jihadist outrages in France, culminating in the November 13 coordinated shootings and suicide bombings that killed 130 people and were claimed by the Islamic State (IS) group. / AFP / POOL / YOAN VALAT

    “Une guerre d’agression ne peut qu’être fondée que sur des mensonges (Irak, Syrie, ndlr), l’objectif principal des gouvernements est de provoquer la désinformation pour obtenir ce consensus qui autrement n’existerait pas dans l’opinion publique”, affirme Michel Collon à Il Manifesto. Cette interview porte sur le livre “Je suis ou je ne suis pas Charlie?” traduit en italien avec le titre “Effetto boomerang (éditeur Zambon)”

     Que pensez-vous de la liberté d’information en Europe et en France aujourd’hui, on a eu des changements après l’attaque de Charlie Hebdo en 2015?

    Pour ce que je connais bien, à savoir la France et la Belgique, je pense que les attentats de janvier (Charlie) et novembre (Bataclan) ont malheureusement été récupérés et manipulés par les élites. Il aurait fallu lancer un grand débat pour comprendre les causes profondes. Analyser la responsabilité des Etats-Unis, de la France et de leurs alliés dans l’explosion de ce terrorisme, par exemple avec le livre Jihad made in USA de mon jeune collègue d’Investig’Action Grégoire Lalieu ou avec mon Je suis ou je ne suis pas Charlie ? d’avril 2015. Au lieu de cela, les élites ont préféré cacher leurs responsabilités en intimidant la population, en la désinformant pour qu’elle soutienne la guerre en Libye et en Syrie, en interdisant les débats à la télé (des émissions critiques ont été purement et simplement supprimées), en sommant les musulmans de « désavouer » les attentats comme si c’étaient eux les responsables, et pas Washington et Paris.

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  • Aquarius : de la crise politique aux contre-feux de l’Union européenne.

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    Jean-François Touzé (Parti de la France cliquez ici)

    La décision du nouveau ministre de l’intérieur italien, Matteo Salvini, par ailleurs leader de la Lega, d'interdire l’entrée sur le sol italien de six cent trente migrants embarqués sur le chalutier Aquarius, comme de tous ceux qui suivront la même route, présente deux mérites.

    Celui d’épargner à l'Italie un surplus de population étrangère.

    Celui de mettre en évidence les contradictions et l’incohérence des positions de l’Union européenne, incapable de faire face à l’ampleur du phénomène migratoire. Une Union crépusculaire en voie de décomposition avancée pétrifiée face au réveil de ses peuples qu'elle croyait avoir définitivement placés en état de narcose.

    Il serait pourtant hâtif et périlleux de se réjouir trop tôt.

    La mise en place d'une ligne de force Rome/Vienne/Munich (que le président de la CSU bavaroise Horst Seehofer, ministre fédéral allemand de l'Intérieur, vient d'appeler de ses vœux à l'unisson avec son collègue Salvini, fragilisant ainsi un peu plus la Chancelière Merkel empêtrée dans sa coalition), ajoutée à la fermeté de la Hongrie, de la Slovénie et de la Pologne pour n'évoquer que ces trois nations courageuses, va bien sûr dans le bon sens et porte en elle-même des signes d’espérance.

    Autre lueur dans le ciel enténébré de notre vieux continent, la perspective de la Présidence du Conseil européen par l'Autriche à partir du 1er juillet prochain. Le chancelier Sébastian Kurz, allié de la droite nationale autrichienne FPÖ, a annoncé sa volonté de placer la lutte contre l’immigration au centre de sa présidence et d'en faire le thème majeur de son exercice.

    Mais le Système, même fragilisé, sait développer ses propres défenses immunitaires.

    Saisis dans un premier temps de panique devant la transgression italienne, les dirigeants européens « conformes » se sont vite repris et ont allumé les contre-feux en temporisant et en tentant d’enfoncer les premiers coins dans les interstices de la très hétéroclite coalition italienne.

