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  • Les belles consciences complices du terrorisme

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    Les polémiques médiatiques actuelles montrent à l’évidence que nos dirigeants n’ont, en réalité, aucune intention d’affronter sérieusement le terrorisme islamique.

    Comme leurs prédécesseurs du Front populaire, ils s’attachent à des slogans absurdes : on calomnie M. Hitler, la plupart des Allemands veulent la paix, n’allons pas les provoquer.

    En conséquence de quoi, il ne saurait être question d’exiger quoi que ce soit des imams salafistes qui sévissent en France.

    S’ils pensent qu’une femme est une moitié d’être humain, sur laquelle n’importe qui peut assouvir ses pulsions à n’importe quel moment, dès lors qu’elle ne porte pas le voile et « donc » se désigne au public comme prostituée, c’est simplement une anodine différence culturelle.

    Il ne saurait pas davantage être question de freiner l’immigration ni même d’exiger de ceux qui entrent sur notre territoire le respect de nos lois et de nos coutumes.

    Et, bien sûr, il va de soi que ceux qui ont pris les armes contre nous doivent pouvoir bénéficier de toutes les garanties du fameux « État de droit » – et donc être préservés de toute sanction proportionnée.

    Vous pensez que j’exagère ?

    Hélas, je crains d’être au-dessous de la réalité.

    Ne regardons que trois des derniers débats médiatiques.

    Tout d’abord, le sort des djihadistes et épouses de djihadistes « français » prisonniers en Syrie et en Irak.

    Tous les jours, des voix exigent que la France demande leur extradition pour qu’ils aient droit à un procès « équitable ».

    Passons sur le mépris que cela implique pour les justices irakiennes et syriennes. Mais le bon sens le plus élémentaire fait comprendre que des personnes qui ont pris les armes contre la France ne peuvent plus réclamer la protection de la France.

    Les « belles consciences » qui réclament ces extraditions croient sans doute que nous avons une mémoire de poisson rouge et que nous avons oublié les plus de 250 morts français des dernières années ?

    Il en va de même pour l’odyssée de l’Aquarius. À en croire les journaux, les fascistes italiens voudraient couler de malheureux réfugiés par le fond.

    Mais, d’abord, il est fort contestable qu’il s’agisse de réfugiés.

    Et, surtout, la nouvelle majorité italienne s’est engagée à juguler l’immigration clandestine. Elle tient juste ses promesses.

    Pourquoi les pays européens auraient-ils un impératif de recevoir sans limitation les millions de personnes qui souhaitent s’y établir ? Alors que personne ne s’interroge sur le refus des pays musulmans d’accueillir leurs coreligionnaires, ne s’inquiète du nombre de djihadistes parmi les « réfugiés », et que personne ne semble s’émouvoir du sort des millions de pauvres français que l’on chasse des hébergements d’urgence pour laisser la place aux nouveaux venus !

    Évidemment, comme Français, je m’inquiète fort de l’affaire de l’Aquarius, puisqu’il y a lieu de craindre qu’Emmanuel Macron se propose d’accueillir toute la misère du monde refusée ailleurs – d’autant plus généreusement qu’il ne paiera pas le coût de cet accueil. Mais je comprends les Italiens.

    Enfin, dernière polémique. Un rappeur du nom de Médine (la ville où Mahomet perpétra tant de massacres), auteur d’un album intitulé « Jihad », doit se produire à l’automne prochain au Bataclan. Les protestations se heurtent à deux slogans : « On ne peut pas limiter la liberté d’expression. » « C’est une salle privée. On ne peut pas agir. » Il y a pourtant fort à parier que, si un groupe de rock néonazi avait imaginé de se produire au Vel’ d’Hiv’, le gouvernement aurait trouvé un moyen de l’empêcher. S’il ne le fait pas ici, c’est qu’il compte toujours sur les voix et sur l’argent des islamistes.

    Guillaume de Thieulloy

    Texte daté du 20 juin 2018 et repris du site les4verites.com

    https://fr.novopress.info/

  • Le tabou fondateur de toute pensée de gauche est donc bien cette interdiction religieuse de regarder en arrière ou, a fortiori, d’accorder le moindre intérêt à la recherche du temps perdu et à l’expérience historique des civilisations antérieures