    Plusieurs éléments montrent le relatif succès de ces manœuvres :

    • La non-annulation de la visite en France du Président du Conseil italien Guiseppe Conte, malgré les déclarations insultantes faites par le Président de la République avant que celui-ci ne rétrograde sur le fond et sur la forme. Certes, lors de la conférence de presse commune des deux dirigeants, la tension était palpable. Mais le tutoiement de rigueur, les effleurements tactiles, les sourires de connivence et la recherche évidente de consensus montraient que Guiseppe Conte était bel et bien en stage d’intégration accélérée au sein de la grande famille de l’Établissement européen.
    • L’arrivée discrète dans le port de Catane en Sicile d'un navire de la marine italienne, le Diciotto avec 930 migrants à bord, pour la plupart érythréens, récupérés au large des côtes italiennes le lendemain du jour où le gouvernement refusait d'accueillir l’Aquarius dessine les limites du volontarisme populiste lorsqu'il ne s’appuie pas sur une pensée et une vision homogènes… Ce qui, sans surinterpréter les faits, pourrait laisser penser que, au-delà des symboles et des mouvements de bras, la « bisounours politique » n'a rien perdu de sa puissance et qu’une partie de la coalition italienne "anti Système" au pouvoir sait adresser a qui de droit les signaux de bon vouloir qu’elle croit nécessaire à sa survie.
    • Le caractère hétéroclite de l’alliance gouvernementale italienne qui porte en germes les conditions de son éclatement, commence à être exacerbé par les instances européennes afin de mettre un terme le plus rapidement possible à ce que l’union considère comme une anomalie. Les propos méprisants de Macron à l’encontre de Salvini (« je ne discute pas avec un ministre de l’intérieur. Seulement avec les Présidents de la République ou du conseil ») sont un avant-goût de la tactique de déstabilisation dont vont user les gouvernants dans les prochains mois, en particulier lors du Conseil européen qui se tiendra à la fin du mois de juin. Conte, pourquoi pas ? Di Maio (M5S), peut être. Salvini, jamais !

    À l’ordre du jour de ce Conseil en plus du renforcement mille fois annoncé de l'agence fantôme Frontex censée veiller au contrôle des frontières extérieures de l'Europe, la refonte (mot passe-partout fort prisé par le Président de la République qui l'avait déjà utilisé, ces dernières semaines, à propos de l’accord de Vienne sur le nucléaire iranien, et de l’Organisation Mondiale du Commerce) des accords de Dublin. Ces accords interdisent en principe à un migrant débouté du droit d'asile dans le pays de première arrivée de faire une nouvelle demande dans un autre pays où, par la magie de Schengen, il a tout loisir de se rendre. Rappelons que si l’Italie à du recueillir plus de 500 000 migrants sur ses côtes méditerranéennes, beaucoup d'entre eux ne sont pas restés et ont choisi d'autres États pour destination finale. Ce sera le cas pour une grande partie des passagers de L’Aquarius que La France a d’ores et déjà décidé d'accueillir sur son sol après leur débarquement à Valence en Espagne où les autorités locales avaient déployé une banderole "Bienvenue chez vous".

    La France, grâce à sa réputation de générosité sociale et administrative est la première des destinations, avec 262 000 titres de séjour accordés en 2017 (l’équivalent de la population de Bordeaux), 40 000 statuts de réfugiés consentis la même année par l'Office de Protection des Réfugiés et Apatrides (OFPRA), sans parler des clandestins et des bénéficiaires du regroupement familial. Le tout-venant s’ajouter à des décennies d'immigration massive conduisant mécaniquement par les biais conjugués de la naturalisation et surtout de l'agrégation démographique servie par un code de la nationalité aberrant à ce grand remplacement que les tartuffes ne sauraient voir.

    La réforme de Dublin d’ores et déjà demandée à cor et à cri par Emmanuel Macron, en étendant à l'infini, la possibilité de demande d'asile aux Pays de deuxième, troisième, quatrième destination aura pour conséquence, tout en diluant les effets – ce qui est le but recherché afin de permettre à l’Italie de souffler et de revenir sur le juste chemin de l’alignement – de faire peser la pression migratoire d'un poids encore plus lourd sur les autres nations européennes.

    Rien, en revanche, ce qui n'étonnera, à vrai dire personne, au programme de ce sommet sur un début de commencement d'entame d'une action, si nécessaire militarisée, contre les passeurs, et judiciaire contre les ONG qui s’en font les complices. Rien non plus sur le raccompagnement immédiat et automatique des rescapés de la noyade vers le pays de départ, mesures que le bon sens et la simple compréhension des intérêts vitaux de notre continent devraient suffire à imposer si l'aveuglement et l’idéologie dominante n'en interdisaient pas l'usage.

    La force du Système réside dans son aptitude à organiser, dans et par l'unité de ses composantes, sa propre survie. Tant que les droites nationales ne lui opposeront pas une unité plus forte et plus volontaire, l’Union saura se défendre et se pérenniser.

    Face à la déferlante migratoire, la solution ne peut être pourtant qu’européenne.

    Un devoir nous est exigé. Celui d'organiser à partir de nos Nations libres et souveraines l'unité politique européenne. Cette unité ne se fera que dans la clarté des projets, la volonté de résistance et le choix de la rupture des chaînes qui entravent les peuples de notre espace continental. Elle échouera tant qu’elle cherchera la base de sa réalisation dans la recherche de coalitions hétérogènes et contradictoires. Elle réussira par la victoire des droites nationales portées par une même vision de l’histoire et de notre appartenance civilisationnelle.

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • Migrants : Le Sénat en dernier rempart ?, par Etienne Defay

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    Le projet de loi « asile et immigration » va-t-il être un ralentisseur ou un facilitateur ? La majorité des sénateurs semble en effet déterminée à durcir un peu plus le texte et restreindre la distribution (déjà généreuse) de visas et de régularisations. C’est en tout cas ce qui s’est produit en commission des lois. Avec pas moins de 565 amendements déposés (débattus en trois jours d’après le calendrier parlementaire), la tendance est plutôt à la rebuffade et le gouvernement aura du mal à défendre l’intégralité de son projet qu’il souhaitait conserver en l’état. « Les sénateurs LR proposent par exemple de restreindre le rapprochement familial pour les mineurs étrangers isolés ou encore de rétablir le délit de solidarité envers les migrants », révèle à France Info le journaliste Julien Gasparutto.

    Las, Gérard Collomb aura du pain sur la planche entre les sénateurs LR qui souhaitent un durcissement des mesures d’accueil, et l’aile gauche qui défend l’inverse. Avec en toile de fond le destin médiatique de l’Aquarius : « D’un coté on verse des larmes sur le sort de l’Aquarius et de l’autre on provoque la création de nouveaux Aquarius », s’agace pour sa part le sénateur communiste Pierre Laurent. On sent bien les limites de la stratégie de l’en même temps chère à notre président. Sur un tel projet de loi, on en voit bien vite les limites tant les idéologies divergent que ce soit sur le fond ou sur la forme. Le gouvernement, habitué à gouverner en eau calme, s’adresse en ce moment à une chambre où il ne possède pas de majorité et où l’illusion de trouver un consensus n’a pas cours.

    Les associations d’aide aux migrants (récemment accusées d’agir comme des passeurs illégaux) ne s’y sont pas trompées en déversant devant le Palais du Luxembourg 348 gilets de sauvetage. Une fois n’est pas coutume, tous les regards sont désormais tournés vers le Sénat et nos chers édiles ont l’occasion unique d’attirer sur eux la lumière des projecteurs.