    Si « être de gauche » signifie avant tout savoir « vivre avec son temps » (et même, dans l’idéal, être en avance sur lui – à la manière de l’artiste d’avant-garde ou du créateur de mode), les figures du mal et de la déraison se dégagent, en effet, d’elles-mêmes. Tous ceux – ontologiquement incapables d’admettre que les temps changent – qui manifesteront, dans quelque domaine que ce soit, un quelconque attachement (ou une quelconque nostalgie) pour ce qui existait encore hier trahiront ainsi un inquiétant « conservatisme » ou même, pour les plus impies d’entre eux, une nature irrémédiablement « réactionnaire ». Deux péchés capitaux que l’on peut d’ailleurs réunir – si le besoin électoral s’en fait sentir – sous le concept, plus noir encore, de « fascisme » et qui suffisent à définir entièrement la démonologie spécifique – ou le Malleus Maleficarum – de l’homme de gauche. Car s’il est une seule mauvaise pensée que ce dernier doit s’interdire inconditionnellement de former – le salut de son âme progressiste et libérale en dépend – c’est bien celle qui voudrait que sur tel ou tel aspect de l’existence collective (qu’il s’agisse par exemple, de la sécurité d’un quartier ou du niveau des élèves, de la qualité de l’alimentation ou des conditions de travail, de l’évolution du divertissement télévisé ou du respect des règles de civilité) les choses aient pu aller mieux avant. 
    C’est là le point central. Il se pourrait, après tout, que l’avenir radieux s’avère finalement plus sombre que prévu et qu’il faille – devant la leçon impitoyable des faits – en rabattre sur les rêves millénaristes d’un monde futur où il n’y aurait « plus rien de semblable à la vieille histoire ». Mais, même dans ce cas, l’essence de la religion du progrès n’en serait pas fondamentalement affectée, comme le prouve d’ailleurs l’existence – à première vue contradictoire – d’écologistes de gauche (autrement dit, « d’écologistes » pour lesquels, à l’instar de George Bush, la croissance reste « la solution et non le problème »). […] En réalité, le premier moteur psycho-idéologique de cette conviction religieuse a toujours été le rejet et la haine du passé (qu’il s’agisse du passé collectif ou de son propre passé individuel et familial) et la conviction que ce dernier, avec son cortège de coutumes absurdes, de préjugés ridicules et de superstitions meurtrières, représentait tout ce à quoi les individus devaient s’arracher s’ils voulaient enfin connaître la paix (civile ou intérieure), la liberté (politique ou personnelle) et – pour les plus exigeants – le règne triomphal de la Raison. C’est pourquoi le développement, à partir du XVIIIe siècle, d’une croyance consolatrice en un « sens de l’histoire » ne serait guère compréhensible sans le traumatisme originel des guerres civiles de religion des XVIe et XVIIe siècles- traumatisme dont la traduction première avait été (pour reprendre une formule rhétorique que la gauche nous a rendue familière) une philosophie du plus jamais ça. Seule cette terrible expérience permet effectivement de comprendre pour quelles raisons l’esprit progressiste repose beaucoup moins, en définitive, sur un intérêt réel pour le monde à venir (ou pour les générations futures) que sur le désir préalable d’échapper à tout prix à un passé psychologiquement insupportable et sur la certitude obsessionnelle qu’aujourd’hui tout va forcément mieux qu’hier. Certitude si profondément enracinée dans l’inconscient de l’homme de gauche qu’elle en est venue à constituer une véritable forme a priori de son entendement à laquelle il ne pourrait renoncer à lui-même, c’est-à-dire (pour utiliser ses propres distinctions conceptuelles) sans être confronté au sentiment dévastateur et terrifiant qu’il est en train de devenir un peu réac sur les bords, voire limite facho
    En ce sens, le tabou fondateur de toute pensée de gauche (très différente, encore une fois, de celle de l’ancien socialisme ouvrier et populaire, dont les rapports au monde précapitaliste – ou même à l’univers familial – étaient autrement plus dialectiques) est donc bien cette interdiction religieuse de regarder en arrière ou, a fortiori, d’accorder le moindre intérêt à la recherche du temps perdu et à l’expérience historique des civilisations antérieures. Interdiction qui suffit amplement à expliquer, au passage, que la pente idéologique naturelle des mouvements de gauche et d’extrême gauche – une fois rompus les derniers liens qui les unissaient encore aux classes populaires et à leur « conservatisme tempéramental » (Orwell) – ne puisse être, partout et toujours, que la surenchère mimétique et la fuite en avant
    Jean-Claude Michéa, Le complexe d’Orphée

  • Allemagne : les mensonges de Mélenchon, les vérités de Trump

    Il y a des collisions cocasses dans les déclarations des uns et des autres. Prenons par exemple l’Allemagne ou l’usurpatrice Merkel, ancienne agent de la Stasi et pas plus chrétienne qu’allemande, a suscité ces dernières heures deux déclarations qui ont été répercutées dans les médias.

    L’une vient du petit tyran gauchiste Jean-Luc Mélenchon, spécialiste de la fake-news ou plutôt de « la vérité vraie du Parti » : « Les migrants syriens sont des gens formés, des médecins, des ingénieurs et le reste ! Ils se sont mis au boulot aussitôt ». A part s’il considère les agressions et les viols comme se mettre au boulot, la vérité est ailleurs comme on dit au FBI… Notons d’ailleurs que l’ami du tiers-monde est totalement d’accord pour dépouiller un pays de ses élites.

    Non seulement les délires du Méchancon sont faux, mais c’est même l’inverse, car l’Allemagne, contrairement à la France, s’informant du niveau de qualification des personnes qu’elle accueille, il est facile de vérifier. La statistique est imparfaite (seuls trois quarts des demandeurs d’asile décrivent leurs compétences, et on ne vérifie pas la réalité de ce qu’ils disent), mais éclairante si on en croit Europe 1 :

    « Sur les 1,3 million de demandeurs d’asile enregistrés en Allemagne depuis 2015, seuls 17% déclarent avoir fréquenté un établissement d’enseignement supérieur (donc moins d’un sur cinq), et la majorité, en réalité, n’a pas dépassé le collège. Les médecins, les ingénieurs, sont très minoritaires, moins de 2% du total. Les migrants syriens, souvent plus diplômés, c’est vrai, ne trouvent pas davantage de travail : selon les derniers chiffres des autorités allemandes, 69.300 Syriens occupent un vrai travail en Allemagne (soumis à cotisations), donc un syrien sur 7. 85% d’entre eux, pour vivre, dépendent de l’aide sociale. Et c’est la réalité que découvrent les Allemands : l’intégration est particulièrement difficile pour les réfugiés, en dépit des programmes de formation, des aides mises en place. Seuls 150.000 réfugiés originaires des huit principaux pays producteurs d’asile ont trouvé un emploi stable depuis 2015. Cela ne veut pas dire que les réfugiés ne travaillent pas : 20% environ travaillent en intérim, dans la restauration, le nettoyage. Mais ce sont de petits jobs, sous-payés, sans avenir. Jean-Luc Mélenchon a raison de souligner qu’un nombre croissant d’entreprises allemandes en profitent, mais ils sont loin de répondre à la pénurie de main d’œuvre. 1,6 million d’emplois ne trouvent pas preneurs aujourd’hui outre-Rhin, mais les réfugiés n’y correspondent pas. Il y a la barrière de la langue, des qualifications bien sûr, mais cela va plus loin. Par exemple, 1,5% des réfugiés en Allemagne, ont une formation médicale. Mais pour travailler outre-Rhin, il faut repasser des diplômes, c’est très long. Un mécanicien qui travaillait dans l’automobile en Irak, par exemple, ne connaît rien, à la mécatronique, or c’est de cela dont l’industrie allemande a besoin. Même dans la construction, les niveaux d’exigence, les pratiques, sont sans comparaison. Résultat les réfugiés doivent tout reprendre à zéro (cours de langue, puis de mathématique, puis de physique, etc…), avant même d’accéder à la formation. Si l’Allemagne manque d’apprentis, seuls 13 000 réfugiés ont achevé un parcours en alternance ces deux dernières années, et il n’y a cette année que 28.000 inscrits. C’est peu, et cela montre à quel point le défi est énorme, pour l’Allemagne, qui prévoit de consacrer 13 milliards d’euros à des cours de langues et des formations pour les migrants d’ici 2022. »