    Un durcissement aux allures de posture

    Que le lecteur de Présent se rassure, les sénateurs n’ont pas profité de l’occasion pour justifier leur train de vie ou leur utilité. Les modifications tiennent avant tout sur la forme davantage que sur le fond. Par exemple, quand un mineur obtient l’asile en France, il peut faire venir ses parents au titre du regroupement familial. Nos sénateurs refusent simplement qu’il puisse aussi faire venir ses frères et sœurs majeurs. Non, nous n’assisterons pas à la fin du regroupement familial. Et on ne peut que déplorer qu’à la guerre de communication entamée par le gouvernement (la marque de fabrique de l’ère Macron), nos sénateurs ne répondent que par de la communication. « Le Sénat durcit la loi d’asile avec modération » titre La Tribune de Genève. On ne saurait mieux dire.

    Il est vrai que selon un sondage récent, une majorité des Français (56%) approuvent la décision de ne pas accueillir l’Aquarius. Les élus ont bien compris que leurs électeurs étaient demandeurs de fermeté. Cette leçon vaut bien une posture sans doute.

    Etienne Defay

    Article paru dans Présent daté du 20 juin 2018

    https://fr.novopress.info/

  • Alexandre Del Valle. Le géopolitiste qui bat en brèche l’islamiquement correct depuis 25 ans [2]

    Alexandre Del Valle sur France 5, le 30 janvier 2015, face au grimaçant Jean-Luc Mélenchon 

    Par Péroncel Hugoz 

    Ancien correspondant du Monde en Algérie puis en Egypte, grand-reporter, auteur d’une dizaine de volumes sur les pays du Sud (notamment Le Radeau de Mahomet, 1983, et 2000 ans d’histoires marocaines, 2014) éditeur en France ou au Maroc de 60 ouvrages orientalistes, chroniqueur sur lafautearousseau depuis 2016, Péroncel-Hugoz, ce qui est moins connu, a joué un rôle au début de la carrière du géopolitiste et essayiste Alexandre Del Valle, pied-noir franco-italien, né en 1968 à Marseille, dont la dizaine de consistants essais tend à dévoiler la vraie nature de l’offensive panislamiste sur les cinq continents,  le dernier de ces ouvrages étant, en mars 2018, La stratégie de l’intimidation, véritable bréviaire de ce mal qui ronge nos sociétés: l’islamiquement correct. Un mal, sorti certes de l’Islam mais où les Etats-Unis d’Amérique ont joué, et continuent de jouer un rôle trouble, équivoque et plus que jamais inquiétant à l’heure du trumpisme. 

    Nous laissons donc la parole à Péroncel-Hugoz, sur la genèse de ses relations avec Alexandre Del Valle avant de publier deux des textes qu’il a écrits pour soutenir le géopolitiste : ISLAMERIQUE, préface en 1997 d’Islamisme et Etats-Unis. Une alliance contre l’Europe (l’Age d’homme, 330 p.) puis Travailler pour le roi de Turquie…, préface en 2004 de La Turquie dans l’Europe. Un cheval de Troie islamiste ? (Edition des Syrtes, 2004, 460 p.)  Lafautearousseau 

    ... En deux occasions, je fournis au jeune homme sur sa requête, des textes mettant en valeur ses découvertes factuelles car ma ligne de conduite professionnelle a toujours été: des faits, des faits, rien que des faits. 

    LES PREMICES DE L’ISLAMO-GAUCHISME 

    Ces faits gênants, que justement des militants tiers-mondialistes comme feu Bruno Etienne, avaient tout fait pour enjoliver voire dissimuler, à propos des méfaits islamistes, en Algérie et en France notamment. J’avais pu observer le travail désinformatif d’Etienne quand, vers 1965-1970, nous étions tous deux coopérants en Algérie, après l’indépendance, survenue en 1962. Quoique marié à une pied-noir lucide et franche, Etienne, travailleur, actif, érudit mais rongé par cette idéologie pernicieuse qu’on appellerait plus tard « islamo-gauchisme », ne pouvait tolérer, comme ses pareils, de voir sa folle propagande déguisée par lui en science politique, bloquée par le grain de sable D’Anna - Del Valle. Bruno Etienne, revenu d’Algérie est mort beaucoup plus tard - que Dieu ait son âme bien que celle-ci se soit réclamée surtout de la maçonnerie, du laïcisme, voire du protestantisme !… 

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    Ont succédé au défunt des idéologues en chambre, tous peu ou prou imprégnés de marxisme et parmi lesquels, soulignons-le, les musulmans de souche (oui, ça existe, comme les Français de souche) ont toujours été rarissimes, à de brillantes exceptions près comme les frères égyptiens, de nationalité helvétique, Tarik et Hani Ramadan ; il y a eu également des militants nouveaux, plus jeunes, plus redoutables, plus radicaux, comme certains Verts immigrationnistes, plus culottés, plus retors, mieux organisés et qui ont remplacé les étiennistes comme adversaires inlassables de Del Valle mais celui-ci, toujours calme, poli et concret, quoique ferme, leur a tenu jusqu’ici la dragée haute, ainsi sur France 5, le 30 janvier 2015, face au grimaçant Jean-Luc Mélenchon. 

    « LES IDIOTS UTILES »

    Del Valle, bien sûr, a toujours eu à subir aussi le harcèlement des éternels «idiots utiles», hier agents soviétiques sans le savoir ou «porteurs de valise» des tueurs nationalistes algériens. Le géopolitiste, avec pugnacité et argumentation n’a jamais cessé de tenir tête à l’immense troupeau « politiquement correct » de ceux qui voudraient nous faire croire aujourd’hui que le plus grand danger est la soi-disant «islamophobie» des Français et également que notre «vieille amitié» avec les Américains est une garantie de loyauté de ces derniers dans notre lutte contre les djihadistes. En réalité, les dirigeants qui se succèdent à Washington depuis Nixon non compris, se fichent comme de Colin-Tampon des ravages de l’islamisme en Europe, Russie comprise, comptant sur un djihad endémique chez nous pour faire du Vieux Continent un vaste Liban, un continent à la puissance paralysée par un méli-mélo de guerres de religion, de terrorisme, de migrations invasives, le tout sous l’invocation du Coran , parole d’Allah transmise à Mahomet et réputée être, pour ses fidèles, d’une « fraîcheur éternelle »… 

    Les musulmans ont la chance d’avoir conservé la foi et des gens comme Del Valle ou moi-même, comme Rémi Brague ou Anaïs Laurent, comme le couple orientaliste Urvoy, comme l’intrépide écrivain algérien d’Algérie Boualem Sansal, n’ont pas, n’ont jamais eu l’idée de séparer les mahométans de leurs certitudes mais ils réclament simplement, par précaution, que les djihadistes soient renvoyés dans leurs terres d’origine.  Chacun chez soi et les dangers qui pèsent sur nos têtes en ce moment, iront en diminuant, Inchallah, si Dieu veut… •  (A suivre ...)

    Illustration ci-dessus : Tarik et Hani Ramadan

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  • Bilderberg : des cartels de prédateurs réunis à Turin

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    theorie-des-hybrides-1-179x300.pngDu 7 au 10 juin, à Turin, sous le titre de groupe Bilderberg, divers cartels de prédateurs se sont réunis.

    Nous devons à Adam Smith, dit “le père de l’économie politique” (tout ne doit-il pas naître de quelques sublimes cerveaux  anglo-saxons?) d’avoir reconnu que toute réunion d’hommes d’affaires est un complot contre le public. Au Bilderberg, un pas de plus a été franchi : le public n’existe plus, il ne reste que des marchandises à exploiter.