    L’autre nous vient du chef d’Etat américain, Donald John Trump. « Le peuple allemand se rebelle contre ses gouvernants alors que l’immigration secoue une coalition déjà fragile, la criminalité augmente en Allemagne. Une grosse erreur a été commise partout en Europe : laisser rentrer des millions de personnes qui ont fortement et violemment changé sa culture. ». Bien entendu, hurlement des bien-pensants accusant le Président américain de mentir. Or, l’hebdomadaire Valeurs Actuelles prouve (comme nous l’avions fait auparavant dans plusieurs de nos articles) que le tenancier de la Maison Blanche a parfaitement respecté la réalité…

    La vague migratoire a entraînée 10% de crimes violents en plus, sur les années 2015 et 2016, 90% de cette augmentation étant due aux jeunes hommes clandestins fraîchement accueillis, âgés de 14 à 30 ans selon une étude parue en janvier 2018. En 2016, les étrangers étaient 3,5 fois plus impliqués dans des crimes que les Allemands, les clandestins 7 fois plus. La même année, la proportion d’étrangers parmi les personnes suspectées d’actes criminels était passée de de 28,7% en 2014 à 40,4% en 2016 avant de se tasser à 35% en 2017 (ce qui reste plus important qu’en 2014).  Des chiffres encore plus élevés dans le domaine des crimes violents (5 fois plus élevés chez les étrangers, 15 fois chez les clandestins) ou dans celui des viols en réunion (10 fois plus chez les étrangers, 42 fois chez les clandestins !). On comprend mieux le silence des féminazes : les victimes ne sont pas intéressantes car n’étant pas attribuables aux hommes blancs chrétiens. Même silence chez la secte conciliaire : on ne peut pas faire de campagne contre le clergé, donc victimes sans intérêts… Il est des silences qui hurlent aux crimes.

    Hristo XIEP

    http://www.medias-presse.info/

  • LETTRE D’AMERIQUE

    1179767667.jpgLe bloc-notes de Jean-Claude Rolinat

    Je viens d’achever mon 12e voyage aux Etats-Unis d’Amérique, ce pays-continent d’où nous vient le pire comme le meilleur, toujours avec quelques années de décalage. 

    Les temps ont changé

    Mais les temps ont changé. Depuis 1989,  le mur de Berlin est tombé et, un à un, les pays captifs de l’Europe de l’Est ont recouvré la liberté. Aujourd’hui l’OTAN, l’outil militaire de l’Alliance Atlantique,  apparait bien  plus comme une camisole de force  que comme une assurance-vie.

    La menace soviétique n’existe plus et la Russie, sous la houlette de Vladimir Poutine, aspire à redevenir la Russie de toujours, une grande puissance continentale avec laquelle, naturellement, nous devrions commercer et coopérer au lieu de la considérer comme une pestiférée, et lui appliquer un embargo contraire à nos intérêts bien compris. Il est d’ailleurs étonnant, à ce sujet, de constater que certains talentueux  journalistes de notre famille de pensée au sens large du terme, aient les yeux de Chimène pour Washington, et que leur tropisme pro-américain obscurcisse leur jugement. Car enfin, la donne a changé, et les Américains sous la conduite de Donald Trump, redeviennent des Américains, c’est-à-dire une puissance consciente de sa force, leader autoproclamé et imposé du « monde libre », en un mot, une nation « impériale », voire impérialiste. On peut aimer le cinéma américain, parcourir avec jubilation l’immensité du pays, s’intéresser à l’originalité de ses institutions, sans pour autant adouber sa politique étrangère, essentiellement égoïste. Mais là, quoi d’étonnant, quoi de plus naturel ? Trump fait ce qu’il a dit et il défend les intérêts de son pays, - « America first » -, ce dont devraient s’inspirer nos propres dirigeants et tous les eurocrates de la galaxie Bruxelloise.

    Des constantes et des variables

    Des constantes dans l’attitude des Américains à l’égard du touriste étranger ? Oui, leur gentillesse et leur promptitude désintéressée, en général, à aider et à renseigner le visiteur, à s’efforcer même de balbutier  parfois quelques mots de français. Une main-mise japonaise confirmée sur le parc automobile et la domination des SUV et autres 4 x 4.

    Et puis, tout y est toujours plus grand, tout est toujours excessif, voire extravagant. Le football américain comme le base-ball, me sont toujours aussi hermétiques et ces sports continuent de déchainer, dans les gradins des  stades, des grandes comme des petites villes, l’enthousiasme des locaux,  à grands renforts de démonstrations de « pom-pomgirls ». Les chaines de télévision sont toujours aussi nombreuses et les coupures de pub obsédantes. Le lent changement de population, comme chez nous, se poursuit et les villes, les grosses métropoles en tout cas, sont de plus en plus cosmopolites.