    On y trouva quatre groupes de trafiquants, tels que définis par J.F.Gayraud dans son dernier ouvrage sur l’hybridation (Jean-François GAYRAUD : Théorie des hybrides. CNRS, 2017) :

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  • Franchissons le Rubicon!

    europe-des-nations-276x300.jpgLe gouvernement espagnol  a fait le choix d’ accueillir les 630 immigrés clandestins embarqués vers l’Europe à bord de l’Aquarius... mais pas de les garder?  Il a fait savoir lundi, au lendemain de leur arrivée dans le port de Valence,  que la moitié d’entre eux souhaite demander l’asile en France. Des membres de  l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) vont se rendre en Espagne pour étudier  les doléances de ces clandestins. C’est également lundi que Donald Trump a choisi d’appuyer   là ou ça fait mal, en  faisant  de nouveau la leçon à  Angela Merkel : « Le peuple allemand, a-t-il écrit sur les réseaux sociaux,  est en train de se retourner contre ses dirigeants alors que l’immigration secoue la coalition déjà fragile de Berlin. La criminalité en Allemagne est  en forte  hausse. Grosse erreur dans toute l’Europe que de laisser entrer des millions de personnes qui ont si fortement et violemment changé leur culture ! » Difficile de lui donner tort sur ce point, c’est bien la chancelière allemande qui a dramatiquement créé un appel d’air en  ouvrant follement  les vannes de la submersion migratoire, message reçu fort et clair par des millions de candidats au départ vers l‘eldorado européen

    Le président américain, qui ne manque décidément  jamais une occasion d’énerver Angela Merkel ,  réagissait dans le contexte bien particulier de la crise qui secoue la  fragile coalition au pouvoir à Berlin. Le très bruxellois quotidien Les Echos le note,  «C’est un  cadeau  empoisonné : les alliés de droite (de la CSU, NDLR)  de la coalition gouvernementale d’Angela Merkel lui ont donné, lundi, deux semaines (jusqu’au sommet européen du 28 juin, NDLR)   pour négocier une solution européenne au défi migratoire, faute de quoi le ministre de l’Intérieur (Horst Seehofer, très hostile à l’immigrationisme de Mme Merkel,  NDLR) décrétera une fermeture des frontières  en juillet ».

    «Une décision en forme de défi à l’autorité de la chancelière  (…) le parti bavarois CSU veut imposer un tour de vis à la politique d’immigration nationale à l’approche de difficiles élections régionales en Bavière en octobre face à l’extrême droite Alternative pour l’Allemagne (AfD). Son objectif : refouler dorénavant tous les migrants à la frontière qui ont déjà été enregistrés dans un autre pays de l’UE, le plus souvent l’Italie ou la Grèce, ce qui correspondrait à la quasi-totalité des demandeurs d’asile arrivant en Allemagne. La chancelière centriste (…)  a refusé catégoriquement toute fermeture  automatique  de l’Allemagne aux demandeurs d’asile, même en cas d’échec au niveau européen. Elle redoute qu’un tel cavalier seul ne crée le chaos en provoquant un effet de dominos, et n’obère toute chance d’une solution européenne négociée et d’un système d’asile partagé.  Il s’agit d’un défi européen qui nécessite une réponse européenne , a-t-elle dit ce week-end, prévenant que la  cohésion de l’Europe  était en jeu.»

    Cette analyse de Mme Merkel est révélatrice de  son aveuglement , mais aussi de la  lâcheté (ou de la duplicité) de nos élites mondialisées voire mondialistes qui ne comprennent pas (?) que la cohésion de l’Europe  sera  balayée,  et définitivement pour le  coup, si les flux migratoires ne sont pas jugulés, maîtrisés, inversés…et non pas dispersés par quotas entre les différents pays de l’UE.  La chancelière n’est jamais qu’au diapason des nombreux Allemands (et hélas de beaucoup de Français et d’Européens)  qui ont été intellectuellement castrés, qui ont   appris dés la petite école  la haine de soi, de leur culture, de leur  filiation,  de leur Histoire.  Ce qui fait que    toute tentative de préservation et de transmission d’une identité enracinée   est  assimilée  par les (ré)éducateurs progressistes, gauchistes ou mondialistes comme un retour  aux heures les plus sombres de la folie hitlérienne.