    San-Francisco, par exemple, a un tiers de ses habitants  d’origine asiatique, et New-York comme Los Angeles sont des « villes-monde ». A la moitié du siècle, les Blancs ne seront plus que  49 % de la population, une population vieillissante. On comprend, dans ces conditions, les velléités de Trump à vouloir réguler sinon stopper, l’immigration. Un mur, comme le démontre celui réalisé en Hongrie, n’est pas une chimère quant à son efficacité. Qu’attend le congrès pour voter son financement ? Ce pays qui fut un creuset de peuples européens, le célèbre melting-pot, est aujourd’hui très largement multiracial, et les communautés ne  se retrouvent que sur les plus petits dénominateurs communs, le drapeau étoilé et le passeport bleu. Les variables s’observent dans la rue. La tendance à l’obésité, cette fois,  semble irréversible, frappant surtout la communauté noire,  mais pas que: les « belles du Sud » de jadis ont parfois tendance à avoir un bassin aussi large que celui du Mississippi ! L’économie repart à la hausse et le taux de chômage est de 3,8 %, hausse  également du salaire horaire moyen  à 26,92 dollars, baisse des impôts sur les sociétés, un « cadeau » du milliardaire américain qui a permis à celles-ci d’augmenter leurs salariés….

    Contrairement aux tracasseries françaises, c’est simple comme « bonjour » pour créer son entreprise. Mais  si les clignotants économiques sont au beau fixe, il ne faudrait pas pour autant oublier qu’il existe une Amérique pauvre, qui habite dans des caravanes, des mobil home, et qui ne se soigne pas, faute de mutuelle. A San-Francisco encore, les homeless pulullent dans les rues comme les détraqués mentaux d’ailleurs, phénomène qui s’explique par l’insuffisance ou l’absence d’investissements sociaux. Le pays n’est pas homogène, ni culturellement, ni géographiquement bien sûr, encore moins ethniquement parlant.

    Nos intérêts divergent

    C’est un pays fascinant auquel nous devons beaucoup, certes. Mais l’inverse est aussi vrai : sans la politique d’aide de Louis XVI aux insurgents, - et Louisville dans le Kentucky, par exemple, rend hommage à notre souverain par une belle statue-, les treize colonies anglaises initiales, auraient pu avoir un autre destin. Mais il ne faudrait pas oublier que les USA d’aujourd’hui ont des intérêts qui divergent des nôtres : sur l’Iran, - et là l’Europe aurait une occasion unique de démontrer son utilité -, sur nos relations avec la Russie, sur la défense etc… Les Etats-Unis veulent appliquer un protectionnisme économique, droit  qu’ils refusent de reconnaitre  aux autres. Céder à leur pression, c’est se tirer une balle dans le pied ! Ne raisonnons plus comme si les Russes étaient toujours de méchants bolcheviks, les Iraniens chiites des « vilains » infréquentables, et les Saoudiens sunnites de« gentils » businessmen. Cessons d’être tétanisés par les menaces washingtoniennes, entamons le bras de fer avec Trump, cet homme-là ne connait que les rapports de force. Il a été élu par l’immense majorité de « petits blancs » contrel’establishment : c’est peut-être sympathique, mais cela ne doit pas nous dissuader, nous Français et Européens, de privilégier NOS intérêts.

    Quand on voit que la BNP a dû payer une colossale amende pour pouvoir continuer ses activités dans les cinquante Etats, que Peugeot semble reculer sur le marché iranien, et que la vente des Airbus à ce pays est menacée, nous ne sommes pas rassurés !

    http://synthesenationale.hautetfort.com/

  • TOMMY ROBINSON : UN FUTUR MANDELA EUROPÉEN ?

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    Nous avons commémoré, ce mois, un appel historique à la résistance française. Un nouvel appel de juin vient de nous être communiqué – par la résistance anglaise, cette fois.

    Depuis sa geôle où il est confiné à l’isolement, Tommy Robinson s’est exprimé par courrier. Sa lettre est à l’adresse de chaque patriote anglais et européen.

    Il déclare, notamment, dans son texte qu’il aurait jadis accepté de mourir pour que son pays demeurât ce qu’il fut – avant la pression de l’islam. Aujourd’hui, il dit sourire à l’idée que sa mort entraînerait des réactions politiques propres à enclencher un processus historique.

    Tommy Robinson est emprisonné pour s’être comporté en journaliste à propos d’un gang pakistanais accusé de multiples viols et sévices sur de multiples adolescentes, une affaire qui a révélé un mutisme coupable de la part des services sociaux, de la police, des journalistes et de la justice (nous espérons n’oublier personne).

    Il avait déjà tâté de la prison pour une vague histoire de prêt bancaire et de passeport, l’administration pénitentiaire britannique l’avait alors laissé se faire battre comme plâtre par des musulmans ; sa vie n’avait tenu qu’à un fil. Il est vrai que l’Angleterre sait comment humilier les prisonniers politiques, et l’on se souvient du sadisme de certains matons qui maltraitèrent sans retenue les catholiques irlandais. Bobby Sands n’était pas un Tommy Robinson, mais tous deux furent actifs sur fond de troubles politiques. L’originalité de la situation dans laquelle se trouve Robinson est la suivante : si un Sands pouvait être perçu comme un opposant lié au terrorisme, Robinson en est l’antithèse. C’est l’amour d’un homme pour l’identité de son pays qui le voue à la mise aux arrêts.

    Laissons, ici, la comparaison avec Sands et choisissons celle de Nelson Mandela. À l’heure où Jeanne d’Arc est métisse, nul ne doit se choquer de voir en Tommy Robinson un Nelson Mandela européen.

    Que Tommy meure et c’est l’émeute issue des quartiers populaires blancs. De manière assez similaire, que Médine se produise au Bataclan et l’on pourra craindre un coup de force, tôt ou tard. La coupe est (presque) pleine pour de nombreux Européens lassés par le masochisme à gros clous. La politique devient sport de combat.

    En attendant, et dans l’espoir d’une prise de conscience des enjeux par nos maîtres, souhaitons courage à l’infatigable combattant de la liberté qu’est Tommy Robinson, emprisonné comme le furent d’autres illustres avant lui pour s’être dressés contre l’oppresseur, avant que l’oppresseur ne cède ou ne se sauve en catimini pour échapper au lynchage.

    http://www.bvoltaire.fr/tommy-robinson-futur-mandela-europeen/

  • Respecter les règles du combat politique

    La politique est un domaine très spécifique qui répond à ses propres impératifs. On ne pratique pas en effet la politique comme on exerce une activité dans une entreprise ou dans une administration. La politique obéit à des règles propres, différentes de celles des autres secteurs de la vie sociale. Ligne droite estime donc important que, pour être efficaces, les militants de la droite nouvelle les connaissent et les appliquent. Voici les principales de ces règles.

    Ne pas craindre le conflit

    La spécificité du politique vient de son caractère éminemment conflictuel. C’est par excellence le domaine des relations amis ennemis, l’art de trancher les conflits et de choisir entre des positions antagonistes. Les rapports de force y jouent donc un rôle déterminant et structurant. Aussi, en politique, avoir des ennemis, être impliqué dans un conflit et subir des attaques n’a rien d’anormal. Les militants de la droite nouvelle qui refuseraient de trancher, de se déclarer clairement et qui fuiraient les antagonismes, doivent se chercher une autre voie que l’action politique.

    Mobiliser ses partisans

    Compte tenu de cette dimension conflictuelle, il est essentiel dans le combat politique, et notamment dans une campagne électorale, de mobiliser ses partisans pour se placer en position de force. Avant de conquérir de nouveaux appuis, la droite nouvelle doit donc s’assurer de tous ses soutiens. Ne pas observer cette règle simple constitue une erreur politique très grave. Une erreur qui a pourtant été commise par de nombreux dirigeants de la « droite républicaine» qui ont souvent cherché à séduire des électeurs du centre sans voir qu’ils démobilisaient ainsi beaucoup de leurs soutiens traditionnels, lesquels s’abstenaient alors ou allaient voir ailleurs.

    Se positionner clairement

    Une autre règle, qui découle de la précédente, exige que les candidats de la droite nouvelle s’identifient clairement, et notamment qu’ils se rattachent sans ambiguïté aux idées et au courant politique qu’ils sont censés incarner. Telle est la condition première pour mobiliser ses propres troupes. Toute attitude consistant à mettre son drapeau dans sa poche, comme de refuser de se positionner à droite par exemple, crée une équivoque et un flou politique éminemment pénalisants. Les partisans s’éloignent sans que les soutiens potentiels se rallient pour autant, car on ne rassemble que sur des convictions fortes et clairement affirmées.

    Désigner son adversaire

    En politique, on n’existe que dans la mesure où l’on a clairement désigné son adversaire et on s’affirme à la mesure de la personnalité que l’on défie. Pour les militants de la droite nouvelle, l’ennemi politique s’incarne dans les représentants de la Nouvelle Gauche, ceux qui sont les plus éloignés des positions qu’ils défendent et ceux qui détiennent le pouvoir et les mandats qu’ils veulent conquérir. La situation à laquelle il leur faut tendre est donc celle d’un duel clair et direct avec l’adversaire principal.

    Ne pas se laisser désarçonner par les coups bas

    Dans son combat contre la Nouvelle Gauche, la droite nouvelle ne se trouvera pas à armes égales. Le Système s’opposera à elle par tous les moyens à sa disposition : les médias prendront officiellement mais efficacement parti contre elle. Quant à la justice, elle n’hésitera pas à engager toutes les procédures possibles, même si elles ne sont pas fondées. Face à ces injustices, il convient que les cadres et les candidats de la droite nouvelle conservent leur sang-froid. De telles attaques sont prévisibles et la règle est de les affronter sans se laisser psychologiquement désarçonner.

    Attaquer son adversaire

    En politique, il est essentiel d’attaquer son adversaire tout particulièrement dans une campagne électorale lorsqu’on tente de s’emparer du siège du candidat en place. Cette règle est impérative notamment pour les militants de la droite nouvelle car, s’ils n’attaquent pas leur adversaire, ils le reconnaissent implicitement comme légitime et perdent toute crédibilité à prétendre être élu à sa place. L’attaque apparaît d’ailleurs d’autant plus nécessaire que la position de l’attaquant est faible. Il faut compenser la disproportion des forces initiales par une disproportion dans l’intensité des mises en cause.

    Contre-attaquer en cas de mise en cause

    Lorsque l’on subit des attaques, il faut toujours leur apporter une réponse. Si on ne le fait pas, on accrédite l’idée que cette mise en cause est justifiée et que l’on n’a rien à y redire. Mais l’erreur à ne pas commettre pour les militants de la droite nouvelle consiste à se laisser enfermer dans la défense et l’autojustification. Aussi faut-il contre-attaquer aussitôt avec énergie pour tenter de disqualifier son adversaire et déplacer l’objet du débat. Le but est que la contre-attaque étouffe la mise en cause.

    Se placer sur un courant porteur

    Dans une campagne politique, on ne peut pas tout dire ni émettre plusieurs messages à la fois. Les candidats de la droite nouvelle doivent donc choisir un axe principal autour duquel doit s’organiser l’ensemble du discours qu’ils veulent faire passer. Cet axe doit être choisi comme étant le plus porteur, ce qui veut dire qu’il doit exprimer le message susceptible de mobiliser le mieux les partisans.