    Certes,  la réunion bilatérale entre une Angela Merkel très affaiblie  et un  Emmanuel Macron plus fédéraliste que jamais et expert en enfumage  qui s’est déroulée hier dans la proche banlieue de Berlin à Meseberg  a  eu (notamment)  pour objet d’améliorer la lutte contre l’immigration clandestine. Et ce dans le cadre de la préparation du prochain  sommet européen, avec le souhait affiché de renforcer Frontex, l’agence en charge de la surveillance des frontières de l’UE. Mais il a été annoncé également la création d’un  Bureau européen  qui aurait vocation à harmoniser (dans quel sens?)   les règles sur l’asile des immigrés  au sein de l’Union. Quand on sait l’hostilité des peuples  de notre continent, mais aussi d’ores et déjà  le refus formel  des gouvernements autrichien, danois,  italien, slovaque, hongrois, polonais, tchèque d’accueillir toute immigration extra-européenne  supplémentaire, nous attendons avec impatience les résultats pratiques de cette cogitation du couple franco-allemand…

    Les cartes sont en tout cas rebattus constate Bruno Gollnisch,  depuis les succès électoraux rencontrés ces derniers mois par les   nationaux, les (vrais)  conservateurs, les populistesdans un grand nombre de pays européens. La semaine dernière, le jeune chancelier autrichien Sebastian Kurz (qui va prendre la présidence tournante de l’UE au prochain semestre) se félicitait  des vœux des ministres de l’intérieur autrichien, allemand et italien de travailler en commun pour juguler les flux migratoires illégaux.  « A notre avis il faut un axe des volontaires dans la lutte contre l’immigration illégale » a déclaré M. Kurz.  « Des efforts sont en cours pour créer en dehors de l’Europe des centres de protection où nous pourrons héberger les réfugiés, offrir une protection mais pas une vie meilleure en Europe centrale. C’est un projet sur lequel nous travaillons avec un petit nombre d’Etats de façon très confidentielle (…).  pour en accroître la faisabilité. »

    Il n’en fallait pas plus pour faire hurler tous les habituels humanistes/antiracistes autoproclamés, L’Humanité se signalant un nouvelle fois par ses outrances  en relatant cet accord en gestation: « Elles sont bien brunâtres, les eaux du Rubicon qu’entendent franchir les droites et extrêmes droites européennes. (…) Pour Kurz  (…) en coalition avec les ultras du FPÖ, toujours imprégnés ouvertement d’idéologie nationaliste grand-allemande,  l’axe  est bien commode. Associé dans l’imaginaire collectif à la politique de fer de l’alliance des fascismes européens, il renvoie à une intransigeance de tous les instants aux yeux de l’opinion pour contrer l’immigration et la contenir hors des frontières de l’UE, en conformité avec la campagne xénophobe qui permit au jeune loup conservateur d’accéder au pouvoir. »

    Peu ou prou la logorrhée des   ultra-libéraux,  des  propagandistes transnationaux qui jouent la carte d’une  l’immigration massive dont,  faut-il le rappeler, les catégories populaires sont les première victimes.  Ce qui ne semble pas émouvoir les altermondialistes et autres  dirigeants de La France Insoumise, qui ne cessent d’appeler à l’accueil des clandestins autant par idéologie que pour conserver le vote des minorités plurielles. Alors stop ou encore?   Les Français ne devront pas hésiter à choisir leur camp, à  franchir le Rubicon,   il en va de leur avenir, et ce dés les prochaines élections européennes.

    https://gollnisch.com/2018/06/20/franchissons-le-rubicon/