    Simplifier les messages

    Le politique est par ailleurs un art de simplification. Pour qu’un message passe dans le public, il faut qu’il soit facilement compréhensible et donc qu’il soit clair. Sans idées simples, on ne peut agir sur le réel, d’autant que les idées simples, qui sont souvent les mieux fondées, peuvent parfaitement être légitimées par un discours et des concepts élaborés.

    Orchestrer les campagnes

    Le politique est également un art de répétition. Dans une campagne, il y a lieu de revenir sans cesse sur les mêmes thématiques et le même discours. Car, pour passer dans l’électorat ou le grand public, un message doit répondre à deux conditions : il faut qu’il soit répété un grand nombre de fois et qu’il parvienne aux électeurs visés par des canaux multiples. C’est par le jeu de la répétition des messages et de la multiplication des supports que les candidats de la droite nouvelle réussiront à créer un phénomène d’orchestration indispensable au succès.

    Greffer les messages sur les préoccupations de la population

    Les messages politiques auront par ailleurs d’autant plus de chance d’être pris en compte par le public qu’ils seront greffés sur les préoccupations quotidiennes des électeurs. À cet égard, il convient donc que les candidats de la droite nouvelle enracinent le discours général dans une réalité la plus proche possible de celle de nos compatriotes.

    Riposter face à la diabolisation

    Enfin, les candidats de la droite nouvelle pourront faire l’objet de campagnes en diabolisation. S’il faut bien sûr éviter les propos maladroits qui pourraient les susciter, il ne faut en revanche rien céder sur les questions de fond. Aussi les candidats de la droite nouvelle victimes de ce genre d’attaque doivent-ils garder leur sang-froid et riposter en attaquant les diabolisateurs. Ceux-ci n’ont aucune légitimité, ils n’ont rien fait pour résoudre les problèmes des Français et leur pensée unique étouffe les libertés. En démontant les mécanismes des procès en diabolisation, les militants de la droite nouvelle pourront progressivement en neutraliser les effets.

    Ne jamais parler contre son camp

    Cette règle s’impose d’elle-même mais il est nécessaire de la mentionner car l’observation de la vie politique montre qu’elle ne va pas de soi pour tout le monde. Il est pourtant évident que les critiques émises sur son mouvement par l’un de ses membres, a fortiori l’un de ses dirigeants, ne peuvent avoir qu’un effet dévastateur sur l’opinion. Il est donc essentiel pour les militants de la droite nouvelle de ne jamais entrer en contradiction publique avec l’un des leurs quelles que soient les divergences que l’on peut avoir avec lui.

    Adopter aussi quelques règles comportementales

    À ces règles fondamentales il convient d’ajouter des règles purement comportementales. Ainsi ne faut-il jamais rien concéder de positif à l’adversaire, ne pas attaquer ses points forts mais ses points faibles, ne pas se laisser culpabiliser. Il est aussi très important d’employer les mots justes et le vocabulaire approprié en se gardant d’utiliser ceux de l’adversaire et en multipliant en revanche l’usage des mots qui soutiennent son propre combat.

    https://lignedroite.club/respecter-les-regles-du-combat-politique/?utm_source=newsletter&utm_medium=email&utm_campaign=la_lettre_de_ligne_droite&utm_term=2018-06-19

  • Défense du patrimoine: Macron à tout bon?

    lallegorie_de_la_simulation_musee_des_beaux-arts_angers_14932303058-806x1024.jpgUne nouvelle polémique en perspective ( ?) : Emmanuel Macron et son épouse ont  commandé une étude en vue de construire une piscine (hors-sol pour des raisons techniques) au fort de Brégançon,  situé sur  la  la commune  de Bormes-les-Mimosas (Var),  lieu de villégiature ds présidents de la  République. Le site comporte une plage privée mais le couple Macron entendrait se protéger des regards indiscrets. Il faut désormais que la réalisation de cette piscine, soumise à autorisation municipale, soit également acceptée par  les architectes des bâtiments de France, le fort de Brégançon étant classé monument historiqueUn patrimoine architectural,  culturel français pour lequel Emmanuel Macron  manifeste un soin tout particulier, et pour de hautes  et nobles raisons si l’on en croit le site de France Culture qui a publié un long article sur le Loto du patrimoine (nous allons y revenir). Brice Couturier, chroniqueur sur France Culture, explique ainsi que  « Macron est hanté par l’idée que la France est victime d’une crise civilisationnelle et culturelle, autant sociale et économique. Il faut donc réconcilier les mémoires nationales et restaurer une fierté nationale. Et la fierté nationale s’incarne évidemment dans nos monuments, autant que dans notre culture et langue. Donc il reçoit Vladimir Poutine au château de Versailles,  se rend au Fort de Brégançon (…), fête son anniversaire au château de Chambord (…),  visite le château de Voltaire, à Ferney-Voltaire ».  Pour autant ajoute-t-il,  « c’est toujours lié au côté économique avec Emmanuel Macron. Nous sommes une grande destination touristique dans le monde, les étrangers ne viennent pas que pour nos plages et nos installations d’art contemporain mais pour notre patrimoine. »

    Une vision  qui sous-tend la décision du «  gouvernement français, (qui), sous la houlette de l’animateur Stéphane Bern », « chargé de mission sur le patrimoine »,  « vient de lancer un loto du patrimoinepour restaurer une partie du patrimoine en péril. Le jeu, organisé en septembre, devrait permettre à l’Etat de récolter entre 15 et 20 millions d’euros (…). La Fondation du patrimoine, qui œuvre à la sauvegarde et à la valorisation du patrimoine, a identifié environ 2 000 bâtiments en péril, puis en a sélectionné 269. » 

    Parmi eux la maison (bien à son image)  du célèbre et fantasque  écrivain-voyageur et officier de marine   Pierre Loti  (1850-1923)  à  Rochefort (Charente-Maritime). Un  choix jugé malheureux par les pathétiques  commissaires politiques socialistes  de l’UEJF, de  SOS racisme,  et le (médiatiquement plus confidentiel)  Conseil de coordination des organisations arméniennes de France, qui ont rappelé  les quelques saillies  anti-arméniennes et  antisémites  du célèbre écrivain  turcophile... Une polémique  balayée  par Emmanuel Macron qui a dénoncé  dans ce cas particulier  les  «combats anachroniques » de ces ligues de  vertu. A ce compte là en effet,  l’UEJF et SOS racisme seraient en droit  de  réclamer l’autodafé  de la quasi totalité des  grands écrivains français du XIXe siècle.

     « Le concept du loto du patrimoine est déjà utilisé dans de nombreux pays » rappelle France Culture  et cite  « Françoise Benhamou, spécialiste de l’économie de la culture (qui)  met en garde contre une vision angélique de cette action. Il y a une politique de communication évidente autour du grand patrimoine. Cette instrumentalisation sert manifestement un soft power qui est pas inutile, c’est dans l’ADN de la politique culturelle française. Le patrimoine, c’est une représentation du pouvoir, de l’histoire, ce sont des signaux que l’on envoie.  »

    Ancien directeur général de la Fondation du patrimoine et actuel  maire de Versailles,   François de Mazières, « qui a fait du loto du patrimoine un combat depuis les années 2000 », craint  de son côté  « que le gouvernement en fasse un mauvais usage:  le danger, c’est la baisse des dotations consacrées au patrimoine du ministère de la Culture. Les collectivités territoriales, notamment les communes, ont vu leurs recettes complètement baisser ces dernières années, dû au fait des baisses de dotation de l’Etat. Sauf que les communes sont au premier rang pour l’entretien du patrimoine. Aujourd’hui, ce loto est un atout supplémentaire, mais il ne peut être qu’une politique d’accompagnement, parce qu’il va rapporter au mieux 20 millions d’euros. Alors que les crédits d’Etat consacrés au patrimoine chaque année sont de l’ordre de 400 millions d’euros. C’est pour cela qu’il ne faut pas que l’arbre cache la forêt….»

    Un patrimoine français ajouterons-nous, qui ne bénéficie pas toujours du respect et de la mise en valeur qu’il mérite. Cnews  ou encore Le Parisien relayaient la fureur particulièrement déplacé du très controversé militant/romancier/ prophète à la barbe teinte  Marek Halter,   alors que « Le Mur de la Paix, dont il fut à l’initiative en 2000 avec sa femme, est menacé. La structure, située au bout du Champs-de-Mars (7e), pourrait être délogée au profit de l’implantation d’un Grand Palais éphémère. Un équipement de 14.000 m2 est à l’étude, car le musée doit être fermé pour d’importants travaux. »

    Nous avions évoqué sur notre blogue  ce Mur,  inauguré par Jacques Chirac il ya dix-huit ans,  inspiré du « Mur des lamentations » de Jérusalem, installé à l’origine temporairement pour  trois mois.  Ce  monument   très  dégradé  est finalement demeuré à son emplacement d’origine. Nous avions apporté notre soutien à Rachida Dati  maire (UMP, aujourd’hui LR) du VIIe arrondissement  de Paris et collègue de Bruno Gollnisch au Parlement européen, qui jugeait  très  inesthétique et incongrue cette structure imaginée par l’architecte Jean-Michel Wilmotte. Mme Dati avait été  attaquée en justice par le couple Halter pour diffamation.  Elle invitait  ses administrés dans une pétition  à se mobiliser pour obtenir le démontage immédiat du Mur (de) pour la Paix, qui obstrue la perspective classée de l’Ecole militaire à la Tour Eiffel, en violation de la loi. 

    Sur son blogue bien  charpenté, bien informé  et d’une lecture toujours intéressante, la tribune de l’art,   Didier Rykner,  qui défend de longue date la préservation  de notre patrimoine culturel tout en s’opposant à sa marchandisation,  a dénoncé le 14 juin la dénaturation du Champ-de-Mars.  Ce  « n’est plus un lieu protégé mais un champ de foire. Sans compter côté École Militaire l’horrible Mur de la Paix construit sans autorisation et désormais le stupide mur  transparent  en cours de construction qui va encercler la tour Eiffel sous prétexte de terrorisme, ou l’état désastreux de ce jardin ( qui est un des endroits les plus sales de Paris (ce qui est une espèce de record).»

    «Ce massacre persistant de ce qui est pourtant théoriquement un site classé, une protection qui devrait interdire toutes ces manifestations, va bientôt devenir permanent, sans même une seule interruption, pendant au moins quatre ans, avec l’installation de (…) ce   Grand Palais éphémère »  évoqué plus haut.

    Notons que M.  Rykner était à l’initiative  en 2007  de  la pétition intitulée  Les musées ne sont pas à vendre, pour s’opposer notamment au projet de délocalisation du Louvre à Abou Dhabi (Emirats arabes unis)Le Monde s’en était fait l’écho, elle avait recueilli également quelques  «signatures politiques »  dont celle à l’époque  d’« un des responsables de la culture au Front National»  Mais  Didier Rykner « (avait) choisi de retirer  son nom de la liste. Mon objectif, ce n’est pas la polémique, et les gens qui m’ont fait confiance ne méritent pas ce type de récupération. »

    Il est facile de lui rétorquer que les nationaux  ne récupéraient pas  plus cette pétition que les autres signataires.    Dans le combat  nécessaire pour la  la défense de notre patrimoine,  toutes les bonnes volontés, les bonnes  actions  sont les  bienvenues d’où qu’elles viennent.  C’est pourquoi, avec  les réserves  exprimées plus haut par certains, il faut se féliciter de cette initiative prise par Emmanuel Macron d’importer en France ce  Loto du patrimoine.

    En 2015, et nous conclurons par là,  M.  Rykner ne ménageait  pas ses critiques dans Politique magazine  contre une classe  politicienne « devenue complètement inculte »,  « même si une minorité échappe à la règle », fustigeant  « des hommes politiques acculturés qui considèrent que l’histoire de l’art est superflue.  » Et bien nous rejoignons ici les préoccupations  exprimées par M.  Rykner et beaucoup d’autres. Cette acculturation est aussi une des causes profondes de la défrancisation de nos élites, qui ont perdu la contact avec le terreau culturel français  et partant,  en rupture avec une identité française sciemment défigurée qui ne sert plus pour certains que de  décor de théâtre  pour exposer un  plug anal ou un vagin géant. Et contrairement à ce que disent  nos détracteurs,  dénoncer  les escrocs/ businessmen du (non) art contemporain n’est pas se complaire dans  une  vision figée, muséale, passéiste de l’art!

    Le patrimoine culturel de notre pays est le bien indivis de tous les citoyens. A nous de transmettre, d’enrichir cet héritage civilisationnel,  de nous en inspirer aussi ,  afin d’être dans ce domaine  également, dans la chaîne des générations qui se succèdent,    « non pas des maillons de cire mais des maillons d’acier » selon la belle et  forte  formule du pas toujours très recommandable   Mustapha Kémal. 

    https://gollnisch.com/2018/06/22/defense-du-patrimoine-macron-a-tout-bon/

  • Justice : 7 trafiquants de drogue remis en liberté, faute de magistrat pour les juger

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    Libérés… faute de juge ! Le tribunal correctionnel de Pontoise (Val-d’Oise) a été contraint de libérer sept prévenus qui comparaissaient mardi 19 juin pour trafic de stupéfiants, faute d’avoir trouvé un magistrat pour les juger, a appris franceinfo auprès du parquet de Pontoise, jeudi, confirmant une information d’Europe 1.

    « La juge qui devait à l’origine présider l’audience était dans l’impossibilité d’assurer cette charge pour des raisons médicales », explique le procureur. Problème : aucun magistrat du siège n’a été en mesure de la remplacer. « En plus des quatre postes de magistrats déjà vacants au sein de l’institution, certains fonctionnaires sont en arrêt maladie et d’autres à temps partiel », détaille Europe 1. La radio précise que l’affaire était « trop complexe » pour être reprise au pied levé par d’autres magistrats. Le parquet a donc dû solliciter un renvoi, afin que les prévenus soient jugés ultérieurement.

    Placés sous contrôle judiciaire

    Mais la nouvelle audience n’est prévue qu’en mars 2019. Or le délai légal de détention provisoire autorisé entre la signature d’une ordonnance de renvoi et le jugement ne doit pas dépasser six mois. Les prévenus ont donc dû être relâchés (sauf un, qui reste détenu dans une autre affaire). Le parquet précise néanmoins qu’ils ont tous été placés sous contrôle judiciaire avec obligation de pointer une fois par semaine au commissariat.

    Douze hommes comparaissent au total dans ce dossier portant sur un trafic international de stupéfiants (cannabis, cocaïne, héroïne, kétamine, ecstasy). Les produits étaient importés depuis les Pays-Bas, transitaient par Montigny-lès-Cormeilles (Val-d’Oise), avant d’être acheminés à Talence (Gironde) pour être vendus dans le milieu festif de la région bordelaise.

    Source : France Info
    http://www.contre-info.com/justice-7-trafiquants-de-drogue-remis-en-liberte-faute-de-magistrat-pour-les-juger#more-52490

  • Vidéo. Hilaire de Crémiers commente le dernier numéro de Politique Magazine et ... l'actualité

    Présentation du n° 170 de Politique magazine (juin 2018)

     Sommaire.

    • Éditorial. Ralliement par Hilaire de Crémiers
    • Actualité. Maître du monde ? par Hilaire de Crémiers
    • Fichier S ? Réponse au sommet ! par Jacques Trémolet de Villers
    • Concurrence et service public par François Reloujac
    • La crise actuelle de l’Université par Yves Morel
    • L’éolien industriel, ses mensonges et ses nuisances par André Posokhow

    Dossier : Les États généraux de la bioéthique

    Le Comité consulatif national d’éthique a rendu son rapport. Impossible de le dissimuler : les États généraux ont manifesté des oppositions fermes et raisonnées aux évolutions « sociétales » proposées. Aucune synthèse ou prétendue telle ne sera satisfaisante. La question fondamentale est de savoir quelle conception la France se fait de l’homme et de la vie humaine.

    • Bioéthique : vers une société sans relations par Philippe Mesnard
    • Des états généraux en vérité ou en prétexte ? Entretien avec Ludovine de La Rochère
    • Pour un « principe responsabilité » bioéthique par Matthieu Baumier
    • La vie humaine instrumentalisée. Entretien avec Jean-Marie Le Méné
    • L’État étend son domaine sur nos corps par Philippe Mesnard

    Monde

    • La Chine m’inquiète par Georges-Henri Soutou
    • Dépendance ou indépendance par Mathieu Épinay
    • Jérusalem, capitale d’israël par Olivier Pichon

    Libre propos

    • Une famille étonnamment prolifique par Bernard Leconte

    Humeur

    • Vive la grève ! par B.-S. Chambon

    Civilisation

    • Chronique littéraire de Michel Bouvier
    • Livres par Ch. T., HdC., Cl. W.
    • Théâtre par Madeleine Gautier et B.-S. Chambon
    • Musique par Damien Top

    Histoire

    • Le roi, ou l’incarnation du pouvoir par Anne Bernet

    La Chronique de Claude Wallaert

    Ont collaboré à ce numéro : Olivier Pichon, Bernard Leconte, Damien Top, Matthieu Baumier, André Posokhow, Philippe Mesnard.

    http://lafautearousseau.hautetfort.com/